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Pré-Congrès du MAK Europe à Paris les 19 et 20 décembre

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DIASPORA (SIWEL) — En prévision du 3ème Congrès du MAK qui se déroulera le 5 février 2016 en Kabylie, la diaspora kabyle s'organise, ainsi après la tenue du Pré-Congrès du MAK Amérique du nord à Montréal les 28 et 29 novembre derniers, MAK Europe tient à son tour son Pré-Congrès à Paris ces 19 et 20 décembre 2015
Pré-Congrès du MAK Europe à Paris les 19 et 20 décembre
Plusieurs délégations de congressistes et invité(e)s sont attendues. Elles viennent, entre autres, d'Evian, de Montpellier, de Lille et bien sur de Paris, le Pré-Congrès aura à débattre durant ces deux jours, du bilan du MAK depuis le 2ème Congrès et proposer des perspectives pour les années à venir.

Programme :

Journée du 19/12/2015 :
- 10h : Ouverture officielle du Pré-Congrès par le ministre des Institutions et président du Réseau Anavad, mass Ahmed Haddag
- 11h : Mise en place des ateliers qui sont au nombre de 4 :
Atelier 1 : Projet pour un parlement Kabyle
Atelier 2 : Projet pour un état Kabyle
Atelier 3 : Stratégie et développement / Relations MAK/ANAVAD
Atelier 4 : Charte des droits du peuple Kabyle et de la Kabylie

Journée du 20/12/2015 :
- 10h : Message du président du MAK mass Bouaziz Ait Chebib
- 10h15 : Présentation des rapports des travaux d'ateliers
- 12h/14h : Débats et suggestions des présents
- 14h30 : Clôture des travaux du Pré-Congrès par le discours de l'invité d'honneur, le président du Gouvernement provisoire kabyle, mass Ferhat Mehenni, et l'hymne national Kabyle.

Pour le droit à l'autodétermination du peuple Kabyle
Pour un état Kabyle, indépendant, démocratique, social et laïc

Paris le 18/12/2015

Mass Ahmed HADDAG
Ministre des Institutions du GPK

wbw
SIWEL 192037 DEC 15


Le drapeau kabyle a été hissé à Ssuq Letnin

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SSUQ LETNIN (SIWEL) – Le drapeau de la nation kabyle a été hissé, samedi après-midi, dans la station balnéaire de Ssuq Letnin, à l’est de Vgayet. Ce geste hautement symbolique a été fait, en présence d’une foule nombreuse, au niveau de la placette du chef-lieu, située à proximité du marché couvert de la localité. Plutôt en cet après-midi ensoleillé, les membres de la direction du MAK, son président, Bouaziz Ait Chebib, son secrétaire général, Farid Djennadi et son président du conseil national, Mouloud Mebarki, se sont succédés au micro pour discourir autour du mouvement souverainiste kabyle et de l’autodétermination de cette région du monde belle et rebelle.
Le drapeau kabyle a été hissé à Ssuq Letnin
En ouvrant le meeting, Mouloud Mebarki donnera la parole à Bouaziz Ait Chebib pour lire à l’assistance le message de Lyazid Abid, vice-président du Gouvernement provisoire kabyle, natif de la localité. Dans son message, rédigé en kabyle, le vice-président de l’Anavad a, tout d’abord, présenté ses salutations à ses concitoyens de Ssuq Letnin, avant d’insister sur les objectifs du MAK qui ne sont, autres, que le recouvrement des droits des kabyles sujets, actuellement, à une colonisation tous-azimuts. Il n’est pas normal, dira ce dernier dans son message, que les Kabyles, en Kabylie, se fassent délivrer des documents administratifs rédigés en arabe ou en français alors qu’ils ne sont ni Arabes ni Français mais plutôt Kabyles, une langue qui n’est retrouvée dans aucun document algérien. Le MAK veut mettre un terme à la colonisation de la Kabylie. Il conclura en soulignant que le pouvoir d’Alger veut arabiser les Kabyles à tout prix. Par conséquent, il est temps de mener le combat libérateur pour recouvrer les droits de la nation kabyle.

Le président du conseil national reprendra la parole et fera un discours dans lequel il retracera l’histoire du mouvement amazigh en général et kabyle en particulier tout en énumérant les causes qui ont poussé cette nation à revendiquer son autonomie. Il citera le cas de l’école, tant française qu’algérienne, rejetée par la nation kabyle qui revendique sa propre école. C’est aux Kabyles de décider quelle école choisir, tonnera-t-il. Il parlera également du multipartisme et les élections qui ont eu lieu par la suite, lesquelles ont permis à deux partis politiques le FFS et le RCD d’ émerger en Kabylie alors qu’ailleurs, dans les régions arabophones, malgré leur origine amazighe, les gens ont préféré le FIS. En 2001, l’Etat algérianiste a assassiné 128 jeunes kabyles, dont quelques-uns âgés à peine de 13 ans, et a rendu handicapés à vie plus de 2000 autres. Il parlera également de l’imposition de la langue arabe aux Kabyles. Nous ne sommes pas contre les Arabes mais rien ne nous unis, vociféra-t-il, en rajoutant que les deux peuples ont deux projets de société diamétralement opposés. C’est la France qui est à l’origine de la création des Etats en Afrique du Nord en y rassemblant des peuples sous forme de nations qui véhiculent des pensées arabes. Le seul peuple qui a refusé cet état de fait, c’est le peuple kabyle, qui a commencé à éveiller les consciences des autres peuples amazighs. Il conclura son intervention en appelant l’ensemble des Kabyles à s’unir autour du MAK pour créer la nation kabyle et la sauver d’une disparition programmée, si rien n’est fait par ses enfants.

Dans le même ordre d’idées, Farid Djennadi demandera à tous les Kabyles de tout faire pour sauvegarder leur langue et leur culture en combattant, par tous les moyens, l’idéologie colonialiste du pouvoir d’Alger quitte à le faire en dehors du MAK. Pour l’orateur, le pouvoir colonialiste d’Alger est l’héritage du colonialisme français qui a multiplié les actions contre les Kabyles depuis 1839 en créant l’Algérie et en procédant à la répartition, une décennie plus tard, de ce pays en départements sans inclure la Kabylie, indépendante à cette époque, avec ses structures sociopolitiques. Vingt ans après, les Français ont commencé à détruire ces structures et à installer des bachaghas et à créer des bureaux arabes pour arabiser la Kabylie et la fragiliser. En conclusion, il dira que le train de l’histoire a démarré, l’Etat kabyle est sur rails et à chacun de monter dans une station ou une autre.

Le dernier à intervenir est le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib. Comme à ses habitudes, il commencera par un adage populaire pour dire que les premiers à militer pour l’indépendance de la Kabylie le font par principe mais ils seront tôt ou tard rejoints par ceux qui en auront marre de la soumission puis, en dernier, par ceux qui seront obligés par la force des choses. Il est utile, par conséquent, d’être dans la première catégorie, lâchera-t-il. Il demandera à tous les Kabyles d’arrêter de se sous-estimer et de se tirer dans les pattes car la liberté ne se donne pas mais s’arrache. Elle ne peut s’acquerir qu’avec l’union. La solidarité est un exemple chez les Kabyles. D’ailleurs, soulignera-t-il, même Karl Marx l’avait remarqué lors de son séjour en Kabylie, en 1882, en déclarant y avoir trouvé le socialisme de ses rêves. Il dira enfin que le MAK se propose comme locomotive pour le recouvrement de la souveraineté kabyle tout en insistant sur l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination car les Kabyles refusent le suicide et ne peuvent accepter de disparaître avec l’Algérie, pays en voie de disparition avec la réduction des rentes pétrolières et la mauvaise gouvernance.

Sur le plan économique, Bouaziz Ait Chebib a dénoncé le terrorisme sécuritaire et fiscal que l’Etat algérien érige en « politique de développement » en Kabylie dans le seul but d’amplifier la misère socio-économique que subit le peuple kabyle en poussant les investisseur à aller investir ailleurs.

Le président du MAK, a apporté son soutien aux jeunes kabyles pris en otage par le chantage infâme qu'exerce sur eux l’Etat algérien. Ce dernier les condamne au silence absolu sous peine de les poursuivre en justice afin de rembourser les crédits octroyés dans le cadre de l’Ansej, la Cnac, et autres pseudo-dispositifs de création d’emplois et d’entreprises qui n'ont servi au final à rien d'autre qu'à les museler : « Nos jeunes étaient déjà des chômeurs. Avec l’Ansej, la Cnac .... ils ont été promus en chômeurs endettés. Nous les appelons à ne rien rembourser à l’Etat colonial algérien qui a la responsabilité historique de dédommager la Kabylie pour tous les crimes qu’il a commis contre le peuple kabyle et son territoire». Clame Bouaziz Ait Chebib.

En répondant aux représentants de l’administration coloniale algérienne, notamment les Walis envoyés en Kabylie pour faire campagne contre le MAK le président du MAK leur a clairement signifié qu'ils ne sont nullement à leur place en Kabylie : " vous n’avez rien à faire chez nous..retournez chez vous imposer votre dictât... Ici c’est la Kabylie. Ni L'Etat colonial algérien que vous servez, ni son DRS , ni sa mafia politico-financière, à laquelle vous appartenez, ne pourront arrêter la marche du peuple kabyle à sa liberté ".

Le président du MAK a réitéré le soutien indéfectible de son mouvement et du peuple kabyle à Kameleddine Fekhar et tous les détenus politiques mozabites.

Bouaziz Ait Chebib a conclu son discours par un appel à la mobilisation massive pour les marches de Yennayer 2966 qui auront lieu le 12 janvier à Vgayet et Tizi Ozou.

Préparation de la Marche de Yennayer 2966: Le MAK anime un meeting populaire à Feraoun le samedi 26 décembre

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FERAOUN (siWEL) - Dans le cadre de la conscientisation des citoyennes et citoyens kabyles et la préparation de la marche traditionnelle de Yennayer (12 janvier 2016 à Vgayet), la coordination de Feraoun organise un meeting populaire le Samedi 26 décembre à 11h. Lieu: Feraoun-Centre
Préparation de la Marche de Yennayer 2966: Le MAK anime un meeting populaire à Feraoun le samedi 26 décembre

L'Algérie interdit une conférence sur l’avenir de la Kabylie à Bouzeguène

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WIZGAN (SIWEL) — La conférence sur l'avenir de la Kabylie et de l'apport de sa diaspora d’Amérique du nord, que devait animer le Pr. Racid At Ali Uqasi, hier samedi 19/12/2015 au Centre culturel Ferrat Ramdane de Bouzeguene dans lɛerc At Yejjar, a été interdite au dernier moment par les autorités algériennes. Ci-dessous le communiqué de l'Association Culturelle Tiɛwinin, organisatrice de cet évènement :
L'Algérie interdit une conférence sur l’avenir de la Kabylie à Bouzeguène
Les officiels algériens n'ont pas autorisé une conférence sur l'avenir de la Kabylie (Avec le Pr. Rachid At Ali Uqaci)

Presque chaque samedi, le café littéraire de Bouzeguene organise des rencontres littéraires au Centre culturel Ferrat Ramdane de Bouzeguene. Nous procédons chaque fois au rituel de l’autorisation de la salle. Une demande est adressée chaque fois au P/APC puis au chef de Daira de Bouzeguène, qui est transmise au DRAG de Tizi-Ouzou.

Cette fois-ci l’autorisation pour le déroulement de la conférence de M. Racid At Ali Uqasi a été accordée puis le lendemain, volte-face de la daira. La conférence a été annulée pour aucun motif. Mais on ne peut pas cacher le soleil avec un tamis. Finalement ces conférences dérangent beaucoup de monde. La question lancinante qui se pose ; pourquoi autoriser une conférence puis se rétracter et l’annuler carrément sans raisons aucune ?

Le pouvoir Algérien a peur de la culture, un grand pas en arrière. La vérité, la culture sonne le glas d’un pouvoir fébrile. Le cheminement est souvent le même : la censure, l’arbitraire, le déni de la culture, le négationnisme identitaire… Mohand U yahia disait : « peut on faire une révolution avec une pièce de théâtre ? » Si on cherche la raison, le thème de la conférence dérange : "Quel avenir pour la Kabylie et quel apport de sa diaspora d’Amérique du nord ?" Racid At Ali Uqasi est un homme libre, ses idées débordantes d’énergies et foisonnantes d’espoir sur la Kabylie.

Enfin, ils veulent réduire les espaces, limiter le champ culturel, faire taire les voix discordantes… Il faut que cesse toutes ces pratiques staliniennes, nous sommes une association culturelle qui a pour objectif la promotion de la culture en général et libre aussi d’organiser des rencontres avec différents écrivains, penseurs, hommes de culture avec un franc-parler et un thème intéressant, éducatif…

Tiddukla Tadelsant TIƐWININ
BOUZEGUENE


ibb/wbw
SIWEL 201243 DEC 15

L'Algérie interdit une conférence sur l’avenir de la Kabylie à Bouzeguène

"L'Anavad : Libérer la Kabylie de l'Engloutissement", une contribution de Dahmane At Ali

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Les dictateurs successifs algériens que la Kabylie a subis depuis le « Hold-up de la libération », de 1962 jusqu’ici, n’eurent de programme politique pour la Kabylie que l’organisation de son sabotage économique. Par un essorage fiscal criminel, un étranglement systématique de toute opportunité d’investissement pour réduire les citoyens kabyles à la paupérisation, les poussant peu à peu au désespoir, à la résignation, à la détresse et au suicide, ou à l’émigration et l’exil.
Cette guerre silencieuse, mais consciencieusement menée contre un peuple, est soutenue par des stratégies tendant à favoriser le foisonnement des mosquées, ces lieux où prospère l’obscurantisme et la lixiviation de la raison. Car l’ancrage et la stimulation de la montée de l’islamisme politique et sociétal sur notre territoire, par des médias audiovisuels et la presse écrite interposés, par l’inoculation de l’amnésie dans l’école de la lobotomisation des esprits et en appoint, à travers des institutions sociales prodiguant plus des soporifiques religieux que d’assistance sociale, est l’arme fatale qui ne manquerait pas de faire le lit de la déchéance mentale et, par voie de conséquence, l’auto-annihilation inévitable de l’homme kabyle. C’est vers tous ces sombres plans que pointe la nouvelle compagne de « la pacification » de la Kabylie à l’algérienne inaugurée au pas de guerre au lendemain de l’indépendance confisquée.

Par rapport à l’apparent unanimisme factice, la voix de la Kabylie a toujours été clairement dissidente et lucide depuis 1962. Elle a de tout temps maintenu allumée la flamme de la contestation quand elle ne prônait pas le rejet catégorique, la rupture comme position politique vis-à-vis d’Alger ou carrément l’insurrection citoyenne ou armée. Rares, très rares sont les joutes « électorales » orchestrées par Alger qui suscitèrent un quelconque intérêt de la Kabylie. Veillant quasi-instinctivement à l’irreversible laïcisme ancestral de sa société et à la démocratie de ses institutions sociopolitiques villageoises, la Kabylie a naturellement rejeté le coup de force de la violente prise de pourvoir par la junte militaire, constituée par quelques bataillons de l’armée stationnés au-delà des frontières algériennes, juste après la proclamation de l’indépendance Algérienne le 03 juillet 1962.

La Kabylie, foncièrement attachée à son principe de pluralisme politique, avait spontanément contesté l’instauration brutale d’un parti unique dès septembre 1963 et sa politique d’oppression linguistique entamée aussitôt (Le triplet « Nous sommes Arabes » de Ben Bella résonne toujours dans les oreilles de nos ainés). Cultivant une haute valeur de la femme, la Kabylie, à travers ses nombreuses associations féministes, n’avait jamais cessé de dénoncer et de lutter contre le sort que la nouvelle loi algérienne réservait aux femmes, réduites au rôle de mineures à vie, de subalternes de l’homme, ou carrément d’objets mercantiles en ayant combattu sans répit le « le code de la famille » confectionné intégralement par des charlatans congénitaux aux esprits ombrageux.

La démonstration la plus affligeante de cette politique raciste et criminelle de l’Etat Algérien envers la Kabylie avait atteint son paroxysme en ayant franchi une limite que la raison ne peut consentir, lors des massacres du printemps noir entre 2001 et 2002. Voulant traumatiser profondément l’esprit et la mémoire collective du peuple kabyle et lui faire payer, y compris par l’effusion de sang, ses prises de positions politiques téméraires en faveur de sa libération de la tutelle d’Alger, le gouvernement algérien entreprit une sanglante répression en commettant une meurtrière expédition punitive en Kabylie au vu et au su des champions autoproclamés des « Droits de l’Homme ». Durant cette inqualifiable tragédie, la gendarmerie algérienne, à la manière d’une troupe d’occupation, organisa durant des mois, une répression meurtrière en Kabylie, en tirant à bout portant sur des manifestants pacifiques et désarmés, faisant pas moins de 128 morts parmi la jeunesse kabyle. Le printemps 2001 est transformé en l’horreur, consciencieusement prolongé pour durer des mois, que nul kabyle bien né n’est prêt d’oublier.

Devant l’hécatombe et des milliers de blessés, handicapés à vie, aucune indignation ni solidarité ne fut exprimée à l’égard du peuple Kabyle meurtri en dehors des personnalités étrangères à l’Algérie. C’est ainsi que dans la foulée de ces douloureux événements, afin de rompre avec cette politique sournoise fondée sur la violence outrancière que nul esprit sain ne peut admettre, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) fut ainsi créé dans le feu de l’action alors que le sang kabyle n’avait pas encore cessé de couler.

Par la suite ce Mouvement se fut structuré à travers toute la Kabylie et se fut mué en Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie afin de rassembler davantage de Kabyles, déterminés à arracher le droit du peuple kabyle à présider souverainement à son destin commun.
Les violences incessantes que le peuple kabyle n’a cessé de subir durant sa longue histoire devaient cependant atteindre leur épilogue. Absolument. L’esprit éveillé et le réalisme politique de sa jeunesse devait présider à cet effet.

Qu’elles soient d’ordre moral, physique, économique, écologique, culturelle et religieuse, ces exactions endurées par le peuple kabyle ont toutes concouru pour lui faire prendre conscience de l’impassible constat, d’une indubitable certitude : La structure et la forme institutionnelles de l’Etat postcolonial algérien, ainsi que son mode de gouvernance, fondé sur le seul principe du viol de la conscience du peuple, le mépris et l’injustice, la rapine, l’institutionnalisation de la corruption à large échelle, sans le moindre scrupule et où l’incurie le dispute à la gabegie immorale, n’ont de remède que son abolition pure et simple. Un demi-siècle après son « indépendance » (d’elle-meme ?), cette vétuste structure avatar colonial (une politique coloniale d’administration de l’aliénation de masse) se destine inexorablement pour le rebut de l’Histoire.

Cependant, n’étant pas mandatée pour parler au nom des autres régions et groupes sociaux constitutifs des populations algériennes, la Kabylie ne put se prononcer unilatéralement à la place des autres pour l’abolition de cette structure étatique héritée du colonialisme français, sachant pertinemment que son opinion n’allait pas être partagée par d’autres régions influentes d’Algérie comme à l’accoutumée. En effet, la Kabylie considère que l’Etat post-colonial algérien atteint d’un incurable vice de forme, il était en effet en totale contradiction avec les aspirations légitimes des peuples que cet Etat est censé administrer. Le peuple kabyle se résout donc de s’exprimer lui-même pour lui-même et, à travers le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), il est contraint amené à réclamer avec une inflexible conviction que lui soit consenti le droit inaliénable de s’autodéterminer par rapport à Alger en vue d’exercer son imprescriptible choix souverain de disposer de lui-même, tel que le lui reconnait explicitement le Droit international dont il invoque l’application et tel que stipulé dans la plupart des textes juridiques internationaux de référence, qui sont tous ratifiés par l’Algérie.

En particulier, le peuple kabyle est mis en demeure de réclamer haut et fort ses droits usurpés, aliénés par l'Etat Algérien, décombres de l’impérialisme français. Ceux-ci lui sont explicitement reconnus dans la Déclaration des Nations Unies sur les Droits Des Peuples Autochtones, adoptée par l'Assemblée Générale des Nations Unies le 13 septembre 2007 (Soixante et unième session, 107e séance plénière). Celle-ci stipule notamment :

ARTICLE 3 : Les peuples autochtones ont le droit à l’AUTODETERMINATION. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.

ARTICLE 4 : Les peuples autochtones, dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination, ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes.
Inspiré par de nombreuses expériences modernes des sociétés élaborées et prospères, édifié par la voie sans issue d’opposition et de violence unilatérale entre le pouvoir central et les Kabyles, la lutte pacifique incarnée aujourd’hui par le MAK, fer de lance du mouvement national kabyle, s’est ainsi transformé en un nouveau chemin plus émancipateur, fondé sur la préservation de la paix et l’affermissement du progrès social pour le bien-être et l’épanouissement des peuples.

L’idéal kabyle s’étant traditionnellement toujours reconnu et inscrit dans des combats progressistes universels, fonde et élabore ses propres solutions en adoptant des voix révolutionnaires. A cet effet, nous devons toujours rappeler que l’Anavad est érigé pour proclamer au monde entier que désormais les Kabyles constituent une nation accomplie, qui dispose d’un territoire séculier et se distingue par sa langue, sa culture, son histoire et son identité. Les Kabyles s’affirment résolument et fièrement qu’ils constituent un peuple autochtone qui a une histoire vielle de plus de 9000 ans. Durant sa très longue histoire, notre vaillant peuple a contribué à travers ses dignes fils pour donner à l'humanité et à la civilisation universelle ses plus belles lettres de noblesses.

Nous n'avons jamais abandonné nos territoires, les terres de nos aïeux. Nos ancêtres, nos aînés se sont battus et se furent sacrifiés pour nous les préserver et les défendre contre les invasions étrangères belliqueuses quelles que furent leurs puissances. Des Phéniciens aux Romains, des Vandales aux Byzantins, des Arabes aux Espagnoles, des Turcs aux Français et, depuis 1962, la Kabylie affronte héroïquement la politique assimilationniste que cherche à nous imposer l’Algérie, l’état héritier de la France coloniale (créé en 1839 afin de justifier la conquête de la Kabylie).

Le peuple kabyle est foncièrement légaliste, c’est un peuple pacifique. Il n’a jamais agressé d'autres peuples ou conquis d'autres territoires qui ne furent pas les siens. Bien au contraire, il a de tout temps soutenu les plus faibles et secouru les peuples affligés par la pauvreté, par la disette ou par d’autres conquérants, car il sacralise la vie, la dignité et la liberté de tout être humain pour lequel il cultive une haute considération.

Afin de défendre judicieusement sa cause, l’Anavad invoque, respecte et veille à l’application du Droit International qui régit juridiquement les relations et conflits entre les nations du monde. Il récuse à cet effet la violence de ses moyens d'action, tant qu’il n’est pas agressé militairement chez lui. Il milite pacifiquement, mais décisivement, pour arracher les droits du peuple kabyle et reconquérir tous ses attributs desquels il fut spolié : sa langue, sa culture, son histoire, son identité et se réapproprier ses territoires. L’Anavad lutte afin d'arracher tous ces droits imprescriptibles inaliénables au peuple kabyle. Son combat se perpétuera tant que le monde est monde. Dut-ce lui couter encore des années, mais sa détermination ira crescendo jusqu'au triomphe suprême de la justice.

Son attachement à la liberté, à la démocratie, la laïcité, la justice sociale et au respect des Droits humains, a ainsi amené les cadres politiques kabyles à repenser et à réorienter son action politique en direction des intérêts immédiats du peuple de Kabylie et de ses voisins immédiats dans l’espace nord-africain et méditerranéen.

En affirmant ainsi notre présence incontournable dans le bassin méditerranéen, en assumant notre existence civilisationnelle et notre volonté de présider d’une manière autonome à nos destinées, sans dépendre économiquement de la perfusion entremêlée de chantage du pouvoir installé à Alger, nous nous voulons responsables et porteurs d’un modèle économique de développement et en fondant un édifice politico-administratif le plus élaboré au seul service de la promotion sociale de nos citoyens et des intérêts suprêmes de notre peuple.

Bilan partiel de l’action de l’Anavad et du MAK

Un premier bilan quinquennal de l’action du Gouvernement Provisoire Kabyle fait ressortir d’encourageantes et non moins audacieuses réalisations. En ayant pu canaliser et structurer la contestation grandissante, endiguant par là-même efficacement la manifestation de la violence et l’incurie des forces de répression, nous avons formulé et constitué au peuple kabyle des cadres et des instruments politiques autrement plus adéquats, à travers lesquels il peut désormais exprimer sainement ses aspirations légitimes.

Pour donner une véritable identité politique à la nation kabyle, dès début mars 2010, Ferhat Mehenni, alors président du MAK, avait écrit le texte et composé la musique de « Ass N Tlelli », l’hymne national kabyle et enregistré pour la première fois l’hymne avec la participation d’un chœur d’artistes kabyles engagés qui avaient bien voulu immortaliser de leur sublime voix cette historique production. Le MAK de son côté n’avait pas observé de répit à parachever la structuration de son mouvement sur toutes les communes et archs du territoire kabyle. Il avait en outre défini, conçu et formulé en détail les termes politiques d’un PROJET d’avant-garde pour l’édification d’un ETAT KABYLE (PEK), en totale conformité aux valeurs civilisationnelles authentiques, partagées par l’écrasante majorité des citoyens kabyles.

Les militants et responsables politiques du MAK, qui milite d’arrache-pied pour occuper le terrain, en s’exprimant exclusivement dans un kabyle parfait, a explicité et vulgarisé au sein de la société les objectifs politiques auxquels mire le mouvement national kabyle dans sa globalité afin de développer la conscience politique au sein de la société kabyle. Il a organisé durant ces 5 dernières années des centaines de manifestations publiques (Meetings, rassemblements, marches etc..) dont certaines ont été pourtant durement réprimées par les forces d’occupation coloniale algériennes, sans pour autant qu’on put enregistrer le moindre bris de glas!

Le MAK/GPK avait également fait voter démocratiquement et institué un spécimen de carte nationale d’identité kabyle (CIK), qui fut immédiatement prise d’assaut, émise et délivrée à tous les citoyens kabyles qui en firent la demande. De même, des centaines de sites internet d’information de tendance clairement nationaliste ont vu le jour sous l’impulsion du MAK/Anavad, notamment la création par le Gouvernement kabyle, pour la première fois de son histoire, de la première Agence d’Information Kabyle dénommer SIWEL (qui veut dire rapporter, relater, parler en kabyle) qui est devenu une incontournable source d’information et de communication qui donne de la voix à l’identité politique à la nation kabyle.

Toujours sous l’impulsion du MAK/Anavad et le précieux concours des militants kabyles (nationaux et diaspora), un spécimen de drapeau national kabyle a été démocratiquement élu parmi plus d’une centaines de propositions concurrentes. Le président de l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle), réélu par le Deuxième Congrès du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie en date du 09/12/201, considérant la décision du Conseil des Ministres de l’Anavad du 19/11/2012 de doter la Kabylie de son propre drapeau avait présenté officiellement le 10 Mars 2015 le modèle choisi par les électeurs kabyles, après ajustage technique en conformité aux normes internationales de l’héraldique et de la vexillologie.

Le drapeau national kabyle fut immédiatement accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et de ferveur et levé avec fierté dans des centaines de lieux publiques et des villages de Kabylie mais aussi au sein de sa diaspora à travers les grandes métropoles du monde. Le point d’orgue de cette action fut le 11 octobre courant, il fut hissé à la place des nations devant le siège des Nations unies à New York en présence d’une foule enthousiasmée de la diaspora résidente sur le continent américain.

Sur le plan diplomatique l’avancée de la question kabyle n’est pas en reste. L’Anavad, sous l’impulsion de son infatigable président, militant de longue date des Droits de l’Homme, a multiplié ses rencontres avec de nombreuses ONG et personnalités politiques mondialement influentes afin de les sensibiliser de la justesse de la « cause kabyle ».

Et récemment, le représentant permanent du Royaume du Maroc aux Nations Unies venait de soutenir officiellement la revendication du droit à l’autodétermination du peuple kabyle lors de la séance organisée dans le cadre de la célébration du 70° anniversaire de l’Organisation des Nations Unies. Il n’est par conséquent que juste de considérer que le premier objectif, le premier jalon de la mission historique de l’Anavad est brillamment accompli.

Au contraire de tout isolationnisme ou d’un quelconque repli sur soi, l’Etat Kabylie démocratique et laïc, qui sera décisivement fondé sur des valeurs civilisationnelles et de progrès, auquel aspire la nation kabyle dans son for intérieur et dont elle envisage l’édification dans un futur proche, sera ouvert sur le monde libre et garantira l’épanouissement des droits fondamentaux de la personne humaine et son essor social et où les principes de liberté de culte, de pensée et d’entreprise seraient résolument consacrés.

Sur le plan géopolitique régional, comme un fidèle partenaire de l’ensemble de la communauté internationale, il pèsera de tout son poids, et exercera toutes ses forces et sa sagesse pour faire triompher l’idéal de liberté des peuples, dans la paix et le bien-être commun. Il contribuera efficacement à asseoir sur le plan régional un climat apaisé, fait de concorde mutuelle, d’entente bienveillante, de solidarité et d’amitié entre les peuples épris de paix.

En conclusion, nous pouvons donc estimer avec humilité que les militants pacifiques que la Kabylie a enfanté, malgré toutes les privations, les indigences matérielles multiples et les hostilités récurrentes auxquelles nous ne cessons de faire face, nous avons d’ores et déjà réussi à amorcer le premier déclic d’une authentique révolution politique sereine dont les ondes de choc ne manqueraient pas créer un « effet papillon », positif pour l’ensemble des peuples du sous-continent nord-africain et voire au-delà, dans l’ensemble régional du pourtour de l’espace méditerranéen, pour que puisse enfin triompher durablement l’idéal humain pour lequel la Kabylie se meut en cultivant les nobles valeurs civilisationnelles d’empathie, d’entente, d’amitié et de concorde entre les peuples.

Dahmane At Ali
Pise, le 15/12/2015.


SIWEL 211046 DEC 15

URGENT : L'armée algérienne "occupe" le village de Tagemmunt

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TAGEMMUNT (SIWEL) — Ce matin l'armée algérienne s'est déployée au village de Tagemmunt dans lɛerc des At Dwala. Elle a érigé un barrage à l'entrée du village, sans doute, selon la version officielle de l'Etat arabo-islamique algérien, pour y traquer quelques terroristes algériens "résiduels" dûment installés dans les maquis de Kabylie après l'amnistie dont ils ont bénéficié de la part de Bouteflika.
URGENT : L'armée algérienne
En Kabylie, seuls les terroristes islamistes algériens arrivent "miraculeusement" à échapper aux gendarmes et militaires algériens, tandis que les citoyens kabyles ne peuvent pas faire deux mètres sans tomber sur un barrage militaire...

maa/wbw
SIWEL 211116 DEC 15


Ras-le-bol ! L'islamisme envahit la Kabylie..., une contribution de Boualem Afir

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CONTRIBUTION (SIWEL) — En Kabylie, la machine d'islamisation et d'arabisation est en plein régime. Du gavage des plus petits dans les écoles jusqu'à l'intimidation des adultes dans la rue. C'est ahurissant ! Les tenues afghanes surgissent de partout et leur croissance en Kabylie est inquiétante... La langue arabe est devenue, hélas, la tendance dans nos grandes villes. Négativement influencés, des jeunes kabyles "désorbités" se lâchent, lors de leurs causeries, dans un arabe comique et vicieux à crever les tampons de tout Kabyle qui se respecte. Un phénomène !
Ras-le-bol !  L'islamisme envahit la Kabylie..., une contribution de Boualem Afir
Il fait beau à l'approche de la fin de ce mois de décembre. Hier aussi, le soleil était au rendez-vous ! Il était presque midi, c'était les gargouillis de mon ventre qui nous ont poussé à quitter le banc de ce joli jardin pour aller manger. Je connais Azazga, une localité kabyle réputée pour son charme et l'ouverture d'esprit de ses habitants . En plus d' y bénéficier d'une vue panoramique, on mange bien à I3ezzugen.

Je repère avec ma femme un restaurant. Le serveur nous invite avec courtoisie à nous installer dans la salle familiale. Un barbu, accompagné d'une chose mobile cachée sous un niqab noir, a franchi la porte de la salle où nous étions assis. Il a failli tout gâcher.

Ces énergumènes, flanqués de leurs femmes 'niqabées' et soumises, ont de l'influence. Ils savent prendre un plaisir infect et honteux. Ces nouveaux débarqués ont paniqué en croisant mon regard. Abruptement, il pousse sa déguisée dans un coin de la salle à manger. Ils chuchotent comme deux voleurs qui hésitent. Ils sont affolés !

Il y avait une dizaine de tables vides dans la salle. Nous étions les seuls, ma femme et moi. À côté, il y avait un espace isolé qui abrite aussi les toilettes, ils s'y sont cachés. Soudainement, ils sont réapparus. Après hésitation, ils ont pris place au fond. Puis craquement de chaises ! Ils se sont enfuis brusquement comme dans un cambriolage raté !

Le serveur les a croisés. Les deux islamistes discutent discrètement avec lui. Ils ont ensuite regagné la salle pour s'installer de nouveau à côté des toilettes. Le serveur est venu prendre notre commande. Son visage a changé, ce n'est plus la même personne.

Déconcerté, il hoche la tête de gauche à droite pour nous lancer ces quelques mots avec un air à la fois colérique et désolant: « Ces gens m'épuisent. Ils me dégoûtent avec leurs comportements moyenâgeux et leur incivilité. Ils ne sont pas de chez nous et malheureusement on en voit de plus en plus ces derniers temps » ;

Curieux, je voulais l'interroger pour en savoir plus, mais je me suis contenté de juste sourire. Gêné, le serveur s'est confié à nous: « Le barbu et sa voilée étaient embarrassés par votre présence dans la salle ». Ils lui ont dit: « Nous ne voulons pas prendre place dans la salle parce qu'il y a un couple » ... Il paraît qu'une femme non voilée est une offense pour ces fanatiques... Un mal !

Ma femme lui a répondu : « Nous aussi, nous sommes contents de manger sans leur présence, sinon ils auraient gâché ce beau décor ».... Et c'est comme ça dans les plages, en ville et un peu partout en Kabylie. Le pouvoir algérien, lui, sait que gouverner un troupeau d'idiots est plus facile que de gouverner quelques individus intelligents.

La nouvelle de ce vendredi, ce sont les appels des fidèles à des prières rogatoires pour la pluie en Algérie. Vous appelez ça un peuple ?

Vive la Kabylie libre et indépendante loin ces barbares de colonisateurs.

Boualem Afir

SIWEL 211132 DEC 15

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) dénonce l'assassinat ciblé de militants dans l'Azawad

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TUNIS (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le Congrès mondial Amazigh dénonce l'assassinat ciblé de militants dans l'Azawad. La présidente du Congrès mondial amazigh, Mme Kamira Nait Sid a vivement dénoncé cet acte d'assassinat ciblé qu'elle a qualifié d'un "acte ignoble et lâche" qui porte "la marque des services ennemis du peuple de l'Azawad" et qui "plonge, encore une fois, tout l'Azawad dans le deuil". Nous publions ci-après le communiqué du CMA
Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) dénonce l'assassinat ciblé de militants dans l'Azawad
COMMUNIQUÉ DU CONGRÈS MONDIAL AMAZIGH (LE CMA)

Assassinat de Abdel Maleck Ag Mohamed Alher et ses compagnons

Le Congrès Mondial Amazigh (CMA) a appris avec une grande tristesse et indignation l'assassinat ciblé du militant des droits de l’homme Abdel Maleck Ag Mohamed Alher dit « Sahara Rebelle » et deux de ses compagnons, Samuel et Joel, à Tinbouctou le 17 décembre 2015, à proximité de la radio Tahaninte. Cet acte ignoble et lâche porte la marque des services ennemis du peuple de l'Azawad et plonge, encore une fois, tout l'Azawad dans le deuil.

Le Congrès Mondial Amazigh condamne fermement ce crime odieux et demande une enquête internationale indépendante, afin d’identifier ses auteurs, les faire arrêter et les punir de manière exemplaire. Le CMA présente ses plus sincères condoléances à la famille des victimes et les assure de sa pleine solidarité.

Le brave combattant de la liberté, « Sahara Rebelle » est connu dans le mouvement de la société civile, sur les réseaux sociaux et dans la presse pour avoir été l'un des plus actifs militants de la cause azawadienne ces 4 dernières années. Souvent avec humour mais toujours avec beaucoup de sincérité et de courage, il était un des premiers à diffuser l'information particulièrement sur les violations des droits et des libertés des Azawadien-ne-s. Pour tous, il restera un modèle, un héros et un martyr pour la liberté de l'Azawad et de toute Tamazgha.

Tunis, 8/12/2965 – 20/12/2015

P/Congrès Mondial Amazigh (CMA)
La Présidente, Kamira Nait Sid


Massacre au Kurdistan ! Arrêtez de tourner le dos aux réalités humaines ! (Pétition)

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(SIWEL) — Une citoyenne française, Christine Jacquemin, a sollicité notre rédaction pour diffuser une pétition qu'elle a mis en ligne pour alerter l'opinion publique sur le génocide qui est en cours en ce moment même au Kurdistan de Turquie. Le président islamiste turc bénéficie du soutien et de l'appui de toutes les démocraties occidentales, à commencer par la patrie des droits de l'homme, la France. Signez et partagez la pétition
Massacre au Kurdistan ! Arrêtez de tourner le dos aux réalités humaines ! (Pétition)
ALERTE GÉNOCIDE URGENT !

PARTAGEZ !

SIGNEZ !


Texte reçu de ma fille Clémence qui vit à Istanbul :

"Imaginez un quartier de Lyon ou de Rennes réduit en cendres par l'armée française elle-même.

Imaginez-vous, enseignants, recevoir un texto du ministère annonçant toutes les écoles en vacances illimitées et vous sommant de quitter les lieux de votre ville, Nantes ou Valence, en préparation d'un massacre par l'armée.

Imaginez-vous que personne ne relaie ces atrocités et que l'immense majorité du pays, lobotomisée par la télé étatique et enivrée par une haine nationaliste pense qu'il s'agit d'une guerre légitime contre "la terreur" et se réjouit des morts, "sales terroristes" en moins.

Et bien c'est ce qui se passe en ce moment en Turquie, dans sa partie Est, chez les Kurdes. Voilà dans quel état est le quartier de Sur à Diyarbakir (Turquie).

Les enseignants de Cizre ont été sommés de quitter les lieux, aux hôpitaux a été envoyée l'indication de "tenir prêts le matériel et le personnel".

Un massacre d'Etat se prépare dans l'indifférence générale. Et toute cette politique est soutenue par les puissances occidentales, par nos gouvernements..."Quand je pense que je me baladais encore dans ces rues il y a quelques mois.. Quand je vois ce qu'il en reste... Et ça commence juste.

Les amis, je sais que le Kurdistan est loin d être le seul lieux ou il se passe des injustices pareilles mais en ce moment même, pile cent ans après le génocide arménien, une véritable épuration ethnique se prépare sous les ordres du président Erdoğan (appuyé par notre propre gouvernement dans la plupart de ses actions!), dans indifférence générale et l'impuissance de beaucoup.

La vie dans les villes de l'ouest semble continuer comme si de rien n’était, aucunes nouvelles sur les chaines contrôlées pour la plupart par l'Etat (les autres censurées) ou des mensonges toujours plus absurdes du gouvernement.

İci on dirait que l'avis du peuple n'a aucun poids mais peut être qu'en France vous pouvez faire bouger les choses..

Diffuser ,organiser des mouvements de soutien visibles etc.. pour éviter un génocide supplémentaire, dans un pays tout prés de chez nous, en 2015

Christine Jacquemin

Signez la pétition contre le massacre du peuple kurde

SIWEL 211356 DEC 15

Insolite et révélateur : un internaute algérien réagi à l'implication des femmes kabyles dans le combat pour la libération de la Kabylie

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(SIWEL) — Réagissant à la vidéo d'une marche du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, un opposant algérien "sous pseudo" délivre le fond de la "pensée arabe" concernant les femmes kabyles qui luttent pour se libérer du joug arabo-islamiste incarné par l'Etat colonial algérien qui empoisonne la Kabylie depuis plus de 50 ans pour en faire des zombies schizophrènes à l'image florissante de tous ces nouveaux arabes qui polluent l’Afrique du Nord Pour avoir catégoriquement refusé de se dissoudre dans cette belle civilisation du sabre et de la lapidation, les femmes kabyles sont traitées de "guenons donnant macaque sur macaques à chaque accouchement"
Insolite et révélateur : un internaute algérien réagi à l'implication des femmes kabyles dans le combat pour la libération de la Kabylie

Insolite et révélateur : un internaute algérien réagi à l'implication des femmes kabyles dans le combat pour la libération de la Kabylie
ygi/wbw
SIWEL 211415 DEC 15

L’association culturelle Tiɛwinin-Bouzguene dénonce l'interdiction d'une conférence sur "l'avenir de la Kabylie"

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BOUZEGUENE (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, l'association culturelle Tiɛwinin-Bouzguene dénonce l'interdiction de la conférence sur l'avenir de la Kabylie que devait tenir le Pr. Racid At Ali Uqasi. Nous publions ci-après la déclaration de l'association culturelle Tiɛwinin-Bouzguene
L’association culturelle Tiɛwinin-Bouzguene dénonce l'interdiction d'une conférence sur
L’association culturelle Tiɛwinin-Bouzguene

Café littéraire de Bouzeguene.

L’association culturelle Tiɛwinin a annoncé hier l’annulation de la conférence prévue avec le professeur Racid At Ali Uqasi tenir au centre culturel Ferrat Ramdane de Bouzeguene sous le thème « Quel avenir pour la Kabylie et quel apport de sa diaspora d’Amérique du nord ? ».

Le motif de cette annulation est dû au défaut d’autorisation, peut-on lire sur le communiqué de l’association. Selon des source sure, le préfet chef de daira de Bouzeguene a ordonné cette annulation de cet événement, car le thème de la conférence traité par le militant engagé, Racid At Ali Uqasi, est gênant.

Les autorités concernées nous ont trahi !

Presque chaque samedi, le café littéraire de Bouzeguene organise des rencontres littéraires au centre culturel de Bouzeguene, nous procédons au rituel de l’autorisation de la salle. D’abord le président de l’APC puis le chef de daira et le DRAG de Tizi-ouzou. Cette fois-ci l’autorisation pour le déroulement de la conférence de M. Racid At Ali Uqasi a été accordé puis le lendemain, volte-face de la daira. La conférence a été annulée pour aucun motif.Mais on ne peut pas cacher le soleil sous un tamis. Finalement ces conférences dérangent beaucoup de monde. La question lancinante qui se pose ; pourquoi autoriser une conférence puis se rétracter et l’annuler carrément sans raisons aucune ?

Le pouvoir Algérien a peur de la culture, un grand pas en arrière. La vérité, la culture sonnent le glas d’un pouvoir fébrile. Le cheminement est souvent le même : la censure, l’arbitraire, le déni de la culture, le négationnisme identitaire… Muḥend U Yaḥya disait : « peut on faire une révolution avec une pièce de théâtre ? » Si on cherche la raison, le thème de la conférence dérange : quel avenir pour la Kabylie et quel apport de sa diaspora d’Amérique du nord ? Racid At Ali Uqasi est un homme libre, ses idées débordantes d’énergies et foisonnantes d’espoir sur la Kabylie.

Enfin, ils veulent réduire les espaces, limiter le champ culturel, faire taire les voix discordantes… Il faut que cesse toutes ces pratiques staliniennes, nous sommes une association culturel qui a pour objectif la promotion de la culture en général et libre aussi d’organiser des rencontres avec différents écrivains, penseurs, hommes de culture avec un franc-parler et un thème intéressant, éducatif…

Parler de l’avenir de la Kabylie est désormais un sujet tabou.
Vive la Kabylie autonome.

SIWEL 211517 DEC 15

" La Kabylie et son pôle d'ingénierie", une contribution de Slimane Hallah

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Dans ma précédente contribution sur les richesses agricoles de la Kabylie, j’avais mis l’accent sur deux principales chances, avec lesquelles, nous pouvons mettre en place des politiques de créations de ressources, pas nécessairement naturelles. Les deux richesses que nous possédons et qui sont éternelles sont : La matière grise de nos femmes et de nos hommes et notre situation géographique. Il faut juste savoir les exploiter.
L’exploitation de ces deux richesses doit être le résultat des débats entre intellectuels Kabyles et de ses forces vives (étudiants, cadres, ingénieurs, techniciens, investisseurs, entrepreneurs, commerçants…etc.). Je vais essayer à travers cette contribution individuelle, de vous montrer une autre piste.

L’ingénierie, que nous appelons en anglais (Engineering) est une discipline qui consiste à concevoir des projets industriels dans tout les domaines que le monde occidental connait, cette discipline, utilise certains outils et méthodes qui sont appris dans des écoles et des universités spécialisées, mais aussi que certaines personnes possèdent sans avoir à les apprendre à l’école. Par exemple, il n’existe pas d’école qui forme des spécialistes d’ingénierie dans les industries des hydrocarbures. Ce domaine est le monopole des multinationales. Plusieurs peuples et nationalités, par conséquent, peuvent se retrouver autour d’un projet commun.

Les Kabyles, qui ont une certaine ouverture d’esprit grâce à l’héritage civilisationnel à travers des siècles, n’ont pas peur des différences avec les autres peuples, travaillant sur le même projet. Quand on sait d’où on vient, on n’a pas peur d’affronter les autres. Cette qualité est un facteur de réussite d’une équipe multinationale autour d’un même projet.

Les kabyles ayant la chance de garder la langue Kabyle, cette belle langue que nous maitrisons depuis notre enfance, nous a permis d’accéder a l’expérience de la vie de nos ancêtres, à tirer profit des expériences vécues par nos grands-parents et nous à faciliter l’apprentissage rapide des autres langues grâce aux plus grand nombre de sons et de phonèmes qu’elle possède.

Le cout horaire de travail d’ingénierie en Europe coute chère pour ces multinationales et ces dernières préfèrent se délocaliser dans d’autres pays, pas cher et ayant une position géographique convenable. Si la sécurité règne en Kabylie, le choix de ces multinationales sera décisif, pour deux raisons principales : la compétence et l’intelligence des Kabyles et sa position géographique.

Cette délocalisation de masse, va permettre à transformer la Kabylie en un pôle d’ingénierie unique en Afrique et d’absorber le chômage de toute notre jeunesse et dans tout les domaines. Ce projet peut ouvrir la voie indirectement à plusieurs autres projets, comme, le tourisme, le développement de nos écoles et de nos universités.

Les racistes et ceux qui ne nous aiment pas, peuvent détourner cette idée vers d’autres régions, ils peuvent le faire et ils ont l’habitude déjà, mais je suis convaincu que les compétences qui vont peupler leur projets vont être cherchés en Kabylie.
Le seul obstacle à tout projet d’avenir est toujours la volonté politique et la sécurité de cette région.

Slimane HALLAH
le 20 Décembre 2015


SIWEL 211552 DEC 15

ALERTE / Le wali de Tizi-Ouzou prépare l'arrestation de Bouaziz Ait-Chebib

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Brahim Ben Merad, représentant de l'administration coloniale arabo-islamiste en Kabylie, s'est réuni avec les responsables des services de sécurité algériens positionnés en Kabylie, afin de "trouver une solution à ce mouvement" et de "faire arrêter le président du MAK", "avant la tenue du 3è Congrès" de ce Mouvement "séparatiste". Le premier responsable du colonialisme arabo-islamiste en Kabylie, a précisé que cette arrestation ne devait "en aucun cas" survenir dans le cadre politique mais qu'il fallait lui trouver... "autre chose" (sic!).
ALERTE / Le wali de Tizi-Ouzou prépare l'arrestation de Bouaziz Ait-Chebib
Autrement dit, l'administration coloniale algérienne est en train de préparer une "cabale" contre le président du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK). Reste à savoir ce qu'elle va bien pouvoir inventer comme "affaire" pour empêcher le MAK de sillonner la Kabylie, de tenir des meetings, de préparer le Congrès et d'aller définitivement vers la libération de la Kabylie ...

L'information nous a été rapportée par des citoyens kabyles immergés dans l'administration coloniale et ses services de sécurité et qui souhaitent garder l'anonymat pour des raisons évidentes. Ils ont précisé qu'instruction a été donnée de "commencer par priver le MAK de sa tête, puis de le démembrer progressivement "...

Dans l'immédiat, les éléments du MAK en contact avec nos informateurs ont insisté pour faire protéger sérieusement le président du MAK et d'éviter toute exposition publique de Bouaziz Ait-Chebib qui peut être arrêté à tout moment, l'affaire qui devra prétexter à son arrestation étant en cours, son arrestation étant prévue pour..."avant le Congrès" !

Néanmoins, le président du MAK et l'ensemble des militants du Mouvement ont déjà prévenu qu'ils ne comptaient pas être relégués dans la clandestinité chez eux. "Ici, c'est la Kabylie et la Kabylie c'est chez nous" ont-ils rétorqué.

L'administration coloniale algérienne doit néanmoins savoir que si les arrestations des dirigeants et des militants du MAK se concrétise, ils s'exposeront à une fureur dont ils ne soupçonnent même pas l'existence...

cdb/zp/wbw
SIWEL 211615 DEC 15

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

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DIASPORA (SIWEL) — En prévision du 3ème Congrès du MAK qui se déroulera le 5 février 2016 en Kabylie, la diaspora kabyle en Europe a tenu son Pré-Congrès, les 19 et 20 décembre à Paris, après celui de l'Amérique du nord et des grandes régions de Kabylie, à savoir Vgayet, Tizi-Wezzu et Tuvirett. Le pré-congrès du MAK en Europe s'est tenu à la maison de la mixité dans le 20è arrondissement de Paris.
Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris
La première journée était réservée aux divers ateliers de travail : Projet pour un parlement Kabyle, Projet pour un état Kabyle , Stratégie et développement / Relations MAK/ANAVAD et enfin la Charte des droits du peuple Kabyle et de la Kabylie.

Les travaux ont commencé à 10h du matin et ne se sont terminé qu'aux environ de 20h. Le lendemain était réservé à la présentation des travaux, leurs discussion et leur adoption après amendements.

Ci-après quelques photos des 2 journées du Pré-congrès.
zp,
SIWEL 212351 DEC 15

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le Pré-Congrès du MAK en Europe s'est tenu les 19 et 20 décembre à Paris

Le maître de la chanson kabyle Taleb Rabah tire sa révérence

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IFERHUNEN (SIWEL) — Taleb Rabah, l'un des maîtres de la chanson kabyle contemporaine, nous a quitté ce mardi, à l'âge de 85 ans. Son corps sera inhumé demain mercredi dans son village natal de Tizit, dans lɛerc des At Yellilten.
Le maître de la chanson kabyle Taleb Rabah tire sa révérence
Taleb Rabah, né en 1930, s'est lancé dans la chanson en 1955 en participant à l’émission d’amateurs à Radio Paris dirigée par Amraoui Meyssoum. côtoyant ainsi les grands noms de la scène musicale kabyle de l'époque dont Slimane Azem ou encore Ccix Lhessnawi.

Le village de Tizit, accroché aux flancs du Djurdjura, qui abrite déjà les tombeaux des «géants de Qualous» ainsi que celui du roi de Koukou, Si Amar, abritera dorénavant la tombe d'un autre géant, Taleb Rabah.

wbw
SIWEL 221300 DEC 15




Le maître de la chanson kabyle Taleb Rabah tire sa révérence
Discographie de Taleb Rabah (9 albums) :

- Ay amalu
- Ma tecfam ay igudar
- A win ihedren ssah
- Tejjra ifires
- Ttnadigh f zzher-iw
- Ay aqjun keçç d arfiq-iw
- A lfenn
- Yekfa nnif
- Ttrunt wallen-iw
- Ilemzi
- Later-iw
- Tt-ghennigh
- Hay hay
- Ay ul-iw
- Amer sinagh
- Urivan wid ighillan
- La3wayed n Igawawen
- Lqqern wis
- Ameddeh lalah lalah
- Lukan ur hdiregh-ara
- Nek wer nekragh tettugh si lhafid
- Nugrad di-lqum
- Sa3wedjnagh yivkan lumur
- Avava rebbi ak-yarhem
- Ya l3ulama
- Aqlagh yalah
- Zadghant lemhan
- Wehmagh di zzehri-w a d-tili lhaga terxxes
- Yellis n tmurt-iw
- Ttsegh yibbwas
- Zzhu qesser
- Tidett tefer
- Al waldin-iw
- Aqlagh nregwi clada
- Tagursa
- Ledmed levri
- Lllah ellah ya lmumnin
- Aachagh estihudit
- Mayved ukhamyu
- Ay imcac
- Adyili rebbi ide-m
- Ayak avnadem
- Ay ahviv
- Ddunit
- Fella-m tt-meslayegh
- Ledjrah iqqaz lhellu
- Ay itij id-icarqen
- A taqvaylit
- Le zenzie
- Ttimezwarit
- Yessaa
- Ay adrar
- Ufigh a fellah
- Ah ya Paris
- Ya lfenn ighedri-k lwaqt
- A ta3eldjett
- Tezga ssifa-m
- Tahlekedh-iyi
- A yul lgelhan d-ssvar
- Ay aghriv yedjan tamurt
- Ifuk zit
- ikkar umjahed
- Afellah
- Acuwiq
- Sligh i wkartuc
- Tinn irebba ufuss-iw


Condoléances du Gouvernement provisoire kabyle à la famille Ouali

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — Dans une déclaration émanant du Gouvernement provisoire kabyle, Mme Sakina Ait-Ahmed, ministre de la langue et de la culture kabyles, a présenté ses condoléances à la famille Ouali suite au décès du petit artiste en herbe qu'était Hocine. Ce petit ange avait conquis le cœur des kabyles par ses prestations artistiques et son extraordinaire courage. Nous publions ci-après l'intégralité du message de Mme Sakina Ait-Ahmed en kabyle et en français.
Condoléances du Gouvernement provisoire kabyle à la famille Ouali
ANAVAḌ AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA


Ad ak yaεfu ugellid ameqran a gma t neɣ Hocine OUALI yazen d sver i yemma k taεzizt, i yemawlan ik d wid akw i k iḥemlen

A yass amervuḥ i deg d ilul weqcic Hocine OUALI, a yass amcum i deg i t tewwi tmettant

Tamettant n Hocine Ouali tegzem taswin d wulawen. Yella yusa d ɣer Fransa akken ad idawi lehlak n turin s yis i d ilul. Xas akken d amuḍin maca isekken d akken iḥemmel zhu n ddunit.

Yecna γef lehlak is, yerra t am akken d ameddakkwel n tmara i ɣef yenwa, yesaram ad d yas wass i deg ad yesiwed ad yejji ad t iwet akin ɣer erif.

Yecna ɣef addal,yerra yasen tajmilt i imyurar n teɣlamt n JSK

« Ahlili ad d nsugh anwa wigi... la JSK d azamul imaziɣen yisem i nella yisem i nquvel iεdawen annar yaεmer tamazgha yakw ɣer tamam, tarwa n jerjer akw d tarwa n la Sumam... »

Yeǧǧa yaɣ d izen ara yesdukklen akw iqvayliyen am iḍudan ufus

Ad d yazen ugellid ameqran sver i yemma s taεzizt, i yemawlan is.

Am akken i qqaren imezwura :
wid i daɣ yeǧǧan mazal iten i vda garaneɣ .Ur ttagwad a yemma-s, assa yeǧǧa yaɣ da, dihin ad yeɣli deg irebbi n Lwenas, d Dda Crif akw d wid akw i d wi ara yemsawi ahat akken anda llan ad kkemlen ad cennun deg genwan s tutlyat taqvaylit

S yisem n Unavad Aqvayli Uεḍil , s yisem iw d Taneɣlaft n tutlayt d yedles iqvayliyen , ad as yaεfu ugellid ameqran yazen d sver i wid akw i t iḥemlen


C'est avec une immense tristesse que nous apprenons le décès du jeune prodige Hocine Wali. Après plusieurs années de soins et une tentative de transplantation, qui a malheureusement échoué nous venons de perdre un prodige, un petit ange en pleine adolescence qui aimait tant la vie.

Il nous a enchanté par ses merveilleuses prestations artistiques sur sa maladie, une compagne qu'il a appris à apprivoiser, avec au bout l'espoir entretenu d'une guérison. Etant originaire de Tizi Ouzou il a rendu un vibrant hommage à l'équipe de football légendaire, la Jeunesse Sportive de Kabylie : « La JSK c'est le trésor de la Kabylie, « Nous vibrons grâce à tes exploits et c'est grâce toi que nous faisons face à nos ennemis » et il ajoute :« le stade est bondé tous les imazighen sont derrière toi, les kabyles du Djurdjura et ceux de la Soummam » il nous laisse un vrai message d'une Kabylie indivisible et fraternelle

Au nom du Gouvernement Provisoire Kabyle et en mon nom personnel en ma qualité de Ministre de la langue et de la culture kabyles, nous présentons nos condoléances les plus sincères à sa famille.

Madame Sakina AÏT AHMED
Ministre de la langue et de la culture kabyles
Gouvernement provisoire kabyle


SIWEL 221356 DEC 15

Hommage de Ferhat Mehenni à "Taleb Rabah, un repère kabyle"

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — Suite au décès de Taleb Rabeh, un des grands nom de la chanson kabyle, Ferhat Mehenni, président du Gouvernement provisoire kabyle, a tenu à apporter son témoignage suite à la perte de celui qui était pour lui un "ami" et un "aîné"
Hommage de Ferhat Mehenni  à
Taleb Rabah, le chanteur populaire kabyle à la voix dorée nous a quittés à l'âge de 82 ans. Orphelin de mère dès sa petite enfance, il est pris en charge par son père commerçant qui, pour ne pas le confier à une marâtre refusa de se remarier. Il a fêté son mariage, le même jour que les nouvelles noces de son père.

Ayant accédé â la responsabilité familiale précocement, il trouva le moyen de se construire une voie à travers la chanson dans laquelle son modèle était Slimane Azem.

De "ifuk zzit di lmesvah" à "ay Asmi ddren lefhul" il faisait partie du quatuor magique de la chanson kabyle des années soixante avec Cherif Kheddam, Akli Yahiaten et Kamel Hamadi. Slimane Azem était considéré comme étant au-dessus d'eux.

C'est par effraction que Taleb Rabah révolutionna l'orchestration de la chanson kabyle. Il fut le premier chanteur à se passer d'un orchestre et à ne s'accompagner que de sa seule guitare solo. C'est sur un coup de colère qu'il avait fait faire ce bond à la chanson kabyle.

A l'occasion d'un concert à la salle Atlas, à Alger, retransmis en direct à la télévision, il dut subir un sabotage éhonté du chef d'orchestre qui voulait ridiculiser le seul chanteur kabyle qui était au programme. Ne supportant pas le massacre de son passage, il ordonna fermement, au milieu de la chanson, d'arrêter l'orchestre et il s'accompagna seul à la guitare.

C'était si beau que la Kabylie tomba sous le charme. Depuis, ce n'est que rarement qu'il enregistra avec orchestre. La mode est lancée, une sorte de one man show qui fera fortune avec la plupart des chanteurs qui le suivront, non seulement sur le plan instrumental mais aussi sur celui du style.

"Ma tecfam ay igudar", "llin-d akw medden allen nsen", "aqli am ttir n lqefs" resteront des œuvres immortelles.

Taleb Rabah était l'artiste populaire de son temps. La Kabylie est triste de le perdre. Elle se consolera à l'écouter pour le faire vivre dans son cœur. Personnellement je perds un ami et un aîné. Je lui rends l'hommage dû aux grands de notre famille artistique. Tizit, son village natal où il va reposer à jamais, lui édifiera un monument digne des immortels

Ferhat Mehenni,
Président du Gouvernement provisoire kabyle


SIWEL 221616 DEC 15

Après un passage "insolite" à la maison de la culture, la dépouille de Taleb Rabah est acheminée à Tizit pour la veillée funèbre

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Alors que les artistes kabyles sont totalement déconsidérées de leurs vivants, les autorités coloniales algériennes s’empressent toujours d’aller rendre hommage à leurs dépouilles. Taleb Rabeh, qui était une véritable star dans les années 70, n’a jamais été honoré pour son œuvre artistique. Ce sont les citoyens kabyles, conscient de sa valeur et de son apport à la culture kabyle, qui lui ont organisé un hommage à Tizi-Ouzou.
Après un passage
Le dernier ministre algérien de la Culture en date, Azedine Mihoubi, et non moins ancien président du Haut Conseil de la langue Arabe, est un arabiste notoire pour qui « dans la civilisation humaine, la langue n'est pas juste un moyen, mais son identité ». Ce dernier a récemment daigné rendre visite à l’artiste kabyle lorsque ce dernier était alité…

Et maintenant, que Taleb Rabeh n’est plus, sa dépouille a été acheminée à la maison de la culture Mouloud Mammeri, la succursale du Bachagha Oul Ali El Hadi, pour un «dernier hommage» rendus à l'artiste kabyle par des élus de l’APW de Tizi-Ouzou, des cadres de la wilaya (Préfecture), des présidents d’APC (Mairie) et des candidats aux sénatoriales algériennes…c'est dire si l'Algérie honore les artistes kabyles...

Après tous ces «hommages» post-mortem, la dépouille de Taleb Rabah sera enfin acheminée à son village natal, Tizit pour la veillée funèbre où recevra son plus bel hommage, le seul qui soit digne de lui être donne, celui du peuple kabyle qui l’a adulé.

mau,
SIWEL 221818 DEC 15

Le MAM apporte son soutien au président du MAK

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GHARDAIA (SIWEL) - Le Mouvement pour l'Autonomie du M'zab (MAM) apporte son soutien à Mass Bouaziz Ait Chebib, Président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), suite aux menaces proférées contre lui et son Mouvement par l’administration coloniale algérienne.
Le MAM apporte son soutien au président du MAK
Le peuple mozabite reconnaît les efforts du président du MAK ainsi que les efforts de Mass Ferhat Mehenni, Président du Gouvernement provisoire kabyle (GPK) pour le soutien constant qu'ils apportent au Dr Fekhar Kameleddine, président du MAM, et à ces compagnons de lutte, illégalement détenus par l'Etat colonial d'Alger suite à des arrestations arbitraires, dictées par les pratiques racistes qui caractérisent l'armée d'occupation.

Khodir Sekkouti, porte-parole du MAM

Lever du corps du jeune Hocine Ouali ce mercredi

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — Le lever du corps de Hocine Ouali, le jeune prodige de la chanson kabyle, décédé lundi moins d'un mois après une transplantation des poumons, aura lieu, mercredi 23 décembre à 10 heures, à l'hôpital Georges Pompidou à Paris (15 ème arrdt).
Lever du corps du jeune Hocine Ouali ce mercredi
Les personnes qui souhaitent rendre un dernier hommage à ce petit ange qui avait conquis le cœur des kabyles par sa voix d'or et son extraordinaire courage, pourront s'y rendre, Métro Balard (ligne 8)

Selon des proches de sa famille, après le rapatriement du corps en Kabylie, l'enterrement aura lieu vendredi 25 décembre au cimetière de Medouha à Tizi-Ouzou.

wbw
SIWEL 230241 DEC 15

Hocine Ouali en duo avec sa mère à l’hôpital - Le combat (de sa maladie) (PH/DR)

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