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N'attirons pas davantage de haine sur la Kabylie (Droit de réponse)

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Un article du Huffpost Maghreb a tenu des propos graves sur les Souverainistes Kabyles. Un militant du MAK a réagi via une contribution qu'il a envoyé au même site pour publication mais ce dernier n'a même pas daigné lui répondre. Nous avons donc décidé de la mettre en ligne ci-dessous.
N'attirons pas davantage de haine sur la Kabylie (Droit de réponse)
Dans un article paru le 20/01/2016 sur le Huffpost Maghreb, un concitoyen de mon village, a estimé utile de trouver un lien entre ce qu'il appelle « la campagne contre Miss Kabylie » et « les séparatistes kabyles ». Au delà de ce fait, les accusations sont graves et les propos d'une violence surprenante contre le MAK et ses militants.

Je me dois de réagir à cette contribution car j'ai été particulièrement touché par le fait qu'une telle virulence soit l'oeuvre d'un « mmis n taddart-iw » (un fils de mon village). Il faudrait peut-être rappeler ici que le village kabyle n'est pas qu'un ensemble de maisons rapprochées mais c'est avant tout une âme collective et un esprit de groupe ancestral.

Notre village, comme tous les autres villages kabyles, est malmené par l'Etat algérien à travers des structures parallèles, héritées de la colonisation française. Des structures qui n'ont aucune légitimité, ni historique ni sociale, dans le pays kabyle et qui vide le village de ses prérogatives. La finalité étant de le vider aussi de son âme.
J'estime qu'une telle violence dans les propos ne doit passer car elle sert à casser cette âme forgée et nourrie plusieurs siècles durant. Une âme qui fait partie des choses que la Kabylie peut proposer à une humanité qui se cherche dans un monde où la métaphysique qui comble cède sa place, chaque jour un peu plus, au matériel qui creuse.

Accusation délirante et infondée
Je fais partie de ces « séparatistes » que mon concitoyen a accusé d'avoir mené une « campagne contre Miss Kabylie ».
Je ne sais pas comment il a fait pour arriver à cette conclusion, à savoir que ce sont les souverainistes kabyles qui ont mené cette campagne d'indignation, sachant que :
- le leader du mouvement souverainiste, M. Ferhat Mehenni, a été sollicité à réagir à cette polémique et il a dit que « c'est une jeune fille innocente » et que « cette Tinhinan Tartag n’est pas coupable » après avoir rappelé que « les critiques qui la démolissent risquent d’aggraver sa fragilité ». En effet, Tinhinane n'a que 18 ans. Ni Bouaziz Ait Chebib ni un autre cadre du MAK ou de l'Anavad (Le Gouvernement Provisoire Kabyle) n'ont tenu des propos qui justifieraient cette accusation.
- les organisateurs de miss Kabylie, Feriel et Mourad Ait Ahmed, ont fait une mise au point par rapport à cette polémique et à aucun moment il n'ont écrit ni insinué que cette campagne de dénigrement est l'oeuvre d'une telle ou telle frange de la société kabyle ou d'un quelconque mouvement politique ou autre.

N'attirons pas plus de haine et de violence sur la Kabylie
Ces accusations, totalement infondées donc, sont dangereuses. Elles font diriger les canons de la haine et de la violence envers les kabyles.
D'autant plus que l'auteur a estimé que ceux qui ont été indignés par l'intervention de Miss Kabylie ont une conception de « supériorité des "purs" kabyles ». Pour lui, ce sont des « ultras » qui ont bâti leur projet sur « le rejet de l'arabe » et « sur la base raciale ».

Beaucoup de kabyles, dont des concitoyens de notre village, habitent ou travaillent dans des régions algériennes arabophones, où ils sont minoritaires et exposés. Développer ainsi le stéréotype du kabyle qui se sent supérieur et qui rejette l'arabe c'est adhérer aux manœuvres de l'Etat algérien et de la presse islamiste qui travaillent depuis des décennies à faire de la haine du Kabyle un défouloir algérien. Soyons responsables !

De la légitimité de mes convictions souverainistes
Le MAK ainsi que ses milliers de militants et de sympathisants sont les dernières colombes de la paix dans ce territoire. Un territoire que la France a dessiné et a appelé "Algérie". L'Algérie est une création française, c'est là un fait de l'Histoire ! En Algérie vivent des peuples qui ne partagent pas plus que ce que partageraient des peuples de continents différents.
C'est la France coloniale qui a imposé au peuple kabyle de former une seule et même nation avec tous ces autres peuples. C'est un mariage forcé qui détruit aussi bien le peuple kabyle que les autres peuples de l'Algérie ! L'Algérie est une transition post-coloniale qu'on doit désormais dépasser pour que l'Histoire puisse reprendre son cours naturel dans cette partie du monde.

En plus de cette conviction, j'ai toute légitimité à remettre en question ce dogme, totalement injustifié, de « l'intangibilité des frontières issues de la colonisation ». J'ai le droit aussi de lutter au nom du droit des peuples à l'autodétermination et de penser profondément qu'il s'applique au cas kabyle.

J'ai le droit d'avoir toutes ces convictions et je peux adhérer au MAK au nom de ces convictions et ne ressentir aucun rejet vis à vis d'aucun peuple en Algérie, qu'il soit arabophone ou amazighophone.
Au contraire, je suis sincèrement convaincu que, encore une fois, c'est la Kabylie, à travers le MAK, qui est entrain de montrer la voie vers un avenir meilleur. Et le MAK est prêt à travailler avec chaque peuple d'Algérie qui veut reprendre son avenir en mains et s'émanciper du pouvoir central d'Alger. Cela a été dit et répété aussi bien dans les textes du MAK que dans les interventions officielles de ce dernier.

Du village kabyle au siège de l'ONU, l'itinéraire
Et pour finir, j'aimerais revenir sur un passage où il nous est suggéré d'avoir un projet qui « se rapproche des valeurs universelles ».
Ce problème des frontières soulevé par le MAK, et par Ferhat Mehenni dans son livre « Le siècle identitaire » entre autres, n'est pas propre à l'Algérie. Tous les pays voisins sont concernés et même toute l'Afrique. En fait, cette question concerne tous les pays issus de la colonisation. Le MAK, à travers son projet, veut insuffler une nouvelle dynamique et une nouvelle marche au monde, la marche des peuples. Celle où chaque peuple reprendra son destin en main et travaillera à s'accomplir de l'intérieur. Une fois qu'il aura retrouvé et consolidé ses repères, il pourra alors aller, confiant, vers l'universel. Pour aller vers l'universel, il faut partir de chez soi, tout parachutage est perversion.

Contribution de Mouloud A.

SIWEL 261948 JAN 16


L'Anavad apporte son indéfectible soutien à Kamira Nait Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le président du Gouvernement provisoire kabyle, M. Ferhat Mehenni, a tenu à "exprimer son soutien indéfectible" à Mme Kamira Naït Sid, la présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA) qui fait l'objet d'ignobles pressions policières des services algériens visant à la précariser économiquement.
L'Anavad apporte son indéfectible soutien à Kamira Nait Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh
ANAVAḌ AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA


Madame Kamira Nait Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA) est l'objet d'ignobles pressions policières visant à la précariser économiquement en allant jusqu'à fermer son local commercial.

Le president de l'Anavad condamne avec force toutes ces méthodes dégradantes pour leur ordonnateur. Il lui exprime son soutien indéfectible et appelle chacune et chacun à lui apporter son soutien et à signer la pétition pour la rétablir dans ses droits.

Exil, le 26/01/2015

M. Ferhat Mehenni
Président

SIWEL 222359 JAN 16


JSK : marche citoyenne à Tizi-Ouzou pour exiger le départ de Moh-Cherif Hannachi

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TIZI WEZZU (SIWEL) — Sur initiative du Comité pour la Sauvegarde de la JSK (CSJSK), une marche citoyenne a eu lieu aujourd’hui à Tizi-Ouzou pour exiger le départ de Moh-Cherif Hannachi.
JSK : marche citoyenne à Tizi-Ouzou pour exiger le départ de Moh-Cherif Hannachi
La manifestation à laquelle ont pris part d’anciennes gloires du club kabyles à l’exemple d’Iboud, Mennad, Abdeslam, Ait Djoudi, Izri, Sadmi ..... des militants et cadres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) à l’instar de Bouaziz Aït-Chebib et Hocine Azem, et naturellement des supporters du MOB mais dont l’attachement à la JSK reste intact, a eu pour point de départ le portail de l’université Hasnaoua et le point d’arrivée le siège de la wilaya.

Il y a lieu de relever que le point d’arrivée initial était le Rond-Point (ex-Mairie). C’est pourquoi ce changement d’itinéraire, lequel a été improvisé à la dernière minute, a poussé les responsables du MAK (Bouaziz Ait Chebib et Hocine Azem) à raccourcir leur marche tout en restant solidaires avec le comité pour la sauvegarde de la JSK, car, par principe idéologique, ils ne pouvaient aller jusqu’au siège de la wilaya. La wilaya, étant une institution appartenant à l’Etat algérien, ne pouvait donc être approchée par les représentants légitimes du peuple kabyle.

Les manifestants ont scandé une multitude de slogans. Certains étaient hostiles au boss de la JSK "Hanachi dégage" "Restituons la JSK à son peuple". D’autres en revanche se sont mariés avec ceux qui sont propres au MAK. En effet, « Kabylie indépendante ! » a été scandé en chœur à maintes reprises.

Quand bien même la date choisie pour l'organisation de la marche a coïncidé avec un jour de semaine, la manifestation a été une réussite. Les supporters de la JSK ont ainsi exprimé pour la énième fois leur détermination à soustraire leur club fétiche au pouvoir algérien et à ses relais locaux.

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine

SIWEL 271600 JAN

JSK : marche citoyenne à Tizi-Ouzou pour exiger le départ de Moh-Cherif Hannachi

JSK : marche citoyenne à Tizi-Ouzou pour exiger le départ de Moh-Cherif Hannachi

JSK : marche citoyenne à Tizi-Ouzou pour exiger le départ de Moh-Cherif Hannachi

Pétition de soutien à Kamira nait-Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh, victime de harcèlement administratif et policier de l'Etat algérien

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KABYLIE (SIWEL) — En vue de soutenir Mme Kamira Nait-Sid, victime du harcèlement administratif et policier de la part de l'Etat algérien qui ne lui pardonne pas son engagement indéfectible en faveur des droits des peuples Amazighs, une pétition a été mise en ligne. L'ensemble des kabyles, des amazighs et toutes les personnes éprises de justice et de liberté sont invitées à signer la pétition et à la diffuser le plus largement possible. Ci-après le texte original de la pétition et le lien pour la signer et la faire signer.
Pétition de soutien à Kamira nait-Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh, victime de harcèlement administratif et policier de l'Etat algérien
Soutien à Mme Kamira Naït-Sid, Présidente du Congrès Mondial Amazigh

Mme Kamira Naït-Sid, fille de la grande militante amazighe et kabyle ‘Na Nouara’, Présidente du Congrès Mondial Amazigh, militante des droits de l’homme et des peuples autochtones, fait l’objet d'intimidations et de harcèlements administratifs et policiers incessants, jusqu'à la fermeture injustifiée du Club internet familial "Cyber-Kabylia" où elle travaille.

Le but évident de cet abus de pouvoir est de priver Kamira Nait Sid et sa famille de toute ressource et de les faire tomber dans le dénuement. Le pouvoir algérien s’adonne ainsi à l’inacceptable dans le seul but de faire taire Kamira Nait Sid.

Nous, militants des droits de l’homme et simples citoyens épris de justice, dénonçons fermement ces pratiques anachroniques aussi brutales qu’arbitraires et indignes, qui s’attaquent à une défendeuse des droits.

Nous exigeons du gouvernement algérien :

- L’arrêt immédiat des harcèlements administratifs et policiers exercés à l’encontre de Kamira Nait-Sid et sa famille.

- L’abrogation de la décision d’annulation de l’autorisation d’exercer pour le club Internet Cyber-Kabylia à Tizi-Wezzu.

Pour signer la pétition, c'est ICI

SIWEL 272158 JAN 16

L'Europe accueille en son sein un nouvel allié : l'Iran, futur membre du Conseil onusien des droits de l'Homme

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DIASPORA (SIWEL) — Un rapport d'Amnesty international révèle que l’Iran condamne à mort des jeunes gens tout en présentant comme des avancées majeures des réformes qui n’abolissent pas le recours à la peine de mort contre les mineurs.
L'Europe accueille en son sein un nouvel allié : l'Iran, futur membre du Conseil onusien des droits de l'Homme
À l’heure où l’Iran fait son retour sur la scène diplomatique internationale, il y a fort à parier que les dirigeants du monde dit libre évitent soigneusement d'évoquer avec les autorités iraniennes la question épineuse de ces enfants condamnés à mort, la France et l'Italie qui reçoivent en ce moment la "prestigieuse" visite de l'Iran en faisant recouvrir les antiques statues romaines en Italie. En France, rien ne transparaît encore des exigences iraniennes quant l'impérieuse necessité du respect de des "us et coutumes"

A l'ère de toutes les impostures, et à l'instar de l'Arabie Saoudite, l'Iran risquerait d'être, à son tour, élu au Conseil onusien des droit de l'Homme...

Source Amnesty international

SIWEL 272235 JAN 16

Mais où sont donc passés les donneurs de leçons ?

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KABYLIE (SIWEL) — Étrangement, la presse algérienne dite "libre", les kabyles "algérianistes" et les démocrates algériens " bon chic bon genre" gardent un silence quasi religieux sur le racisme d'Etat de l'Algérie officielle à l'encontre de Kamira Nait-Sid en mobilisant son arsenal répressif, allant jusqu'à lui retirer le pain de la bouche, non seulement à elle mais à l'ensemble de la famille... La présidente du Congrès Mondial Amazigh n'a bénéficié d'aucun soutien ni de la part des pseudos démocrates algériens, ni de sa presse dite libre, ni des kabyles dits algérianistes, eux qui sont si promptes à s'ériger en donneurs de leçons dès qu'il s'agit de museler le peuple kabyle quand il ose parler de sa propre liberté ! Où est la presse algérienne "dans toutes ses dimensions nationales" ? Où sont les kabyles algérianistes donneurs de leçons, ou sont les partis politiques dits kabyles, où sont les ligues des droits de l'Homme et autres droits de l'hommistes algériens?...
Mais où sont donc passés les donneurs de leçons ?
Il n’est pas un journal algérien qui n’ait pas fait de tartines sur l’élection de la Miss Kabylie en hurlant au racisme de ceux qui ont dénoncé le scandale de la criante manipulation qu’a été cette «élection» truquée, ne visant par ailleurs qu'à faire sortir de ses gonds la jeunesse kabyle, et d’autre part à détourner les kabyles du message libérateur porté par le MAK et le GPK en ce 12 janvier 2016.

Certains journaux dits « libres » sont même allés jusqu’à inventer des «menaces» proférées contre la jolie petite Miss Kabylie, un pur mensonge soit dit en passant, en prenant bien soin de dénoncer les «dérives racistes» tout en insistant lourdement sur les «séparatistes » qui seraient, selon eux, les instigateurs d’une campagne de haine alors-même qu’ils ne disposent d’aucune preuve formelle pour étayer leurs malveillantes allégations…

Mais, admettons que ce soit "de bonne guerre" et que les « séparatistes» kabyles soient les premiers ennemis de la presse dite libre comme des algérianistes bon chic, bon genre «d’origine kabyle». Seulement, voilà que quelques jours plus tard, l’Etat algérien met en action son arsenal répressif pour étouffer Mme Kamira Nait-Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh en faisant fermer le club internet familial, unique source de revenu pour la famille de Mme Nait-Sid ... Et là, étrangement, la presse algérienne libre et les kabyles algérianistes, grands donneurs de leçons en matière de tolérance, gardent un silence quasi religieux sur cet acte de racisme caractérisé de la part d'un Etat qui vient soi-disant de reconnaître à Tamazight une existence officielle, certes de sous-langue, mais de sous langue officielle; ce qui serait un "acquis" ou encore une "avancée" et même une "consécration" pour les plus zélés...

Aucun démocrate dit algériens "dans toutes ses dimensions", d’origine kabyle ou non, n’a fait preuve de la moindre solidarité envers la présidente du Congrès Mondial Amazigh. Tous, sans exception ont passé sous silence les pressions et les mesures répressives prises par l'Etat algérien contre Kamira Nat-Sid et sa famille..

Ni El Watan, ni Liberté, ni Algérie Focus, ni même la Cité.Dz n’a daigné souffler un traitre mot sur le harcèlement et la fermeture abusive du commerce de Mme Nait Sid. Idem du côté des partis politiques dits kabyles, pas un mot de soutien ou de solidarité non plus, ni le FFS, ni le RCD, ni les opposants autonomistes, ni les intellos pseudo kabyles ou encore pseudo amazighs, ni même la Ligue algérienne des droits de l’Homme dont c’est normalement la raison d’être… Rien, Nada, Walou, ULAC !

Pourtant si promptes à s’ériger en donneurs de leçons, tous ces «intellos» dits kabyles qui revendiquent leur kabylité ou leur amazighité juste pour se donner la pseudo légitimité de dénier le droit au peuple kabyle de revendiquer sa liberté, loin de l’arabo-islamisme et de ses tares mortifères ,gardent le silence, y compris ceux qui ont traités en long et en large la provocation de l'Etat algérien à travers la jeune Miss Kabylie, première victime de cette diabolique machination...

Tous ces journalistes et ces pseudos intellectuels kabyles qui se prétendent libres et universels, tous ces valeureux défenseurs de la bien-pensance, prêts à aller au charbon pour mener campagnes contre les souverainistes kabyles qui refusent de continuer à se faire humilier par un Etat sournois, tous sans exception gardent le même silence complice…

De ce constat, il revient aux kabyles et plus largement aux amazighis de mesurer à sa juste valeur l’hypocrisie de tous ces donneurs de leçons car jusqu’à preuve du contraire, seules les organisations et la presse Kabyles ont dénoncés, condamnés, rendus public, soutenu Kamira Nait-Sid... Les autres, tous les autres, se taisent et comme "qui ne dit mot consent", il convient à tout un chacun d'en tirer les conclusions qui s'imposent car jusqu'à présent seuls le CMA, le MAK, l'Anavad et bien sur l'ensemble des militants sincères, kabyles, chaouis, mozabites, cleuhs ont apportés publiquement leur soutien à Kamira-Nait-Sid, notamment sur les réseaux sociaux.

zp,
SIWEL 281239 JAN 16

Tuvirett : La Kabylie victime d'une nouvelle attaque terroriste

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TUVIRETT (SIWEL) — Un père de famille de 42 ans a été tué dans une attaque terroriste dans la soirée d’avant-hier. F.H, a été tué à la suite de l’explosion d’une bombe artisanale au lieudit «Château d’eau», près du village Sellala, laissant derrière lui deux enfants. Étrangement, et ce, depuis l’amnistie du terrorisme islamiste par l’Etat algérien et la délocalisation des repentis en Kabylie, désormais le « terrorisme résiduel», selon la formule consacrée d’Ahmed Ouhayia, ne sévit plus qu’en Kabylie.
Tuvirett : La Kabylie victime d'une nouvelle attaque terroriste
L'Etat algérien met doublement à profit cette situation qu'il a par ailleurs crée à cet effet.

D'un côté, il installe les terroristes islamistes en Kabylie, territoire rigoureusement hostile aux islamistes et ces derniers le rendent bien aux kabyles.

D'un autre côté, l'Etat algérien justifie la sur militarisation de la Kabylie et la mise à feu régulière de ses forêts pour lutter contre le terrorisme qui s'intensifie et augmente proportionnellement à la militarisation de la Kabylie.

adm,
SIWEL 281428 JAN 16

L'Etat algérien prévoit le déploiement de 17 nouvelles brigades de gendarmerie en Kabylie

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KABYLIE (SIWEL) — La Gendarmerie algérienne, qui a exécuté avec des balles explosives près de 150 jeunes manifestants kabyles au cours du printemps noir de 2001, prévoit de se redéployer en Kabylie. C’est le déploiement de pas moins de 17 unités de gendarmerie qui sont en projet à Tizi-Ouzou, a indiqué avant-hier, mardi, le commandant du groupement territorial de la gendarmerie algérienne …
L'Etat algérien prévoit le déploiement de 17 nouvelles brigades de gendarmerie en Kabylie
S’exprimant au cours d’une conférence de presse sur le bilan des activités de ses unités en 2015, ce dernier a annoncé l’ouverture de 7 unités durant le premier semestre 2016 dans les localités de Azazga, Mekla, Tizi Rached, Azeffoune, Timizart, Ain Zaouïa et At Mahmoud.

Ces brigades de gendarmeries prétendent contribuer à l’amélioration de la sécurité en Kabylie.

Or, de mémoire de kabyle, d’un point de vue sécuritaire, la Kabylie ne s’est jamais aussi mal porté que depuis qu’elle a confié sa sécurité à l’Etat arabo-islamique algérien.

Source Algérie 1


Ouyahia veut exporter des Imams et des écoles algériennes pour prendre en charge l'immigration "algérienne"

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ALGER (SIWEL) — Dans la gueguerre qui oppose Ouyahia et Saadani sur un article de la nouvelle constitution algérienne interdisant aux binationaux algériens de briguer des postes de responsabilités au sein de l’Etat algérien, le KDS Ouyehia explique que la diaspora dite algérienne n'a pas de réelles ambitions pour occuper des postes de responsabilités au sein de l’Etat algérien et que si tel était le cas, ces derniers n’auraient qu’à « rendre leurs passeports étrangers », ce qui n’arrange évidemment pas bon nombre de binationaux algériens, en particulier franco-algériens, dont Saadani. Mais au-delà de cette gueguerre pour le droit d’accéder au pillage de la vache à lait nommée Algérie, ou du moins ce qu’il en reste, le plus grave pour la Kabylie est dans la suite du propos de cet homme de main de Bouteflika. Celui-ci affirme en effet que l’immigration "algérienne" serait, selon lui, préoccupée par d'autres soucis et aurait plutôt besoin d'écoles algériennes et d'imams algériens… ...et c’est précisément là où le bât blesse car cette immigration que l’on dit algérienne est composée pour une bonne partie de la diaspora kabyle et que cette dernière a quitté l’Algérie pour justement épargner à ses enfants et l’école algérienne et les imams algériens…apparemment l'Etat algérien compte poursuivre les kabyles jusque dans la diaspora...
Ouyahia veut exporter des Imams et des écoles algériennes pour prendre en charge l'immigration
Selon Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND et artisan en chef du projet de la loi sur la généralisation de la langue arabe, l’immigration dite algérienne n'a pas d’ambitions pour briguer des postes de responsabilités au sein de l’Etat algérien.

Mais ce n’est évidemment pas cet aspect qui intéresse les souverainistes kabyles. En effet, selon ce KDS par excellence (un des plus performants en la matière avec Ramtane Lamamra, saboteur en chef de l’indépendance de l’Azawad), la diaspora dite algérienne a besoin d'écoles algériennes et d'imams algériens…

Or, au vu des résultats probants de l’école algérienne et de ses imams, qui œuvrent par ailleurs dans le même sens, autant dire que les pays d’accueils de cette diaspora algérienne ont du souci à se faire, à commencer par la France.

Cela étant dit, il est évident que l’objectif visé par l'Etat colonial arabo-islamique d'Alger, c'est le renforcement de "l’unité nationale algérienne", tant il est vrai que l’écrasante majorité de la diapsora dite algérienne est essentiellement kabyle, et que celle-ci dans son écrasante majorité a justement quitté l’Algérie pour épargner à ses enfants l’école algérienne, les imams algériens et par conséquent la perte de toutes les valeurs proprement kabyles, dont celles de la tolérance, de la laïcité, de l'égalité, du droit et de la justice. Autant de valeurs bannies par ce que l'on appelle communément les valeurs arabo-islamiques, fondements de l'identité algérienne.

adm,
SIWEL 281613 JAN 16

Yanis une étoile montante de la chanson Kabyle

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KABYLIE (SIWEL) — Yanis une étoile montante de la chanson Kabyle, un talent prometteur, tout jeune il a baigné dans le monde de la musique. Il accompagnait alors son père co-fondateur du groupe Akfadou, qui devient, aujourd’hui, parolier du jeune chanteur. « Le monde de la poésie et de la musique me fascinait, j’accompagnais mon père au studio d’enregistrement, j’étais dans les coulisses des galas » avant de nous confier « Je me laissais porter, je m’enivrais à la poésie que mon père nous récitait à la maison. Aujourd’hui, je réalise mon rêve, je le vis.» Son deuxième album est sorti le 26 janvier aux éditions Star Plus, après une durée d’« incubation » de 6 ans.
Yanis une étoile montante de la chanson Kabyle
En effet il sort son premier album en mars 2010 et ce, grâce aux encouragements de sa famille mais aussi à ses exploits personnels dans des concours de chant locaux pour réaliser son rêve d’enfance. Il revient avec un album « muri », des sonorités et des textes bien construits.

Dans cette nouvelle production l’artiste nous propose une œuvre exaltante. L’album nous fait voyager à travers un spicilège de thèmes, tel que l’amour, le mal vivre de la jeunesse, taqvaylit, l’humanité et bien d’autres. Parmi les neuf (09) titres qui composent l’album on retrouve une adaptation de l’opus d’Edith Piaf « A quoi sert l’amour ». « Je voulais la transcrire, l’adapter, l’approprier à la culture Kabyle.» nous répond-il sur le choix de ce texte.

On retrouve des textes d’amour et de son chagrin, de guerre et de paix, de fraternité et de traitrise, le verbe est fort la musique est douce. Yanis exprime tout simplement les préoccupations d’un jeune kabyle qui s’inscrit dans l’universalité. L’auteur dénonce sans ambages l’école algérienne qu’il tient pour responsable des problèmes et obstacles qu’endure la jeunesse. La chanson intitulée « Ilemzi » raconte le mal-vivre de la jeunesse désemparée.

Dans le même sillage, la chanson « Taqvaylit » est une suite logique de la chanson « lezzayer nnegh » éditée en 2010 et dans laquelle il a pris position, sans confusion pour une Kabylie libre. Le texte est une objection à l’acharnement du pouvoir algérien qu’il exerce sur la Kabylie mais aussi un encouragement à la détermination du peuple kabyle. « Un monde fermé, verrouillé par l’Etat, la scène n’existe plus sans passer par les canaux officiels » lâche-il, non sans rage, en parlant de la tache la plus ardue des artistes, en l’occurrence, la promotion de leurs œuvres.

La chanson a été le porte-voix du peuple, elle a des rôles des plus importants durant toutes les luttes de la Kabylie. Yanis qui porte sa Kabylie haut et fort est un talent à encourager.

Ikhtus

SIWEL 281703 JAN 16

Amar Imache , un autre héros kabyle dont l’Algerie n’a pas voulu

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(SIWEL) — Le particularisme kabyle, son reniement par les arabophones algériens, son refoulement par une partie des kabyles urbanisés, sa diabolisation par les élites gouvernantes depuis la naissance du mouvement national algérien. Comme ces hommes politiques ont été ostracisés et éliminés de la mémoire collective algérienne, il est devenu naturel que des intellectuels et hommes politiques kabyles exhument leur mémoire afin que les kabyles puissent se souvenir de ce dont la politique éducative, informationnelle algérienne a voulu les couper. Ceci se rajoute, entre autres, a la premiere ligue algerienne des droits de l’homme qui avait été fondée en 1985 par …25 kabyles.
Amar Imache , un autre héros kabyle dont l’Algerie n’a pas voulu
Imache Amar, né le 7 juillet 1895 dans le village d’At Mesbah en Kabylie dans l’actuelle commune de Beni Douala, mort le 7 février 1960, est un homme politique kabyle.

Vers l’âge de 8 ou 9 ans, il entre à l’école primaire de Taguemount-Oukerrouche, village de ses grands-parents maternels, distant de 2 km environ d’At-Mesbah.

Il commence à travailler très tôt, d’abord, pour aider ses parents, puis pour gagner sa vie dans la Mitidja.

Il émigre en France au milieu de la Première Guerre mondiale. Il y travailla dans diverses usines et entreprises : Manufacture française des pneumatiques Michelin de Clermont-Ferrand, du 30 avril au 17 novembre 1917, puis dans l’Établissement des Constructions et Armes Navales en Charente, du 6 décembre 1917 au 23 juillet 1918. En 1920, il descend dans les mines de charbon du Pas-de-Calais où il fut affecté comme mineur de fond, du 7 avril 1920 au 4 avril 1922.

En 1924, il est à Paris où travaillent la majorité des ouvriers nord-africains. Ces derniers à majorité Kabyles, créent un syndicat dénommé «Le Congrès des ouvriers nord-africains de la région parisienne» pour défendre les droits des Algériens, Marocains et Tunisiens. En mars 1926, ce syndicat deviendra un parti politique : l’Étoile nord-africaine qui prône la lutte pour le progrès social. Parmi les huit fondateurs, cinq sont Kabyles : Imache, Belkacem Radjef, Si Djilani, Ahmed Yahiaoui, Rabah Moussaoui, tout comme la majorité des militants.

Pour des raisons d’unification des rangs et de solidarité avec les pays arabes, ils élisent un arabophone (Messali Hadj) à la présidence du Parti. Lors de l’assemblée générale du 28 mai 1933, Amar Imache est élu secrétaire général de l’ENA et rédacteur en chef du journal El Ouma, organe du parti, Radjef Belkacem trésorier et Si Djilani directeur du journal .

Amar Imache , un autre héros kabyle dont l’Algerie n’a pas voulu
Parallèlement à ses activités politiques, Amar Imache travaillait dans une usine de savons et parfums Roger & Gallet comme ouvrier spécialisé, de juin 1926 jusque vers la fin de l’année 1934. Il ne cesse de manifester dans sa démarche politique, son attachement à la coutume berbère.

Convaincu que ces institutions peuvent donner à l’Algérie indépendante, un caractère social et démocratique, il plaide longtemps pour la prise en compte des structures sociales, politiques et économiques berbères : âarch : (communautés des terres villageoises) et tajmâat : (assemblée élue du village).

Ces références explicites à des caractéristiques socio-culturelles berbères que tentent d’intégrer au mouvement national les dirigeants kabyles, vont susciter défiance et suspicion de la part de leurs compagnons acquis à l’arabo-islamisme. La conjoncture historique va créer les conditions qui permettront à Messali d’écarter les “gêneurs kabyles”.

En novembre 1934, l’Étoile est de nouveau dissoute et ses principaux dirigeants arrêtés. Amar Imache est condamné le 5 novembre 1934 à 6 mois de prison et 2000 francs d’amende. Libéré en mai 1935, il reprend sa place au sein de l’Étoile. Il dénonce le projet Blum-Violette de 1936 selon lequel, pour libérer l’Algérie, il faut d’abord la rattacher à la France et pour être citoyen algérien, il faut d’abord être citoyen français assimilé. Il dénonce cette nouvelle entreprise de division, visant cette fois à séparer le peuple algérien de son élite et soutient que : « le premier gouvernement à forme républicaine et démocratique fut institué en Kabylie pendant qu’en France et ailleurs on ignorait ces mots »(L’Algérie au carrefour d’Amar Imache).

Au moment où Messali vit en exil à Genève auprès de Chekib Arslan (décembre 1935 – juin 1936), c’est Imache avec Yahiaoui, Nouira et Radjef qui dirigent l’Étoile.

Au retour de Messali, une première divergence va opposer les deux hommes au cours de l’été 1936. Le conflit latent Imache-Messali qui éclate au sein du comité directeur, à propos du Front populaire espagnol, va s’exacerber lors de l’assemblée générale du 27 décembre 1936. Imache reproche à Messali de s’être réfugié en Suisse pour se soustraire à l’arrestation, ainsi que son long séjour en Algérie (d’août à novembre 1936) non approuvé par le comité directeur. Il dénonce aussi l’atteinte au fonctionnement démocratique de l’organisation et le culte de la personnalité. Une autre divergence et non des moindres porte sur l’attitude à adopter à l’égard du Front populaire espagnol

Sollicité par le Parti communiste français (PCF), Messali est prêt à engager des militants dans les brigades internationales. Les dirigeants kabyles, derrière Imache et Yahiaoui réclament au contraire une offensive politique contre le PCF . Ils lui reprochent son virage au nom de la priorité de la lutte anti-fasciste (pacte Laval-Staline) en matière de lutte anti-coloniale et prônent le refus de tout soutien au Front populaire espagnol accusé de ne pas vouloir accorder son indépendance au Rif.

C’est la rupture totale et définitive entre le PCF, le Front populaire espagnol et les dirigeants nationalistes kabyles (Imache, Si Djilani et Yahiaoui). Ahmed Yahiaoui appuie Imache dans son opposition à Messali. Seul arabophone au sein de la direction dont tous les membres sont Kabyles (Imache, Radjef, Banoune, Khider, Moussaoui, Yahiaoui, Si Djilani), Messali profite de l’isolement et de la dissolution de l’ENA, pour créer le 11 mars 1937, un nouveau parti : le Parti du peuple algérien (PPA). Son programme qui stipule que le PPA travaillera pour l’émancipation totale de l’Algérie sans pour cela se séparer de la France et que l’Algérie émancipée sera l’amie et l’alliée de la France, consomme la rupture entre Imache et Messali.

Imache dénonce le nouveau programme en retrait par rapport à celui de l’Étoile qui revendique l’indépendance nationale. Il refuse donc d’adhérer à ce nouveau parti et invite les militants à « suivre un programme et non à se mettre à la remorque d’un seul homme » (Lettre d’adieu d’Amar Imache).

Lors de l’occupation de l’Éthiopie par l’Italie, Amar Imache mène campagne contre cette occupation. « Tous les Africains, sans distinction de religion, doivent manifester contre le fascisme italien, tous les Africains doivent s’unir pour combattre l’impérialisme en Afrique » déclare-t-il le 22 août 1935 dans le journal El Ouma, reprenant ainsi le mot d’ordre de son ancêtre massinissa : l’Afrique aux Africains.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, il dénonce aussi bien la convoitise étrangère que l’attitude française qui ne regardent l’Afrique du Nord que sous l’angle de la défense de leurs intérêts. Il déclare que : « les Africains sont intéressés à la défense de leurs pays et dénient aux uns et aux autres, le droit de les marchander ainsi que celui de les convoiter » (Journal El Ouma).

Au début des années 1940, Amar Imache est déporté en Allemagne comme prisonnier politique. En 1946, il rédige la brochure l’Heure de l’Elite dans laquelle il dénonce les évènements du 8 mai 1945 ainsi que l’attitude des intellectuels algériens (les “zélus”) qui ont accepté de siéger au Palais-Bourbon. Les conditions de vie du peuple algérien (épidémie de typhus, manque de nourriture, de soins…) y sont relatées. Après quelques années de détention dans des camps de concentration, avant de rentrer définitivement en Algérie, il crée avec Si Djilani le Parti de l’Unité Algérienne (P.U.A.) qui se propose notamment de débattre de la religion musulmane et de combattre le fanatisme.

Il rejoint durant la même année l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) de Ferhat Abbas jusqu’en 1951. À la même période, pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, il occupe le poste de magasinier dans la société d’import-export Le Comptoir nord-africain Amal à Alger. Son état de santé s’étant dégradé, son médecin traitant le déclare inapte au travail avec un taux de 100 % d’incapacité permanente partielle. Il rentre dans son village natal à la veille du déclenchement de la révolution armée, où il continue néanmoins à prodiguer ses conseils aux responsables de l’ALN qui le sollicitaient.

Il meurt le 7 février 1960, pendant le blocus alimentaire imposé par l’armée française à la population du village pour la contraindre à se rallier, laissant cinq enfants en bas âge.

Source Eldjoudhi Wordpress

SIWEL 281710 JAN 16

Les funérailles de l’étudiant Amazigh assassiné par le Polisario ont eu lieu aujourd’hui

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MARRAKECH (SIWEL) — Omar Khalik a été enterré aujourd’hui dans son village natal à Tinghir. Il a été assassiné par la branche estudiantine du Polisario, partisans de la République arabe sahraoui. Omar Khalik a été grièvement blessé lors des affrontements ayant eu cours entre les étudiants amazighs et les étudiants panarabistes du Polisario. Pour rappel le Polisario est soutenu par l’Algérie et a comme objectif de fonder un Etat arabe sur des terres amazighes. Les Amazighs du Sahara occidental sont d’ailleurs fortement réprimés, notamment dans les camps de Tindouf entretenu par l’Algérie à cet effet.
Les funérailles de l’étudiant Amazigh assassiné par le Polisario ont eu lieu aujourd’hui
Ainsi, à la suite des graves blessures qui lui ont été infligées par les panarabistes sahraouis, Omar Khalik a été hospitalisé au CHU de Marrakech. Malheureusement, il a succombé à ses blessures hier mercredi 27 janvier, selon le Mouvement Culturel Amazigh à Marrakech, ce qui porte à deux le nombre de victimes amazighes du Polisario dans les université du Maroc, notamment à Marrakech et à Agadir.

Un journal amazigh marocain, Amazigh 24, précise davantage les conditions de ces assassinats : «les coupables sont des éléments de la branche panarabiste sahraouie, pro-polisario , qui propagent l’idéologie polisarienne et soutiennent l’édification d’une République arabe sahraouie sur une terre amazighe » déclare Yugerthen membre du Mouvement culturel à Amazigh 24,

Le Mouvement Culturel Amazigh, a par ailleurs appelé à une « mobilisation pour neutraliser ces daechiens qui sévissent dans les Universités marocaines et qui reçoivent une double bourse, juste parce qu’ils sont sahraouies et polisariens et qu’ils font peur au Makhzen ».

Les funérailles du jeune homme ont eu lieu aujourd’hui dans son village natal. Le jeune étudiant a été accompagné à sa dernière demeure par plusieurs centaines de personnes brandissant des drapeau amazighs et des banderoles dont notamment une où l’on pouvait lire « ULAC SmahULAC » ( pas de pardon, pas de pardon); le slogan phare du Printemps Noir de Kabylie, en 2001, où la gendarmerie algérienne avait assassinée près de 150 jeunes kabyles avec des balles explosives .


Source Amazigh24 et Amadalpresse

SIWEL 281753 JAN 16

Les funérailles de l’étudiant Amazigh assassiné par le Polisario ont eu lieu aujourd’hui

Les funérailles de l’étudiant Amazigh assassiné par le Polisario ont eu lieu aujourd’hui

Berber new year in a ukrainian church, by Bill Weinberg

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NEW YORK (SIWEL) —All Saints Ukrainian Church on East 11th Street, with its colorful mosaic facade, was the unlikely venue on Saturday Jan. 16 for the metro area Berber community’s celebration of their traditional new year holiday, Yennayer. On the wall of the church’s downstairs meeting space, paintings of orthodox saints formed a backdrop to the flag of Kabylia—the increasingly restive Berber region of Algeria’s northern mountains. By an interesting chance, it has the same blue and yellow colors as the Ukrainian flag. It was still a little odd to hear strains of North African music and eat delicious couscous in a Ukrainian church.
Berber new year in a ukrainian church, by Bill Weinberg
The Berbers were in North Africa for thousands of years before the arrival of the Arabs in the seventh century. 2016 is 2966 in their calendar, which starts counting from the founding of a Berber dynasty in Egypt under Pharaoh Sheshonq I in 950 BC. Back then, the Berbers were known to the Greeks as the Libyans. They were later known to the Romans as the Numidians. They became known as the Berbers due to their association with the “barbarian” Vandals who passed through North Africa on their way to sacking Rome. But they have always called themselves the Amazigh—free people. (The plural is Imazighen.)

Yennayer has taken on a special significance in the current Amazigh cultural renaissance—especially for the inhabitants of Kabylia and their worldwide diaspora. The highlight of the celebration at All Saints Church was an exposition by Sadi Melbouci, an Amazigh businessman and political leader who flew in from his home in Denver for the affair, entitled “Kabylia’s Path to Freedom.” Tired of what they see as second-class citizenship under a regime officially committed to Arab nationalism, more and more Kabyles (as the indigenous Amazigh of the region are called) view themselves as a colonized people, and are calling for independence from Algeria.

“We share common values of liberty and justice with Americans,” Melbouci said. “The United States declaration of independence is testament to all who seek freedom around the world.” By his history, Kabylia was at least de facto independent from ancient times until 1857, when it was forcibly absorbed into the French colony of Algeria—with much bloodshed.

Melbouci envisions an independent Kabylia as a North African Switzerland—citing its commitment to peaceful secularism and tradition of decentralized “village republics,” as well as its mountainous (and comparatively green) landscape.

The cross-fertilization with the East Village Ukrainian community began in October, when followers of the Kabylia Self-Determination Movement (MAK) symbolically raised their blue-and-yellow flag on their own portable pole outside the UN building, as a statement of their intent. Days later, they held a celebration of the feat, with live music and couscous, at the Ukrainian National Home restaurant on Second Ave. And the Ukrainian struggle against Russia over the past generations is arguably a parallel to the Kabyle struggle against Algeria.

Four days before the East Village Yennayer celebration, thousands of Imazighen marked their new year by marching in Tizi Ouzou, Kabylias’ central city, to assert their right to self-determination. They also rejected proposed constitutional changes unveiled by Algeria’s government earlier this year.

In addition to limiting presidents to two terms—a concession to pro-democracy advocates—the constitutional reform would make the Berber tongue, Tamazight, an “official language.” This upgrades its current status as a “national language,” instated in 2002 following a wave of Berber protests the previous year. But the new protesters consider the change inadequate, as it maintains the primacy of Arabic. They also reject constitutional provisions that only Arabic-speaking Muslims can be elected to the presidency.

MAK’s New York coordinator Mansour Bensahnoune Ulhady told me: “By putting Tamazight in a secondary paragraph in the so-called constitution, the Arab regime of Algeria really showed its colonial nature… This Yennayer march clearly gave the Kabylian independence movement a great mandate in pursuing the fight for independent and free Kabylia, and for establishing a strong democratic and secular state that will serve as an example and model for all North Africa and all the oppressed peoples of the world.”

It gave this old peacenik pause when Melbouci called for US military bases in a free Kabylia. He portrayed the country as a potential bulwark against jihadism throughout the region. “If US had military bases in Kabylia, what happened in Benghazi would not have happened,” he said.

In any case, Kabylia could erupt into the world headlines very soon—despite the fact that few outside the Berber diaspora have heard of it in the United States. Once again, the East Village is ahead of the curve.

Article has been updated and enriched by a video of the conferance to the Dr. Sadi Robin Melbouci in english


http://www.siwel.info/video/
mti,
SIWEL 291134 JAN 16

"Noufel au Der des Ders"

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — Noufel Bouzeboudja, un poète moderne mais affectueusement attaché aux codes du verbe traditionnel kabyle fuyant le conservatisme stérile. Un poète qui verse allègrement dans l’art d’inciter à la mise à jour des consciences accidentées par l’oubli. Un poète qui a sa façon de s’emparer de la langue kabyle et de celles du monde afin de les faire rimer ensembles car à chaque fois, il prend le large pour s’enfoncer dans l’immédiateté des Ailleurs. Un poète qui prend de notre contemporanéité tout l’entrain qu’il portraiture volontiers en funambule. Si la beauté est un cadeau de la nature ou une faveur du ciel, la poésie s’acquiert à l’homme quand enfant, il repousse les limites de l’innocence la tête farcie de questionnements.
La poésie n'est pas garantie à la naissance comme un organe qui se connecte biologiquement à l'embryon quand celui-ci se développe dans le placenta. La poésie, comme toute réalisation de toute forme d'art, est d'essence réservée à des êtres exceptionnels. La Kabylie regorge de ces êtres qui font luire ses nuits taguées de souffrances car elle-même, encore et toujours outragée, n’a pour l’instant que la poésie à présenter à ses enfants comme patrie.

Et c’est ainsi que Noufel, poète kabyle, se résout destin furieux à l’œil gentiment provocateur mais au regard sévère. En son âme se succèdent des cycles à la fois calmes et furieux dans lesquels se paramètrent par prophétie des presciences que le commun des prieurs suppose hérésie.

Le poète kabyle, authentique qu’est Noufel, ne découle pas de l’absence des causes ni de celles des certitudes, il est le miroir sur lequel réfléchit l’effet imprévisible de l’amazigh qui, depuis 2000 ans, n’a jamais enfanté en paix.

Alors, définir Noufel comme un pensif, c'est une façon d'insister sur ses interrogations, sa tentative de reconstituer son identité, la nôtre, avec son génie de surligner sa contestation de la laideur des compromis.

Noufel est né à Tizi Ghennif (Iflisen Umellil) en 1981. Il a participé à des lectures dans plusieurs villes: Tizi Ouzou, Séville, Krakovie, Copenhague, Stockholm, Stavanger, Bruxelles, Paris…

Après quelques années dans l’enseignement et la mise en scène à l’université de Tizi Ouzou, il s’envole pour l’Espagne où il enseigne le français et l’arabe avec une collaboration dans divers journaux et radios avant de rejoindre, en 2011, le réseau ICORN pour une résidence d’écriture au Danemark. En 2014, il s’installe à Paris. Il a publié plusieurs livres dont: Algérie: Banquet des Nonchalances (Poésies), Brut-as i Wawal-iw! (Poésies) Ahya Ssimra! (Tant pis!) (Nouvelles) et A Pebble in the River (Roman).

Nous devinons donc son éclectisme au parfum kabyle évident et si original surtout personnel, douée d’une forte vie intérieure appliquée à sa poésie d’un sens consommé de l’espace et de l’équilibre loin de traduire le tout juste expérimental dans la recherche de l’Ailleurs. Dans ses voyages sans l’oubli de la langueur hypnotique qui l’exacerbait et qu’il cherche à troquer pour une anse d’ambiance d’un foyer artistique et intellectuel ouvert aux tendances les plus avancées de son temps dont il se veut digne interprète.

Ses textes baignent dans une fluidité révolutionnaire provocatrice mais mystérieusement douce ; d’un flux toujours renouvelé, des mots dans un panel de sens tantôt brutal et de feu tantôt lyrique d’une eau odoriférante au creux du verbe translucide Kabyle.

J’habite là où l’Est et l’Ouest
Le Nord et le Sud
Se croisent, s’embrassent
Se choquent et se côtoient
S’aiment et se perdent

J’habite là où l’Histoire est menacée
Là où l’avenir se dessine mal
Là où les hommes pratiquent la survie


Poème gagnant au CCF d’Alger en 2007

lliɣ n da, ur lliɣ n dihin

Tumert d tamagit-iw
Tedduɣ, ggareɣ tiziri ɣef tayet
Tettmeslay-iyi-d ɣef laḥmala d thuski
Tutlayt-iw d tidet
Targit tezdeɣ-iyi
Taṛwiḥt-iw ur tesɛi leɛmeṛ
Leɛmeṛ-iw d tilelli
Ḥemmleɣ abeḥri deg allaɣ
Taṛwiḥt-iw ad tennerni
Ḥemmleɣ ad fɣeɣ abrid
Tawnafit tezdeɣ-iyi
Ddin, yiwen n ddin
Ddin-iw d tayri
Nekk n da, n dihin
Ur sɛiɣ acengu, acengu d iman-iw
Ma riɣ gma ad yelhu
Ad segmeɣ qbel iman-iw.


S ičumar-nsen

Jehlen, jeflen, neflen, cekben, ssrewlen, neqqen, ssamsen
Nekkren Iɣerfan d yegduden
S ičumar-nsen,
Ḥawlen ɣur ṛebbi d iḥbiben,
Wiyaḍ selben,
Seg webrid ffɣen, Ṣṣḍen, mexlen,
Ma d nutni, ala nutni!
At ṛebbi d nnbi,
Wwin-d lewhi, ɣer lǧennet ad kecmen,
Tilawin ad fernen, imi ɣur-sen tameṭṭut ur teswi,
Ẓeṛṛen deg-s taksumt d tguni
Amzun akken azal-is yeɣli,
Ur tessin ad ttxemmem, ad ttḥemmel,
Neɣ a d-beggen tiḥḥeṛci
S ičumar-nsen,
Reǧǧmen asefru,
Ḥram, ɣer tmes ad yeddu,
S ičumar-nsen
Xeddmen kan ayen ixeddem nnbi,
Ayen-nniḍen ula iwumi,
Taεdawt di tmeẓla,
Mi d-yenṭeq wemdan,
Imi-nsen ad yeldi
A d-εeggḍen, ad ssgelfen,
Duday, neɣ d afus abeṛṛani,
D akafriw!
Ad t-yenεel Rebbi!!


Lors d’un de ses voyages à Paris, avec un groupe d’amis, en improvisant quelques lectures dans un café, il se découvre une affinité poétique avec Rezki Rabia, le repère vivant, qui devient son partenaire incontournable dans ses lectures et performances.

Noufel et Rezki, heureux et sincères parmi les défenseurs par excellence d’une réappropriation éclatante de l’action en faveur de la culture kabyle. Noufel et Rezki font le duo qui régénère le sens de la fulgurance dramatique de l’exilé kabyle qu’ils tentent à chaque fois de faire réagir.

Malheureux qui pense que la Kabyle a choisi de clore son capital de sympathies vis-à-vis de la poésie car tel a pris dans sa retraite ou tel autre a rejoint l’autre rive. Nous avons obligation de reconnaissance envers nos anciens poètes et le plus bel hommage que nous puissions leur rendre, c’est de suivre nos contemporains, ils sont leurs ondes aujourd’hui.

Noufel et Rezki, deux verbes qui se complètent, qui se suivent et contrairement aux règles de la grammaire de la langue française, celle du kabyle n’oblige ni l’un ni l’autre à se mettre à l’infinitif.

Djaffar Benmesbah.

SIWEL 291549 JAN16

Enterrement de Si Lhafid : Le MAK en force pour un ultime hommage au combattant

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TAXLIĞT AT ƩETTU (SIWEL) — Beaucoup de militants kabyles , notamment ceux du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), à leur tête, le président Bouaziz Aït-Chebib, étaient en force aujourd’hui au village Ath-Atsou, dans la région des At Yellilten pourn un dernier hommage à l'officier de l'ALN, Si El Hafid Yaha, décédé au cours de cette semaine. Toute la famille patriotique kabyle était au rendez-vous pour l'enterrement du cofondateur du FFS, le parti kabyle qui a dit non à la dictature du clan d'Oujda.
Enterrement de Si Lhafid : Le MAK en force pour un ultime hommage au combattant
Dès son arrivée au village d’Ath-Assou, où déjà une foule nombreuse était présente depuis les premières lueurs de l’aube, la délégation du MAK composée de plusieurs membres dont Hocine Azem, Hachim Mohand Ouamer, Slimane Kadi, Abdellah Harouni ainsi que des responsables de plusieurs coordinations, se dirigea directement au domicile mortuaire pour présenter à la famille du défunt ses condoléances et la rassurer de sa sympathie et de son soutien indéfectible en cette douloureuse circonstance.

Et étant donné que les militants et sympathisants du MAK étaient en nombre impressionnant, il était alors logique que les couleurs nationales kabyles furent nombreuses. A vrai dire, les drapeaux kabyle et amazigh ont été hissés et tenus l’un à côté de l’autre. C’est pourquoi à la vue du drapeau kabyle, la fille du défunt n’a pas manqué de manifester à l’endroit des délégués du MAK sa satisfaction, car de son vivant, feu Si El Hafidh n’a jamais lésiné sur les moyens pour défendre la dignité et la jeunesse kabyles ».

Nous devons relever qu’avant la mise en terre du défunt, sa dépouille fut exposée à celles et ceux qui étaient venus lui rendre un dernier hommage dont justement Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades.

Plusieurs anciens militants de la cause amazighe étaient au RDV pour rendre un dernier hommage à l'un des symboles de la résistance kabyle, à l'instar d'Arezki About, Hacène Hireche, Nordine Ait Hamouda, les frères Ait larbi .....

Au cours de la prise de parole, la famille du défunt a tenté de joindre M. Ferhat Mehenni, président du GPK et ami de longue date du défunt, mais en vain. Le village étant perché au mont d'Azru n'Thur, le problème du réseau téléphonique est récurent.

A signaler aussi qu'aucun officiel algérien n'a daigné faire le déplacement de peur d'être pris à partie par les jeunes kabyles, comme ce fut le cas lors de l'enterrement de Hocine Ait Ahmed, où le premier ministre algérien a été empêché de prendre part à la cérémonie d'hommage. Exception faite du wali de Tizi-Ouzou qui est venu incognito pour présenter ses condoléances évitant la foule .

Aujourd'hui, la Kabylie a salué un de ses meilleurs fils. Lors d'un enterrement populaire, loin du tintamarre officiel, Si Lhafid, le combattant es parti dans la dignité, celle qu'il a semé et défendu durant toute sa vie

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine

SIWEL 291932 JAN 16



MAK : Renouvellement de la Coordination d'At Yemmel (Timezrit)

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TIMEZRIT (SIWEL) — C'est aujourd'hui (le vendredi 29 janvier 2016) à 16h 00 que la Coordination MAK d'At Yemmel a été renouvelée au village Abainou. En effet, une forte délégation du MAK conduite par son président Bouaziz Ait Chebib s'est rendue au village Abainou dans la commune de Timezrit pour s'y réunir avec les militants de cette importante région de la Kabylie qui a enfanté de grandes figures du combat identitaire et démocratique dont Lhacen Ziani qui n'est autre que l'actuel vice-président du GPK.
MAK : Renouvellement de la Coordination d'At Yemmel (Timezrit)
Après une minute de silence observée à la mémoire de Si Lhafid Yaha, Le coup de starter de la réunion a été donné par un militant de cette même localité et cadre du mouvement souverainiste, en l’occurrence Razik Zouaoui.

Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation sus-citée, la parole a été donnée au président du MAK qui, à son tour, a tenté d'expliquer sommairement, devant un parterre de militants très intéressés et accrochés par le discours de l'orateur, l'idéal pour lequel le MAK lutte sans relâche.

A l'issue d'un débat riche autour du projet du mouvement souverainiste kabyle, le président a procédé au renouvellement de la Coordination MAK d'At Yemmel ayant pour président M Assalas Ziani. Ce n'est que vers 17h30 que la séance fut levée pour finir par une séance photos avec les militants présents à cette dite réunion.

cdb,
SIWEL 292126 JAN 16

Décès de Camille Lacoste-Dujardin : Sakina Aït Ahmed lui rend hommage au nom de la Kabylie

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PARIS (SIWEL) — Sakina Aït Ahmed, la ministre de la Langue et de la Culture kabyles au sein du Gouvernement provisoire kabyle en exil, a fait parvenir à notre rédaction un communiqué dans lequel elle rend hommage à l'ethnologue française et kabyle d'adoption, Camille Lacoste-Dujardin, décédée hier à l'âge de 86 ans :
Décès de Camille Lacoste-Dujardin : Sakina Aït Ahmed lui rend hommage au nom de la Kabylie
En Hommage à Camille Lacoste-Dujardin une ethnologue française et kabyle d'adoption

C'est avec une immense tristesse que nous apprenons la disparition de Madame Camille Lacoste-Dujardin, ethnologue spécialiste de la culture kabyle et entre autres fonctions, directrice de recherche au CNRS.

Après des études en géographie puis en ethnologie, elle a enseigné pendant trois années à Alger ce qui l'a amenée à faire la connaissance de la Kabylie et des kabyles, parmi lesquels elle s'est fait de nombreux amis.

De retour à Paris, elle a fréquenté le Musée de l'Homme où elle a étudié des œuvres produites par des kabyles dont les fameux « flissa » sabres kabyles.

Elle s'est formée à la langue kabyle à l'Ecole des Langues Orientales. Puis après avoir découvert par hasard un manuscrit de contes kabyle transcrit en kabyle en seuls caractères latins , elle les a traduit en français, conquise par cette littérature orale qu'elle n'a jamais abandonné, elle a soutenu une thèse intitulée « Le conte kabyle ».

Au-delà d'une simple étude de la population kabyle, par son immersion dans la société kabyle, notamment à travers plusieurs séjours en Kabylie, où elle est à chaque étape chaleureusement accueillie par les Iflissen n levhar de kabylie maritime ,elle nous laisse le souvenir d'une grande dame simple et facilement abordable, un visage avenant, constamment illuminé par un beau sourire.

Du fait qu'elle parlait couramment la langue kabyle et qu'elle s'est intéressée avec amour et constance à la culture kabyle et aux kabyles, elle est à jamais tout simplement une kabyle d'adoption.

Il y a lieu d'ajouter, qu'en plus de son immersion dans la langue et la culture kabyles notamment par son observation de la société kabyle, à travers un œil et une vision externe qui constitue un plus , elle nous lègue de nombreux articles et ouvrages de grande qualité et d'une richesse incommensurable qui resteront à jamais des témoins matérialisés de notre culture.

Personnellement j'ai eu l'occasion de la rencontrer une fois lors d'un colloque à la Sorbonne, attirée par un collier kabyle ancien que le portais ce jour, elle est venue me saluer et me dire « gardez le bien, il témoigne de la richesse de votre culture ».
Par la suite elle a gentiment accepté de préfacer mon livre « Inzan ou Proverbes berbères de Kabylie »

La seule chose que je regrette est de ne pas avoir pu lui apporter une réponse à une question qu'elle m'a posée par deux fois par un courrier qu'elle m'a transmis par l'intermédiaire de mon éditeur, en l'occurrence l'Harmattan, à propos du proverbe kabyle :

At leɛraḍ qqimen tajmait tayaɛlat terfed aveckiḍ « Pendant que les hommes tiennent une assemblée, la tayalat, elle a pris le fusil »

En fait Madame Lacoste-Camille Dujardin, voulait savoir qui était cette femme nommée Tayaɛlat.

Malheureusement, je n'ai pas pu lui apporter de réponse, car même la personne qui m'avait communiqué ce proverbe étant en peine de le resituer dans le contexte dans lequel il a été créé et ensuite employé lors de joutes oratoires ou de discussions entre des protagonistes.

AD AS YAΣFU UGELLID AMEQQRAN

Madame Sakina AIT AHMED

Taneɣlaft n Tutlayt d yedles n Unavad Uεḍil
Ministre de la Langue et de la Culture kabyles
Gouvernement provisoire kabyle en exil

SIWEL 301628 JAN 16

Une délégation du MAK chez Lydia de Maillot (Tuvirer-Bouira)

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IMCEDDALEN (SIWEL) — Le Président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, à la tête d’une délégation composée de Slimane Kadi , président du conseil universitaire de Tizi Ouzou, Amer Messara et Mustapha Abchiche , membres du conseil régional de Tuviret s’est rendu aujourd’hui à Maillot (Bouira), plus exactement au domicile parental de Lydia, la jeune fille de 17 ans qui souffre d’une maladie grave et qui nécessite une intervention chirurgicale dans un hôpital français. C’est justement dans un cadre éminemment solidaire que Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades se sont rendus au domicile de cette patiente, lesquels ont été chaleureusement reçus par les parents de Lydia.
Une délégation du MAK chez Lydia de Maillot (Tuvirer-Bouira)
En effet, à l’issue de cette rencontre, les responsables du MAK ont rassuré la patiente et sa famille du soutien indéfectible de la grande famille militante et patriotique du MAK.

Par ailleurs, à l’occasion de leur présence à Maillot, Bouaziz Aït-Chebib et ses camarades ont appris que les dons D’Issaâd Rabrab et du directeur général (DG) de la NAFTAL au profit de Lydia ne sont que les résultats d’une rumeur sans aucun fondement. Cette rumeur en question, qui a circulé comme une traînée de poudre, a laissé entendre que les patrons de Cévital et NAFTAL auraient remis chacun un chèque de 10. 000. 000, 00 DA à la patiente pour pouvoir faire face à cette opération chirurgicale coûteuse et des plus délicates. Ce face à face entre les responsables du MAK et les parents de Lydia a révélé qu’en fin de comptes, ni Issaâd Rabrab ni ce DG de NAFTAL n’ont remis le moindre radis à cette patiente de Maillot.

Toujours est-il cependant que le cas de Lydia n’est pas désespéré, car un comité de solidarité a été mis sur pied à Maillot et dont la mission est de faire la collecte d’argent. Et il semble que la caisse se remplit de jour en jour car la solidarité citoyenne envers Lydia est réelle. Bonne guérison Lydia et bon vent !

Addenda:

Lydia, une jeune fille kabyle de Tubirett à fleur d’âge : 17 ans, souffre aujourd'hui, d'un cancer extrêmement rare. On lui a diagnostiqué un « Sarcome d'Ewing », localisé au niveau de son fémur droit et qui ne cesse de s'étendre vers ses parties molles et à cause d'une fissuration qu'elle a eu la veille du prélèvement biopsique.

Les médecins lui ont inséré un fixateur externe à 8 broches qui s’étend de son bassin jusqu’à son genou pour éviter d’éventuelles fractures et risque de développement de métastases.

Lydia est clouée au lit depuis presque 2 mois. Son état s’aggrave. Il nécessite une intervention en toute urgence et qui ne peut se faire qu’à l'étranger ; celle-ci est estimé à une somme qui coûte Deux milliards Cinq Cents Millions DA.
Qui n'est malheureusement pas à la disposition de sa famille et proches. C’est pour cela qu’on s’adresse à vous par la présente d’effectuer un acte humanitaire envers cette âme innocente qui n'a que Dieu et votre charité comme espoir.
NUMÉRO DE CCP DU PÈRE (TAMOURT Rachid) : 401345 CLE 01 et numero du compte bancaire : 00460-012439-201-0-31-33

De Bouira, Saïd Tissegouine,

SIWEL 300655 JAN 16

Salem Ramdani : Un autre doyen de la crise antiberberiste s’en va

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TIZI WEZZU (SIWEL) - Dda Salem Ramdani a rendu l’âme ce samedi au CHU de Tizi Ouzou en Kabylie à l’âge de 90 ans après une longue maladie, cet artisan du mouvement de la cause amazighe dans les années 1940 dans le cadre du PPA/MTLD s’est illustré durant la crise anti-berberiste provoquée de toutes pièces par les partisans de l’arabo-islamisme de Messali Hadj.
Salem Ramdani : Un autre doyen de la crise antiberberiste s’en va
Dda Salem était un des révolutionnaires de la Guerre d’Algérie en dépit des aléas de l’Histoire et malgré la réduction des libertés contre les bérberistes qui avaient subi toutes les entreprises d’immersion et d’anéantissement dans le cadre du combat indépendantiste depuis les années 1926 jusqu'aux année 2001.

Natif du Village Ihesnawen dans la Commune de Tizi Ouzou , Dda Salem a bel et bien accompli son combat pour la liberté contre les apôtres de malheurs contre la culture amazighe et l’Histoire de Tamazgha en général .
Les obsèques de cet héros auront lieu,ce dimanche, au village des Ihesnawen

Vidéo : Lever du drapeau kabyle à Pretoria, Afrique du Sud

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PRETORIA (SIWEL) — Des représentants de la diaspora kabyle résidant en Afrique du Sud avaient organisé le 08 novembre 2015 une cérémonie du lever du drapeau national kabyle à Pretoria, la capitale administrative sud africaine
A plus de 10 000 km de leur patrie la Kabylie, les quelques 1 200 Kabyles résidant en Afrique du Sud continuent de mener leur combat pour la cause kabyle jusqu'à la libération de leur pays la Kabylie.

Combat auquel le Vice-président du Gouvernement provisoire kabyle, Lyazid Abid, avait rendu hommage, lors de sa visite en Afrique du Sud en avril 2014.

L'infatigable militant Youva n Thala Hamu avait même réalisé des broderies des emblèmes nationaux kabyles et sud-africain sur l'uniforme des 150 ouvriers de l'entreprise où il travaille

wbw
SIWEL 311050 JAN 16

Vidéo : Lever du drapeau kabyle à Pretoria, Afrique du Sud

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Vidéo : Lever du drapeau kabyle à Pretoria, Afrique du Sud

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