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Arezki Aider, ancien député de Tizi-Ouzou, dénonce "les graves dérapages répressifs subis par les congressistes du MAK"

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AGHRIV (SIWEL) — Dans un message parvenu à notre rédaction, Arezki Aider, a tenu, «en tant que militant de la démocratie», à dénoncer «avec indignation et fermeté les graves dérapages répressifs dont sont victimes [...] les congressistes du MAK». Cet ancien député du RCD a, semble-t-il, pris ses distances avec le parti dont il était issu. Le message indique en effet que «le régime en place ne semble plus capable de faire face aux manifestations pacifiques et aux revendications légitimes du MAK, que par la répression aveugle ». Voilà de quoi contrarier le parti de Mohcine Bellabes, tant il est vrai qu'en pareilles circonstances «qui ne dit mot consent». Le RCD garde en effet un silence quasi religieux sur cette scandaleuse répression. Ci-après le message le message d’Arezki Aider, ancien député du RCD à Tizi-Ouzou
Arezki Aider, ancien député de Tizi-Ouzou, dénonce
Message d’indignation et de solidarité

Après avoir plongé l’Algérie dans une crise institutionnelle, économique, sociale, politique et sécuritaire, le régime en place ne semble plus capable de faire face aux manifestations pacifiques et aux revendications légitimes du MAK, que par la répression aveugle.

Des pratiques qui éveillent, pour beaucoup de militants de la démocratie, le souvenir douloureux de l’époque de la torture et des emprisonnements arbitraires. A chaque fois, la réaction du pouvoir était identique ; intimidation, mépris et intervention musclée. Il en a été ainsi pour les militants congressistes du MAK qui se sont regroupés à At zellal le 26 02 2016 pour tenir leur 3 eme congrès.

En tant que militant de la démocratie, je dénonce avec indignation et fermeté les graves dérapages répressifs dont sont victimes nos sœurs et frères militants pacifiques congressistes du MAK ,

Arezki AIDER,
Ex Député de Tizi Ouzou


NB: Il est rappeler que cet ancien député du RCD avait déjà manifesté son soutien et sa solidarité avec le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie. Dans l'une de ses publications sur sa page Facebook, il avait directement interpellé le Wali de Tizi-Ouzou, exigeant qu'on "laisse tranquille le MAK".

Par ailleurs, nonobstant le fait que le RCD n'ait pas pipé mot de la répression subie par le MAK, le message de cet ancien député du RCD soulèvera sans doute l'ire du staff de Mohcine Bellabes qui ne lui pardonnera pas d'avoir qualifié les revendications du MAK de ... "légitimes" !

SIWEL 291549 FEV 16



Vgayet / le drapeau Kabyle hissé à Akabiou a été retiré par des suppôts du pouvoir algérien

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AKABIOU (SIWEL) — un groupe de militants d'un parti que nous ne citerons pas (par respect aux autres militants sincères de ce parti) ont retiré hier soir aux environs de minuit le drapeau kabyle qui flotte depuis un mois dans le village d'Akabiou, dans le département de Vgayet.
Vgayet / le drapeau Kabyle hissé à Akabiou a été retiré par des suppôts du pouvoir algérien
Selon nos sources dans ce village, ces suppôts du pouvoir algérien sont d'abord allé voir la police algérienne pour les supplier d'aller retirer le drapeau kabyle mais les policiers ont refusé de le faire par crainte de soulever le courroux de la population locale.

En revanche, ces mêmes policiers ont fortement encouragé ces "militants" à aller le retirer eux-même, signifiant ainsi à ces gens-là que c'était à eux de faire "le sale boulot".

az,
SIWEL 292250 FEV 16

Maroc / Le président du conseil des oulémas d'Oujda qualifie les défenseurs de Tamazight de personnes « en état de faillite intellectuelle»

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OUJDA (SIWEL) — Mustapha Benhamza, président du conseil des oulémas d'Oujda s’en est ouvertement pris aux Amazighs du Maroc estimant que leur revendication d’officialisation de Tamazight est l’œuvre de personnes «en état de faillite intellectuelle». Ce "vénérable Cheikh" a estimé que les Amazighs ne pensent qu’à «regarder des pièces de théâtre et écouter des chansons dans leurs dialectes». «Que vont-ils faire avec cette langue si ce n’est d’entonner des chansons de "Chikhates" à longueur de journée ? Mais ils n’auront jamais une existence ni laisseront une trace dans l’Histoire» a-t-il lancé à ses fidèles dans une mosquée d'Oujda
Maroc / Le président du conseil des oulémas d'Oujda qualifie les défenseurs de Tamazight de personnes « en état de faillite intellectuelle»
Dans un enregistrement audio de neuf minutes posté sur YouTube, Mustapha Benhamza, président du conseil des oulémas d'Oujda , a attaqué les revendications des associations Amazighes appelant, depuis l’adoption de la constitution de 2011, à la promulgation d’une loi organique pour l’officialisation effective de leur langue.

Ce « vénérable » a accusé les différents mouvements amazighs de mettre en péril la stabilité du royaume et de «gaspiller du temps dans des débats stériles» .

Usant de comparaisons pour le moins suspectes, il a " mis en garde" contre un scénario à la rwandaise au Maroc, affirmant craindre de graves conflits entre Amazighs et Arabes, similaire à celui qui avait opposé les Hutus aux Tutsis en 1994. Autrement dit, les amazighs du Maroc doivent accepter de se faire arabiser au risque de s’exposer à un génocide…

Ce chef des oulémas d'Oujda a affirmé que les Amazighs ne sont pas aptes à faire face aux défis internationaux : «combien avez-vous de livres en amazigh sur la philosophie, les mathématiques ou la médecine ?» a-t-il déclaré méprisant avant de répondre: «Ils n’ont que trois mots de récitations avec lesquels ils vendent les chansons des Chikhates».

Cet «éminent savant» a également concentré ses attaques sur le drapeau Amazigh que brandissent les berbères marocains à l’occasion de sit-in, meetings ou lors de compétitions sportives.

Ces déclarations racistes ont déclenché, à juste titre, l’ire de l’ensemble des organisations Amazighes au Maroc

Sources: Yabiladi & Lareleve

SIWEL 010020 FEV 16

http://www.siwel.info/video/

Instruction du premier ministre algérien contre le MAK

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ALGER (SIWEL) — D'après le journal algérien arabophone "El Hayat", le premier ministre algérien aurait adressé une instruction datant du 18 janvier 2016 aux Walis (préfets, ndlr) de Bejaia, Tizi Ouzou et Bouira exigeant d'eux de resserrer l'étau sur le mouvement souverainiste kabyle (MAK) et d'empêcher ses activités dans les universités
Instruction du premier ministre algérien contre le MAK
Abdelmalek Sellal demande de renforcer la pression sur le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) en contrôlant minutieusement les mouvements de ses éléments.

Injonction faite aux services de sécurité d'établir un fichier sur chacun de ses membres et d'assurer une surveillance étroite de Bouaziz Ait Chebib (président du MAK, ndlr) et Farid Djennadi (secrétaire général du MAK, ndlr).

Avec le succès retentissant du 3ème Congrès du MAK organisé le 26 février au village d'At Zellal, l'on peut aisèment juger de l'efficacité des services de sécurité algériens... et de l'efficacité de l'administration coloniale algérienne qui se plie en quatre, en vain, pour museler la voix du peuple kabyle épris de liberté et de le restreindre à résidence, chez lui !

L'on ne peut douter de la veracité d'une telle information, ce journal arabe étant au fait de tout ce qui se trame contre la Kabylie.

En filigrane, le but d'une telle annonce étant l'intimidation des citoyens kabyles en dissuadant ceux qui ne seraient pas encore membres du MAK de rejoindre ses rangs, feignant ignorer la ritournelle des militants du MAK, en passe de devenir leur devise : "Votre répression ne fait qu'augmenter notre détermination" !

Antikabyle notoire qu'est ce journal, il avait tenu, dans son édition du 06 janvier dernier, des propos calomnieux contre la culture et les coutumes kabyles, en se demandant pourquoi n'avait pas été lu, sur la dépouille du Kabyle Hocine Ait Ahmed, le coran ni entonné l'hymne algérien. lors de la cérémonie en son hommage organisée par sa famille à Lausanne le 29 décembre dernier...

wbw
SIWEL 010601 MAR 16

Série de conférences du Dr. Hocine Toulait en Amérique et en Europe sur Taqbaylit et l’officialisation de Tamazight en Afrique du Nord

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DIASPORA (SIWEL) — En réponse à un grand nombre de demandes d’associations de la diaspora kabyle et amazigh en Amérique du Nord et en Europe, Dr Hocine Toulaït, spécialiste des langues officielles, est sur le point d’entamer une nouvelle tournée pour expliquer les enjeux liés à la langue amazigh et taqbaylit. La communauté kabyle à travers le monde est extrêmement préoccupée par l’avenir identitaire, entre autres, de sa Kabylie natale. Les Kabyles à l’étranger veulent comprendre quelles sont les implications et impacts à court et à long terme de « l’officialisation » de Tamazight qui a lieu au début de l’année 2016.
Série de conférences du Dr. Hocine Toulait en Amérique et en Europe sur Taqbaylit et l’officialisation de Tamazight en Afrique du Nord
Lors de cette tournée qui va commencer à Ottawa le 6 mars, Hocine Toulaït traitera de questions telles que les projets d’assimilation de la population kabyle depuis près d’un siècle, les limites de l’officialisation de Tamazight telle que proposée dans les constitutions algérienne et marocaines, les conditions politiques et géostratégiques dans lesquelles se pose la question amazigh, le poids de la classe politique kabyle dans l’échiquier de la question amazigh aujourd’hui et bien d’autres questions très bien fouillées et appuyée par une réflexion très approfondie de ce spécialiste des politiques linguistiques. Je suis certain que toutes ces questions seront traitées avec toute la rigueur et le calme qu’elle exige la question des langues et des identités réprimées.

Lorsque j’ai demandé, au nom de la fondation Tiregwa, à mon ami Hocine de nous faire la conférence à Ottawa sur la question, il m’a candidement confié qu’il n’a pas réponse à toutes les questions mais qu’il serait heureux de partager son évaluation de la situation, mais aussi le poids de ses inquiétudes sur l’avenir de l’identité kabyle. Hocine m’a averti que, en toute humilité, il n’a pas la prétention d’avoir des réponses à toutes les questions et encore moins prédire l’avenir. Il veut seulement mettre son expertise dans le domaine des politiques linguistiques au service de son identité kabyle et d’aider les gens intéressées à se poser les bonnes questions dans ce moment qu’il juge particulièrement déterminant. Hocine affirme sans ambigüité que Taqbaylit est à la croisée des chemins.

La tournée de Hocine Toulaït qui commencera à Ottawa (Capitale nationale du Canada) le 6 mars va se poursuivre avec Calgary (Ouest du Canada) le 26 mars, Philadelphie (États-Unis d’Amérique) le 23 avril et enfin Lausanne (Suisse, Europe) le 21 mai.

Voici les récentes interventions de Dr. Hocine Toulait sur l’avenir de Taqbaylit et l’officialisation de Tamazight :

https://www.youtube.com/watch?v=giyYtUd3tmI&ab_channel=Berb%C3%A8reT%C3%A9l%C3%A9vision

https://www.youtube.com/watch?v=aUv9uuQdJHI

https://www.youtube.com/watch?v=PDUTHZd1fR8

SIWEL 010805 FEV 16

« Mon message à l’élite intellectuelle, aux politiques, aux militants des droits de la personne humaine et à Ban Ki Moon ». Dr. Racid At Ali uQasi

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OTTAWA (SIWEL) — La menace Daachiste aux frontières algériennes ne semble pas être la préoccupation majeure des services de sécurité algériens.Cependant le MAK semble être la priorité des priorités du nouvel état civil post-Toufik.
« Mon message à l’élite intellectuelle, aux politiques, aux militants des droits de la personne humaine et à Ban Ki Moon ». Dr. Racid At Ali uQasi
Les arrestations récentes et musclées des militants du MAK, dont Mazigh à Bouzeguene qui est venu de France pour le congrès et Boussad Becha, responsable à l’organique de ce mouvement pacifique, ainsi que les moyens répressifs importants déployés en Kabylie suite au succès du IIIème congrès du MAK n’augurent rien de bon quant aux nouvelles orientations données à la direction générale de la police algérienne, la DGSN par le nouveau état civil des frères Bouteflika avec leur DRS (devenu DSS), désormais dirigé par le Général-Major Chawi Bachir Tartag, après l’avoir arraché au Général-Major Kabyle Toufik Mediène.

L’objectif de mon écrit est d’interpeller les partis politiques, qui se disent démocrates, l’élite intellectuelle et les militants des droits de la personne humaine pour dénoncer ces récurrentes atteintes aux libertés individuelles et collectives. On n’est pas obligé d’adhérer aux thèses et aux idées développées par le mouvement MAK ou être partisan de ce mouvement pour condamner ces atteintes.

Personnellement, et comme expliqué à plusieurs reprises, je ne suis pas du MAK, ni d’ailleurs d’aucun mouvement ou parti politique. Une décision que j’ai prise de tout temps que de rester un militant culturaliste œuvrant pour la promotion de notre amazighité dans toutes ses variantes et ses dimensions. A commencer par la Kabylité de laquelle j’ai tété de très bonnes valeurs et qui a fait de moi un humaniste comblé.

Toutefois ceci ne m’empêche pas de soutenir toute action politique qui complémente, mon idéal qu’est la sauvegarde de notre héritage identitaire multimillénaire, menacé d’extinction. En effet pour l’atteindre j’ai toujours pensé que le culturel à lui seul ne suffit nullement. D’où ma conviction profonde de la nécessaire complémentarité entre le culturel et le politique pour optimiser nos énergies.

Ceci pour dire qu’en étant culturaliste, écrivain, acteur, universitaire, … bref intellectuel, ne justifie nullement de rester silencieux par rapport aux graves dérapages répressifs subis présentement par nos frères du MAK. Sans parler de ceux subis par nos frères du MAM dans la vallée du Mzab. La rue amazighe ne comprend pas comment ces mouvements pacifiques MAK/MAM sont constamment dérangés par l’état civil des frères Bouteflika alors qu’un mouvement terroriste que dirige Madani Mezrag organise en toute quiétude son université d’été.

J’appelle ainsi notre élite à ne pas rester spectateur devant ce qui se passe actuellement, et qui n’augure rien de bon, puisque le pire est à venir. Tel est mon pressentiment. Notre silence nous coutera très cher si on ne fait rien. Que sera par exemple notre réaction si le pacifique Monsieur Bouaziz Ait Chebib, président du MAK, subira le même sort que, le non moins pacifique Dr. Kamel Eddine Fekhar, qui continue, avec ses codétenus mozabites, à croupir dans les geôles du nouvel état civil des frères Bouteflika.

Tout comme je rends un vibrant hommage à certains intellectuels et autres activistes politiques connus qui ont manifesté leur soutien ou condamné les exactions contre le MAK comme l’écrivain Boualem Sansal, Areski Aider, Malika Baraka, Ahmed Ait Bachir, pour ne citer que quelques-uns, je ne comprends pas le silence de certaines structures politiques comme le RCD et le FFS ou pire encore certaines organisations ou militants des droites de la personne humaine comme LADDH, Mokrane Ait Larbi et Mustapha Bouchachi.

C’est à ces derniers que le présent message est adressé pour leur demander de condamner l’ensemble des atteintes aux libertés individuelles et collectives en Kabylie concernant le MAK. Le secrétaire général des Nations unies, Monsieur Ban Ki-moon est également interpellé sur ce sujet puisqu’il sera à Alger, le 6 mars prochain, dans le cadre d’une tournée consacrée au conflit du Sahara Occidental. J’espère qu’il mettra sur la table des discussions la situation qui règne dans la vallée du Mzab avec le MAM, tout en exigeant la libération de Dr. Kamel Eddine Fekhar, ses codétenus et tous les détenus politiques et culturalistes en Algérie.

Dr. Racid At Ali uQasi
Professeur,
Ottawa, Canada
29 février 2016


SIWEL 010813 FEV 16



L'Honneur perdu des "journalistes" algériens, une contribution de Muhand At Amara

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Je mets le mot "Journalistes" entre guillemets car je ne voudrais pas insulter cette fonction qui mérite le respect et je doute fort bien que ceux qui se réclament de ce noble métier dans ce pays qui s'appelle "Algérie" en soient à la hauteur !
L'Honneur perdu des
Ce Week end a vu un déferlement et un blocus inouïs sur les routes menant à Ath Zellal ou le MAK, mouvement pacifiste par essence tenait son 3ème congrès ordinaire.

De simples militants ou sympathisants de ce mouvement qui a les mains propres ont été traités comme des criminels, passés à tabac, insultés et embarqués dans les geôles du beylick d'alger.

La presse algérienne dite indépendante, si prompte à réagir pour des événements anodins et insignifiants, a pour une fois réagi comme un seul homme et obéi à son souteneur nourricier en ne pipant aucun mots sur les exactions et dépassements policiers en terre Kabyle, nous n'en doutons pas qu'elle sera chichement remerciée.

De part leur réaction unanime, ils démontrent bien qu'ils n'ont de journalistes que le nom et qu'ils reçoivent leur ordres directement du sieur Grine et de l'Anep , auxquels ils obéissent au doigt et à l’œil pour préserver leurs emplois!

Après cela, ça vient fêter les journées de la liberté d'expression, de se revendiquer du combat de Said Mekbel, Tahar Djaout et tant d'autres, Honte à vous !

Les véritables journalistes assassinés par l'hydre intégriste en collaboration avec les services algériens doivent se retourner dans leurs tombes en vous lisant, vous faites honte de ce noble métier !

Partout dans monde, des journalistes risquent leur vie, dans des pays en guerre pour rapporter l'information sans aucune censure à leur lecteur, souvent au risque de leur vie, pendant que vous, assis confortablement dans vos fauteuils au chaud, reprenaient les dépêches officielles sans vous sourcier en attendant les virements des salaires comme de vulgaires fonctionnaires.

Ne vous en déplaise, le MAK est un mouvement pacifique, il n'a tué personne et n'a posé de bombe nulle part, il défend un combat noble et un idéal auquel adhère une grande partie du peuple kabyle , à défaut de le soutenir, essayez au moins pour une fois de relever la tête et de rapporter à vos lecteurs (s'ils existent encore) la vérité journalistique car moi cela fait longtemps que je ne feuillette plus vos torchons.

VIVE LA KABYLIE
VIVE LE MAK

Muhand At Amara

SIWEL 010820 FEV 16

NDLR: Il est à noter tout de même, que même brièvement rapporté, El Watan, Le Matin.DZ et TSA ont fait état de la repression des services de sécurité algériennes. Par ailleurs, le caricaturiste Dilem a fait passer un dessin résumant bien la situation dans le quotidien Liberté qui, lui en revanche, n'a pas pipé mot du congrès du MAK

Inculpée pour mépris de l’islam, l’écrivaine égyptienne, Fatima Naout, a été condamnée à 3 ans de prison ferme

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LE CAIRE (SIWEL) — L’écrivaine égyptienne Fatima Naout, qui est par ailleurs une journaliste collaborant dans plusieurs journaux égyptiens privés, a été inculpée pour mépris de l’islam et "sarcasme" vis-à-vis du rite islamique du sacrifice du mouton lors la fête de l’Aïd, dans un message posté sur Facebook, qualifiant ce rituel d'«Heureuse boucherie»
Inculpée pour mépris de l’islam, l’écrivaine égyptienne, Fatima Naout, a été condamnée à 3 ans de prison ferme
Oui, « Heureuse boucherie », avait-elle ironisé sur Facebook le jour de la fête, en considérant que le sacrifice du mouton est « un énorme cauchemar ».

Dans son interrogatoire devant le parquet, Fatima Naout avait soutenu que ses écrits n’étaient pas une attaque à l’Islam mais qu’ils s’inscrivaient plutôt dans le cadre de l’humour. Or, l'humour n'a jamais été l'apanage des dictatures religieuses. Si les intégristes de l'islam, sunnites ou chiites, décapitent à tour de bras aujourdhui, les intégristes du christianisme dressaient des immenses bûchers où ils brûlaient les "infidèles", au moyen-âge.

Fatima Naout mène un combat contre l’obscurantisme. Elle devrait faire appel de ce jugement, en escomptant, entre temps, glaner des soutiens en Egypte et à l’étranger. Aussi, afin de soutenir cette courageuse écrivaine égyptienne, une pétition a été lancée sur le net.

Source Afriqueducation

SIWEL 011310 FEV 16


AMA / Demande de protection du peuple mozabite et de libération des prisonniers politiques

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MAROC (SIWEL) - Nous publions ci-après la lettre de l’Assemblée Mondiale Amazighe adressée à son Excellence, M. Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies lui demandant de protoger le peuple Mozabite et de liberer les prisonniers politiques.
AMA / Demande de protection du peuple mozabite et de libération des prisonniers politiques
Excellence,

Permettez-nous de vous rappeler que notre ONG avait interpellé plusieurs fois l’Organisation des Nations Unies, que vous avez l’honneur de représenter, à travers plusieurs courriers dont le rapport adressé directement à Mme. Navi Pillay, ancienne Haut-commissaire aux Droits Humains lors de sa visite au Maroc le 28 mai 2014, à propos de la question des flagrantes violations des droits humains dans la région du Mzab.

Vous allez entamer une visite officielle en Algérie, ce 6 mars prochain, aussi nous souhaitons attirer de nouveau votre attention sur cette délicate question des violations des droits les plus élémentaires des citoyennes et citoyens amazighs de la région du Mzab, déclarée patrimoine universel de l’Humanité par l’UNESCO.

Excellence,

Les autorités algériennes, au lieu de respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, violent délibérément les droits humains au Mzab où elles mènent une politique génocidaire à l’encontre du peuple mozabite, en soutenant la communauté arabophone «Chaânba » qui agresse continuellement la communauté autochtone amazighe. Ces derniers ont provoqué l’assassinat de plus d’une trentaine de personnes en sus de plus d’une centaine de blessés. En témoignent les nombreuses photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux (voir notre rapport ci-joint).

Au lieu de déployer leurs efforts à protéger les personnes et leurs biens matériels, les agents des autorités algériennes (polices, gendarmes et agents de renseignements) violent tous les instruments internationaux des droits humains et piétinent toutes les lois nationales et conventions internationales, en se comportant comme une force coloniale d’occupation. Au lieu de traduire devant la justice les vrais criminels, ces agents détiennent des dizaines de militants des droits humains dont notre représentant le Dr. Kameleddine Fekhar. Ce dernier et ses compagnons sont victimes de fausses accusations dont celles d’atteinte à l’intérêt national et outrage à corps constitué.

Excellence,

La parodie judicaire fait que les jeunes Mozabites qui défendaient leurs quartiers sont présentés au procureur de la république, du tribunal de Ghardaïa, sous de graves accusations par les mêmes éléments des services sécuritaires. Ensuite, c’est le tour des juges algériens aux ordres du régime de prendre le relais dans cet apartheid contre les Mozabites condamnés à de lourdes peines de prison.

Le lundi 05/05/2014, par exemple, le juge de la cour de Ghardaïa M. Fentiz, a condamné à de lourdes peines de prison ferme les Mozabites qui défendaient leurs quartiers contre les agressions sauvages des bandes terroristes en confirmant les condamnations prononcées par M. Saih Abdelkader, le juge de première instance au tribunal de Ghardaïa. En même temps et dans la même juridiction, le juge d’instruction du tribunal de Ghardaïa, Bouzidaoui El khathir, a relâché cinq personnes d’origine arabe accusées de tentative d’assassinat du jeune Mozabite Babker Houcin, alors que ces cinq assassins ont été identifiés grâce à un film d’amateur partagé sur le net et les réseaux sociaux qui les a pris en flagrant délit avec une vingtaine de terroristes alors qu’ils frappaient la victime à coups de couteaux et de sabres.

Malgré les grèves répétitives de la faim des détenues politiques, les appels des ONG internationales (Amnesty International, Human Rights Watch, FIDH…), et les interpellations des institutions diplomatiques (Union Européenne, Ambassade de Belgique…), les autorités algériennes s’obstinent à se comporter comme une armée d’occupation en piétinant les droits des populations civiles. En témoigne l’arrêt injustifié de Maître Salah Darouz, président de la Ligue Algérienne de la Défense des Droits de l’Homme (LADDH), défenseur des prisonniers politiques mozabites, au commissariat de Babezzouar, le 6 février dernier, l’incarcération de M. Smail Abbouna, le 1 décembre 2015, du fait que son frère, M. Salah Abbouna, s’est exilé au Maroc à côté de M. Khodir Skouti, le représentant de notre ONG en Algérie ; la condamnation à 18 mois de prison contre 9 scouts mozabites…

Excellence,

Nous vous réitérons notre souhait que vous profitiez de votre visite in situ afin d’exiger la libération immédiate des prisonniers politiques mozabites et obligiez les autorités algériennes à se conformer au droit international et d’arrêter sur le champ la politique d’agression à l’encontre du peuple mozabite.

En vous remerciant de votre diligence, veuillez agréer, Excellence, l’assurance de ma considération fort distinguée.

Signé: Rachid RAHA

Président de l’Assemblée Mondiale Amazighe

Hocine Azem : "4 barrages successifs, une marche spontanée et plusieurs changements de transport pour aller d'Agwni Ggeghran à At Zellal"

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AGWNI GGEGHRAN (SIWEL) — "Les Policiers nous intiment l’ordre de leur remettre tous nos papiers. Ils nous demandent de descendre tous du bus afin de fouiller le bus de fond en comble, sous les sièges etc., et ce, sans aucune forme de courtoisie ni encore moins d’explications, comme si nous étions des malfrats !!! Nous étions conscients du manège et avions décidé dès le départ de ne pas répondre aux provocations des services de sécurité pour éviter au maximum des interpellations parce que c’est exactement ce qu’ils cherchaient. Notre but était que nous puissions arriver à At Zellal pour prendre part aux travaux du III Congrès du MAK. Les Policiers en question cette fois-ci nous évoquent une histoire d’autorisation de transport mais nous leur avions répondu que cette autorisation n’existe pas qu’il est question d’entraves à la circulation des personnes sans motif raisonnable. La police algérienne, prise d’une fièvre répressive sans précédent, nous confisque nos papiers et notre moyen de transport, arbitrairement, illégalement, injustement et brutalement." Extrait du témoignage de Hocine Azem, secrétaire national aux relations extérieur du MAK
Hocine Azem :
Nous étions tous là dès l’aube, aux aurores de cette journée historique qui actât le III Congrès du Mouvement pour l’Autodétermination pour Kabylie. Il était six heures du matin, en ce vendredi du 26 février que l’Histoire du peuple kabyle retiendra certainement dans ses annales, lorsque nous, jeunes militants du MAK, dans la Commune d’Agouni Ggeghrane, drapeaux kabyles en bandoulière, face aux rafales du vent très froid qui arrivèrent des cimes du mont Djurdjura.

Nous étions tous emmitouflés dans nos burnous kabyles pour combattre les aléas du froid sibérien qui sévissait, et surtout brandir l’habit de la résistance, du symbole kabyle contre toutes les invasions coloniales dont nos aïeux ont fait l’objet. Et c’est avec détermination que avons pris la route dans un bus bondé de montagnard vers les At Zellal en fixant avec vaillance notre itinéraire par les At Wassif pour contourner les barrages filtrants de police et gendarmerie qui sévissent dans tous les points tangents de Kabylie en ce jour du III Congrès du MAK.

Nous croyions, en effet, à notre trajectoire rurale pour assurer notre liberté de mouvement en passant par des chemins plus vicinaux afin que la police algérienne et la Gendarmerie ne puissent pas opérer les contrôles pour nous faire perdre de temps pour arriver au III Congrès du MAK. Mais hélas ! nous tombâmes nez à nez avec un premier barrage policier algérien installé à At Wassif sur la route les reliant vers les At Yanni.

Ce sont des policiers arabes qui nous interpellent en nous apostrophant âprement. Ils nous demandent de présenter nos papiers sans aucune forme de politesse d’usage avec de la rudesse dans leurs propos discriminatoires et attentatoires aux libertés de toutes personnes jalouses de sa dignité… Les policiers ne respectent pas les droits humains et nous demandant notre destination finale en s'attardant lourdement sur des questions d’ordre politiques auxquelles nous avons répondu que nous sommes dans notre pays : la Kabylie, le pays des Hommes et des Femmes libres, leur signifiant ainsi, et avec politesse qu’aucune force de répression ne peut avoir raison de notre liberté.

Face aux argumentaires de tous les militants qui ne veulent rien concéder sur la liberté de mouvement garantie par les textes du droit international, les policiers nous rétorquent, en nous rudoyant, par des menaces, notamment de mettre en fourrière le bus qui nous transportait et de tous nous arrêter illico presto pour nous présenter au Procureur … et ce, pour des clopinettes !

Ensuite, ils passent directement au cœur du sujet, à l’objet même de leur présence. Ils nous demandent de leur expliquer pourquoi notre projet d’autodétermination est d’ordre « séparatiste ». Nous les avons assommés avec une réponse à laquelle ils ne s’attendaient pas : « Cela ne vous regarde pas. Vous êtes des policiers censés assurer la sécurité des personnes et des biens. Vous n’êtes pas censés faire de la politique » et mieux encore « vous êtes payés par l’argent du contribuable pour lui assurer la sûreté pas l’entraver dans sa liberté »… Ils ont fini par nous rendre nos papiers en dépit de leur mauvaise volonté !

Nous reprenons notre bonhomme de chemin vers les At Yanni et les At Mengellat lorsque pour la seconde fois nous tombâmes sur un barrage de la Gendarmerie cette fois, qui d’usage ne contrôle nullement les transports de voyageurs, mais notre bus a vite été repéré avec les drapeaux kabyles qui fleurissaient ses flancs et nous savions que notre bus était signalé sur tous les axes menant à At-Zellal. Notre bus a donc été arrêté pour contrôle de papiers, paradoxalement, les gendarmes n’ont pas les attitudes de réaliser la fouille comme les policiers impolis qui les ont précédés, mais ils tentent de justifier leur fouille par des mensonges grotesques en nous informant que celle-ci est due aux opérations de ratissages militaires en cours dans les parages de notre destination, vers les At Mengellat.

Etait-ce un argument de dissuasion, pour nous faire rebrousser chemin ? A leur attitude, nous en avons conclu que les gendarmes étaient plus des forces supplétives et d’appoint par rapport à leurs collègues de la policiers plus fayotés et zélés à tout bout de champ. Il était déjà neuf heures mais en deux heures de temps, nous avons parcouru à peine dix kilomètres en raison des tracasseries causés par les barrages démultipliés en ce jour du III Congrès.

Nous avons quand même réussi à reprendre notre itinéraire. Après nous avoir retardés un bon moment, les gendarmes nous laissent finalement repartir. Malheureusement, voilà que nous sommes de nouveau arrêtés par un troisième barrage de police, juste devant l’Hôpital de Michelet- ce lieu nous rappelle le décès de Si Muh U Mend et l’hospitalisation de Matoub lors de son agression par les gendarmes-

Les Policiers nous intiment l’ordre de leur remettre tous nos papiers. Ils nous demandent de descendre tous du bus afin de fouiller le bus de fond en comble, sous les sièges etc., et ce, sans aucune forme de courtoisie ni encore moins d’explications, comme si nous étions des malfrats !!!

Nous étions conscients du manège et avions décidé dès le départ de ne pas répondre aux provocations des services de sécurité pour éviter au maximum des interpellations parce que c’est exactement ce qu’ils cherchaient. Notre but était que nous puissions arriver à At Zellal pour prendre part aux travaux du III Congrès du MAK.

Les Policiers en question cette fois-ci nous évoquent une histoire d’autorisation de transport mais nous leur avions répondu que cette autorisation n’existe pas qu’il est question d’entraves à la circulation des personnes sans motif raisonnable. La police algérienne, prise d’une fièvre répressive sans précédent, nous confisque nos papiers et notre moyen de transport, arbitrairement, illégalement, injustement et brutalement.

Pis encore, ils nous enjoignent d’observer la loi de l’omerta! Là nous avons notifié aux policiers qu’en Kabylie sommes dans un Pays farouchement attaché à sa liberté et que par conséquent, la loi de l’Omerta n’a pas droit de cité. Aussi, nous nous sommes mis à entonner l’hymne national kabyle à haute voix pour dénoncer cette injustice.

Et comme nous avons été délestés de notre bus, notre détermination n’en a été que plus renforcée. Nous entreprîmes alors de continuer à pied le trajet jusqu’à At Zellal. Des militants de la région de Michelet que nous avions contacté se sont néanmoins mobilisés pour nous trouver un bus qui nous emmènerait vers les At Hichem.

Répartis finalement dans plusieurs bus pour affronter les autres barrages et éviter de bloquer tout le monde en même temps, nous étions environ une cinquantaine lorsque nous avons été arrêtés pour la quatrième fois à un barrage de la police, près du Commissariat de Michelet. Tout le monde subi de nouveau le traditionnel contrôle d’identité et sans doute par provocation, la police décide d’interpeller deux de nos jeunes respectivement âgés de seize et dix et sept ans qui viennent de subir leur baptême des interpellations.

Tout le collectif militant se mis en branle vers le Commissariat de Michelet pour libérer les deux jeunes qui y sont conduit manu militari. La nouvelle se répand comme une trainée de poudre et une marche spontanée s’organise dans la ville. Une foule de citoyens, outrés par la scène de l’interpellation de deux petits jeunes inoffensifs dont le seul tort est de lutter pacifiquement pour leur idéal, converge vers le commissariat.

C'est une véritable marche populaire qui s’est improvisée et avant même d’arriver devant le Commissaire, des policiers viennent vers nous pour nous informer que nos deux jeunes militants ont été relâchés sans leur avoir fait subir d’interrogatoires. Les policiers nous demandent, en nous suppliant, de surseoir à notre marche improvisée. Nous y concédons, pressés que nous étions de rejoindre au plus vite At Zellal.

Nous venions de remporter notre première victoire sur la police injuste par notre détermination inébranlable !notre combat pacifique a eu raison de toutes les ruses et les rudesses de la police algérienne. Nous avons de nouveau loué d’autres bus pour nous emmener vers les At Zellal afin de rejoindre nos frères et sœurs qui nous attendaient pour débuter les travaux du III Congrès du MAK.

Nous demandons à toutes les instances et aux consciences, éprises de libertés et de dignité, d'agir contre cette répression ignoble des services d'insécurité algériens contre les défenseurs de la Nation kabyle. Nous considérons tout silence comme un acte de cautionnement et de consentement aux exactions du Gouvernement algérien par son bras répressif, et non sécuritaire, en Kabylie.

La Kabylie ne demande que l’application, reconnue par les instances internationales, de plus ratifié par l’Etat algérien lui-même, d’un statut politique par la voie d'un référendum d'autodétermination du peuple kabyle, et ce, dans le cadre du droit légitime des peuple à disposer d'eux-mêmes.

Hocine Azem,
Membre de la direction du MAK


SIWEL 021319 FEV 16

Discours du Président de l’Anavad, M. Ferhat Mehenni, au III° Congrès du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie

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AT ZELLAL (SIWEL) — Le président de l'Anavad (Gouvernement provisoire kabyle), Mass Ferhat Mehenni, a délivré un message entièrement en kabyle aux congressistes, à l'occasion des travaux du IIIè congrès du MAK à At Zellal. M. Damane At Ali a eu l'extrême amabilité d'en faire la fidèle traduction en français, que nous livrons ci-dessous à nos lecteurs.
Discours du Président de l’Anavad, M. Ferhat Mehenni, au III° Congrès du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie
Discours du Président de l’Anavad, M. Ferhat Mehenni, au III° Congrès du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie.

Salutation fraternelle à vous tous,

Aujourd’hui je m’exprimerai exclusivement en langue kabyle, la langue que ne surpasse en excellence nulle autre langue à travers le monde.

Mon premier mot est un message d’un père à son fils. En effet, c’est pour la cause de l’Indépendance, la Liberté et la Dignité que nous nous sommes levés, c’est pour abolir l’esclavage et vaincre l’asservissement, c’est pour rompre les chaines d’acier avec lesquelles nos ennemis nous ont noués à ce jour.

Tout congrès, de quelque organisation politique qui soit, qui prône la lutte pour la liberté du peuple duquel il émane, a toujours été un moment historique. Tel celui qui nous réunit en ce jour, c’est avec les forces intrinsèques de nos bras qu'ensemble nous porterons sa charge. Nous ne compterons que sur nous-mêmes, sur nos propres potentialités et nous n’attendrons point d’autre appui de quelque étranger pour agir.

Kabyles, femmes et hommes, il nous incombe donc que nous retroussions nos manches. L’histoire n’étant point un leurre, ni n’est une fuite en avant, ce n’est non plus pas une cause individuelle, celle qui ne mobilise que celui qui poursuit des intérêts purement personnels. Tant le peuple kabyle s’est de tout temps mué comme une seule grande famille, mieux encore, il s’est comporté comme une seule et unique personne devant les vicissitudes que l’Histoire lui charria à travers les siècles. C’est une nation que l’Histoire attend afin qu’elle puisse accéder enfin à sa liberté et s’affirmer en tant que telle au nombre des nations de ce monde. A ce titre, notre nation mérite elle aussi sa place parmi celles qui siègent au sein de l’Assemblée de l’Organisation des Nations Unies.


Chères sœurs, chers frères,

Il n’y a point de liberté dont ne consentirait s’acquitter du prix un individu, un groupe ou un peuple qui aspire à la conquérir. Elle serait à même de lui en couter de la sueur, du temps, de l’argent, des larmes et voire même du sang.

Bien que nous prônions la voie politique, qui est par essence pacifique, nous ne sommes cependant point à l’abris d’un autre épanchement tragique de notre sang et des inconsolables meurtrissures de nos mères, car nous n’ignorons guère que, tôt ou tard, non faute d’avoir éprouvé les ignobles crimes dans un passé encore récent, notre ennemi, incarné par le régime algérien, recourra un jour ou l’autre à exercer, une fois de plus, sa sanguinaire répression contre nous. Aussi, il ne nous est plus permis de laisser quiconque semer la mort parmi nous, pendant que nous ne nous lui opposions que des larmes comme seule arme de riposte des infortunés.

Gandhi est un grand Homme prestigieux qui mérite notre déférence. Cependant, à son époque, il eut à affronter durant sa lutte des régimes coloniaux certes, mais qui ne profanaient point toutefois le caractère sacré de la vie humaine, la dignité humaine et ses imprescriptibles droits. Dans notre tragique cas, nous affrontons des écervelés. Si nos ennemis possédaient réellement quelque sagesse, ou quelque vertu à faire prévaloir, qu’ils consentent alors à l’étayer et à nous affronter par la controverse, politiquement. Mais nous savons tous qu’en politique, ils ne peuvent nous tenir tête, ils en sont incapables, ils ne peuvent tenir la moindre controverse devant nos imparables arguments. Ils se disent qu’il n’y a qu’avec la violence et le fer et le feu qu’ils peuvent avoir raison de nous.

Voyez-les, ils occupent toutes collines, tous belvédères, toutes parts de la Kabylie, par hantise à parer à un redoutable soulèvement insurrectionnel des Kabyles en quête de leur liberté.

C’est pour cela que je lance un appel à nos jeunes afin qu’ils se mobilisent tous pour leur liberté, leur honneur et leur dignité, c’est la Kabylie qui nous appelle.

Le dicton d’autrefois dit « on pense à faire son lit avant d’être harassé par le sommeil », pour notre part nous devons plutot veiller à organiser notre résistance la main dans la main, dans l’unité politique afin que nous puissions affronter et vaincre toute adversité, quelle qu’elle soit, nous devons nous apprêter à faire face à toute calamité criminellement fomentée contre notre survie et attentant à l'intégrité notre patrie, la Kabylie.

Le chemin de Liberté est tracé, déblayé de toute embuche, c’est le seul sentier de vérité, celui qui le chemine arriverait à bon port. « Nous ne remettons pas à cuire les os dont nous avons tiré pitance la veille » (proverbe kabyle, NDT) tant vous n’êtes pas sans ignorer quels tourments nous accablent, et tout ce qui est advenu pour que nous en soyons arrivés là.

Aujourd’hui, en tant que Président de l’Anavad, le Gouvernement Provisoire Kabyle, il m’est un devoir de présenter devant notre auguste Congrès le bilan des actions accomplies depuis me fut confié l’honneur d’assumer la charge de Président de l’Anavad.

D’emblée, l’Anavad lui-meme, de par son existence déjà est un acquis, beaucoup n’avaient pas cru que nous soyons capables de l’instituer. Lorsqu’il fut né le premier juin 2010, certains avaient eu le culot jusqu’à nous lapider dans la presse du régime algérien, ils prétextèrent alors que nous n’avions pas le droit d’instituer cette instance sans passer par les urnes. Comme s’il exista quelque précédent dans l’histoire où un gouvernement provisoire dans le monde, fut instauré par le suffrage des urnes ! La naissance de l’Anavad fut une étape qui rehaussa à un niveau supérieur le débat qui eut court alors autour du concept de l’autonomie. De « De quoi nous nourririons-nous ? », on grimpa d’un cran au niveau du « Ils n’ont aucun droit d’instituer l’Anavad ». Mais, le proverbe dit « Reprend-le de vouloir manger de l’orge, il oubliera le blé » .

Depuis que fut érigé l’Anavad, le nom du Kabyle a gagné en visibilité parmi les nations de ce monde. La majorité des nations prestigieuses nous ont ouvert leurs portes, aucune ne nous fut hostile. Les Etats Unis d’Amérique (USA), Le Canada et le Québec, L’Allemagne, l’Italie, le Royaume d’Espagne, le Royaume de Belgique, la Confédération Suisse, les Nations Unies ainsi que celles que nous avions pu rencontrer dans un cadre bilatéral et auxquelles nous eûmes l’opportunité d’expliquer le droit d’autodétermination du peuple kabyle que nous réclamons.

Sur le plan national kabyle, nous avons focalisé notre action à doter la Kabylie et la nation kabyle des attributs d’un Etat souverain :

1)- Nous avons fondé l’Agence Kabyle d’Information SIWEL doté de son site « Siwel.info » dont le nombre de visites dépasse quelque fois le nombre de 150 000 visites quotidiennes. (Nous remercions avec gratitude ceux qui œuvrent pour que ce site se professionnalise en se perfectionnant de jour en jour).

2)-Nous avons rétabli l’honneur de nos patronymes authentiques en instituant la Carte d’Identité Kabyle. Ce sont des milliers qui en avaient introduit la demande et qui l’ont eue, en l’exhibant non sans marque légitime de fierté.

3)- Nous avons composé, enregistré et diffusé un hymne national kabyle qui fut spontanément adopté et entonné de chœur à toutes les solennités nationales kabyles.

4)- Nous avons transposé notre combat de l’horizon de l’Autonomie à celui, plus large, de l’Autodétermination.

5)- Lors de la catastrophe des intempéries d’enneigement de 2012, qui imposa un véritable blocus par suite de l’enclavement de presque tous les villages de Kabylie, nous avions lancé un appel pressant à la solidarité nationale auprès de notre diaspora kabyle à travers le monde, nous avions alors pu mobiliser des fonds conséquents grâces auxquels nous fumes venus en aide à nos compatriotes nationaux pour rompre l’isolement et dans lequel l’Etat algérien les abandonna. Nous devons exprimer notre gratitude à Mass Bouaziz et ceux qui étaient avec lui pour prêter main forte afin que les bénévoles du MAK pussent atteindre tous les villages coupés du monde (par suite à l’enclavement des routes). A chaque fete de Yennayer (Jour de l’an Amazigh), à chaque commémoration du « 20 Avril », nous émergeons comme seule force politique rassembleuse qui surpasse toutes les autres qui ont un ancrage en notre patrie, la Kabylie.

6)- Nous avons conçu et institué, le plus prestigieux des attributs de souveraineté kabyle, l’ANAY (Drapeau) National Kabyle. Par son entremise, le citoyen kabyle s’est réapproprié le respect et la considération des autres peuples. Aujourd’hui, il est brandi et levé en toute contrée du pays kabyle, au sein de toutes les capitales du monde moderne où vit une communauté de diaspora kabyle. Celui qui le voit, illumine son visage de bonheur et de légitime fierté.

7)- Sur la plan international, la Kabylie et le peuple kabyle émergent au sein des nations unies dès le moment qu’un membre, le Royaume du Maroc, avait explicitement appelé l’Assemblée de l’ONU à introduire en discussion la question du droit légitime d’autodétermination du peuple kabyle.

Chères sœurs, chers frères

J’estime humblement avoir accompli ce qui me fut possible. J’ai le devoir de remercier messieurs les ministres qui avaient œuvré de concert à mes côtés, ceux qui ne furent point tentés par le chemin du dévoiement, ceux qui se tinrent debout, fermes aux cotés et à l’écoute du devoir envers la mère patrie.

En vérité, je n’aurais pas souhaité me représenter pour un second mandat pour la charge du président de l’Anavad. Cependant, ayant reçu votre insistent appel à chaque pré-congrès m’enjoignant de parachever cette historique marche qu’ensemble nous entreprîmes, je ne pourrais me dérober à l’appel de Taqbaylit (le nom kabyle de la Kabylie).

Mais, je ne me représenterai pas pour la forme, encore moins pour une mission anodine. Je me représenterai afin d’atteindre le minimum des objectifs : La mise sur pied de L’Agraw Aɣelnaw Aqvayli (Assemblée Nationale Kabyle) afin qu’il puisse œuvrer à la préparation de la constitution de la Kabylie.

Avant cela, dans les prochains mois, nous allons remettre au Bureau de l’ONU, un Mémorandum de revendication par voie officielle du droit d’autodétermination du peuple Kabyle.

Afin que nous puissions être digne de ce pourquoi nous luttons, il est nécessaire de faire sentir à chaque Kabyle, femme et homme, qu’il est également impliqué sur le terrain politique. Je lance un appel à notre jeunesse, filles et garçons, aux étudiantes et aux étudiants de l’université ou dans les lycées, de se joindre à nous, de se lever pour réclamer leur propre liberté et la liberté de leurs futurs enfants demain.

Nous devons soutenir les investisseurs, nous ne devons pas les abandonner en proies faciles que le régime oppresseur aberre par les redressements fiscaux iniques pour les briser afin qu’ils ne puissent plus se relever.
Nous devons dire aux militaires et aux policiers kabyles de nous aider contre les terroristes et le régime algérien.

Je lance un appel aux militants de Tamaziɣt de prêter leur concours pour la Kabylie et son droit pour l’autodétermination.

Si vous m’accordez votre confiance, je me montrerai homme, capable de reconquérir les droits de la Kabylie qui lui sont aliénés.

Avant de terminer, je transmets mes salutations militantes aux détenus politiques mozabites, Dr. Kamel Eddine Fekhar et ses compagnons.

Je m’incline devant les peuples du mondes en lutte pour arracher leur liberté, qu’ils soient de la famille Amaziɣ ou non.

Vive la Kabylie Indépendante.

Vive le peuple kabyle libre.

Vive l’Autodétermination de la Kabylie.

Gloire à ceux qui sacrifièrent leur vie pour la Liberté, l’identité et la dignité des Kabyles, notamment les Martyrs tombés au champ d’honneur lors de la Résistance contre l’occupant étranger , aux Martyrs de 1963-64, ceux du Printemps Noir ainsi que tous ceux qui furent assassinés à cause de leur kabylité.
III° Congrès de l’Autodétermination de la Kabylie.

III° Congrès du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie.
26/02/2016
Mas Feṛḥat At S3id (MEHENNI)


Traduction du message original en kabyle vers le français par Dahmane At Ali

SIWEL 021402 FEV 16

Diplomatie : Rencontre à Bruxelles entre l'Alliance libre européenne et le Gouvernement provisoire kabyle

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BRUXELLES (SIWEL) — Mas Ferhat Mehenni, président de l'Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle) a été reçu au siège bruxellois de l'Alliance Libre Européenne : (European Free Alliance) par le Directeur de l'EFA,Mr Gunther Dauwen,et Madame Lorena Lacalle Artizi, députée européenne. Le président du Gouvernement Provisoire Kabyle a informé ses interlocuteurs de la situation qui prévaut en Kabylie, au lendemain de la tenue réussie du 3eme Congrès du MAK.
Diplomatie : Rencontre à Bruxelles entre l'Alliance libre européenne et le Gouvernement provisoire kabyle
Mas Mehenni a souhaité le renforcement des liens de combats pacifiques au détriment de la violence : "Notre action, dira le président du Gpk, se place dans la légalité internationale ".

Après avoir retracé quelques repères historiques de la Kabylie et de son environnement immédiat qu'est l'Algérie, Mas Ferhat Mehenni a souligné la mission du MAK et de l'Anavad de parvenir à faire bénéficier dans les meilleurs délais le peuple kabyle du droit à l'autodétermination.

Il a souhaité devant ses hôtes "un compagnonnage politique fructueux" entre l'organisation des minorités européennes et l'Anavad.

De son côté, M.Gunther Dauwen,Directeur de l'EFA (European Free Alliance)-en présence de Mme Lorena Lopez De Lacalle Arizti, responsable des relations internationales, a présenté son organisation, comme celle qui défend tout à la fois les droits des minorités à plus d'autonomie et ceux parmi les indépendantistes / souverainistes, activant dans le cadre des diversités culturelles et linguistiques.

Le Directeur de l'EFA a admis le principe de travailler ensemble au droit à l'autodétermination des peuples. Mas Ferhat Mehenni, président du GPK et la délégation qui l'accompgnait, Mme Soraya Sough venue d'Espagne pour assister à cette rencontre, M. Augustin Atcheba, ont été conviés le soir à un diner offert en leur honneur à proximité du Parlement Européen par le Président de l'ALE, M. François Alfonsi.

De Bruxelles, Augustin Atcheba

SIWEL 021451 FEV 16

"Votre répression… et notre conviction…", une contribution de Amar At-Ali-Usliman

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CONTRIBUTION (SIWEL) — "Le monde entier a découvert, à travers les témoignages des militants arrêtés, dont le responsable à l'organique du MAK, Mass Boussad Becha et l'infatigable militant Mass Bouhas Menouar, la brutalité et l'acharnement des services de Tartag (police politique algérienne) contre des militants pacifistes qui ne réclament rien d’autre que le droit du peuple kabyle à son autodétermination. Pourtant, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes constitue l'un des fondements de la Charte des Nations unies. Un droit faisant « officiellement » partie des constantes de la « diplomatie » algérienne selon le porte-voix du régime d’Alger, le fameux journal télévisé de 20h de « l’unique ». Les diplomates du régime des caporaux s'empressent, toute honte bue, à chaque occasion de le rappeler à haute voix au Maroc et à Israël, quand il s'agit de défendre 300 000 Sahraouis ou les sacro-saints frères Palestiniens ! "
Votre répression…et notre conviction…

Plus de 200 militants du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), ont été arrêtés et empêchés de se rendre à At-Zellal pour prendre part aux travaux du 3econgrès du mouvement souverainiste kabyle par des policiers algériens. Plusieurs d'entre eux ont été malmenés et passés à tabac dans les commissariats de Tizi-Wezzu, Iwadiyen, Adekar, Michelet, Bouzguene, etc.

Le monde entier a découvert, à travers les témoignages des militants arrêtés, dont le responsable à l'organique du MAK, Mass Boussad Becha et l'infatigable militant Mass Bouhas Menouar, la brutalité et l'acharnement des services de Tartag (police politique algérienne) contre des militants pacifistes qui ne réclament rien d’autre que le droit du peuple kabyle à son autodétermination.

Pourtant, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes constitue l'un des fondements de la Charte des Nations unies. Un droit faisant « officiellement » partie des constantes de la « diplomatie » algérienne selon le porte-voix du régime d’Alger, le fameux journal télévisé de 20h de « l’unique ».

Les diplomates du régime des caporaux s'empressent, toute honte bue, à chaque occasion de le rappeler à haute voix au Maroc et à Israël, quand il s'agit de défendre 300 000 Sahraouis ou les sacro-saints frères Palestiniens !

Le peuple kabyle se souviendra qu'au moment où des chefs terroristes notoires sont reçus avec tous les honneurs sur des plateaux de télévision et dans les salons fastueux du régime des caporaux de l'armée française, des jeunes militants pacifistes kabyles sont pourchassés et brutalisés, chez eux, comme des malfrats par les sbires des autorités d'Alger.

La Kabylie qui s’est réveillée en ce vendredi 26 février 2016, sous un dispositif répressif impressionnant, mis en place afin de perturber le bon déroulement du 3e congrès du MAK, n’oubliera pas de si tôt cette énième provocation d’Alger.

La « stratégie » des janissaires de la régence d'Alger était d'arrêter le maximum de délégués durant de longues heures pour empêcher les différentes commissions de mener à bien leurs travaux. La région de Mekla, où naquit Benai Wali, pionnier du combat kabyle, a été assiégée durant toute cette journée historique du 26 février 2016.

Malgré cet arsenal de guerre digne d'une armée coloniale, le 3e congrès du MAK a bel et bien eu lieu en terre Kabyle. Il a, en outre, pu réunir dans une ambiance bon enfant, plus de 700 délégués venus des quatre coins de la Kabylie et de la diaspora, brisant ainsi le blocus de la honte.

La jeunesse kabyle qui a payé un lourd tribut durant le printemps noir de 2001, n'attend plus rien de l'Algérie. Qu'il s'appelle Toufik, Boutef ou Tartag, nul ne peut arrêter la marche pacifique du peuple kabyle pour l'édification de la République de Kabylie.

Désormais, ce n'est plus une utopie comme disait Matoub Lounes !

Amar At-Ali-Usliman

http://www.siwel.info/video/
SIWEL 021510 FEV 16

Message de félicitations de Kamiria Nait-Sid à Bouaziz Ait-Chebib et Ferhat Mehenni pour leur réélection à la tête du MAK et du GPK

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TIZI-WEZZU (SIWEL) — Dans un message adressé à Ferhat Mehenni et Bouaziz Ait-Chebib, Kamira Nait-Sid, président du Congrès mondial Amazigh, a tenu à les féliciter pour leur réélection respective à la tête du Gouvernement provisoire kabyle et du mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie. Ci-après l'intégralité du message de félicitation
Message de félicitations de Kamiria Nait-Sid à Bouaziz Ait-Chebib et Ferhat Mehenni pour leur réélection à la tête du MAK et du GPK
Azul,
Mass Ferhat Mehenni aslway n GPK,
Mas Buaziz Ait-Chebib, Aselway n MAK,


En mon nom personnel et au nom du Congrès Mondial Amazigh, j’adresse toutes mes félicitations aux militantes et militants du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie et au peuple kabyle qui ont réussi le défi de tenir votre assemblée malgré la répression et les arrestations arbitraires de plusieurs militants et sympathisants de votre mouvement.

Le peuple kabyle avait rendez-vous avec l’histoire. Ce rendez-vous réussi est dû au fait qu’il incarne plus que tout autre, les aspirations profondes, et l’espérance de la kabylie.

Je vous félicite chaleureusement mass Ferhat Mehenni et mass Buaziz Ait Chebib, pour votre réélection à la tête du GPK et du MAK. Je suis convaincu que vous serez à la hauteur de cette tâche noble grâce à votre expérience riche dans la conduite de ce mouvement, vos qualités de dialogue, vos sens élevés du devoir, et votre attachement viscéral à la lutte pour la liberté, l’identité, la justice et les valeurs kabyles.

Je vous adresse également tous mes vœux de réussite et mes encouragements les plus sincères pour continuer le combat juste et noble du peuple kabyle pour sa liberté.

Je vous réaffirme ici tout mon soutien et celui du Congrès Mondial Amazigh.

Tizi-Wezzu,
15/02/2966 – 27/02/2016
S’tegmatt,

Kamira Nait Sid
Présidente du CMA.


SIWEL 021841 FEV 16

Yunes Yaḥyawi : Ḥebsen tafekka, ttun belli ur zmiren ara ad ḥebsen tikti

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(SIWEL) — Akken kan i nuli s afurgu azal deg 20 yid-nneɣ, ɣef 6 : 00 n tsebḥit neqlaε, ur tufid d acu i nedda, neffeɣ-d i temdint n Vgayet iqubel-aɣ-d udmar n yibulisen amezwaru (abarraj) , ḥebsen afurgu ideg i d-nedda ssuteren-as lekwaɣeḍ unehhar, ufan ur yesεa ara ttesriḥ neɣ turagt akken ad isikel, ladɣa din kan i as-nnan ad ten-yettbaε ɣer uxxam n yimsulta (la cmmissariat) , yerra-aɣ-d armi i d tamersiwt n Vgayet yeǧǧa-aɣ din, netta i kemmel iṭeffer imsulta. Ners-d nemslay, negzem-itt deg rray ad nkemmel abrid, ad nqabel taluft akken tebɣu tili, nedda-d d ufurgu i yettawin Vgayet –- Tizi uzzu, nessawel i mass aselway Buεziz, yenna-aɣ-d ddut-d ɣer Iεezzugen anda ara d-tafem afurgu ara ken-d-yawin ɣer Wat Zellal.
Yunes Yaḥyawi : Ḥebsen tafekka, ttun belli ur zmiren ara ad ḥebsen tikti
Neqlaε-d i tikkelt nniden, ad tili azal d 6:30 n tsebḥit si Vgayet ɣer Iεezzzgen, kra nteddu nettaf ibarajen, xaḍen akk yiberdan ad as-t-iniḍ d acu i yeḍran !!! , kra d win ara nεeddi ad aɣ-d-sedren ɣer laqaεa, almi i newweḍ ɣer win n Iεezzugen, nuder-d daɣen deg ufurgu akken nuɣ tanumi, newwi-d ahat 20 n dqiqa ɣer udmar (abaraj). Ttḥewwisen-aɣ s telqay d acu ara afen ɣer-nneɣ, kra deg-nneɣ ufan ɣer-s annay imaziɣen, wayeḍ ufan ɣer-s lekwaɣed yeεnan amussu n MAK , wayeḍ waqil ur asen-yeεjib ara wudem-is kan…Ḥazen-aɣ-d deg 4 yid-nneɣ, nedhen i unehhar n ufurgu ad ikemmel abrid-is, ma d nekni winn-aɣ s axxam n yimsulta, imdukal-nneɣ nniḍen kemmlen abrid-nsen d ufurgu i d-ddan…

Akken newweḍ s axxam n yimsulta, iseqsiyen-nsen ala ɣef wayen i cudden ɣer umussu, seqsayen yiwen yiwen deg-nneɣ: “d acu i ken-d-iwwin? Anda i tetteddum ? neẓra d le MAK i d-iheggaw agraw….” Ṭṭfen ismawen-nneɣ, serḥen-aɣ-d, nettemsawal d yimdukal nniḍen, ula d nutni ḥeslen, yewwi-ten ufurgu i ten-d-yettrajin, yedda yid-sen kra ufan daɣen abaraj deg ubrid, imsulta sutren deg unehhar ad ten-yerr alma d amkan i ten-id-iddem. Ma d nekni deg 4 nekra afurgu seg Iεezugen ɣer Wat Zellal, ur tufiḍ d acu nedda nemuger-d yiwen ubaraj amzun d lkazirna i yellan din, teččur d tikerrusin n yimsultad yijardarmiyen, ḥbsen afurgu, yefka-asen unehhar lekwaɣeḍ, seqsan anida i yeteddu, yerra-asen ɣer Wat Zellal. Din din i as-nnan uɣal ulac abrid ɣer Wat Zellal , nbeddel abrid nteddu metwal Meqlaε iḥbes ufurgu ad ners tama n uxxam n yimsulta, swaswa din i d-jban fell-nneɣ amzun d nekni i ttεassan, wwin-aɣ daɣen i tikkilt nniḍen

Mi newweḍ ɣer uxxam n yimsulta freq-nneɣ, nuda-aɣ akk, yiwen ufan-as ɣer-s annay aqbayli, gren ɣer-s wten-tt, ad aɣ-d-ttmeslayen s teεrabt qqaren-aɣ-d: ”nekni d idzayriyen d imaziɣen, nerra-asen s teqbaylit :“nekni d imaziɣen d iqbayliyen” kra d awal ara ad d-inin s taεrabt ad asen-yuɣal wayeḍ s teqbaylit, muten seg lɣec, ččan times, ladɣa iεraben-nni yellan din, llan leqbayel ɣef wudemawen-nsen amzun setḥan deg-nneɣ, ulac win meḥsub i aɣ-d-yennan awal diri-t deg-sen, neqqim azal ahat saεa d uzgen neffeɣ-d nuɣal alma d ansa i d-nusa , ifuk wass.

SIWEL 021922 FEV 16


‘’ Taqvaylit id isawlen ! ‘’: A la recherche d’un dictionnaire Kabyle-Français.

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MONTRÉAL (SIWEL) — Un groupe de travail sur la langue kabyle basé à Montréal est à la recherche d’un dictionnaire Kabyle-Français en version électronique. Respectant de la propriété intellectuelle et les droits d’auteur, il propose de payer ces droits, s’il y’a lieu.
‘’ Taqvaylit id isawlen ! ‘’: A la recherche d’un dictionnaire Kabyle-Français.
‘’ Taqvaylit id isawlen ! ‘’

Nous sommes à la recherche d’un dictionnaire Kabyle-Français.
Description :

1- Le dictionnaire doit être complet.
2- En lettres latines.
3- En format électronique dans un fichier Windows Excel ou Word.
4- Dans un tableau de deux colonnes.
5- Une colonne pour chaque langue.
6- L’orthographe des mots kabyles conforme aux usages en cours (Exemple : Tamurt , Thamourth).

Dans notre démarche, le respect de la propriété intellectuelle et des droits d’auteur sont essentiels: Nous comptons payer ce droit s’il y’a lieu.

Si vous pensez avoir ce dictionnaire, tel que décrit ci-dessus, merci de nous contacter à : languekabyle@gmail.com
Merci d’avance.

SIWEL 021929 FEV 16

Message de Blekacem Lounès, Secrétaire général du CMA, au IIIè congrès du MAK

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DIASPORA (SIWEL) — " Ce jour est le meilleur des jours… C’est le meilleur des jours car les Kabyles se réunissent pour préparer ensemble, un avenir meilleur pour leur pays, la Kabylie. En ces temps d’insécurité organisée par l’Etat algérien, oser se réunir comme vous le faites aujourd’hui en Kabylie, c’est un acte de grand courage, un acte de résistance héroique. C’est ce que l’on appelle ttirugza. Rien que pour cela, vous méritez le plus grand respect ! " Extrait du message de Belkacem Lounès, Secrétaire général du CMA, aux congressistes du MAK
Message de Blekacem Lounès, Secrétaire général du CMA, au IIIè congrès du MAK
Azul ait Afraniman i Tmurt n iqvayliyen
Azul mas aselway Buaziz Ait-Chebib
Azul akw,
Assa d-as yifen akw ussan…

Ce jour est le meilleur des jours… C’est le meilleur des jours car les Kabyles se réunissent pour préparer ensemble, un avenir meilleur pour leur pays, la Kabylie.

En ces temps d’insécurité organisée par l’Etat algérien, oser se réunir comme vous le faites aujourd’hui en Kabylie, c’est un acte de grand courage, un acte de résistance héroique. C’est ce que l’on appelle ttirugza. Rien que pour cela, vous méritez le plus grand respect !

Fort de son DRS, de son argent et de son « pouvoir maffieux et assassin », l’Etat algérien menace, frappe, tue, emprisonne, exile ceux/celles qui lui résistent. Je sais que les conditions de vie des membres du MAK vivant en Kabylie et plus largement tous les résistants Amazighs, sont terribles. Tout est fait pour que votre quotidien soit insupportable. Et pourtant vous ne pliez pas ! Et pourtant vous continuez à maintenir la flamme de l’espoir ici en Kabylie ! Que l’on soit du MAK ou pas, chaque Kabyle doit reconnaitre votre sacrifice et vous assurer de son soutien.

A ce sujet, j’estime que ceux qui vivent à l’extérieur vous doivent beaucoup. Cette diaspora Kabyle qui a la chance de vivre sous des cieux plus cléments, doit contribuer de manière bien plus significative à la sauvegarde de la Kabylie et à son progrès. La Kabylie est quotidiennement agressée dans tous les domaines et elle ne peut compter que sur ses enfants. C’est donc un devoir pour chacun-e d’eux de répondre présent aujourd’hui. Il faut que chaque Kabyle qui affirme « je suis Kabyle » doit apporter une contribution à la collectivité kabyle. Je suggère donc que chaque Kabyle vivant à l’étranger qui rentre au pays, verse une certaine somme qui ne peut être inférieure à 10 €/personne dans un fonds de solidarité à mettre en place en Kabylie.

Par ailleurs, dans la mesure où la diaspora Kabyle est très importante, je suggère la construction d’un aéroport international dans la région de Tizi-Wezzu. Cet aéroport devrait être construit et géré par une société d’économie mixte, impliquant l’Assemblée Populaire de la Wilaya de Tizi-Wezzu et des investisseurs privés.

Enfin, constatant qu’un grand nombre d’institutions publiques locales en Kabylie sont contrôlées par des partis politiques anti-Kabyles (FLN, RND…), je suggère pour les prochaines élections locales (municipales et Wilayales), la participation massive des candidats « patriotes » Kabyles. Il n’y a absolument aucune raison de laisser nos communes et nos régions entre les mains de ceux qui agissent contre les intérêts des Kabyles et de la Kabylie.

Ce ne sont là que quelques idées simples qui nécessitent d’être approfondies afin de préparer Tamurt n Iqvayliyen à prendre son destin en main.

Il faut sans cesse élever le niveau d’exigences d’abord envers nous-mêmes et être ambitieux dans notre projet collectif.
Bon congrès,
Tudert i Tmurt nnegh !

Belkacem Lounès

SIWEL 021953 FEV 16

Le CMA alerte Ban Ki Moon la veille de son arrivée à Alger sur le non respect par l'Algérie des droits de l'Homme

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TIZI-WEZZU (SIWEL) — Le Bureau Mondial et le Conseil Fédéral du Congrès mondial Amazigh (CMA), par le biais de sa présidente, Mme Kamira Nait Sid, a adressé ce jeudi une lettre au Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, qui se rendra en Algérie les 6 et 7 mars prochains, pour attirer son attention sur les violences institutionnelles et les graves violations des droits humains exercées par l’Etat algérien à l'encontre des peuples Amazighs, citant les cas concrets des Mozabites et des Kabyles Ci-après l'intégralité du message :
Le CMA alerte Ban Ki Moon la veille de son arrivée à Alger sur le non respect par l'Algérie des droits de l'Homme
Monsieur Ban Ki-Moon
Secrétaire Général de l’ONU
New York, USA

Tizi-Wezzu, 20/02/2966 – 3/03/2016

M. Le Secrétaire Général de l’ONU,

Nous apprenons que vous vous rendrez très bientôt en Algérie. Aussi, nous avons l’honneur de vous
adresser cette lettre afin d’attirer votre attention sur les violences institutionnelles et les graves
violations des droits humains exercées par l’Etat algérien, particulièrement à l’encontre des
Amazighs. Nous vous alertons particulièrement sur les cas suivants :

- Les graves violences perpétrées contre les At-Mzab (Amazighs autochtones de la vallée du Mzab
située à environ 600 km au sud d’Alger), particulièrement au cours des deux dernières années. Les
At-Mzab forment un peuple de quelque 300.000 personnes, d’une civilisation plurimillénaire inscrite
depuis 1982 au patrimoine mondial de l’Unesco. Les At-Mzab sont attaqués par des hommes de la
communauté arabe « Chaamba » avec le soutien avéré des forces de police algérienne. On déplore
déjà la mort d’une trentaine de personnes et plus de 80 Mozabites ont été ou sont détenus dans les
prisons de Taghardayt (Ghardaïa) et de El-Ménéa (voir listes jointes). Dans les prisons, certains
prisonniers ont subi des actes de torture et des traitements inhumains ou dégradants. Des menaces
sont exercées par la police sur les familles des détenus afin que ces derniers ne témoignent pas des
mauvais traitements qu’ils ont subi ou qu’ils subissent au quotidien.

- Les membres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), un mouvement
politique qui agit avec des méthodes démocratiques et pacifiques, sont particulièrement persécutés
par les autorités policières et judiciaires algériennes. De manière tout à fait abusive, la police procède
à des arrestations de membres du MAK et au cours des interrogatoires, ils sont menacés, insultés et
frappés, en toute impunité. Les activités du MAK sont criminalisées et ce, dans le but évident de
pousser les citoyens à la révolte ce qui justifierait alors une répression massive comme ce fut le cas
lors du « printemps noir » de l’année 2001 au cours duquel 126 Kabyles ont été tués par les « forces
de sécurité » algériennes.

- D’une manière générale, les défenseurs des droits des Amazighs subissent de la part de
l’administration, de la justice et de la police algériennes, des actes de pression psychologique et
d’atteinte à leurs droits les plus élémentaires, afin de faire obstacle à leurs activités qui sont pourtant
tout à fait légales. Ainsi, Mme Kamira Nait-Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA),
ONG internationale de défense des droits des Amazighs, est systématiquement fouillée et interrogée
par la police des frontières à l’aéroport d’Alger lors de ses déplacements à l’étranger et depuis le mois
de novembre dernier, l’administration algérienne a fermé arbitrairement l’entreprise famililale,
« Cyber Kabylia » dans laquelle elle travaillait à Tizi-Wezzu. Ainsi, Mme Nait Sid et sa famille sont
privés de toute source de revenus depuis plus de 4 mois.

Comme vous le savez certainement M. Le Secrétaire Général, l’Algérie n’hésite pas à adopter les
Chartes, Accords, Conventions et Accords internationaux relatifs aux droits de l’homme et des
peuples mais pour mieux en violer les dispositions sur le terrain, à huis clos. Et cet état de fait est
favorisé par l’impunité dont jouit le gouvernement algérien.

Aussi, nous saisissons l’occasion de votre visite à Alger pour vous demander instamment :

- De bien vouloir nous accorder une entrevue afin de vous éclairer sur l’état des atteintes aux droits
humains et aux libertés fondamentales en Algérie,
- d’exiger du gouvernement algérien la libération immédiate des détenus Mozabites et la réparation
des préjudices qu’ils ont subis,
- d’exiger du gouvernement algérien de mettre un terme à toute violence policière et aux
harcèlements administratifs et judiciaires exercés contre les organisations et les personnes qui
agissent pacifiquement et démocratiquement pour défendre des droits légitimes et légaux,
- d’exiger du gouvernement algérien de cesser les intimidations contre Mme Kamira Nait Sid et de
réparer les dommages matériels et moraux qu’elle subit, elle et sa famille,
- d’exiger du gouvernement algérien qu’il respecte de manière réelle et effective ses obligations
internationales.

Nous savons, M. Le Secrétaire Général, que vous avez fait de la promotion du respect des droits de
l’homme une priorité de l’ONU et que vous êtes l’initiateur du programme « les droits humains avant
tout ». Aussi, nous sommes persuadés que vous serez intransigeant avec le gouvernement algérien sur
cette question.

Veuillez agréer, Monsieur le secrétaire général, l’expression de notre haute considération.

P/le Bureau Mondial et le Conseil Fédéral du CMA
Kamira Nait Sid, Présidente

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SIWEL 031243 MAR 16

3è Congrès du MAK : Le long périple du président du Congrès du MAK qu’on voulait empêcher d’arriver à At-Zellal

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VGAYET (SIWEL) — Plus de 250 arrestations de militants, dans le but de les empêcher d’y participer, ont été opérées par les services de sécurité algériens le jour de la tenue du 3e congrès du mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie qui a eu lieu à At Zellal. Parmi ces personnes, figure le secrétaire général du MAK et président du bureau du 3è congrès du Mouvement, Farid Djennadi en l’occurrence.
3è Congrès du MAK : Le long périple du président du Congrès du MAK qu’on voulait empêcher d’arriver à At-Zellal
Un long périple, semé d’embûches, l’a mené de son domicile au lieu de la rencontre organique et, contre vents et marées, ce militant de la première heure réussira à déjouer les manœuvres des services de sécurité pour parvenir au lieu dit, certes avec une demi-heure de retard, mais sain et sauf et fier d’avoir rempli sa mission du jour.

Alors qu’aucun barrage de police ni de gendarmerie n’a été dressé à la sortie de la commune de Smaoun depuis les émeutes de 2001, voilà qu’en ce matin de la tenue du congrès, Farid Djennadi se retrouve, de bon matin, à quelques encablures de son domicile, face à un barrage dressé par les gendarmes et les militaires. Rusé et sachant que celui-ci a été fait pour l’appréhender, il l’évitera en passant par Amizour. Il évitera, par la même occasion, le barrage du carrefour du village agricole, en bifurquant par Ifenayen.

Jusque là, tout se passe bien, mais à son arrivée à Sidi Aïch, il remarque que les policiers lui avaient tendu un guet-apens en se positionnant dans une voiture banalisée de marque Dacia Logan de couleur bleue. La présence d’une population importante dans cette agglomération a forcé les policiers à ne pas intervenir, mais ne les a pas empêchés de les suivre, lui et ses amis, jusqu’à Ighzer Amokrane où la police locale a dressé un barrage pour les arrêter et les emmener au commissariat.

Dans les locaux de la police, il a été dressé un procès-verbal que Farid refusera de signer. Il apprendra que les éléments de ce commissariat avaient appelé la direction générale de la police à Alger pour les informer de son arrestation. De ce commissariat, il réussira tout de même à s'échapper après avoir récupéré ses papiers. Il continuera son chemin à pied jusqu’à l’entrée d’Ifri avant d’être rejoint par ses camarades qui avaient loué, à leur sortie du commissariat, un taxi clandestin.

Arrivés à Bouzeguène, ils sont à nouveau interpellés et arrêtés au niveau du barrage. Emmenés au commissariat, ils seront interrogés comme s’ils étaient des terroristes. Énervé par le comportement du chef de sûreté, Farid Djennadi s’emportera et arrivera aux poings avec ce commissaire. De là, ils seront escortés par la police jusqu’à Ighzer Amokrane pour les laisser sur le chemin.

C’était sans compter sur la détermination des militants du MAK qui voulaient à tout prix rejoindre le lieu de tenue du congrès. Ils rebroussent donc chemin et prennent le bus jusqu’a l’embranchement qui mène vers At Zikki d’où ils seront pris en stop par un automobiliste, qui se trouvait être militant du MAK, qui les mènera jusqu’à Illoula. De cette commune jusqu’à At Zellal, Farid Djennadi et ses compagnons loueront un petit fourgon et passeront deux barrages sans qu’ils ne soient remarqués, car ayant pris le soin de se placer entre les sièges arrières.

Ayant pris beaucoup d'avance, ils arriveront, certes avec une demi-heure de retard au congrès, mais ils y participeront comme le millier de congressistes présents, lequel s’est déroulé dans de très bonnes conditions, comme le soulignera notre interlocuteur, Farid en l’occurrence.
Lors de notre rencontre avec lui, il y avait Hocine et Samir, membres de la confédération de l’Est laquelle regroupe toutes les communes de l’Est de Vgayet. Eux aussi ont été arrêtés au niveau de l’intersection menant à Michelet, At Zellal et Azzazga. Ils ont été interrogés pendant près de deux heures avant qu’ils ne soient libérés.


Source Massidida, Tamurt.info

SIWEL 031745 FEV 16

La maffia de Souama sévit et sévit encore en toute impunité

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VUVHIR, AT VUCƐAYEV (SIWEL) — Un groupe de patriotes de Lɛarc At Vucɛayev nous a fait parvenir cette lettre dans laquelle ils dénoncent les agissements indignes des élus de la commune de Souama, allant du triturage du fichier électoral jusqu'à l'usurpation d’identité en passant notamment par la tentative du maire de pourfendre l’aɛnaya accordée à des Kabyles frères :
La maffia de Souama sévit et sévit encore en toute impunité
A chaque jour suffit sa peine, dit-on. La grande tribu n At Vucɛayeb pensait en avoir fini avec le maire FFS de Souama et de ses acolytes du RND avec le silence complice d’élus d’autres formations qui siègent dans cette assemblée.
Mais il est dit que M. Boukhtouche, le brinquebalant maire, FFS de fabrication, louvoyant du côté RCD et matériellement RND joue et nargue le monde grâce à l’impunité accordée par le wali de Tizi Ouzou, ce bouzellouf qui s’est lui-même décrit comme « cawi rasi xcen » venu mater les Kabyles.

Cette permissivité et ce laxisme ont fini par enhardir le maire Boukhtouche au point où il a permis à son 2è Vice-président de déserter de son mandat depuis 2 mois. Mais là n’est pas encore le pire. Ce 2è vice-président du RND a emmené dans ses bagages 3 autres élus de sa formation politique.
Aucun préavis et encore moins une passation de consignes n’ont été faits lors de ses départs que les citoyens qualifient simplement d’exfiltrations maffieuses en bande organisée.

Mais la prévarication a atteint le summum selon des informations qui révèlent que les 4 élus du RND en rupture de ban ont utilisé des identités qu’ils ont usurpées à partir des archives de l’état civil parmi des citoyens qui ouvrent droit de facto, selon la loi, à la nationalité française.

À noter que dans cette commune décidément très singulière, le fichier électoral fait souvent l’objet de manipulations au gré des besoins. Quand il faut escamoter des citoyens hostiles, on invoque un bug informatique, un défaut de connexion ou une fausse manœuvre. À contrario, on trouve souvent dans le même fichier des noms de personnes décédées ou inventées et qui votent… utilement.

Oui, vous l’avez bien lu. Usurpation d’identité. Un coup préparé magistralement. Durant plusieurs semaines, les fuyards ont procédé à la vente de tous leurs biens marchandables et pris soin de signer tous les contrats avec les entreprises et artisans contractants avec l’APC pour récupérer au passage la commission convenue.

Quant au maire de Souama toujours aussi arrogant et intouchable, il pousse l’outrecuidance jusqu’à des limites inédites. Pour contrecarrer le MAK et saborder la tenue de son 3è congrès, il a réuni les comités des villages Souama, Bouatba, Timtengal, At Sidi Amer, Ummaden, At Seḥnun, Iger, Taɛjelt, At Zellal, Levγezli pour leur demander de dénoncer la tenue de cette rencontre organique du MAK sur ce qu’il considère comme « son territoire », dissuader les citoyens de s’y rendre et dénigrer les dirigeants du MAK.
Bien entendu, il n’a obtenu en réponse que du mépris et une ineffable aversion pour cet élu sans honneur qui leur a demandé de refuser l’anaya à des frères de Kabylie.

Plus que jamais, cet individu s’est inscrit en relief dans les tablettes du déshonneur et de la vilénie. Et personne ne doute que tôt ou tard, il devra rendre compte de ses forfaits. Cela fait aussi partie de l’anaya kabyle.

VUVHIR, LE 3 MARS 2016
UN GROUPE DE PATRIOTES DES AT VUCƐAYEV

SIWEL 032138 MAR 16

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