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Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

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VGAYET (SIWEL) — Le plus haut phare naturel du monde se situe sur la côte kabyle, dans la région de Vgayet (Saldae/Bougie/Bejaïa) : C’est le phare du Cap Carbon. Situé sur un éperon rocheux à l'extrémité de la presqu'île du Cap Carbon, dans le prolongement du Parc national de Gouraya, le phare culmine à 245m au-dessus du niveau de la mer. Le Phare du Cap Carbon est un phare dit d’atterrissage d’une portée lumineuse d’environ 50 kilomètres qui indique la proximité du port de Vgayet.
Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie
La base du promontoire rocheux, qui porte le phare du Cap Carbon, est percée d’arches naturelles qui ajoutent à la majestueuse beauté du site. Il abrite aujourd'hui une importante colonie de singes magot. Un chemin touristique, très fréquenté par les singes en quête de quelques friandises, est tracé sur la crête.

Construit au 19è siècle par une compagnie italienne de signalisation maritime, le phare du Cap Carbon est inauguré par les autorités coloniales françaises le 20 novembre 1906. Il est à noter toutefois que le rapport de la Commission Nautique de 1843 recommandait l'amélioration des dispositifs «existants» et la création d'installations nouvelles.

En 1849, le phare de Cap Carbon, installé dans un local provisoire, consistait en l'allumage d'un feu à éclipses de premier ordre, d’environ 27 milles de portée (42 kilomètres).

Une commission nautique spéciale chargée d'étudier les améliorations à apporter au système d'éclairage fut instituée en 1902 par le gouvernement français. Cette commission prévoyait l'installation d'un feu auxiliaire au Cap Carbon pour parer à l'embrumage du feu principal et pour signaler par un secteur rouge les Rochers des Moules.

4 ans après, le phare est inauguré par les autorités françaises en novembre 1906. Actuellement, le le Cap Carbon abrite une caserne des garde-côtes algériens et n’est pas ouvert au public.

« Peu d’endroits de la mer Méditerranée sont d’un effet aussi surprenant, aussi beau que la vue sur l’extrémité du Cap Carbon », écrit Luis Salvator De Hasbourg, archiduc d’Autriche dans son livre Bougie, la perle de l’Afrique du Nord (réédité par L’Harmattan en 1999)

Source : Wikipédia & Elmouja.overblog

SIWEL 081251 FEV 16

Ci-après quelques photos du phare Cap Carbon et de ses environs qui constitue l'un des plus beaux sites de la côte kabyle.

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie

Vgayet, Cap Carbon: le plus haut phare naturel du monde se trouve en Kabylie


Quand les français découvraient en 1955 que les femmes kabyles parlaient politique

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BNK (SIWEL) — A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les documentalistes de la Bibliothèque nationale de Kabylie (BNK) dont la création par le Gouvernement provisoire kabyle sera annoncée bientôt, ont déniché dans leurs fonds d'archives une note datant du 18 novembre 1955 soit durant la présence française en Algérie, rédigée par la Police des renseignements généraux (PRG), chargée par le gouverneur général de collecter les renseignements politiques, et dans laquelle un inspecteur principal, officier de police judiciaire déclare avoir découvert que "presque toutes les femmes kabyles parlent politique" (sic)
Quand les français découvraient en 1955 que les femmes kabyles parlaient politique
bnk/wbw
SIWEL 081611 MAR 16

Célébration par le peuple basque de la libération d’Arnaldo Oteg, un de leurs plus charismatiques prisonniers politiques

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SAN SÉBASTIEN (SIWEL) — Apres plus de six ans dans les prisons espagnoles, le politicien le plus célèbre sur la scène politique indépendantiste basque vient d’être libéré suite à l’impossibilité des autorités espagnoles de le maintenir en détention indéfiniment sans une accusation valable, excepté pour le fait de défendre la liberté de ses compagnons et d’EUSKALERRIA.
Célébration par le peuple basque  de la libération d’Arnaldo Oteg,  un de leurs plus charismatiques prisonniers politiques
Le retour sur la scène politique basque d’Arnaldo Otegi marquera un avant et un après grâce à l’élan inexorable du processus indépendantiste catalan. Les indépendantistes basques, retardés et affectés négativement par l’ETA, accélèrent la mise en marche de leurs politiques territoriales vers une indépendance réelle du pays basque dans les plus brefs délais.

Il faut rappeler que le peuple basque a déjà réalisé la moitié du processus politique d’indépendance , beaucoup plus que le peuple catalan, car pour des raisons historiques et les pactes politiques durant la dictature de Franco, le pays basque (dans sa partie espagnole) a préservé ses « privilèges » fiscaux, industriels, linguistiques, ce qui a mis à l’abri le peuple basque lors de la très forte crise économique mondiale de ces derniers années, même si la richesse et le taux de productivité de ce dernier offrira un bien être beaucoup plus important à son peuple s’il était un Etat indépendant.

Célébration par le peuple basque  de la libération d’Arnaldo Oteg,  un de leurs plus charismatiques prisonniers politiques
Cependant, le manque de visibilité de la mobilisation citoyenne basque, comparativement à celle des Catalans, est un handicap pour la légitimité du futur Etat. Chez les Catalans, c’est la société civile qui a mené le bal et imposé son agenda aux politiciens, réticents au départ à l’idée de l’indépendance.

Pour le peuple Kabyle, tous les processus d’autodétermination sont intéressants, admirables et complexes. Ce qui est remarquable chez chacun d’entre eux est ce même esprit de solidarité et reconnaissance mutuelle avec tous les peuples du monde épris d’indépendance.

C’est à ce titre que le président de l’Anavad, (Gouvernement Provisoire Kabyle) a dépêché un de ses chargés de mission, Mme Soraya Sough en l'occurence, à cet acte de célébration basque ayant réuni plus de 10 000 invités dont les Basques du pays basque dans la partie française, les Irlandais du Nord, les Catalans, les Galiciens…etc Tous sont animés de cette même soif de liberté et d’indépendance.

Comme pour les Kabyles, les Basques et les Catalans estiment que l’autodétermination n’est pas l’objectif mais le moyen et l’ultime étape vers leur souveraineté.

Samedi 05 Mars 2016,
San Sébastien ( Donostie- Guipuzcoa)

mti,
SIWEL 081709 FEV 16

Témoignage des interpellés d'Iwadiyen : " Le congrès s’est tenu contre vents et marrées, mais malheureusement sans nous

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AT ABDELMOUMENE (SIWEL) — L’ampleur qu’a pris le mouvement pour l’autodétermination du peuple Kabyle et son engagement ferme et déterminé à réaffirmer sa souveraineté lors du Congrès tenu vendredi 26/02/2016 à At Zellal, a éveillé les réflexes coloniaux du pouvoir Algérien. La police algérienne dressa des barrages à la périphérie d’At Zellal et sur les routes de la profonde Kabylie, afin de perturber cette rencontre, en interceptant le maximum de congressistes possible. Mais en vain. Le congrès s’est tenu contre vents et marrées, mais malheureusement sans nous (Belaid Amar khodja, Amar Zebbar, Ahcène Chérifi et Zeghoud Mohand) qui fûmes victimes d’une arrestation arbitraire, par les policiers du Commissariat d’Iwadiyen.
Témoignage des interpellés d'Iwadiyen :
Portant atteinte à la liberté de circulation des citoyens, sous prétexter d’un «examen de situation» qui, de par sa durée, près de dix heures en tout, devint rien de moins qu’une une «garde à vue» en bonne et due forme avec confiscation des téléphone portables, surveillance constante par un ou plusieurs agents, interrogatoire portant sur nos vie privée, les écoles fréquentées (depuis l’école primaire), nos situations sociales, nos opinions politiques, nos religions…absolument rien n’a été oublié … Sauf nous, bien sûr, qui nous languissions de rejoindre le congrès.

De 7h30 à 16h30, nous subîmes le joug colonial administratif. Notre liberté et nos papiers nous ont été confisqué. Les agents de l’autorité coloniale obéissaient minutieusement aux ordres, bien que certains le faisaient visiblement à contre cœur. Néanmoins, un portrait similaire à celui d’un criminel fût dressé pour chacun de nous : photos sous tous les angles, empreintes digitales et mensuration du faciès.

A force de vouloir rejoindre le congrès, nous signâmes des PV dont certains d’entre nous ignoraient le contenu puisque rédigé en langue arabe uniquement. Ensuite, nous eûmes droit à une consultation médicale, afin que nous ne puissions pas porter plainte contre eux pour agression physique…sauf que les séquelles causées par cette arrestation programmée ne peuvent se détecter au stéthoscope et pourraient être fatales a un esprit fragile, mais pas nous qui sommes déterminés à porter haut et fort le projet de société que draine le MAK.

Victimes d’arrestation arbitraires sous le prétexte fallacieux d’examen de situation, les forces répressives coloniales n’ont trouvé que cette ruse pour tenter de réduire notre congrès à une réunion restreinte, voire carrément à empêcher sa tenue.
Nous appelons l’ensemble des Kabyles à être vigilants et à prendre garde à l’hostilité de ces corps constitués mandatés par l’Etat colonial d’Alger pour combattre notre dynamique d’autodétermination.

A cet effet, nous mettons les instances universelles face à leurs responsabilité et les interpellons pour la énième quant à notre sécurisation et à notre droit à notre autodétermination, en vertu de l’Article 03 de la déclaration internationale des droits des peuples autochtones.

At Abdelmoumene,
Le 05/03/2016,

Belaid Amar khodja,
Amar Zebbar,
Ahcène Chérifi,
Zeghoud Mohand


SIWEL 081752 FEV 16

Le "Bachagha" Ould Ali El Hadi récidive et tente d'organiser un gala avec "Cheb Yazid" pour le 8 mars, la population ne se laisse pas faire

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Le "Bachagha" Ould Ali El Hadi récidive en ce 8 mars 2016. Promu ministre de la Jeunesse et des Sport de la république arabo-islamique algérienne, il a tenté d'organiser un gala au stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou avec un chanteur arabophone, Cheb Yazid en l’occurrence, qui devait encaisser un cachet de pas moins de 300 millions de centimes, et bien sur aucun artiste kabyle n'a été convié.
Le
Au vu de sa mission scélérate qui vise à acculturer et à dénaturer le peuple kabyle, ce n'est effectivement pas le Bachagha Ould Ali El Hadi qui aurait invité par exemple le chanteur kabyle Oulahlou. Toutefois, face à cette scandaleuse initiative, la population s'est vite mobilisée pour faire annuler ce gala de la honte et de la trahison des lourds sacrifices du peuple kabyle pour son authenticité kabyle et amazighe.

En effet, sous la pression des comités de quartier de Tizi-Ouzou, le Bachagha a été obligé d'annuler son gala arabe en plein Tizi-Ouzou, évoquant des considérations d'ordre organisationnelles et des risques de "débordements".

On se souvient que le Bachagha Ould Ali El Hadi avait déjà défrayé la chronique le 8 mars 2013 en organisant, avec ses acolytes islamistes de l'association El irsha Wa El islah du défunt et non regretté Nahnah, un véritable hold-up historique sur Fadhma N Summer, et ce,sous le haut patronage de l'autre grande Bachagha Khalida Toumi qui était ministre de la culture. Ces deux Bachagha s'étaient auparavant distingués en invitant le prédicateur de la haine et des enfers, El Qaradaoui, à un cycle de conférences à la maison de la culture Mouloud Mammeri (sic!).

Rappelons enfin que le Bachagha Ould Ali El Hadi, promu « ministre de la Jeunesse et des Sports », en récompense des services rendus au Gouvernement colonial arabo-islamique en terre kabyle, s’était copieusement fait huer par la jeunesse kabyle, lors de ces dernières apparitions publiques, notamment, en 2014, lors de la commémoration de l'assassinat de Matoub Lounès à Tawrit Moussa.

zp,
SIWEL 082054 FEV 16

Le premier clavier kabyle-Amazigh est disponible sur App Store

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DIASPORA (SIWEL) — Un jeune informaticien kabyle, Fahem Irnaten, a développé le premier clavier kabyle -amazigh (Anasiw) sur le système d’exploitation IOS des téléphones mobiles et tablettes du géant américain Apple. L'application est désormais disponible sur Apple store pour la modique somme de 0.99 euros. Ce clavier kabyle amazigh (Anasiw Aqbayli amaziɣ) permettra aux heureux usagers d'écrire en Tamɛemṛit (latin) ou en Tifinaɣ (Tifinagh) et peut être utilisé pour l’ensemble des langues amaziɣ (berbères). Siwel reproduit ci-après les indication d'installation mises en ligne par le créateur de l'application
Le premier clavier kabyle-Amazigh est disponible sur App Store
Ce clavier kabyle-amazigh (Anasiw Aqbayli amaziɣ) vous permettra d'écrire en Tamɛemṛit (latin) ou en Tifinaɣ (Tifinagh)
Il peut être utilisé par tous les amaziɣ (berbères) du monde.

Installation :

- Télécharger Anasiw Aqbayli depuis : https://goo.gl/SQtCki
- Aller dans Réglages > Général > Clavier > Claviers.
- Choisir "Ajouter un clavier"
- Sélectionner anasiw.
- Utiliser le bouton GLOB pour changer de clavier

Fonctionnalités :
- Le bouton Tz vous permet d’écrire en Tifinagh
- Le bouton Tq de revenir vers le latin
- Le bouton & vous permet d’insérer des symboles.

Source Tamurt-iw.net

SIWEL 082153 FEV 16

Alerte : 3 militants du MAK arrêtés à Tizi-Ouzou

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Trois militants du MAK ont été arrêtés en ce début d’après-midi. Il s’agit de Mokhtar Ouazi (dit Pika), Lazhar Bessadi et Slimane Kadi. Ce dernier est président du Conseil universitaire du MAK à Tizi-Ouzou.
Alerte : 3 militants du MAK arrêtés à Tizi-Ouzou
Les 3 militants ont été interpellés dans le petit magasin de matériel informatique appartenant à Lazhar Bessadi et Slimane Kadi suite à une «descente» de la direction du commerce de Tizi-Ouzou. Ils ont ensuite été embraqués au commissariat de Tizi-Ouzou où ils s’y trouvent depuis plus de 3 heures maintenant.

Contrairement aux arrestations précédentes , ce n’est pas à travers un «contrôle de routine» que les militants sont arrêtés. En effet, Slimane Kadi n’en est pas à sa première arrestation, c’est la troisième en moins d’un mois.

La fois précédente, juste avant le congrès, il avait été arrêté en compagnie de Moumen Ouazi, cousin de Mokhtar Ouazi (dit Pika), à un barrage pour contrôle d’identité. Ils ont été embarqués au commissariat où leurs papiers leurs avaient été confisqués et rendus que le lendemain. Au sortir du commissariat, Slimane Kadi avaient subi une nouvelle interpellation à un autre barrage de Tizi-Ouzou.

L’Etat algérien semble s’être engagé dans une logique de harcèlement des militants du MAK avec des arrestations répétitives et des tracasseries administratives pour entraver leurs activités professionnelles et les mettre en difficultés financières. Rappelons que la même méthode est employée avec Kamira Nait-Sid, militante kabyle et présidente du CMA, dont le commerce familial est toujours fermé .

cdb/zp
SIWEL 091527 FEV 16

Obsèques de Mohammed Allek, champion du monde handisport : La police et la gendarmerie algériennes occupent le village d’Agwni Ggeghrane

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AGWNI GGEGHRAN (SIWEL) — Les obsèques de l'ancien champion du monde handisport, Mohamed Allek, dans son village d'origine à Agwni Ggeghrane, se sont déroulées sous très haute surveillance : "Il doit y avoir plus de 500 policiers et gendarmes dans notre village, c'est une véritable occupation" s'indigne notre source, un villageois abasourdi par une telle présence policière... pour un enterrement. En effet, pour permettre au Bachagha Ould Ali El Hadi de se rendre à Agwni Ggeghrane (où il dispose déjà d'un lourd passif) et d'y organiser des obsèques "officielles" pour Mohamed Allek, il a fallu "occuper", très tôt dans la matinée d'aujourd'hui, le village par plusieurs centaines de policiers et de gendarmes algériens et autant, si ce n'est plus, de "drapeaux algériens"...
Obsèques de Mohammed Allek, champion du monde handisport : La police et la gendarmerie algériennes occupent le village d’Agwni Ggeghrane
Quelle ne fut pas la surprise des citoyens d'Agwni Ggeghrane, ce matin, en découvrant leur village grouillant de policiers et de gendarmes ainsi que bon nombre de policiers en civils, facilement reconnaissables à leur attitude fouineuse et suspicieuse.

Le drapeau kabyle flottant en permanence dans le village de feu Slimane Azem a été retiré en catimini…dans la nuit, de même que l'immense drapeau kabyle déployé la veille, juste à l'entrée du village, par les militants du MAK pour obliger les officiels algériens à passer sous l’emblème de la Kabylie, comme ce fut le cas pour l’enterrement de Taleb Rabeh. Cet immense drapeau, qu’il est impossible de ne pas voir, a également été retiré «en douce», au beau milieu de la nuit.

La veille, le Maire (RND) et ses deux vice-présidents (RCD) se sont "louablement" décarcassés pour accrocher des dizaines et des dizaines de drapeaux algériens au niveau du chef-lieu de la Commune pour "minoriser" les drapeaux kabyles. Ordre fut finalement donné de les retirer dans la nuit.

En outre, malgré le « bon travail » du maire et de ses deux vice-président, le nombre de drapeaux algériens a été jugé... insuffisant. Et c'est avec des centaines de drapeaux algériens que la délégation du Bachagha Ould Ali se sont rendu à Agwni Ggeghrane : «impossible de compter tous ces drapeaux algériens» nous confiera un jeune du village, visiblement agacé par l’exhibitionnisme du Bachagha.

Les villageois ont également découvert une tente dressée pour les besoins du Ministre Bachagha, une tente qu'il ne quittera d’ailleurs que pour aller enterrer le défunt champion. Les villageois eux, se sont soigneusement tenus en retrait de cette cérémonie ostentatoire

Il est à signaler que l’enterrement a été organisé par les pompiers et non par le comité de village.

Quant aux militants du MAK, ils sont allés remettre le drapeau kabyle à sa place sous les yeux des gendarmes algériens qui n’ont pas bronché, craignant sans doute de provoquer des "remous" dans le village et "indisposer" d’avantage encore le ministre Bachagha, déjà passablement en difficulté après avoir été obligé la veille d'annuler son concert de Rai à Tizi-Ouzou , et obligé de faire "occuper" un village pour aller à un enterrement en Kabylie...c’est dire !

Rappelons enfin qu'Agwni Ggeghrane est le village natal de l'illustre Slimane Azem, injustement banni de sa terre par l'Etat algérien, mais aussi de Hocine Azem, petit neveu de Slimane et membre de la direction du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie.

Pour rappel, le Bachagha Ould Ali avait tenté d'empêcher l'enterrement de Na Hadjila, sœur de Slimane Azem dans les terres familiales. L'administration algérienne tente depuis de faire des terres ancestrales des Azem des "biens-vacants", notamment pour en faire bénéficier la gendarmerie qui compte installer une brigade, comme annoncé, toute honte bue par le Bachagha à la famille Azem.

cdb/zp
SIWEL 091609 FEV 16


Parution : "Jacques Bénet - Mohand Aarav Bessaoud, Histoire d'une amitié", de Marc Bénet

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PARIS (SIWEL) — Marc Bénet vient de publier aux éditions du Cellier de B. un livre intitulé "Jacques Bénet - Mohand Aarav Bessaoud, histoire d'une amitié" pour apporter une contribution à l'histoire de l'Académie berbère fondée en 1966 à Paris et dissoute en 1978 par Giscard d'Estaing sur demande des régimes arabes algérien de Boumédiene et marocain d'Hassan II
Parution :
Preuve que l'histoire est bel et bien un perpétuel recommencement, car en réponse à l'hommage rendu en 1980 dans son livre "De petites gens pour une grande cause ou l’histoire de l’Académie berbère" par Mohand Arab Bessaoud à Jacques Bénet, ce français engagé dans le combat pour l’identité amazighe :

« Si les Berbères, mes frères, devaient un jour se souvenir de moi au point de vouloir honorer mon nom, je leur demanderais instamment de lui associer celui de Jacques Bénet, car sans l’aide de ce grand ami des Berbères, mon action en faveur de notre identité n’aurait peut-être pas connu le succès qui est le sien. Ce serait donc faire preuve de justice que de dire : Mohand Aarav-Jacques Bénet comme on dit Erckmann-Chatrian." »

Aujourd'hui, c'est le fils de Jacques Bénet qui vient rendre hommage aux deux grands amis que furent Dda Mohand Aarav Bessaoud et M. Jacques Bénet.
En effet, c'est en triant les archives de son père que l'auteur s'est rendu compte que son père était très lié à Bessaoud et qu'il avait joué auprès de lui un rôle actif.

Voici ce que l'on peut lire dans la quatrième de couverture :

« Ancien maquisard du FLN, opposant farouche à la politique d’arabisation forcée de Ben Bella puis de Boumediene, Mohand Aarav Bessaoud trouve refuge à Paris. De 1966 à 1978, il y crée et anime l’Académie berbère, qui prit une part déterminante dans le renouveau de la langue et de l’identité berbère.

Jacques Bénet, diplômé de l’École des chartes, ancien dirigeant d’un mouvement de résistance, suit le cours de berbère d’André Basset et milite très tôt pour la sauvegarde de la langue et de la culture berbère.

Les deux hommes se rencontrent à Paris et lutteront ensemble, au coude à coude, pour la cause berbère. Mohand Aarav Bessaoud, l’inlassable militant, jusqu’à en perdre la santé, trouvera auprès de Jacques Bénet un soutien décisif et surtout un ami fidèle sur lequel il pourra compter aux heures difficiles.

Écrit à partir des archives inédites de Jacques Bénet, ce livre rend hommage à ces deux hommes et à leur combat
 »

Ce livre étant autoédité, il ne peut donc être trouvé en librairie.

SIWEL 091725 MAR 16

Slimane Kadi et Lazhar Bessadi accusés d’imprimer, pour le compte du MAK, la "propagande" souverainiste kabyle

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Interpellés en début d’après-midi à Tizi-Ouzou, Slimane Kadi et Lazhar Bessadi, propriétaires d'un magasin de matériel informatique où ils ont été arrêtés, se trouvent encore au commissariat central de Tizi-Ouzou au moment où nous mettons en ligne. Ils sont accusés de mettre leur commerce à la disposition du MAK et d'utiliser leurs outils informatiques pour réaliser les impressions des tracts et des affiches du MAK.
 Slimane Kadi et Lazhar Bessadi accusés d’imprimer, pour le compte du MAK, la
Le militant Mokhtar Ouazi (dit Pika) et la jeune vendeuse, qui se trouvait avec eux dans le magasin au moment de l’arrestation, ont été relâchés à l’instant après plusieurs heures de détention illégale.

Quant aux deux propriétaires du magasin, ils sont tout aussi illégalement retenus au commissariat central de Tizi-Ouzou. Leurs ordinateurs et l’ensemble de leur matériel informatique ont été confisqués.

Les militants du MAK sont en ce moment même en train de se rassembler devant le commissariat central pour exiger la libération immédiate et sans conditions de leurs camarades car militer pacifiquement pour le droit à l'autodétermination des peuples est non seulement un droit inaliénable reconnu par les instances internationales mais également un droit dûment ratifié par l'Etat algérien.

Quand bien même l'Etat algérien n'a pas la réputation de tenir ses engagements internationaux en terme de droits et de liberté, il n'en demeure pas moins que du point de vue du droit, c'est bien lui qui est dans l'illégalité et non les pacifiques militants du MAK.

cdb/zp,
SIWEL 091808 FEV 16

Harcellement des militants du MAK: Slimane Kadi, de nouveau convoqué à la centrale de Tizi-Ouzou demain

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Après avoir passé la journée au commissariat central de Tizi-Ouzou et confisqué leurs matériels informatique, y compris leurs ordinateurs personnels, Lazhar Bessadi et Slimane Kabi ont été libérés aux environs de 20h. Lazhar avait été relâché quelques temps avant, puis les policiers l'ont rappelé pour récupérer son mémoire de fin d'étude qui se trouvait dans son ordinateur personnel. Slimane et Lazhar ont été ensuite emmenés à la clinique de Tizi-Ouzou pour établir un certificat médical.
Harcellement des militants du MAK: Slimane Kadi, de nouveau convoqué à la centrale de Tizi-Ouzou demain
Pendant ce temps-là, une centaine de militants s'étaient rassemblé devant le commissariat en entonnant des chants révolutionnaires kabyles, entre autre l'hymen national kabyle, Ass n Tlelli, et la chanson phare d'Ideflawen, Ejtagh avrid a n3eddi. Ensuite vers 20h, Slimane et Lazhar ont été libérés et ils ont rejoints leur camarades.

Cependant, Slimane Kadi a été convoqué au commissariat pour le lendemain sans pour autant lui donner la moindre justification de cette nouvelle convocation. Par conséquent, le collectif militant qui se trouvait sur place, a décidé de ne pas le laisser retourner seul au commissariat et se sont donné rendez-vous sur les lieux, le lendemain à 11h.

mti/zp
SIWEL 092225 FEV 16

Décès de l'athlète kabyle Mohand Allek : Condoléances de Ferhat Mehenni

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DIASPORA (SIWEL) — Dans un message adressé à notre rédaction le Président du Gouvernement provisoire kabyle, M. Ferhat Mehenni, présente ses condoléances à l'ancien ministre et secrétaire général de l'Anavad, M. Dahmane At Ali, à sa femme Nacéra et à toute la Famille ALLEK, suite à la perte de son beau-frère Mohand Allek, Champion du Monde Handisport, décédé des suites d’une longue maladie à l’âge de 42 ans. Son décès est survenu dans la nuit du 8 au 9 mars, à Alger, laissant derrière lui un riche palmarès avec pas moins de six médailles, dont cinq en or, aux Jeux paralympiques, et douze titres mondiaux. Ses obsèques s'étaient déroulées hier mercredi dans son village d'Agwni Ggeghran en Kabylie.
Décès de l'athlète kabyle Mohand Allek : Condoléances de Ferhat Mehenni
ANAVAḌ AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA


Message de Condoléances,

Sincèrement affecté par le décès de ton beau-frère, Mohand ALLEK, champion international d'athlétisme Handisport, au nom du Gouvernement provisoire kabyle, je te présente à toi et ta femme, ainsi qu'à toute la famille ALLEK l'expression de ma tristesse et de ma douleur.

C'est un champion que perd la Kabylie. Que son âme repose an paix.

M. Ferhat Mehenni
Président de l'Anavad


SIWEL 100912 FEV 16

" Face au cynisme, assumons la rupture ", une contribution d'Amar At-Ali-Usliman

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Après la mort d’Ait-Ahmed et la grosse chicane qui a éclaté au grand jour entre Saïd Sadi et Nordine Ait-Hamouda, j’ai qualifié, dans une précédente contribution*, l’état dans lequel se trouvaient nos deux partis kabyles (FFS et RCD) de mort clinique. Depuis, de rares signes de vie, pas vraiment encourageants d’ailleurs, ont été donnés par nos deux partis comateux.
Eu égard à l’âge avancé de ses « militants » commençons par le FFS. Les dirigeants du plus vieux parti d’opposition, en l’absence d’une vision politique claire, se sont contentés de participer à des « hommages » et à des inaugurations d’infrastructures insignifiantes ici et là. Une piscine et deux lycées dans des coins perdus au nom de l'un des pères de la « révolution algérienne» !

Le déphasé premier secrétaire du FFS, s’est aussi déplacé à Tizi-Wezzu pour participer au congrès fédéral de son parti. Devant un parterre d’octogénaires, Mohamed Nebbou, comme un élève de 1ère ou 2e année primaire, a eu toutes les difficultés du monde à lire quelques paragraphes écrits dans les officines de Ben-Aknoun. En docile janissaire, le message de Nebbou est on ne peut plus clair : le FFS se redéployera en pays kabyle, où il détient déjà la majorité au sein des assemblées locales, non pas pour améliorer les conditions de vie difficiles de ses habitants, mais juste pour le reprendre des mains des « séparatistes » du MAK et le garder dans le giron de la régence d’Alger. Drôle de feuille de route, celle que doivent suivre les camarades socialistes kabyles pour les mois à venir !

De leur côté les socio-démocrates du RCD semblent en perte totale de repères. Leur maison qui s’est gravement fissurée au fil de 26 ans d’existence, est sur le point de s’effondrer. La prestation du maire d’Ifarhounene, vedette du dernier épisode du passionnant soap-opéra « Saïd et Nordine » diffusé en prime time par BRTV, confirme d’état de déliquescence dans lequel baigne le Rassemblement pour la culture et la démocratie. Les « démocrates » et amis de longue date s’accusent mutuellement, dans un spectacle choquant et désolant, sur des biens mal acquis, des accointances avec des responsables de la police politique et des barons de la mafia locale, etc.

L’opinion publique kabyle, qui ne sait plus à quel saint se vouer, attend cyniquement l’épilogue de ce feuilleton dans les tribunaux parisiens, à l’occasion du procès intenté par Saïd contre son compère de 40 ans Nordine !

Pendant ce temps, Mass Bouaziz Ait-Chebib et Mass Farid Djennadi, respectivement président et secrétaire général du MAK, ont pu organiser un congrès historique à At-Zellal. Le mouvement souverainiste kabyle a réussi à réunir plus de 700 congressistes, déjouant ainsi les plans machiavéliques du régime d’Alger et de ses vils indics locaux. Plus de 200 militants de ce mouvement pacifique ont été arrêtés et violentés, chez eux en terre kabyle, par les services de la police politique algérienne.

Les deux partis kabyles liés à la régence d’Alger, qui ne s’entendent quasiment sur rien depuis 26 ans, se sont mis d’accord sur deux points depuis leur agonie.
Le premier est celui de pleurnicher auprès du wali de Tizi-Wezzu pour le supplier de bien vouloir consacrer une partie de l’eau du barrage Taqsabt à la Kabylie au lieu de la détourner entièrement à Alger ! Le second est leur silence honteux devant les arrestations arbitraires et répétitives des militants de la cause kabyle par services de la police politique algérienne.

Sur ce dernier point, rappelons leur ce qu’a dit Matoub Lounès en pareilles circonstances : "Win isdargen iman-is,
Di tizi n leḥṛis, iɛemmed, naɣ ittekka !


Amar At-Ali-Usliman

SIWEL 100915 FEV 16

* La précédente contribution se trouve ICI

À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la confédération MAK At-Yiraten rendre hommage à l'héroïne kabyle, Fadma N'Sumer.

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LAREVƐA N AT IRATEN (SIWEL) —Le collectif de militants de Larev3a N’At-Iraten a pris l’heureuse initiative de poser une plaque commémorative au sur les lieux de la bataille d’Icherriden de 1857 menée par la chef de la résistance Kabyle contre l’occupation française de la Kabylie. Après une minute de silence en hommage à tous les héros et résistants de la Kabylie, les militants du MAK ont ensuite déposé une gerbe de fleurs en ce lieu symbolique de la résistance kabyle ; une résistance menée par une femme, en l’occurrence Fadhma N Summer qui commandait des contingents entiers…d’hommes, preuve est que la femme kabyle avait ses droits et que la société kabyle se doit de les lui restituer.
À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,  la confédération MAK At-Yiraten rendre hommage à l'héroïne kabyle, Fadma N'Sumer.
Il est à noter que les participants à cette action hautement symbolique, et visant à rendre hommage au combat des femmes kabyles, était composée d’un collectif exclusivement masculin, et ce, non pas pour écarter les femmes de la lutte actuelle pour la libération de la Kabylie, précisément en cette journée de lutte pour les droits des femmes, mais pour marquer un hommage spécifiquement masculin à la femme kabyle, à son courage et à son investissement dans la lutte du peuple kabyle pour sa liberté.

C’est ainsi que Youcef, le président de la coordination MAK At-Yiraten, a ouvert le discours en rendant hommage à toutes les femmes kabyles, de Fadhma N’Summer, qui lutta contre l’occupation militaire de la Kabylie, à Nabila Djahnine, qui résista farouchement à la barbarie rétrograde, misogyne et criminelle des islamistes, précisant le rôle primordial de la femme dans la société kabyle, comme l’a si bien illustré l’illustre Slimane Azem avec sa chanson Taqvaylit Tigejdit.

La parole fut ensuite donnée à Smail de la coordination d’Aqvil qui a souhaité témoigner son soutien et sa solidarité avec les femmes kabyles tout en les appelant à s’investir davantage dans la lutte pour l’égalité «des droits et des devoirs», a-t-il précisé, entre les hommes et les femmes : «Comment se fait-il que Fadhma N’Summer ait commandé les troupes de la résistance kabyle face à l’occupation française de la Kabylie et que la femme kabyle soit aujourd’hui réduite à un statut de mineur à vie, notamment à travers le code de la famille algérien qui est inspiré de la Charia ».

Le jeune orateur a également fustigé les discours et les prêches salafistes insidieusement distillé dans certaines mosquées en Kabylie, relevant du ministère algérien de la religion, données «en gérance» à des terroristes repentis. Smail a ensuite fait le lien avec la répression des forces de coloniales contre les militants du MAK, «parce que seul le MAK gêne le colonialisme arabo-islamique de l’Etat algérien, c’est pour ça que l’Etat algérien réprime le MAK et qu’il essaye de le diaboliser à travers ses relais locaux »

Ce groupe de jeunes hommes du MAK s’est ensuite rendu à l’Hôpital de Larvɛa N’At-Yiraten pour rendre visite à toutes les femmes malades qui s’y trouvaient en offrant à chacune d’elle une fleur et une grande bouteille d'eau, de même qu’au personnel hospitalier féminin.

En ce 8 mars 2016, journée de lutte pour les droits des femmes, ce geste de solidarité masculine envers les femmes kabyles a été remarqué par l’ensemble du personnel hospitalier. Les garçons du MAK ne sont non plus passés inaperçus lorsqu’ils ont posé la plaque commémorative en hommage à Fadhma N’Summer.

yg/zp,
SIWEL 101507 FEV 16

À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,  la confédération MAK At-Yiraten rendre hommage à l'héroïne kabyle, Fadma N'Sumer.

À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,  la confédération MAK At-Yiraten rendre hommage à l'héroïne kabyle, Fadma N'Sumer.

À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,  la confédération MAK At-Yiraten rendre hommage à l'héroïne kabyle, Fadma N'Sumer.

À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,  la confédération MAK At-Yiraten rendre hommage à l'héroïne kabyle, Fadma N'Sumer.

À l'occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,  la confédération MAK At-Yiraten rendre hommage à l'héroïne kabyle, Fadma N'Sumer.

Ghardaïa : pour briser la solidarité entre deux fortes personnalités mozabites, Kacem Sofghalem est transféré, 270 Km plus loin, à la prison de Meneâa

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GHARDAIA (SIWEL) — A la veille de la visite de Ban Ki-moon en Algérie, le Dr Kameleddine Fekhar et Kacem Sofghalem, détenus politiques du Mzab, ont décidé d’observer une grève de la faim pour protester contre leur incarcération arbitraire et les conditions abominables de leur détention, subissant agression morales et sévices corporels. Après Cinq jours de grève de la faim, les autorités pénitentiaires du camp de concentration de Ghardaia décident de séparer les deux grévistes de la faim pour briser la solidarité de ces deux fortes personnalités mozabites. Kacem Sofghalem est séparé, ce jour, du Dr Fekhar pour être envoyé à 270 Km de Ghardaïa, dans la prison de Menâa
Ghardaïa : pour briser la solidarité entre deux fortes personnalités mozabites, Kacem Sofghalem est transféré,  270 Km plus loin, à la prison de Meneâa
Comme il fallait s'y attendre, M. Ban Ki-Moon n’a pas soufflé mot de la condition dramatique des détenus politiques mozabites et s’est contenté de saluer le premier ministre algérien avec un «Azul» perçu par certains comme une grande victoire politique des peuples amazighs sur la dictature arabo-islamique de l’Etat algérien.

Pendant ces réjouissances à propos du Azul "révolutionnaire" de M. Ban Ki-Moon, près de 90 détenus mozabites croupissent toujours dans la prison de Ghardaïa, entassés comme du bétail et traités comme des moins que rien. Pour rappel deux détenus mozabites sont déjà morts en prison.

Source : Mouvement pour l'autonomie du Mzab (MAM), Salah Abbouna.

SIWEL 101639 FEV 16


Harcellement des militants du MAK : une solidarité exemplaire

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — La journée d’hier a été marquée par une solidarité exemplaire des militants du MAK vis-à-vis de leurs camarades qui avaient été injustement interpellés la veille et retenus la journée entière au commissariat central de Tizi-Ouzou, suite à une «descente» de la direction du commerce de Tizi-Ouzou qui les accuse de mettre leur boutique à la disposition du MAK et d'utiliser leurs matériel informatiques pour réaliser les tracts et les affiches du MAK. Depuis, Slimane Kadi et Lazhar Bessadi n’ont eu de cesse de recevoir leurs camarades venus leur apporter leur soutien, à tel point que le lieu de rencontre devenu trop exiguë, les présents ont improvisé un petit rassemblement au niveau du carrefour du 20 avril malgré les fortes chutes de pluie.
Harcellement des militants du MAK : une solidarité exemplaire
Bien que l’action ait été purement symbolique, les policiers algériens ont été pris de panique, ne sachant pas comment réagir face à cet élan de solidarité d'autant plus que les chants entonnés par les présents les mettaient considérablement dans la gêne, notamment l'hymne national kabyle, aux paroles lourdes de sens, et la chanson révolutionnaire, et résolument pacifique, d'Ideflawen, Ejtagh avrid a n3eddi.

Contacté par Siwel, deux jeunes militants du MAK ont affirmé que par cette action symbolique de solidarité, ils tenaient à apporter leur «soutien actif et engagé» à leurs camarades mais aussi à dénoncer le «harcèlement policier que subissent les militantes et les militants du MAK».

Précisant davantage sa pensée, un des militants affirme que «Ces vagues d’arrestations, ainsi que toutes les autres sortes d'intimidations que ce pouvoir colonial fait subir aux militants du MAK ne font que renforcer notre détermination et accroître notre fermeté. Ce chant de liberté et de résistance résonne comme un écho à travers toute la Kabylie, il ne cessera pas d’exister, au contraire avec leur basses manœuvres, ils ne font que le renforcer».

En effet, les militants du mouvement souverainiste kabyle subissent, depuis l’annonce du troisième congrès du MAK, arrestations sur arrestations et toutes sortes de tracasseries administratives, et parfois même des passages à tabac pour certains, et ce, pour tenter de leur faire peur et de les décourager. Visiblement, c’est l’effet inverse qui se produit.

Quant au président du MAK présent sur place, il a considéré que cette «descente policière de la direction du commerce de Tizi-Ouzou constitue une énième répression envers les militants du MAK. Précisant davantage sa pensée, Bouaziz Ait-Chebib affirme que cette arrestation est «une provocation visant à entraîner le MAK et la Kabylie dans la violence» ; «Plusieurs signes avant-coureurs nous indiquent que l’on tente absolument d’entraîner le MAK dans la violence, ces signes se manifestent par des actes répressifs coloniaux jusqu'à s'attaquer au gagne-pain des militants mais aussi par des paroles et des discours virulents, hostiles et insultants. Tout ceci vise évidemment à susciter la colère de nos militants, à les excéder…» poursuit-il.

Le président du MAK conclu ensuite en ces termes : « Mais je tiens à leur dire, à tous, que personne ne viendra à bout de notre détermination. Nous savons exactement vers où on tente de nous mener mais tous doivent savoir que nous ne tomberons pas dans ces pièges. Nous réitérons devant le peuple kabyle et devant le monde, notre engagement et notre détermination à poursuivre notre combat par des moyens politiques, pacifiques et civilisés même si nous faisons face à un régime colonial qui ne peut perdurer que par le crime, le mensonge et la barbarie. Certes, chacun est libre de choisir son camps, mais pour ce qui nous concerne nous, nous avons choisi celui du peuple kabyle».

cdb/zp,
SIWEL 092225 FEV 16

Communiqué du président du MAK

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KABYLIE (SIWEL) - Élu pour un second mandat par le 3ème congrès du MAK à la tête du mouvement souverainiste kabyle, Bouaziz Ait Chebib a rendu public un communiqué dans lequel il a dénoncé le harcèlement policier dont sont victimes les militants de son mouvement, a appelé à l'union des forces vives de la Kabylie et il a annoncé la mise sur pied de plusieurs structures nécessaires à l’évolution du combat du peuple kabyle. Ci-après le communiqué dans son intégralité :
Communiqué du président du MAK
AFRNIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTODETERMINATION DE LA KABYLIE

MAK

Communiqué du président du MAK


Au moment où de vastes campagnes de harcèlements et d'arrestations des militantes et militants du MAK s'intensifient sur le terrain après avoir assiégé la Kabylie pour empêcher la tenue de notre 3 ème congrès, les formations politiques algérianistes kabyles, au lieu de condamner cette répression coloniale, se mettent à s'attaquer à notre mouvement en espérant peut-être glaner quelques voix sur le marché électoral algérien qui les refuse depuis leur création.

Nous tenons à préciser que si le peuple kabyle a placé sa confiance en nous, c'est que nous avons su semer les graines de l'union et de l'espoir autour du projet du siècle, celui de réhabiliter notre nation dans ses droits légitimes. Le peuple kabyle est arrivé à une phase de son histoire où il a besoin d'être fort et uni. Il s'est abreuvé des expériences des peuples qui partagent ses idéaux à l'instar des peuples azawadien, kurde, basque, catalan, québécois et de tant d'autres.

Le respect qu'on doit à notre peuple mais aussi aux peuples amazighs qui nous regardent et qui espèrent tant que cette bataille politique historique de l'autodétermination du peuple kabyle puisse aboutir, nous incitent à se hisser à la hauteur du défi.

Aussi, la considération que nous portons aux militants de ces formations, dont beaucoup ont fini par rejoindre la noble cause kabyle, nous force à épargner à notre peuple des polémiques stériles.

Le MAK et le peuple kabyle ont retenu les leçons du passé faites d'interminables divisions entre sigles kabyles pour des considérations algériennes qui ne lui ont rien apporté. Le MAK n'est pas là pour jouer au jeu du pouvoir et de l'opposition arabo-islamistes. Car d'expérience, notre peuple sait que les politiciens algériens ne viendront pas à son secours si ce n'est pour l'enfoncer.

Le MAK ne prêtera donc jamais la main à la division du peuple kabyle. Notre grandeur est dans notre combat. Celui de la construction et non de la division. Celui de l'amour et de la fraternité entre Kabyles. Nous nous abstenons donc de toute réponse qui prêterait à la polémique.

Le MAK œuvre pour l'union des forces vives de Kabylie pour l'intérêt suprême de la Kabylie. Il n'est ni de l'aile gauche ni de l'aile droite. Il est l'oiseau

D’ici la fin de l’année en cours, un conseil consultatif sera mis en place. Il constituera un cadre de dialogue, de rassemblement de toutes les énergies saines kabyles pour trouver des solutions aux problèmes quotidien de la Kabylie et préparer la mise en place d’un parlement kabyle.
A cet effet, les compétences kabyles sont invitées à étoffer d’ores et déjà à réfléchir sur la meilleure manière de concrétiser cette structure pour aller dans l’union dans le sens de l’histoire.

En vertu des résolutions du 3 ème Congrès du MAK, le président Bouaziz Ait Chebib a procédé ce jeudi 11 mars à la mise sur pied d’une Commission permanente de réflexion chargée de faire des propositions sur les réformes des structures, du fonctionnement et la nouvelle stratégie politique du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie. Cette commission présidée par Monsieur Hachim Mohand Ouamar dit Dda Muh, ancien président du conseil national sera appelée à faire des consultations avec la base militante et la hiérarchie pour faire des propositions concrètes qui seront soumises aux instances du mouvement.
Pour être efficace dans sa mission, Cette commission va mettre sur pied plusieurs groupes de travail en faisant appel à toutes les compétences militantes.

D’ici la fin du mois d’avril prochain, d’autres structures nécessaires à l’évolution du combat du peuple kabyle seront installées :

- Un centre social et économique.
- Un Centre kabyle de l’environnement.
- Un Centre kabyle d'alerte et de prévention (CKAP) pour faire face aux multiples agressions dont sont victimes le pays kabyle et son peuple .
- Un centre de recherches scientifiques kabyles (CRSK)
- Un Département chargé de la promotion de la langue et de la langue culture kabyles.
- Un Département de formation et d’orientation des militants.

Ces structures vont travailler en étroite collaboration avec les ministères de l'Anavad.


Sur le plan organique et de l’action politique, les conseils régionaux se réuniront le 25 mars afin de procéder au renouvellement de leurs instances respectives et préparer les marches nationales kabyles du 20 avril dans les 3 grandes villes de Kabylie.
Ces manifestations qui commémoreront le double anniversaire du printemps amazigh et du printemps noir seront accompagnées par une série de meetings pour mobiliser et sensibiliser le peuple kabyle afin de faire du 20 avril un autre tournant dans l’histoire de la lutte kabyle.

Avant la fin du mois en cours, le nouvel exécutif et le cabinet des conseillers seront rendus public.

Kabylie, le 11 mars 2016
Bouaziz Ait Chebib, Président

Arrestation et fichage des militants kabyles : Déclaration de l'Anavad

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DIASPORA (SIWEL) — " Le pouvoir colonialiste en Kabylie aura beau surveiller les imprimeries, actionner des écoutes téléphoniques automatiques par empreintes vocales, dresser sur nos routes des barrages policiers, militaires ou terroristes, intercepter tous les mails des dirigeants du MAK et de l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil), créer des tracasseries administratives à nos militants lors de leurs formalités douanières aux aéroports et aux postes frontaliers algériens, il ne parviendra jamais à éteindre la flamme de la liberté que porte chaque kabyle dans son cœur. " Extrait de la déclaration du Gouvernement provisoire kabyle à propos de l'arrestation et du fichage des militants kabyles. Siwel publie, ci-dessous, l'intégralité de la déclaration :
Arrestation et fichage des militants kabyles : Déclaration de l'Anavad
ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA


ARRESTATIONS ET FICHAGE DES KABYLES

Cela fait plus de trois ans que la police colonialiste algérienne procède régulièrement à des arrestations et des fichages des partisans du droit à l’autodétermination de la Kabylie pour les intimider. Toutefois, c’est la première fois qu’un premier ministre, en l’occurrence M. Sellal, parce qu’il est d’origine kabyle et qu’il craint d’être taxé de sympathie avec la Kabylie, signe une circulaire (18/01/2016) ordonnant de créer un fichier des militants du MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie) et de les surveiller, alors que cela relève plutôt des prérogatives de son ministre de l’intérieur. Même en serviteur zélé d’un système qui avilit les Kabyles, la peur d’être assimilé à ses frères ne le quitte pas.

Depuis le III ème Congrès du MAK qui s’est tenu à At Zellal, des arrestations ciblées sont opérées chaque jour à Tizi-Wezzu (Tizi-ouzou), Vgayet (Bougie, Bejaïa) et Tuvirett (Bouira). La réussite éclatante de ce congrès a été une telle claque pour les autorités coloniales algériennes qui avaient déployé tous les moyens dont elles disposaient pour l’empêcher que l’écrivain Boualem Sansal dont, au passage, nous saluons le courage, en est venu à le comparer au Congrès de la Soummam. Non seulement il s’est tenu avec plus de 800 cadres du Mouvement, et ce au nez et à la barbe des services coloniaux de sécurité qui n’avaient interceptés que quelques deux cents autres congressistes par des barrages de police, mais en plus il a démocratiquement (ré)élus ses dirigeants et adoptés ses résolutions.

Il est évident qu’au rythme de ces vagues de fichage et d’interpellations de partisans de l’autodétermination de la Kabylie, bientôt il faudrait procéder à l’arrestation de tous les Kabyles, y compris les bébés sans que cela puisse entamer la volonté d’un peuple plus que vaillant, le peuple kabyle, d’aspirer et de parvenir à son indépendance. Le pouvoir colonialiste en Kabylie aura beau surveiller les imprimeries, actionner des écoutes téléphoniques automatiques par empreintes vocales, dresser sur nos routes des barrages policiers, militaires ou terroristes, intercepter tous les mails des dirigeants du MAK et de l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil), créer des tracasseries administratives à nos militants lors de leurs formalités douanières aux aéroports et aux postes frontaliers algériens, il ne parviendra jamais à éteindre la flamme de la liberté que porte chaque kabyle dans son cœur.

L’Anavad condamne et suit de très chaque interpellation, chaque intimidation, chaque acte violent ou dégradant contre les militants et les sympathisants du MAK. Il tiendra pour responsable leurs auteurs qui seront à leur tour fichés sur la liste des criminels contre l’humanité auprès de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU mais aussi de l’Union Européenne et des organisations non gouvernementales dédiées au respect des droits de la personne humaine à travers le monde.

L’autre mission confiée à la police en Kabylie pour la ridiculiser un peu plus est de trouver la machine avec laquelle est confectionnée la Carte d’Identité Kabyle. En quoi, le fait de fabriquer ou de détenir une carte d’identité kabyle est-il en soi un acte délictuel vis-à-vis du droit ? Les ministres algériens et leur président ont tous des doubles voire des triples nationalités sans que cela ne les gêne outre mesure. Mais voir un Kabyle avec une carte d’identité kabyle est pour eux hautement subversif, inadmissible.

Enfin, l’arme à laquelle recourt Alger contre les militants kabyles est la fermeture de leurs locaux commerciaux pour les affamer. Le Gouvernement Provisoire Kabyle appelle tous les Kabyles à la solidarité avec les militantes et les militants du MAK que tente de précariser le pouvoir colonial algérien.

L’Anavad attire l’attention de M. Ban Ki Moon sur le fait que son voyage en Algérie n’a pas apporté les résultats escomptés pour le respect des droits citoyens. Au lieu de desserrer l’étau sur les militants politiques, pacifiques et démocrates, cette visite du représentant onusien en Algérie a été interprétée par Alger comme un encouragement à ses pratiques criminelles et liberticides, même si, le salut adressé en Kabyle pour la première fois de notre histoire par un Secrétaire Général de l’ONU, en l’occurrence M. Ban Ki Moon qui avait dit « azul fellawen », peut être interprété de notre côté comme une victoire révolutionnaire pour les droits des peuples en général, et du peuple kabyle en particulier.

En tous les cas, Alger croit avoir reçu l’absolution des Nations Unies, car dès que M. Ban Ki Moon a quitté les lieux, une dizaine de militants kabyles ont été interpellés et les prisonniers mozabites, détenus au mépris de toutes les règles du droit, et dans des conditions sanitaires des plus inhumaines, ont été séparés pour briser leur solidarité.

Le Gouvernement Provisoire Kabyle appelle les instances internationales à prendre des sanctions contre l’Etat algérien qui viole la charte des Nations Unies et qui ne respecte nullement les droits de la personne humaine.

L’Etat algérien est à inscrire sur la liste des Etats voyous.

Exil, le 11/03/2016
Pour l’Anavad ; Ferhat At Sεid (MEHENNI)


SIWEL 121116 FEV 16


Alerte : Disparition inquiétante à Tagemmunt Ukerruc

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AT DWALA (SIWEL) — Farid Moussous, âgé de 37 ans, est porté disparu depuis le lundi à 7 mars après avoir quitté son domicile familial sis à Tagemmunt Ukerruc (Lɛerc At Dwala). Il ne souffre d'aucun handicap ni d'une quelconque pathologie psychique
Alerte : Disparition inquiétante à Tagemmunt Ukerruc
D'après son ami d'enfance, le comédien kabyle Maxluf Zemmur, Farid est un passioné de l'Histoire berbère, un adorateur de Matoub Lounès, un artiste peintre diplômé des Beaux Arts : "Ughaled a mmis n nana"

Un avis de recherche dans l'intérêt des familles a été immédiatement émis par ses proches sur les réseaux sociaux en priant ceux qui l'aperçoivent ou possèdent des renseignements à son sujet de contacter les numéros suivants :

0549 88 77 62
0772 23 92 43
0798 63 18 42

wbw
SIWEL 121531 MAR 16

Un ami des Kabyles, l'ancien maire d'Aubervilliers, Jacques Salvator, est mort

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AUBERVILLIERS (SIWEL) — Le maire d'Aubervilliers de 2008 à 2014, Jacques Salvador est mort vendredi soir à l’âge de 67 ans après avoir été « au bout de son long combat contre le cancer », a indiqué son épouse, la sénatrice Evelyne Yonnet.
Un ami des Kabyles, l'ancien maire d'Aubervilliers, Jacques Salvator, est mort
Militant socialiste depuis 1968, natif de Paris en 1949 et installé à Aubervilliers depuis 1958, cet ancien médecin avait annoncé pendant la campagne en vue des municipales de 2014 qu’il souffrait d’une tumeur au cerveau.

En novembre 2012, Jacques Salvator, maire d'Aubervilliers, avait effectué une visite officielle, à l'invitation de Mourad Sadji, maire de Wizgan, pour le jumelage des deux villes.

Une forte communauté kabyle issue des villages de Lɛerc At Yejjar réside dans cette importante ville de Seine Saint-Denis, qui, en dehors du mandat de Jacques Salvator, n'avait connu depuis 1945, que des maires communistes qui ont repris la marie aux municipales de 2014.

wbw
SIWEL 121654 MAR 16

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