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URGENT/ Communiqué du président du MAK suite à la convocation de 7 militants de la section MAK de Tawrirt Muqren par la police coloniale

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TAWRIRT MUQRAN (SIWEL) — Le président du MAK, Mas Bouaziz Ait Chebib, réaffirme par le présent communiqué son indéfectible soutien à tous les militants souverainistes kabyles faisant face à la répression algérienne, à l'image des sept militants de la section MAK de Tawrirt-Muqran convoqués par la police coloniale algérienne pour avoir levé le drapeau kabyle lors de la Journée de la Nation kabyle
URGENT/  Communiqué du président du MAK suite à la convocation de 7 militants de la section MAK de Tawrirt Muqren par la police coloniale
Les sept militants sont convoqués pour s’expliquer sur le lever du drapeau kabyle dans la nuit du 13 au 14 juin, à l'occasion de la célébration de la Journée de la Nation Kabyle.

Le président du MAK assure les militants de Tawrirt Muqran de son indéfectible soutien et appelle l'ensemble des militants à la mobilisation générale.

Comme annoncé ce jour, le MAK assure tous ses militants, et tout kabyle faisant face à la répression algérienne, de son soutien total et inconditionnel.

Quelles que soient les tentatives de manipulation et de dévoiement, jamais le MAK ne se laissera entraîner dans des soutiens sélectifs.

Envers et contre tout, le MAK soutiendra tous ses militants et tout kabyle face au despotisme colonial algérien, et ce sans aucune retenue ni fléchissement.

Bouaziz Ait Chebib,
Président du MAK

SIWEL 121945 JUI 16


URGENT / Rassemblement populaire devant le commissariat de Larev3a n At Iraten (actualisé)

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LAREV3A N AT IRATEN (SIWEL) -Sept militants de la section MAK de Tawrirt Muqran sont convoqués au commissariat de LNI. Des militants et des citoyens ont investi le commissariat pour exiger de les libérer immédiatement. La police coloniale algérienne est intervenue en leur disant que ces convocations étaient une « simple formalité » et qu'ils seraient relâchés sous peu. Le président du MAK est en contact permanent avec les militants et les assure de son soutien total et indéfectible.
URGENT / Rassemblement populaire devant le commissariat de Larev3a n At Iraten (actualisé)
Tous les militants viennent d'être relâchés après plusieurs heures d'interrogatoire. Les questions ont porté sur le lever de drapeau kabyle à Tawrirt Muqran, les émeutes du 14 juin où plusieurs militants ont été arrêtés et tabassés au commissariat et enfin sur le MAK et son organisation.

Comme à l'accoutumée, la police coloniale algérienne a tenté de faire endosser la responsabilité de la répression du rassemblement du 14 juin aux militants du MAK.

Yacine Drissi, Akli Derdour, Hocine Ogbi, Nadir Bennane, Djaffer Zeggoui, Belaid Moualek, Rachid Hadou et Djaffer Hamadou ont eu une attitude digne qui honore le peuple kabyle.

La mobilisation populaire a encore une fois vaincu la répression.

SIWEL 141353 JUL 16

Anavad : La Kabylie condamne l'attaque terroriste de Nice

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KABYLIE & EXIL (SIWEL) — Le président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, Ferhat Mehenni, a fermement condamné ce vendredi matin « le carnage commis à Nice », où au moins 84 personnes ont été tuées par un poids-lourd lancé sur la foule qui assistait au feu d’artifice du 14-Juillet. « Le peuple kabyle s’associe au deuil des Français », indiquant que dès sa naissance, « l’Etat kabyle laïc viendra renforcer le camp de la liberté contre celui de la barbarie auquel fait face l’humanité » a-t-il déclaré dans un communiqué.
Anavad : La Kabylie condamne l'attaque terroriste de Nice
ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
PRESIDENCE

Pour la troisième fois en 18 mois, la France est victime d’attentats terroristes islamistes. La Kabylie condamne le carnage commis à Nice ce 14/07/2016 et s’associe au deuil des Français. Elle apporte son soutien à la lutte antiterroriste et à toute action des coalisés pour éradiquer l’Etat Islamique.

Le monde occidental devrait réfléchir à donner de la visibilité aux peuples qui se battent pacifiquement pour leur droit à l’autodétermination comme le peuple kabyle. Partageant avec l’Occident les valeurs universelles comme l’égalité entre les femmes et les hommes, le respect des droits humains et des principes démocratiques, l’Etat kabyle laïc viendra renforcer, dès sa naissance, le camp de la liberté contre celui de la barbarie auquel fait face l’humanité.

Exil, le 15/07/2016

Mas Ferhat At Sɛid (Nom colonial Mehenni), Président de l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil)

SIWEL 151129 JUL 16

Mise au point de Bouaziz Aït Chebib (MAK) : "La Kabylie mène un combat noble"

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KABYLIE (SIWEL) — Pour que les choses soient bien claires et qu’elles ne puissent en aucun cas servir à salir la noble révolution du peuple kabyle, le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) précise clairement que certains dérapages apparus sur les réseaux sociaux n’engagent que leurs auteurs. Ci-après la mise au point du président du MAK :
Mise au point de Bouaziz Aït Chebib (MAK) :
« Qu’il soit bien clair que le MAK n’accepte aucun amalgame avec d’éventuels individus qui s’autoproclameraient d’idéologies extrémistes, fascistes, néo-nazis, islamistes ou toute autre tendance idéologique condamnée par l’Histoire et l’humanité. Ces derniers n’ont aucune place ni aucun rôle à jouer parmi nous.

Le combat que nous menons pour la liberté de la Kabylie est un combat noble qui ne s’accommode de rien d’autre que de ses propres valeurs ; celles-ci rejoignant, dans ce qu’elles ont de plus noble, les valeurs universelles de respect, de liberté, de justice et de tolérance qui fondent le cœur même de la société kabyle qui a, par ailleurs et de tous temps, combattu tous les extrémismes, gagnant par là le respect du monde. »

Bouaziz Aït Chebib
Président du MAK

SIWEL JUL 152308 JUL 16

Turquie : Coup d'État en cours contre le régime d'Erdogan

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ISTANBUL (SIWEL) — Un coup d'État a été mené par l'armée turque ce vendredi soir contre le gouvernement d'Erdogan en Turquie. le premier ministre turc, Binali Yildirim, affirme qu'une tentative de coup d'État a été menée par des militaires. De son côté, l'armée affirme avoir « pris le pouvoir ». La Turquie est mise en quarantaine par les militaires et toutes les activités aéroportuaires sont annulées.
Turquie : Coup d'État en cours contre le régime d'Erdogan
Des témoins rapportent avoir entendu des coups de feu et que des jets et des hélicoptères militaires survolent à basse altitude la capitale, Ankara. Les militaires sont aussi déployés dans la métropole, Istanbul, et bloquent l'accès aux ponts enjambant le Bosphore.

Dans un communiqué, l'armée turque dit avoir agi ainsi « pour le maintien de l'ordre démocratique et des droits de l'homme ». Elle soutient que « toutes les relations internationales sont maintenues » et que « l'État de droit doit rester une priorité ». Le premier ministre turc avertit ceux impliqués dans une action « illégale » qu'ils paieront « le prix le plus élevé ».

Le président Erdogan serait pour sa part en sécurité, selon le réseau CNN Turk.

« Le général Hulusi Akar, chef d'état-major des armées est retenu en otage par un groupe de militaires qui tentent un soulèvement», selon des « sources crédibles ».

Des chaînes d'information turques ont fait état de leur côté d'une «tentative de coup d'État». La chaîne d'information CNN-Türk a rapporté une mobilisation « extraordinaire » devant le siège de l'état-major des armées.

Dans le même temps, des avions de chasse survolaient à basse altitude Ankara suivis d'hélicoptères, ont constaté plusieurs agences de presse, et des ponts enjambant le Bosphore à Istanbul ont été partiellement fermés dans le sens Asie-Europe, selon une chaîne de télévision.

Est-ce la fin du règne du fanatisme en Turquie ? C'est ce que nous saurons dans un avenir proche.

Avec agences
SIWEL 152323 JUL 16

" Lettre ouverte : Achour Arrouche a Gma, Azul ! Azul à tous les ‘’Achour’’ de Kabylie ! " par Yidir

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Cela fait plus de 25 ans que je n’ai pas eu la joie de te rencontrer et te saluer. Pourtant on ne s’est jamais ‘’séparé ’’ et cela fait une éternité que nous sommes ensemble. Ensemble depuis que la Kabylie et le peuple kabyle sont ce qu’ils sont depuis la nuit des temps et face à tous les colonisateurs venus du nord ou de l’est pour … coloniser. Ensemble pour dire non à la négation, par exemple lorsque le moment est venu de choisir le prénom de nos enfants et les inscrire dans l’administration qui s’est avérée coloniale. Tu as eu ton épisode pour nommer le tien et moi aussi j’ai eu à faire un bras de fer avec un zélé qui voulait coûte que coûte ajouter un préfixe et un suffixe au prénom amazigh de mon fils pour l’arabiser. Que n’avions-nous pas subis ?
Généreux et sincèrement aussi, comme la Kabylie et son peuple, nous avions aussi fait des milliers de kilomètres, au prix de nos vies souvent, pour crier haut et fort ‘’Hora Dimokratia … !!’’

Achour a Gma, je sais que tu ne regrettes rien de cela, moi non plus, mais le choc du printemps noir je le ressens encore et encore et tel un tsunami ses vagues meurtrières veulent encore engloutir ce qui reste de Kabyle et de Kabylie. Désormais, La Kabylie et son destin passe avant tous et avant tout.

Désormais, seul un État kabyle libre et indépendant installé sur son véritable socle kabyle … en Kabylie … par des Kabyles pourra nous prémunir des assauts négateurs de ce néocolonialisme incarné par ‘’l’État’’ algérien.

Achour, tu es convoqué à deux postes de polices, ils te voient partout, ils paniquent, ils ont peurs … et leur sinistre ‘’ministre’’ leur ordonne de ‘’faire quelque chose …’’

Toi qui es déjà au four et au moulin … kabyles, vas-y donc sans crainte, je suis avec toi, nous sommes avec toi, des Achour il y en a des milliers, des millions, leur répression ne peut pas nous contenir, on débordera pacifiquement et avec la force di droit international leur lois scélérates et d’apartheid.

Les Achour LIBRES et KABYLES seule la Kabylie LIBRE pourra les enfanter et les garder en sécurité en son sein.

Toi, … des milliers d’autres, … moi, … lui, … ma sœur, … mes nièces, … ma mère, … cette maison, … ce village, … cet anonyme, … nos deux Présidents, … nos ministres, … nous sommes un arbre vivant pour bâtir enfin la Kabylie et son très prochain État libre et indépendant pour que les Achour du pays kabyle aillent au four et au moulin kabyles et non malmenés dans une administration coloniale.
Non, tu mérites mieux : Un Pays, la Kabylie !

Seg ul, aqli yidek ! Ar timlilit.

Yidir

SIWEL 161211 JUL 16

Communiqué du président de l'Anavad : "Le MAK et l'Anavad sont unis et indissociables"

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EXIL (SIWEL) — Dans un communiqué parvenu ce jour à notre rédaction, le président de l'Anavad (Gouvernement provisoire kabyle) agrée le Nouvel Exécutif du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) dans lequel il "salue particulièrement la forte présence féminine", affirmant par là que " le souverainisme kabyle opère une véritable révolution dans le paysage politique nord-africain, conformément à ses valeurs d'égalité." D'une seule et même voix, le président de l'Anavad, Mas Ferhat Mehenni, et le président du MAK, Mas Bouaziz Ait Chebib, "appellent l'ensemble des militants à resserrer les rangs autour du MAK et de l'Anavad, unis et indissociables. Ils les appellent à la vigilance la plus extrême afin de faire barrage aux conspirations qui visent à déstabiliser et le MAK et l'Anavad." Siwel publie ci-après l'intégralité du communiqué de la présidence de l'Anavad
Communiqué du président de l'Anavad :
ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA
COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENCE

Le président de l'Anavad, Mas Ferhat Mehenni donne son agrément au nouvel exécutif du MAK. Il y salue en particulier la forte présence féminine. Avec huit femmes à des fonctions de haute responsabilité politique, le souverainisme kabyle opère une véritable révolution dans le paysage politique nord-africain, conformément à ses valeurs d'égalité.

En concertation avec le président du MAK, il a été décidé que des membres de l’exécutif du MAK se trouvant dans la diaspora pourront faire également partie du staff du President de l'Anavad selon des missions qui leur seront prochainement définies.

Le président de l'Anavad et le président du MAK appellent l'ensemble des militants à resserrer les rangs autour du MAK et de l'Anavad, unis et indissociables. Ils les appellent à la vigilance la plus extrême afin de faire barrage aux conspirations qui visent à déstabiliser et le MAK et l'Anavad.

La Kabylie, libre et indépendante, triomphera du despotisme du colonialisme arabo-islamique de l'Etat algérien.

Exil, le 16/07/2016
Mass. Ferhat At Sɛid (Nom colonial Mehenni), Président de l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil)


SIWEL 161332 JUL 16

Grande revanche du MAK à Akaoudj (At Wagnun), par Said Tissegouine

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AT WAGNUN (SIWEL) — Après la terrible opération de répression menée le 4 juillet dernier à At Wagnun par le pouvoir colonial écervelé et mafieux d’Alger contre les forces militantes et patriotiques du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), voilà que celles-ci ont signé hier vendredi une grande revanche à Akaoudj, village de la commune d’Aït-Aïssa-Mimoun, dépendant de la circonscription territoriale de Wagnun.
Grande revanche du MAK à Akaoudj (At Wagnun), par Said Tissegouine
En effet, après la criminelle opération policière de Wagnun, puisqu’elle a été traduite par des interpellations suivies d’interrogatoire à l’endroit de plusieurs cadres et militants et suivie d’une campagne de propagande selon laquelle « seuls des groupuscules et désœuvrés » défendent les couleurs du MAK, Akaoudj, a été hier le lieu d’un rendez-vous mémorable pour le MAK.

Ce rendez-vous en question a été « mémorable » dans la mesure où plus d'une centaines de personnes ont fait le déplacement à ce village rien que pour écouter le discours du MAK et que dans le même temps, il y a eu engouement et empressement des habitants d’Akaoudj pour la mise en place de leur section MAK. La rencontre a eu lieu exactement au niveau de l’espace où repose pour l’éternité l’officier de l’ALN et non moins fondateur de l’Académie Berbère, en l’occurrence feu Mohand-Arav-Bessaoud.

Le programme initial était juste l’installation de la section MAK laquelle devait être suivie d’une explication à l’endroit de ses membres sur la stratégie à adopter quant l’objectif à cibler. Cependant, les nombreux citoyens présents à cette rencontre ont insisté quant à la tenue d’une réelle conférence par les dirigeants du MAK. Concernant cette installation en question, elle a été du ressort de Smaïl Ben-Oulmghar, responsable à l’organique du Conseil Régional Tizi-Ouzou – Boumerdès Conseil Régional Tizi-Ouzou- Boumerdès.

Quant au Président du Conseil régional Tizi-Ouzou-Boumerdès, Abdelakder Ould-Abdeslam, lequel a décidé d’ailleurs de répondre aux attentes des nombreux militants et sympathisants présents sur les lieux, il a développé le thème portant sur « le Projet pour un Etat kabyle ». Youcef Gueddache, et qui n’est pas moins vice-président du Conseil Régional Tizi-Ouzou-Boumerdès, a intervenu autour du thème portant sur l’économie. Le talent des conférenciers et surtout la vérité qu’ils ont mise en avant ont vite fait de faire tomber comme un château de cartes les thèses du pouvoir et les innombrables homélies de ses rentiers de toujours.

Les débats qui ont suivie les discours d’Abdelkader Ould-Abdeslam et Youcef Gueddache, où la moindre zone d’ombre a fait l’objet d’une profonde exploration, pas le moindre doute n’a subsisté dans l’esprit de la nombreuse assistance quant au fait qu’Alger, authentique outil entre les mains de la France néocoloniale et en même temps Cheval de Troie du wahabisme, soit le destructeur de la Kabylie, de la raison et de l’universalité.

Drissi Yacine de la confédération de Larevaa N'at Iraten a témoigné de la répression qu'ont subie les militants lors de la célébration de la journée de la Nation kabyle.

Avant de clore la séance, Smail Benoumekghar responsable de l'organique a expliqué ce qui est attendu du militant et de la section pour arracher la liberté du peuple kabyle.

Notons enfin que l'amour pour le MAK a été tel que les habitants d'Akaoudj ont exigé des responsables du MAK la tenue d'un meeting sur les mêmes lieu dans un avenir très proche.

Said Tissegouine

SIWEL 161956 JUL 16

Grande revanche du MAK à Akaoudj (At Wagnun), par Said Tissegouine

Grande revanche du MAK à Akaoudj (At Wagnun), par Said Tissegouine

http://www.siwel.info/video/

Grande revanche du MAK à Akaoudj (At Wagnun), par Said Tissegouine


Harcellement policier / Encore 5 militants du MAK convoqués par la police coloniale

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AT-IRATEN (SIWEL) (SIWEL) — Cinq militants du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), Yuva D., Mouloud S., Akli D., Mohand S., Khellaf A.-C. et Hocine O, sont convoqués au commissariat de Larevâa N'At Iraten suite à leu arrestation lors de la sauvage répression de la journée de la nation kabyle à LNI. Les militants, les sympathisants et les citoyens sont appelés à se tenir prêts à soutenir les jeunes militants du MAK harcelés par la police coloniale algérienne.
Harcellement policier / Encore 5 militants du MAK convoqués par la police coloniale
Les militants de la confédération de cette localité, avaient, au prix de leur liberté, voire de leur vie, donné à la commémoration de la Journée de la Nation Kabyle ses lettres de noblesse.

Pour rappel, les militants d’At-Iraten, soutenus par la population avaient organisé le 14 juin dernier un lever de drapeau kabyle qui a fait intervenir la police coloniale algérienne pour l'interdire. Réagissant à la violente répression d’une action pacifique, il s’en était suivi des émeutes qui avaient duré jusqu'à 2h du matin, obligeant ainsi la police coloniale à relâcher les militants souverainistes sous la pression de la population.

cdb/zp,
SIWEL 162129 JUL 16




Maroc / En contradiction avec la diplomatie marocaine, le gouvernement arabo-islamiste de Benkirane refuse le visa au leader kabyle, Ferhat Mehenni

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MAROC / KABYLIE (SIWEL) — Invité par les organisations amazighes au 13ème Festival de Timitar qui se tient du 13 au 16 juillet 2016, le président du Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad), Mas Ferhat Mehenni qui dispose d'un passeport de réfugié politique n'a pu obtenir un visa des services consulaires marocains en France. Serait-ce là, l'oeuvre du gouvernement islamiste d'Abdelilah Benkirane ? Tout porte à le croire.
Maroc / En contradiction avec la diplomatie marocaine, le gouvernement arabo-islamiste de Benkirane refuse le visa au leader kabyle, Ferhat Mehenni
Le gouvernement islamiste de Benkirane, ouvertement hostile aux peuples amazighs, voit d'un mauvais œil tout rapprochement entre les peuples amazighs et tente par ce geste de "court-circuiter" le soutien de la diplomatie marocaine qui ne relève visiblement pas de ses prérogatives, au vu du soutien franc et sans ambages du représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU quant au droit à l'autodétermination de la Kabylie lors de la 70ème session de l'Assemblée Générale de l'ONU, le 27/10/2015.

Pour rappel, Benkirane a plus d'une fois fait preuve de mépris envers les peuples amazighs. C'est ainsi qu'en 2013, en pleine session du parlement marocain, le chef du gouvernement islamiste est intervenu pour dire que "les Amazighs sont des gens simples qui mangent peu et passent leur temps à danser et chanter au rythme du bendir", pour revenir à la charge en 2016, en se moquant des Amazighs de Souss en les traitant "d'avares et de radins".

Par ailleurs, faisant fi de "l’officialisation de tamazight" le Gouvernement arabo-islamiste de Benkirane refuse toujours d'appliquer les cahiers de charges obligeant théoriquement les TV et radios publiques marocaines à répartir équitablement le volume horaire et à garantir la diversité linguistique et culturelle au niveau des émissions télévisuelles.

Par la voix de l'activiste amazigh Mounir Kejji, le Festival Timitar d'Agadir a vigoureusement dénoncé le racisme anti-amazigh des autorités marocaines. Soulevant la stupéfaction des présents parmi lesquels on note la présence du ministre Aziz Akhannouch, du Wali et du président de région, Mounir kejji a en effet fait une brillante intervention dans laquelle il a soulevé le refus du consulat du Maroc à Villemomble en France de d'octroyer le visa au président de l'Anavad en dénonçant l'attitude des autorités marocaines.

Toutefois, M. Ferhat Mehenni a envoyé aux organisateurs sa contribution intitulée "Kabylie : des revendications identitaires et culturelles au droit à l'autodétermination".

zp/wbw
SIWEL 162130 JUL 16

Alerte : Disparition inquiétante à At Yahya Musa

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KABYLIE (SIWEL) — Ouiza Hammam, âgée de 35 ans, a disparu du domicile familial depuis le matin du 10 juillet 2016 à At Yahya Musa Centre dans Lɛerc des Iflisen n Udrar. Sa famille, n’ayant aucune nouvelle d’elle à ce jour, est dans l’angoisse la plus totale.
Alerte : Disparition inquiétante à At Yahya Musa
Siwel se joint à la mobilisation en cours pour retrouver cette jeune femme

La personne à contacter est son frère Amar au : 0771.67.54.30

SIWEL 172355 JUL 16

Alerte : Disparition inquiétante à Sedduq

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KABYLIE (SIWEL) — Mohand Akli Seddiki, âgé de 28 ans, demeurant à Sedduq-Centre dans Lɛerc des At Σidel, n'a plus donné signe de vie depuis le mercredi 13 juillet 2016
Alerte : Disparition inquiétante à Sedduq
Toute personne l’ayant aperçu est priée de contacter ses proches en appelant l'un de ces numéros de téléphone :
0778-59-33-96
0550-58-29-55

SIWEL 172356 JUL 16

Said Chemakh agressé à Tizi-Ouzou "Zik d icennayen umbad d isartiyen tura ula d iselmaden"

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TIZI WEZZU (SIWEL) — Saïd Chemakh, enseignant au département de langue et culture amazigh à l'université de Tizi-Ouzou, et infatigable militant de la cause berbère, a été agressé par trois individus samedi soir à Tizi Wezzu. Il est actuellement hospitalisé avec un risque de perdre un œil. Il est à signaler que cet intellectuel kabyle est un farouche défenseur de l'identité berbère et un opposant déclaré aux méthodes d'enseignement de tamazight conçues par le régime colonial algérien. Zik d icennayen umbad d isartiyen tura ula d iselmaden L'heure est grave. Cette énième agression est la réponse de ces voyous au commissaire colonial de Tizi-Ouzou qui avait déclaré dernièrement qu' "il n 'y a pas d’insécurité à Tizi-Ouzou"
Said Chemakh agressé à Tizi-Ouzou
Quelques réactions à cette lâche agression d'un enseignant

Bouaziz ait-Chebib : C'est avec la plus grande fermeté que le MAK dénonce et condamne cette agression contre notre frère Said Chemakh. La culture de la violence, étrangère aux valeurs kabyles, doit être bannie de Kabylie. Notre Mouvement lance un appel à la plus grande vigilance afin de faire barrage à cette culture de la violence que l'on tente à tous prix de nous greffer en Kabylie. Quels que soient les motifs de divergence et/ou de discorde, les kabyles doivent veiller à ce que jamais personne ne puisse porter atteinte à l'intégrité physique et morale de leurs concitoyens, "Hemleɣ gma ur helmeɣ win ara t-yewten.". Le MAK espère que la gravité de l'agression ne portera pas de préjudice irrémédiable et souhaite un prompte rétablissement à Said Chemakh.

Youssef Zirem : Je souhaite un prompt rétablissement à mon ami le docteur Said Chemakh agressé à Tizi Ouzou...Il y a lieu d'arrêter ses agresseurs et de les juger...Il y a lieu aussi de s'interroger sur la violence qui n'arrête pas de s'amplifier dans la ville de Tizi Ouzou et dans toute la Kabylie...

Hamid Oubagha : Said Chemakh yettwet deg Tizi Wezzu iḍelli !
Ur yessefṛaḥ wayen i yes- sliɣ ass-aa. Yettwet iḍelli deg yiḍ, umeɣnas amassan n tmaziɣt, Said Chemakh deg temdint n Tizi Wezzu. Zzin-as kṛad (tlata) yilmeẓyen, kkren-as s teɣrit, ḥzent deg wudem d yimukan nniḍen n tfekka-is. Ur t-ukiren as-d-nnin acimi i t-wten. Yenna-iyi-d (Hamid Oubagha) mi as-sawleɣ taṣebḥit-a belli yiwet seg wallen-is yezmer ad tedderɣel.
Yenna-d ad isers acekti azekka mgal wigi it-yewten. Yezmer ad tli tyita-a i yecca Said Chemakh tla assaɣ d tsertit d yirmuden-is n timmeɣnest. Nessaram-as ccfa maca widen i t-yewten yessefk ad ttuɛaqben. Yessefk ad nebded akk s idis-is deg wayen akk i deg ara aɣ-yeḥwij. Yessefk ad d-tili teɣdemt !

SIWEL 180033 JUL 16


Des professionnels de Tizi Wezzu dénoncent les mesures « régionalistes et discriminatoires » de la CASNOS

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Tizi Wezzu (SIWEL) — Le collectif des associations professionnelles de Tizi Wezzu a tenu hier 17 juillet un sit-in devant la CASNOS de Tizi Wezzu pour dénoncer les augmentations des cotisations qui ne ciblent que la Kabylie, décrit comme un comportement « régionaliste et discriminatoire » par le collectif, visant à chasser la petite et moyenne entreprise de la Kabylie.
Des professionnels de Tizi Wezzu dénoncent les mesures « régionalistes et discriminatoires » de la CASNOS
Dans son communiqué d'appel au rassemblement, le collectif ne mâche pas ses mots contre la CASNOS et dénoncent : « l'arnaque orchestrée par les services de la CASNOS, à travers une augmentation arbitraire et illégale des cotisations ». Pour le collectif il s'agit d'une mesure « vêtue d'un caractère régionaliste et discriminatoire » qui vise le « le pourrissement et le bouleversement » de Tizi Wezzu.

A rappeler la déclaration du Wali de Tizi Wezzu, Brahim Merad, le mois de mai dernier lors d’une réunion avec un collectif des étudiants : « qu’a-t-elle de différente cette Wilaya par rapport aux autres? Nous allons la normaliser ». Cette augmentation s’inscrit donc le plan de l’appauvrissement de la région.


Le communiqué d'appel au rassemblement
Des professionnels de Tizi Wezzu dénoncent les mesures « régionalistes et discriminatoires » de la CASNOS
lbe/nba
SIWEL 181302 JUIL 16

Rendre hommage aux victimes du terrorisme islamiste est un délit : un militant du MAK est interrogé par la police de Tassaft Ugemmun

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TASSAFT UGEMUN (SIWEL) — Un autre militant du Mouvement souverainiste kabyle, Hakim Yousfi, du village de Tassaft Ugemmun, était convoqué hier chez la police coloniale de Tassaft. Sachant que Hakim Yousfi est militant du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, la police coloniale algérienne l’a néanmoins interrogé sur "ses liens" avec le MAK. Ce militant, souverainiste kabyle, a également été questionné sur le drapeau algérien arraché par des manifestants lors de la grandiose marche du 20 avril 2016, ainsi que sur la visite du président du MAK, Mas Bouaziz Ait Chebib, à Tassaft Ugemmun lors de l'hommage rendu, le 14 mai 2016, par le Mouvement souverainiste kabyle à Djafar Ouahioune.
Rendre hommage aux victimes du terrorisme islamiste est un délit : un militant du MAK est interrogé par la police de Tassaft Ugemmun
Pour rappel, Djafar Ouahioune a été assassiné le 10 mai 1997, dans son lycée à At-Yanni, par les hordes islamistes, c'est-à-dire ceux qui ont bénéficié de la "Rahma" de Zeroual,puis de la "réconciliation nationale" de Bouteflika. Amnistiés par le régime qui les enfanté, les pauvres "égarés" sont devenus des « repentis » avant de devenir, pour le régime algérien des « personnalités politiques nationales », et pour l’opposition algérienne dite démocratique des « partenaires politiques », c'est dire !

Autrement dit, pour l’Etat colonial arabo-islamique d’Alger, ce qui est un délit, ce n’est pas de commettre des assassinats en masse au nom de l’idéologie arabo-islamique incarné par l'Etat colonial algérien mais bien de rendre hommage aux victimes de cette idéologie barbare.

Il serait peut-être utile de rappeler à la police coloniale algérienne que les militants du MAK qui sont convoqués par leurs agents le sont justement parce qu'ils sont militants du MAK. Il est donc inutile de les questionner sur « leurs liens » avec le MAK, puisque ces liens sont fièrement affichés et pleinement assumés.

Ensuite, concernant le drapeau algérien arraché par des manifestants lors de la marche du 20 Avril dernier, il serait utile de rappeler que ne ce fut pas une action s préméditée mais une simple « réaction » de jeunes manifestants prodigieusement « agacés » par la gigantesque profusion de drapeaux et de petits fanion messalistes qui ont littéralement envahi les villes Tizi-Ouzou, Vgayet et Tuvirett en prévision d'un "parasitage" (mais en vain) de la démonstration de force souverainistes kabyles le 20 avril 2016.

Enfin, concernant l’hommage rendu par le MAK à Djaffar Ouahioun, assassiné par les hordes islamistes le 10 mai 1997, dans son lycée à At-yanni, le MAK précise que les hordes islamistes, « repenties » ou non, ne seront jamais pour lui ni des « personnalités politiques nationales », ni des « partenaires politiques », il est donc tout à fait normal que seul le MAK rende hommage aux victimes de la barbarie arabo-islamique et personne d'autre.

cdb/zp,
SIWEL 181409 JUL 16


Contribution de Ferhat Mehenni, président de l'Anavad, au festival Timitar d'Agadir : "Des revendications identitaires et culturelles au droit à l’autodétermination"

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AGADIR (SIWEL) — Invité par les organisations amazighes au 13ème Festival de Timitar qui s'est tenu du 13 au 16 juillet 2016 à Agadir, le président de l'Anavad (Gouvernement provisoire kabyle en exil), Mas Ferhat Mehenni devait participer à cette rencontre entre peuples amazighs avec une contribution relatant le parcours de la Kabylie allant "des revendications identitaires et culturelles au droit à l’autodétermination". Néanmoins, les autorités consulaires du Maroc en France ont tout bonnement refusé de lui délivrer un visa. Siwel publie ci-après l'intégralité de la contribution du président de l'Anavad, Ferhat Mehenni, qui a été lue au festival Timitar d'Agadir.
Contribution de Ferhat Mehenni, président de l'Anavad, au festival Timitar d'Agadir :
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"La Langue et la Culture amazighes entre les défis et les attentes de la société"

Des revendications identitaires et culturelles au droit à l’autodétermination

Ou

De l’amazighisme au kabylisme


Par Ferhat MEHENNI


La marche de la Kabylie vers elle-même a été longue et déroutante. Égarée dans la nuit idéologique algérienne depuis 1857, elle a longtemps cherché, en tâtonnant, à (re) trouver un chemin qui la ramène vers sa propre lumière.

Ce n'est qu'à partir de la fin des années 40 que l'amazighisme, qu’on appelait alors « berbérisme », allait devenir l'arbuste auquel elle s'était cramponnée pour ne pas être emportée par les flots tumultueux de l'algérianisme dans lequel elle s'était pourtant généreusement et dangereusement investie. Très vite évacué des rangs militants, notamment après la crise antiberbère de 1949, pour mieux engager la Kabylie dans la lutte armée pour l'indépendance de l'Algérie, le courant amazighiste va renaître de ses cendres au lendemain de la guerre perdue par le FFS (1963-1965).

Porté par trois ténors aux orientations politiques en apparence contradictoires, (Mouloud Mammeri, Kateb Yacine et Mohand Arav Bessaoud) l'amazighisme va devenir le courant majoritaire de la société kabyle du Printemps Berbère (1980) au Printemps Noir (2001).

Aujourd'hui, le kabylisme a succédé à l'amazighisme que la Kabylie continue néanmoins d’entretenir aussi bien pour ne pas perdre de vue l’ensemble de sa famille identitaire que dans la perspective d'une future et nécessaire construction politique nord-africaine, celle de Tamazgha

Bien que le chant « Ekker a mmi-s (n)umaziɣ» ait été écrit vers la fin des années 40, la notion d’amazighité n’était pas vraiment diffusée dans la société. C’était le fait exclusif de quelques militants kabyles lettrés qui s’opposaient à la dérive arabo-islamiste de la direction du PPA-MTLD, le parti indépendantiste algérien dans lequel les Kabyles étaient largement majoritaires au niveau de la base militante (80%) mais très minoritaires au sein sa direction.

Dans leur écrasante majorité et jusqu’en 1980, les Kabyles n’avaient pas conscience, ou si peu, de leur parenté linguistique et culturelle avec d’autres peuples nord-africains. Il a fallu attendre l’indépendance de l’Algérie et, surtout, la défaite militaire kabyle sous la bannière du FFS, face à l’armée algérienne, pour que ce courant culturel réapparaisse comme solution à l’impasse politique dans laquelle s’était retrouvée la Kabylie.

Les défis et les attentes de la société kabyle au plan amazigh ont évolué au fil du temps. En retracer les périodes est d’autant plus aisé, ma génération est celle qui a porté l’essentiel de ce combat fortement marqué par chaque contexte sociopolitique traversé : La dictature du socialisme arabo-islamiste de Boumediene, la dictature arabo-islamiste de Chadli, l’amazighité à l’épreuve de la démocratie, et enfin, le combat du nouveau siècle inaugurant l’actuel millénaire par un recentrage du combat sur l’avenir politique de la Kabylie.

1)- La période de Boumediene (1965/1978) : La dictature du socialisme arabo-islamiste

La dictature de Boumediene se caractérisait par la terreur politique que faisait régner sa Sécurité Militaire contre ceux qui exprimaient des avis contraires aux options politico-culturelles et identitaires officielles. Celles-ci étaient arabo-islamo-socialistes. La censure était à son comble dans une Algérie vivant en vase-clos. Dans les années 70, pour sortir du territoire algérien, il fallait obtenir un document administratif appelé l’ASTN (autorisation de sortie du territoire national). Aujourd’hui, elle est remplacée par une ISTN (Interdiction de sortie du Territoire National) signifiée uniquement à des opposants, des journalistes ou des membres du pouvoir tombés soudainement en disgrâce. Les généraux kabyles déchus depuis deux ans sont de ceux-là. Ceci étant une autre histoire, revenons à l’ère Boumediene

Durant tout le règne de ce dictateur (1965-1978) l’amazighité était majoritairement le fait des universitaires kabyles qui étudiaient à Alger. Ils se regroupaient autour de l’écrivain Mouloud Mammeri respectueusement appelé, Dda Lmulud.
Les lycéens, eux, étaient surtout pris en charge par l’Académie Berbère qui, basée à Paris, leur envoyait sa revue clandestine « Agraw Imazighen » par la poste. Pour cette période, l’amazighisme avait plusieurs défis à relever. Que ce soit dans la presse du parti unique (El Moudjahid et Algérie Actualité), l’édition, le théâtre, mais aussi et surtout la chanson, les défis majeurs étaient la censure et la répression auxquelles il fallait échapper.

Dans ce sombre contexte :

a)- Traverser les mailles de la censure relevait de l’exploit, tant les gardiens du temple agissaient partout. C’était un monde orwellien. La chaine de radio kabyle, appelée la Chaine 2, était le lieu stratégique de la diffusion des messages militants. Elle était le média le plus surveillé d’Algérie. Pourtant, un certain nombre d’animateurs dont les émissions quotidiennes ou hebdomadaires étaient les plus suivies, avaient acquis une popularité que seul Hamid Hamici avait réussi auparavant sur les ondes courtes de l’ORTF. Ils s’appelaient Ben Mohamed et Ouardia, Mohand Arezki Himeur, Mohamed Guerfi, Tayeb Bacha, Mohamed Belhanafi, Belkacem Messaoudi, Abdelkader (Abdeladim), Belkacem et Tahar Ait Hamou, les frères Medjahed, Madjid Bali …

b)- Echapper à la répression permettait de continuer à produire des œuvres et des discours amazighs.

c)- Faire prendre conscience aux Kabyles à travers la radio, la chanson, la poésie, le théâtre et les revues clandestines de la nécessité de rester attachés à leur identité kabyle, c’est-à-dire de ne pas s’arabiser, de ne pas s’aliéner.

d) Sur le plan linguistique, il y avait deux chantiers stratégiques. Le premier était de faire évoluer la langue kabyle d’une dimension concrète vers une dimension abstraite. Le kabyle a des mots pour tous les objets et les gestes de la vie quotidienne mais ne disposait pas de vocables pour des abstractions d’ordre philosophique, politique, économiques ou scientifiques. En bref, pour conceptualiser. C’était Mammeri qui s’était attelé à la tâche entre 1973 et 1976.

Malgré le silence de l’auteur sur la méthode et les sources ayant servi à confectionner son « Amawal Atrar » (Lexique moderne), la plupart des quelques deux mille mots qu’il avait créés ont acquis aujourd’hui valeur académique.
Le deuxième était justement de faire passer ces néologismes dans la langue courante. C’était essentiellement la radio et la chanson qui allaient se tenir la main pour leur vulgarisation. Toutefois, les premiers textes littéraires qui firent leur apparition étaient timides ; leurs auteurs ayant pour souci principal de donner naissance à une littérature accessible. à la fois inédite et accessible. Ils ne réussirent toutefois pas à capter un lectorat populaire important.

Toutefois, la pièce de théâtre de Kateb Yacine, traduite en kabyle, mise en scène par Mohand Ait Ahmed et servie par le jeu exceptionnel de Mummuḥ Loukad, intitulée « Ddem tavalizt-ik a Muḥ » remporta un succès phénoménal là où fut jouée (Vgayet, Tizi-ouzou, Draa El Mizan…). Mais son exploit, incroyable mais vrai, fut double au Festival International du Théâtre de Carthage en 1974 : y représenter l’Algérie qui croyait avoir délégué une troupe théâtrale arabophone et y décrocher le deuxième prix, en jouant en kabyle. Incroyable !

En termes d’attentes, la Kabylie espérait des émissions et des chansons de qualité, en harmonie avec ses valeurs, son identité. Elle voulait respirer un air moins vicié que celui de la dictature du socialisme arabo-islamiste. Un air de liberté.

La Période de Chadli (1979-1992) : La dictature arabo-islamiste

Chadli, prit très vite ses distances d’avec le socialisme de Boumediene. Du legs de son prédécesseur il ne garda que l’arabo-islamisme, imposée comme jamais aux Kabyles. Mais confronté au « printemps Berbère » de 1980, juste un an après son arrivée au pouvoir, son régime n’avait rien trouvé de mieux pour combattre l’amazighisme kabyle que de recourir à deux stratagèmes : arabo-islamiser davantage les Kabyles et émietter la Kabylie en essayant de casser son unité.
Cela s’était traduit immédiatement par la signature de la circulaire présidentielle N° 37 augmentant le volume horaire de l’enseignement quotidien de la religion musulmane dans les écoles primaires, tandis qu’il faisait appel au chef de file égyptien des Frères Musulmans, l’imam Al Ghazali qui, lors d’un colloque islamiste officiel à Vgayet (Kabylie) avait dénié à l’islamologue kabyle, de renommée internationale, Mohamed Arkoun, le droit de s’exprimer chez lui. Vinrent ensuite deux redécoupages territoriaux des wilayas kabyles dont tout le pourtour, environ le tiers de la Kabylie, fut rattaché aux départements limitrophes.

N’ayant pas la maîtrise politique de leur destin, mais aspirant à contrecarrer les visées culturellement génocidaires du régime algérien, les Kabyles ont poussé leur avantage du Printemps Berbère en créant une organisation semi-clandestine, le MCB (Mouvement Culturel Berbère) dont le succès va atteindre les Amazighs de l’ensemble des pays d’Afrique du Nord. L’amazighisme est porté aux nues. La prise de conscience des Kabyles sur leurs origines était largement achevée. Les défis changèrent de nature. Il ne s’agissait plus, comme au temps de Boumediene, de fuir la censure ou la répression qui désormais étaient défiées, mais de préparer l’avenir qui se dessinait sur plusieurs tableaux : Littéraire, politique, sociétal… C’est une véritable révolution qui s’amorça dans de nombreux domaines.

a)- Mettre en échec la répression à travers le recours aux textes et conventions internationaux ratifiés par l’Algérie (Charte des Nations Unies, Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels de janvier 1976, Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948…) La création de la 1ère Ligue Algérienne des Droits de l’Homme en 1985 fut un moment fort de cette étape du développement de l’amazighisme principaux animateurs dont certains avaient été condamnés à des peines de prison allant de six mois à trois ans de prison.

Cette incarcération avait cependant mis en péril la cohésion du noyau central du MCB et, une fracture se produisit entre ceux qui étaient en prison et ceux qui devaient assurer la continuité de l’action à l’extérieur.

Ce sera la base de la division des rangs sur laquelle allaient s’édifier plus tard, le RCD et le FFS..

b)- Le passage sociétal de l’oral à l’écrit. L’enseignement assuré de manière clandestine dans les lycées kabyles commençait à porter ses fruits et le grand poète et dramaturge Muhand U Yehya produisit ses grandes œuvres théâtrales dont Tacvaylit, A m win yettrajun Rebbi, Si pertuf, Muḥend U Ca3van...
Inaugurée par Rachid Aliche (1953-2008) avec son premier roman « Asfel », la littérature kabyle commençait à se développer, S. Sadi (Askuti) Amar Mezdad (Tafunast Igujilen) … Le recueil de contes, de proverbes et de poèmes anciens sont à l’honneur, mais aussi de nouveaux lexiques spécialisés sont à l’honneur : Hend Sadi (Tusnakt s wurar), Abdenour Abdeslam avec un lexique sur l’architecture, la réédition du dictionnaire français-kabyle du Père Dallet...

Ce travail est à ce jour inlassablement poursuivi. Amar Mezdad, Murad Irnaten Islam Bessaha publient régulièrement des romans. Les attentes en termes de production littéraire sont toujours là, mais malgré les progrès politiques réalisés depuis le départ de Chadli du pouvoir (1992), le travail qui reste à fournir est colossal même s’il est contrebalancé par le développement de l’audiovisuel qui sied mieux que l’écrit à une société de tradition orale comme la Kabylie.

Sous les coups de boutoir de l’amazighisme kabyle, d’événements nationaux (émeutes d’octobre 1988) et internationaux (chute du Mur de Berlin en 1989) le pouvoir algérien avait fini par céder, malgré lui, des espaces à la démocratie.
L’amazighisme à l’épreuve de la démocratie (1989-2001)

L’avènement de la démocratie en Algérie a impacté l’amazighisme kabyle de manière contradictoire, négative et positive. La démocratie tant attendue comme la solution aux revendications amazighes depuis 1980, a amené ses partisans autant à déchanter qu’à connaître des réalisations jamais connues jusque-là. Elle a révolutionné la donne amazighe en Kabylie.

LA première conséquence a été de transformer les divisions du MCB, survenue entre 1985 et 1987, en divisions partisans cristallisées autour du FFS et du RCD. Le FFS dont la création remonte à 1963 n’était pas à l’origine, un parti amazighiste. Son état-major s’en défend d’ailleurs à ce jour. Mais, à son retour sur la scène politique en 1989, face à la naissance du RCD sur les assises du MCB, il avait été contraint par sa base militante, largement plus populeuse, à se mettre sur le terrain de son rival afin de le délégitimer en créant une variante du MCB appelée « les Commissions Nationales ». La première marche de celle-ci, le 25/01/1990 à Alger, bénéficiant du soutien charismatique de Hocine Ait Ahmed, revenu d’exil pour la première fois depuis 1965, fut un succès qui renversa immédiatement la vapeur sur le RCD.

Il a fallu attendre mars 1993 pour voir la création du MCB Coordination Nationale au sein du RCD pour que soit enfin engagée une émulation fructueuse entre « les deux ailes du MCB ».

L’autre aspect inquiétant révélé par la démocratisation résidait dans le fait que les partis ayant émergé du tissu algérien, après octobre 1988, étaient tous idéologiquement à l’opposé des aspirations exprimées en Kabylie où on croyait avec une certaine naïveté, que les Algériens allaient majoritairement être en phase avec elle, notamment sur des fondamentaux comme la laïcité, la reconnaissance de la langue amazighe, l’égalité des droits entre femmes et hommes… Au final, ils s’avérèrent presque tous d’obédience antikabyle. Politiquement, la Kabylie et son amazighisme sont largement minoritaires. Le FFS et le RCD sont étiquetés, catalogués, à leur corps défendant, comme des partis kabyles et isolés de l’électorat algérien.

Le rêve vire au cauchemar. Du temps de la dictature, la Kabylie n’avait qu’un seul ennemi : le pouvoir. Avec la démocratie l’ennemi s’est démultiplié comme dans une galerie de miroirs brisés et déformants où chaque spectre se montre plus hideux que les autres.

Cependant, il n’y avait pas que du négatif dans l’avènement de la démocratie à l’algérienne. Les avantages, également, ont été nombreux. Le premier nous avait permis de porter la question amazighe sur la scène politique algérienne (pas de virgule) de manière libre et publique.

Le deuxième fut l’apparition d’un mouvement associatif amazigh sans précédent. Chaque village créa son association culturelle. Cela ne tarda pas à produire des effets.

Effrayé par la force des revendications identitaires et linguistiques kabyles, le régime algérien céda sur l’ouverture de deux départements de langue amazighe, l’un à l’université de Tizi-ouzou, l’autre à Vgayet. Un journal télévisé sur l’unique chaine du pays fut ensuite concédé, la veille des élections législatives de décembre 1991.

Un cinéma kabyle vit enfin le jour avec Abderrahmane Bouguermouh qui réalisa une adaptation du roman « la Colline oubliée » de Mouloud Mammeri, puis Azzedine Meddour avec « la montagne de Baya » et enfin Belkacem Hadjadj avec « Macahu ».

L’arrêt du processus électoral en janvier 1992 et l’apparition de la terreur islamiste qui ciblait les artistes allaient pousser le pouvoir algérien à tenter d’effacer les acquis de l’amazighisme kabyle. Après l’assassinat du président Boudiaf, le régime mit sur pied une CDN (Commission du Dialogue National) chargée de valider la désignation d’un nouveau président algérien sans passer par la voie des urnes.
A cet effet, il ne se trouvait pas une seule association favorable à l’arabisation qui ne soit consultée, même composée de deux ou trois membres seulement. Par contre, tous les ténors, toutes les associations du mouvement amazigh sensu lato furent sciemment ignorés, voire méprisés. Le résultat en fut un projet final officiel et rendu publique vers fin décembre 1993 dans lequel la question amazighe régressait au statut qui était le sien avant 1980, celui d’un tabou.


Le Boycott scolaire ou l’ultime combat du MCB

À partir de là, Deux défis au moins se présentèrent à la mouvance amazighe. D’une part, il fallait s’imposer face au régime algérien pour qu’il intègre la satisfaction des revendications identitaires et linguistiques dans le texte de la CDN, avant son approbation définitive ; d’autre part, réaliser l’unité des rangs kabyles.
Une gigantesque marche, le 17/01/1994, ponctuée par une proclamation lue du balcon de l’ancienne mairie de Tizi-ouzou, devant plus de 500.000 personnes, décréta symboliquement tamazight comme langue nationale et officielle. Cela encouragea à aller plus loin. Engager un boycott scolaire en Kabylie jusqu’à l’introduction de « la langue amazighe » dans l’enseignement. Entamé le 11/09/1994, ce boycott scolaire était observé par toute la Kabylie, du primaire à l’université durant pas moins de sept mois.

C’est cette action historique qui a fait sauter le verrou de l’officialité algérienne et à laquelle on doit la fin du déni qui frappait jusque-là l’amazighité. C’est grâce à ce boycott scolaire que l’on a arraché la reconnaissance officielle de l’identité et de « la langue amazighe » à travers la mise sur pied du HCA (Haut-Commissariat à l’Amazighité), et l’introduction de la langue amazighe dans le système scolaire algérien, toutefois, à ce jour limité principalement à la Kabylie.

La naissance du HCA et la mort du MCB

Toutefois, du fait de la division de ses rangs et des intrigues et ambitions politiciennes certes inhérentes à toute vie politique, la Kabylie ne fut pas enthousiaste devant les résultats de la « grève du cartable ». Le HCA s’est vu être confisqué au profit du pouvoir et du RCD. Le FFS s’était retiré des négociations en refusant de signer l’accord final sur le boycott scolaire avec les tenants du régime algérien. Par la suite, la désillusion s’empara des militants sincères. Le choix des membres de cette institution avait déçu et les moyens mis à sa disposition en faisaient davantage un instrument au service du pouvoir qui en a pris le contrôle que de la cause amazighe. Le MCB en est mort. Même si, jusqu’en 2001 et tous les 20 avril, ses acteurs appellent toujours à des marches commémoratives, force était de constater que la mobilisation s’effritait d’année en année.

En mars 1998, l’Algérie annonça la remise en vigueur de la loi portant généralisation de l’arabisation pour le 05/07/1998. Aussi étrange que cela puisse paraître, ni le HCA ou le RCD, ni le MCB ou le FFS n’avaient sérieusement protesté ou engagé d’action de rue contre cette décision scandaleuse qui avait choqué toute la Kabylie. Au moment où l’on croyait en avoir fini avec l’arabisation, la voilà qui revenait plus oppressante que jamais. Toutefois, à ce jour, cette loi est toujours en vigueur mais jamais appliquée. C’est la raison pour laquelle, il est fondé de croire qu’elle n’était pas l’initiative d’un rapport de force baathiste au sommet de l’Etat algérien mais juste un élément conjoncturel d’une tactique de coup d’Etat, non pas contre l’amazighité mais d’un clan contre un autre, de celui qui est au pouvoir depuis 1999 contre celui qui l’était jusque-là ; bref, du Clan de l’Ouest contre le Clan de l’Est. Les troubles espérés en Kabylie devant contribuer à fragiliser la partie adverse n’eurent pas lieu. Ils ne furent obtenus qu’avec l’assassinant du chanteur Matoub Lounes, le 25/06/1998. La colère de la rue kabyle suscitée par cet assassinat avait emporté deux victimes, le Clan de l’Est et le MCB. Absent des manifestations, embrigadé par le FFS et le RCD qui se disputaient le partenariat de la Kabylie d’avec le pouvoir, le MCB rendit l’âme sans que personne ne s’en aperçusse sur le champ. Devant ce vide organisationnel, c’est l’émérite professeur de berbère, M. Salem Chaker qui, le premier, fit le terrible constat du mur dans lequel la démarche du MCB avait mené la Kabylie. Il publia le 11/07/1998 une contribution dans « Le Monde » dans laquelle il qualifia de « faute » la voie empruntée jusque-là par la mouvance amazighe. Le texte revu, sur la pression d’un certain nombre d’amis, donne une version moins brutale mais sonne le glas de l’amazighisme tel que cultivé par la Kabylie depuis 1980. Il écrivit notamment : « Même le mot d’ordre du Mouvement Culturel Berbère, « berbère, langue nationale », repris par les partis politiques kabyles, paraît dangereux car aisément récupérable par l’Etat …»

L’ère du kabylisme

1)- L’autonomie régionale.

Après ce constat d’égarement de la mouvance amazighe kabyle, Salem Chaker engagea une réflexion sur l’autonomie linguistique. Il partit du principe selon lequel une langue ne peut vivre que si elle dispose de son propre Etat. Inspiré par l’exemple catalan le Professeur Chaker et un certain nombre d’universitaires autour de lui ont entamé des réflexions en cercles restreints, sur la forme étatique qui conviendrait le mieux à la Kabylie en tant que région de l’Algérie. De l’autonomie linguistique on passa très vite à l’autonomie régionale. L’amazighisme est remisé et la voie est ouverte au kabylisme à partir du Printemps Noir (avril 2001).

Le printemps Noir de 2001 est le moment du basculement historique de l’amazighisme vers le kabylisme. Le 05/06/2001, alors que la Kabylie était à feu et à sang, la revendication d’une autonomie régionale est publiquement annoncée et assumée dans une conférence de presse tenue à la Maison des Droits de l’Homme de Tizi-ouzou. Désormais, la Kabylie ne revendique plus de statut officiel pour sa langue mais pour elle-même. En projetant de devenir maître de son destin, elle garantit aussi bien l’avenir de ses enfants, que celui de son identité ou de sa langue. La voie culturelle globalisante amazighe cède la place. La Kabylie se ré approprie « la chose politique » en évitant les pièges et les erreurs du passé pour proposer un projet immédiat par ailleurs contemporain et à l’ordre du jour aux quatre coins du monde.

Toutefois, même si, avec la naissance des Archs et leur « Plateforme d’El-Kseur, le MCB fut enterré tandis que les partis qui y puisaient leurs racines allaient finir par péricliter, l’idée d’autonomie de la Kabylie avait du mal à s’implanter, surtout les premières années de son apparition.

Le Mouvement des Aarchs avait une telle vigueur qu’aucun projet autre que le sien tel que défini par la plateforme d’El Kseur (11/06/2001), ne pouvait exister. Même si, parmi ses quatorze revendications huit ne concernaient que la Kabylie, sa direction collégiale et horizontale était d’une telle cécité politique qu’elle niait systématiquement son ancrage kabyle et la portée de son action en faveur de la Kabylie. Au lieu d’apporter des solutions à la Kabylie meurtrie et endeuillée il s’échinait vainement à les valider pour toute l’Algérie qui n’en avait pas besoin. Le Mouvement des Aarchs, était le maillon historique, la phase de transition indispensable pour que la Kabylie passe du MCB au MAK. Il fallait purger la société kabyle de ses lubies algérianistes et culturalistes pour enfin se consacrer à la construction de son seul avenir politique possible. Il en fut de même pour la revendication d’une autonomie régionale. La Kabylie devait passer par son étape avant d’entrevoir et de concevoir un avenir qui soit exclusivement le sien. Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie était le passage obligé pour que le peuple kabyle passe d’une Kabylie algérienne à une Kabylie souveraine.

Le droit à l’autodétermination de la Kabylie est largement supérieur aux revendications linguistiques et culturelles du MCB et à celles des Aarchs. Les partis politiques Kabyles ne pouvant échapper à leur matrice qui n’est, au demeurant, plus qu’un souvenir, s’étiolent et se meurent dans un environnement qui ne les reconnait plus, qu’il soit kabyle ou algérien.

Le drapeau amazigh, créé par Mohand Arav Bessaoud vers la fin des années 70 est de plus en plus remplacé en Kabylie par l’anay aqvayli (le drapeau kabyle). L’Anavad, le Gouvernement Provisoire Kabyle et le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie sont des structures qui sont parvenues à acquérir la légitimité des mouvements de libération nationale.

Aujourd’hui, la Kabylie évoque l’amazighité davantage dans la perspective d’une construction politique plus lointaine et pour sa recherche sociolinguistique que dans celle d’une nouvelle dilution de son identité. L’urgence est au droit à l’autodétermination de la Kabylie qui commence à avoir ses premiers soutiens internationaux dont le plus important jusqu’ici est celui du Maroc.

Le cas de la Kabylie reste toutefois unique. Il n’est ni évident ni nécessaire qu’il fasse école chez les autres Amazighs dont l’évolution historique et politique a différencié les aspirations et les niveaux d’appréhension de leur propre existence. Quant à l’amazighité, elle a été pour la Kabylie un abri contre l’arabisation de ses enfants, un moyen de résistance contre sa dépersonnalisation, mais aussi, un moment d’égarement de 1966 à 2001. Elle redeviendra nécessairement, plus tard, un lieu de ressourcement et de construction d’un projet continental. Dans moins d’un siècle.

Agadir le 15/07/2016

SIWEL 181617 JUL 16

Constitution d'un collectif international d'avocats pour défendre l'autodétermination de la Kabylie

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MUNICH (SIWEL) — Avocat au Barreau de Bruxelles, Maître Philippe Chansay Wilmotte a rencontré samedi 16 juillet en Allemagne, une délégation de souverainistes kabyles composée de l'ancien vice-président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, Monsieur Lyazid Abid, Monsieur Masin Enderle-Ammour et Monsieur Ahmed Amrioui, en vue de constituer un collectif international d'avocats pour défendre la cause du peuple kabyle. Ci-après, le communiqué de la délégation :
Constitution d'un collectif international d'avocats pour défendre l'autodétermination de la Kabylie
Le pouvoir arabo-musulman d'Alger attise les tensions, et multiplie les provocations agressives. Plusieurs souverainistes ont été arrêtés, puis relâchés après diverses tentatives d'intimidation. Ils ont montré leur détermination, et sont libres aujourd'hui. Toutefois, d'autres Kabyles sont, à leur tour, traités à la même enseigne.

La répression institutionnalisée du gouvernement colonial d'Alger s'est déjà traduite par les pires compromissions ; notamment en favorisant l'implantation d'AQMI (Al Quaïda au Maghreb) afin d'intensifier l'islamisation de la Kabylie. Même le système scolaire algérien propage l'endoctrinement arabo-musulman au mépris de la culture amazigh. Néanmoins, la résistance vaincra.

Maître Philippe CHANSAY WILMOTTE, avocat au Barreau de Bruxelles est chargé de constituer un collectif international d'avocats. Ce collectif a pour mission de renforcer l'action de la résistance à l'heure où, plus que jamais auparavant, s'avère nécessaire d'exercer le droit à l'autodétermination.

Le Gouvernement colonial arabo-musulman algérien tente, par tous les moyens, d'entraîner la Kabylie dans la spirale de la violence. Les arrestations arbitraires des militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) illustrent cette incitation. La Kabylie n'y cèdera pas.

L'heure est venue, pour le Conseil de Sécurité de l'ONU, d'être attentif à cette menace pour la paix et la sécurité internationale que fait peser, sur la région, le Gouvernement arabo-musulman d'Alger ; que ce soit en attisant de facto le radicalisme musulman ou en multipliant discriminations et agressions au détriment du Peuple Kabyle. Le MAK aspire à l'autodétermination de la Kabylie, et agit pacifiquement en ce sens.

Lyazid Abid
Pour le MAK


Contact :
avocatskabylie@gmail.com

avec Tamurt.info
SIWEL 182357 JUL 16

Boussad Becha, responsable du Centre d’alerte et de prévention kabyle, convoqué au commissariat d'At-Dwala

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KABYIE (SIWEL) – Siwel vient d'apprendre que la police algérienne récidive. Elle provoque les militants du MAK pour les pousser à la violence. Cette fois-ci c’est Boussad Becha, responsable du Centre d’alerte et de prévention kabyle qui est convoqué par la police algérienne. Cette convocation est en relation avec son engagement indéfectible sur le terrain. Affaire à suivre
Boussad Becha, responsable du Centre d’alerte et de prévention kabyle, convoqué au commissariat d'At-Dwala

Mεatqa : Installation de la coordination MAK de Ssuq Letnin

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SSUQ LETNIN (SIWEL) - Une délégation du MAK composée de Bouaziz Ait Chebib, Mouloud Hamrani, Slimane Kadi s'est déplacée hier dans l'après midi à Ssuq Letnin pour installer la coordination locale.
Mεatqa : Installation de la coordination MAK de Ssuq Letnin
Après le rappel des principes fondateurs du MAK, le débat est ouvert pour répondre aux questions des militants. La solidarité légendaire du peuple kabyle a été mise en avant par les intervenants qui ont assuré les militants convoqués par la police algérienne de leur soutien indéfectible.

Mouloud Hamrani, responsable de l'organique, a procédé à l'installation de la coordination de Ssuq Letnin tout en expliquant ses missions.

Le président du MAK a appelé les militants à plus de vigilance pour faire échouer les desseins diaboliques du régime colonial algérien : "En plus de la répression, le pouvoir colonial algérien a lâché sa meute pour nous discréditer. Tous ces stratagèmes infâmes démontrent la faiblesse de l'Algérie officielle face à la dynamique libératrice enclenchée pat le MAK. Le processus d'émancipation du peuple kabyle à atteint le point de non retour."

À la fin de la réunion, la délégation du MAK a été invitée à visiter le village de Tighilt Mahmud orné de tableaux qui incarnent la culture kabyle dans toute sa richesse.

cdb/wbw
SIWEL 191051 JUL 16

At-Dwala / la police coloniale revient à la charge et convoque Boussad Becha

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AT-DWALA (SIWEL) – Après les militants de Larevaa N’At Iraten, de Wagenun, de Tassaft et de toutes les localités ayant organisé des évènements pour et avec le MAK, c’est au tour de Boussad Becha d’être convoqué au commissariat d’At-Dwala. Auparavant responsable à l’organique du Mouvement souverainiste, Boussad Becha, s’est vu confier la responsabilité du Centre d’alerte et de prévention kabyle, dès la mise en place des diverses et nouvelles tâches à accomplir par le MAK, et ce, au vu de la répression et du harcèlement constant que subissent les militants du MAK, d’où sans doute cette nouvelle convocation. L’engagement et l’investissement de Boussad Becha sur le terrain n’étant plus à prouver, il est pour ainsi dire « naturel » que la police coloniale s’intéresse tant à lui.
At-Dwala / la police coloniale revient à la charge et convoque Boussad Becha
Le jour où Achour Arrouche avait été arrêté à At Iraten, un officier des renseignements généraux algérien avait dit à Achour : " dis bien à Ferhat, à Bouaziz et à Becha Boussad que si nous la police on doit mourir ici, on ne va pas mourir pour la Kabylie, on va mourir pour l'Algérie" ..

Boussad Becha n’en est pas à sa première convocation, ni à sa première arrestation. A l’instar de plusieurs autres militants et responsables, tels que Slimane Kadi, Lazhar Bessadi ou Mouloud Hamrani, régulièrement convoqués, arrêtés, relâchés, re-convoqués, re arrêtés, re-relâchés, Boussad a été arrêté à plusieurs reprises, notamment lors du 3è congrès du MAK, relatant à Siwel avec moult détails, les pratiques coloniales de l’Etat algérien. C’est également lui qui avait relaté la fameuse «procédure MAK».

Originaire d’At-Dwala, Boussad Becha a également été arrêté à plusieurs reprises lors de divers événement à At-Dwala, mais aussi à Wagenun, Tizi-Ouzou etc,. En fait, la police coloniale algérienne provoque sans cesse le Mouvement souverainiste kabyle dans l’espoir de l’exaspérer et de le pousser à la violence.

Il y a lieu de rappeler que la localité d’At-Dwala a été le théâtre de plusieurs événements, dont la célébration de la journée de la Nation Kabyle le 16 juin 2016. La ville avait été littéralement assiégée pour empêcher la célébration de cet événement, mais ce fut peine perdue car, au final, ce sont les citoyens eux-mêmes qui ont organisé la protection de la direction du MAK et ces derniers ont bel et bien célébré la journée nationale kabyle, grâce à l’Anaya kabyle.

Rappelons également que la police coloniale algérienne, toujours à At-Dwala, avait de nouveau occupé la ville le 30 juin pour empêché la tenue du gala, organisé par la confédération MAK d'At Dwala, en hommage à Matoub Lounès le 30 juin, manquant de peu de provoquer des émeutes dans la ville.

zp,
SIWEL 191300 JUL 16

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