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Soutien du Dr. Mairead Tagg, membre du parti national écossais, aux militants du MAK

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GLASGOW (SIWEL) — Dans un message datant de ce dimanche 02 octobre, le Dr Mairead Tagg, psychologue clinicienne et membre du SNP, le parti national écossais pour l'indépendance de l'Ecosse, apporte son soutien aux militants souverainistes kabyles du MAK et dénonce leur harcèlement et intimidation par le pouvoir colonial algérien. Ci-après l'intégralité du message en anglais, qu'elle a traduit elle-même en français
Soutien du Dr. Mairead Tagg, membre du parti national écossais, aux militants du MAK
« C'est avec une profonde préoccupation que nous apprenons que les militants et les responsables du MAK et leurs familles sont actuellement confrontés à des niveaux élevés de surveillance et de harcèlement. Le MAK est un mouvement populaire démocratique cherchant l'indépendance de la Kabylie.

Ils sont engagés dans une lutte pacifique et légitime pour obtenir leur libération de l'Algérie dans le but de protéger leur culture unique, la langue et l'histoire face à l'arabisation et l'islamisation entreprises par l'Etat algérien. Il est inacceptable que ce pays auparavant indépendante, qui a enduré et lutté pour mettre fin à la colonisation par les Français, devrait maintenant être absorbé par une culture étrangère et contraint de renoncer à sa langue et son Histoire.

Il est extrêmement inquiétant que cette campagne d'indépendance respectueuse de la loi et que ses militants sont soumis à des niveaux croissants d'intimidation, de menaces du gouvernement algérien. Nous ne voulons pas voir une répétition du Printemps Noir de 2001, où 126 manifestants pacifiques ont été tués et plus de 5 000 autres blessés par la gendarmerie algérienne.

Le MAK ne menace personne et est absolument contre toute utilisation de la force ou la violence, et ne cherche qu'à exprimer la volonté démocratique du peuple kabyle, en particulier les jeunes qui sont l'avenir de la Kabylie. Le droit d'un peuple à protéger son histoire, son identité et sa culture est inaliénable; il est non seulement un droit, mais un devoir. »

Dr Mairead Tagg
Psychologue Clinicienne,
Membre de SNP, et militante de l'indépendance d’Écosse

SIWEL 021853 OCT 16

Version anglaise
« It is with deep concern that we learn that MAK militants and officials and their families are currently experiencing high levels of surveillance and harassment. The MAK is a democratic grass-roots movement seeking the independence of Kabylie.

They are engaged in a peaceful and legitimate struggle to gain their liberation from Algeria in order to protect their unique culture, language and history from increasing and unwelcome arabisation. It is unacceptable that this previously independent region, which has endured and struggled to end colonisation by the French, should now be subsumed by an alien culture and forced to renounce its language and history.

It is extremely worrying that this law-abiding independence campaign and its activists are being subjected to increasing levels of intimidation, threat and menaces from the Algerian government. We would not wish to see a repetition of the Printemps Noir in 2001, where 126 unarmed people died and a further 5,000 were injured by the gendarmerie.

The MAK threatens nobody and is absolutely against any use of force or violence, and seeks only to express the democratic will of the Kabyle people, especially the young people who are the future of Kabylie. The right of a people to protect their history, identity and culture is inalienable; it is not only a right but a duty. »

Dr Mairead Tagg
Clinical Psychologist,
SNP member and activist for the independence of Scotland

SIWEL 021853 OCT 16


Rencontre de consolidation des commissions MAK-Anavad en Amérique du Nord

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MONTRÉAL (SIWEL) — Sous la direction de Mas Lhacène Ziani, Premier ministre du Gouvernement provisoire kabyle et président du MAK-Anavad en Amérique du Nord et Mas Tahar Ait Abdeslam, Secrétaire général de la Coordination Amérique du Nord et Ministre de l'Économie et du Développement durable au sein de l'Anavad, une rencontre de travail a eu lieu le 1er octobre 2016 au YMCA du Parc, à Montréal. C'est la première rencontre qui est tenue suite à la réunion de structuration du mois de juillet dernier.
Rencontre de consolidation des commissions MAK-Anavad en Amérique du Nord

La consolidation des commissions du MAK-Anavad en vue de relancer les activités et coordonner les aspects organisationnels, le plan de charges et le contenu des projets en cours et à venir, le calendrier des réalisations et le volet discipline sont parmi les points qui ont été discutés, lors de cette importante rencontre.

"On vient d'amorcer une nouvelle étape dans notre combat pour une Kabylie libre. En premier lieu a eu une phase de constitution, au deuxième c'était l'organisation et au troisième c'est la concrétisation et la consolidation des projets. Il est primordial de nous doter de d'autres structures pour préparer notre État, entre autres une institution financière, une académie et une commission pour défendre les droits des Kabyles. Tout cela prend une rigueur et une discipline.

Il s'agit, à tous égards, d'une gestion de biens publics. Les biens des Kabyles et de la Nation Kabyle. Le Parlement, l’Académie, les Droits Humains et bien d'autres projets sont, sans équivoque, la providence de tout État qui aspire à sa libération. Nous avançons bien et vers la bonne direction. Notre indépendance. Cependant, il est à rappeler qu'une organisation, un mouvement ou un État nécessitent aussi bien le courage et la détermination que la discipline et la rectitude. Nous avons opté pour le plus dur. Prendre notre propre destin en main. Nous sommes conscients , mais plus encore nous sommes capables. Par cette consolidation, nous allons franchir un autre cap. Celui de l'internationalisation de notre lutte et le renforcement de nos actions de lutte. C'est un grand projet qui mérite une grande collaboration et de grands sacrifices, car il s'agit bien de l'avenir de tout un peuple et de toute une nation. La nation Kabyle! a déclaré Mas Lhacène Ziani en ébauche de cette rencontre.

De Paris, par téléphone, le Président du Gouvernement Provisoire de la Kabylie (Anavad) Mas Ferhat Mehenni a exprimé sa béatitude et sa fierté à l'occasion de cette rencontre en soulignant l'importance de ce tournant historique défricheur d'une lutte légitime et juste du peuple kabyle opprimé et vilipendé au quotidien chez lui. Serrer les rangs et être unis est une nécessité pour briser les chaines du déni identitaire et de l'avilissement que le pouvoir colonial d'Alger nous impose depuis toujours.

"La nomination de corps diplomatiques kabyles est de mise dans les pays étrangers pour sensibiliser les instances internationales et les inviter à soutenir notre libération et notre indépendance. Nous avons préparé un mémorandum que nous allons déposer à ONU( Organisation des Nations Unies) dans les prochains mois. Quant à son contenu, chacun va donner son avis et ses suggestions avant de le remettre à la dite instance, a annoncé Mas Ferhat Mehenni.

Durant toute la rencontre, les responsables des différentes commissions ont présenté leurs réalisations et leur calendrier de travail. Ils ont notamment déterminé les premières phases de leur engagement dans chacune de leur commission respective.

La commission Organique : Mas H. Saadi;
La commission Logistique et événements : Mas M. Bekdache;
La Commission Finance et comptabilité : Mas S. Souami;
La commission Suivi et façons de faire : Mas Micipsa
La commission Cartographie : Mas R. Malki;
La commission Économie : Mas M. Sidani;
La commission Sécurité : Mas J. Kacimi;
La commission Statistique : Mas S. Azzoune;
La commission Droits Humains : Masa N. Badaoui;
La nouvelle commission Fonds Social et Solidarité ;
La commission Parlement : Mas Belaid Ouchalal et Belkacem Ouarab;
La commission information et diffusion : Mas A. Bentayeb.

Toutes ces commissions sont en étroite collaboration et le travail d'équipe demeure la meilleure façon pour une réussite exemplaire d'une équipe avertie et loyale. "Les grandes causes avancent grâce au dévouement, la rigueur, le respect et la discipline. Il faut bien remarquer que la commission de discipline encadre tout dépassement en décidant de toute plainte formulée à l’encontre de tous les membres pour une infraction commise aux règlements instaurés, a fait valoir le Premier ministre Mas Lhacène Ziani.

De ce fait, il a été convenu d'installer d'une commission de discipline dont la première mission est de rédiger le règlement intérieur sous la responsabilité de Mas Tahar Ait Abdeslam.

Boualem Afir/wbw
SIWEL 030103 OCT 16


L'indépendantiste kabyle Slimane Kadi convoqué par la police coloniale pour la énième fois

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TIZI WEZZU (SIWEL) — Le responsable à l'organique et à la formation, Mas Slimane Kadi, a été encore une fois convoqué par la police coloniale algérienne. Cette énième intimidation semble renforcer la détermination du militant indépendantiste qui a assuré qu'il est « déterminé à continuer pour la libération de notre pays la Kabylie » avant de marteler : « l'objectif de notre combat est clair. L'indépendance de la Kabylie est incontestable ».
L'indépendantiste kabyle Slimane Kadi convoqué par la police coloniale pour la énième fois
A rappeler que Slimane Kadi est le président du Conseil universitaire du MAK de Tizi Wezzu, il a été arrêté à plusieurs reprises, notamment lors des préparatifs pour le 3ème Congrès du MAK au mois de février et pour les grandes marches du 20 Avril.

A préciser qu'il y a quelques jours, le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, a reçu 2 convocations, tout comme Hocine Azem, un cadre du mouvement souverainiste. Slimane Kadi en a, quant à lui, reçu 3, tout comme Boussad Becha, le responsable du Centre d’Alerte et de Prévention Kabyle.

Des convocations préparées il y a deux mois

Toutes ces convocations ont été préparées par la police coloniale au mois d’août. En effet, chacune des personnes convoquées a reçu une convocation qui date du 03 août et une autre du 09 août. Néanmoins, ces dernières n'ont été envoyées aux concernées que 2 mois plus tard.

A rappeler que le président de l'Anavad, mass Ferhat Mehenni, a annoncé qu'il allait écrire aux instances internationales pour leur demander d'intervenir en faveur des indépendantistes kabyles.

nbb
SIWEL 032006 OCT 16

L'indépendantiste kabyle Slimane Kadi convoqué par la police coloniale pour la énième fois

Les souverainistes Kabyles dans la mire du pouvoir colonial algérien

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KABYLIE (SIWEL) — Face à la violence et la répression du pouvoir colonial algérien perpétrées contre les souverainistes kabyles ces derniers temps, les rangs du MAK-Anavad se resserrent. La détermination des kabyles insoumis et leur soif de justice prennent de l'épaisseur. Toutes les tentatives de déstabilisation de la part du régime algérien contre le Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad) et le Mouvement de l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) seront vaines et sans aucun impact sur la volonté du peuple Kabyle à prendre son propre destin en main.
Les souverainistes Kabyles dans la mire du pouvoir colonial algérien
La panique ne changera pas de camp certainement. La crise est dans les sillages du pouvoir algérien despotique et assassin, sans doute. Un régime géré par une mafia, à sa tête un mort-vivant, causant la ruine et le malheur de plus de 40 million de personnes. Ainsi, l'Algérie préfabriquée et fomentée de toutes pièces par la France coloniale est devenue la risée des peuples après un peu plus d'un demi-siècle d'une pseudo-indépendance, survenant au lendemain d'une indépendance confisquée.

Immaculé de sang et inculpé dans d'innombrables crimes infâmes, le régime se retourne contre la Kabylie et les Kabyles pour détourner l'opinion publique des vrais problèmes qui s’abattent sur la population et de ses grands scandales de corruption espérant pouvoir redorer son image lamentable et incorrigible.

Les démons ne sont pas les bienvenus chez nous, en Kabylie. Depuis 1962, la Kabylie était dans la mire des arabo-baathistes qui se sont accaparés du pouvoir et ont confisqué notre liberté durement arrachée après une occupation français qui a duré 132 ans. La Kabylie, était à l'avant garde de cette lutte acharnée et qui a coûté la vie de dizaines de milliers de ses braves enfants. Depuis, cet héritage de résistance a pris racine sur la terre d'Amirouche, Abane, Krim, Matoub, Ferhat, Bouaziz et des millions d'autres braves Kabyles. Les Kabyles n'ont rien oublié et ne comptent pas tourner la page pour se soumettre. Ils ont la Kabylie comme terre et la Kabyle comme identité et quiconque ne parviendra à faire d'eux ce qu'ils ne sont pas. Des hommes et des femmes libres.

Les compagnes de désinformation et de propagande que mène le pouvoir illégitime algérien contre les responsables du MAK-Anavad et l'image du tsunami dans un verre d'eau qu'il veut faire passer comme un véritable déluge montrent bien sa peur et sa panique face à la sérénité de ce mouvement populaire et pacifique qui n'a qu'un seul but celui de libérer la kabyle de l’asservissement du colonialisme algérien.

La France et bien d'autres forces coloniales ont utilisé ces méthodes d'intimidations et de répression pour dissoudre les partis libérateurs et démoraliser les foules qui se sont dressés contre eux. L'échec est total. En Kabylie nulle force n'est parvenue à pulvériser l'espoir et la ténacité de ce peuple frondeur. Le régime de Boumediene a tenté de museler le Kabyle, celui de son prédécesseur a tenté d'évincer le kabyle et celui de Bouteflika tente vaille que vaille le subjuguer et l'avilir.

Ce même pouvoir qui a amnistié les coupeurs de têtes, a exempté les corrompus, a acquitté les fraudeurs et a relaxé les criminels lance une chasse à l'homme en Kabylie en mobilisant tous ses moyens de guerre et de répression pour une seule et unique raison qui est celle de brimer les souverainistes, dépouiller cette terre et anéantir son identité. La "fracture" et le "séisme" au sein du MAK-Anavad dont parlent les ennemis de la Kabylie n'ont, en réalité, ni queue ni tête. Le peuple Kabyle est conscient des méthodes machiavéliques du régime algérien et sait que le temps dévoile les calamités et fait divulguer la vérité. Il est surtout convaincu que la Kabylie vaincra.

Vive la Kabylie Libre et Indépendante.

Boualem Afir
SIWEL 032050 OCT 16

Enseignante kabyle affectée à El Biar : « Va enseigner Tamazight chez toi, pas chez nous »

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ALGER (SIWEL) — Une jeune enseignante kabyle, ayant réussi dans l'examen oral et écrit, a été affectée dans un Collège d'enseignement moyen (C.E.M) de la commune d'El Biar relevant de la wilaya d'Alger, pour enseigner la langue Tamazight. Les responsables de cet établissement lui ont refusé de signer le PV de son installation en lui disant : « Va enseigner Tamazight chez toi, pas chez nous ».
Enseignante kabyle affectée à El Biar : « Va enseigner Tamazight chez toi, pas chez nous »
Cela démontre bien, sur le terrain, la fumisterie de l'officialisation de Tamazight dans la Constitution algérienne, la langue arabe demeurant la seule langue nationale et officielle de l'Etat algérien.

Au même moment, AZAR, une école de Tamazight, a été inaugurée le 02 octobre 2016 dans la ville de Québec, la troisième du genre au Canada après celle de l'ACOAH à Ottawa et celle d'INAS à Montréal.

cdb/wbw
SIWEL 040742 OCT 16

Communiqué du MAK : Halte à la répression du pouvoir colonial algérien

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KABYLIE (SIWEL) — Le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), dénonce dans un communiqué datant de ce mardi, la vague d'intimidation et de harcèlement qui s'abat sur ses militants et sympathisants. : "C’est avec courage, force et lucidité que le peuple kabyle est amené à affronter les stratégies machiavéliques de l'Algérie coloniale qui œuvre à rien de moins qu’à l’autodestruction de la Kabylie". Ci-dessous, le communiqué dans son intégralité :
Communiqué du MAK : Halte à la répression du pouvoir colonial algérien
AFRANIMAN I TMURT N IQYAYLIYEN
MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Communiqué


Une vague de répression et d’intimidation sans précédent est en train de s’abattre sur le MAK. Des convocations sont actuellement en train de pleuvoir sur les principaux militants et responsables du Mouvement. Les convocations, pour la plupart rédigées au début du mois d’Aout, arrivent à point nommé, au moment où le régime colonial algérien tente en effet de les isoler afin de les réprimer plus facilement.

D’autre part, de simples citoyens kabyles sont gravement entravés dans leurs libertés fondamentales. Des citoyens comme Slimane Bouhafs sont emprisonnés pour délit de liberté de culte, et des étrangères, comme Mme. Amrioui , épouse du militant kabyle M. Ahmed Amrioui, initiateur des deux écoles kabyles libres, Axxam n tmusni, et dont l’une a été fermée par l'Etat colonial algérien, est victime pour la seconde fois des services répressifs algériens. La première fois, à la suite de la fermeture de la première école kabyle, elle avait été expulsée comme une malfrat. Cette fois, elle a été directement refoulée depuis l'aéroport d'Alger, traitée comme une vulgaire terroriste parce qu’elle participe avec son mari à bâtir des écoles kabyles du savoir, pendant que les terroristes sont érigés par les autorités algériennes en « personnalités politiques » de haute importance.

Le MAK dénonce la répression et le harcèlement de ses militants, de tout kabyles et amis de la Kabylie, qui subissent la politique scélérate du régime colonial algérien, et appelle le peuple kabyle à l’extrême vigilance, comme il appelle l’ensemble des kabyles épris de justice et de liberté, à faire front contre les méthodes diaboliques du pouvoir colonial algérien qui excelle dans la manipulation, la désinformation et l’intoxication.

C’est avec courage, force et lucidité que le peuple kabyle est amené à affronter les stratégies machiavéliques de l'Algérie coloniale qui œuvre à rien de moins qu’à l’autodestruction de la Kabylie.

Anda tella tdukli, tefsa tlelli.

Kabylie, le 04 octobre 2016,

Bouaziz Aït Chebib,
Président du MAK


SIWEL 041314 OCT 16

Il fait Alger Tizi-Hivel à vélo en guise d'hommage à Mouloud Feraoun

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TIZI HIVEL (SIWEL) — Le vendredi 30 Septembre, le président de la Coordination MAK de Tazmalt, Abderazak Aissat, a parcouru un long trajet à vélo d'Alger à Tizi Hivel en guise d'hommage à l'immense intellectuel et écrivain kabyle : Mouloud Feraoun.
Il fait Alger Tizi-Hivel à vélo en guise d'hommage à Mouloud Feraoun
Tout au long de ce périple, il a été accompagné par des militants de la coordination.
A l'arrivée, il a été accueilli par des citoyens de Tizi Hivel, des militants de la confédération MAK d'At Dwala, le chanteur Saïd Kessas et le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib.

Rappelons qu'il n'est pas à son premier exploit, puisque le 25 juin 2016 dernier, il a rendu hommage à son idole Matoub Lounès à sa manière, en parcourant à vélo la distance entre Tazmalt et Tawrirt Mussa, le village du Rebelle.

cbd/nbb/wbw
SIWEL 042103 OCT 16

La morsure du coquelicot : Sarah Haidar, l’enfant terrible de la littérature moderne

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CULTURE (SIWEL) — Pour Djaffar Benmesbah qui a lu "La morsure du coquelicot", la dernière oeuvre subversive de la journaliste et romancière Sarah Haidar, 29 ans, trouve que cette auteure enflammée, féministe et hédoniste, chante la Kabylie de paragraphes dianoétiques comme une belle mélodie et au passage, rend hommage à Matoub Lounes, Mouloud Mammeri, et Ferhat Mehenni, qu’elle appelle affectueusement « l’ancien ».
La morsure du coquelicot : Sarah Haidar, l’enfant terrible de la littérature moderne
Pratiquer dans un récit un hymne passionné à la liberté, sans tabous ni préjugés et à grand renfort des fatums vénériens conduirait, sans l’ombre d’un doute, tout puriste prude et ringard à y dénicher une aliénation freudienne limite impure, quand bien même ce récit est fabuleusement poignant et soutenu d’une synthase passionnellement poétique non dénuée d’humour. Mais Sarah Haidar s’en fout, elle écrit non sans faire le constat que les épithètes "pute ", "séparatiste" "kafra " lui sont d’avance acquises et viennent s'ajouter à toutes les autres rabâchées et accolées aux kabyles. Elle prend donc sa plume comme on enfile la cote de maille car non résolue à taire sa dissidence ni étouffer son refus de toute autorité politique, idéologique ou religieuse, quitte à payer l’addition fastidieuse du blasphème et l’injure. Aux premiers mots, on sent que déjà la moutarde lui monte au nez : « Avril pue, et ce ne sont pas des narines frileuses qui vous le disent… Avril, l’on ne se contente pas de mourir, on se décompose au soleil, on persévère dans le martyre, on continue à soulever les cœurs, quand le sien est déjà tombé (…) Avril frigorifie mon sperme et mes idées ».

On lui tend gentiment l’oreille dès que l’on ouvre son livre comme si l’on comprenait à sa première colère que nous avons besoin de l’écouter pour aider notre esprit à se remettre d’aplomb. Ouvrir son livre, c'est une sacrée lecture riche sans complexe à entreprendre, et qui, à travers l’avril de Kabylie, exhorte les mémoires accidentées par l’oubli à remettre à niveau leurs consciences. Elle évite délibérément l’artifice du style qui consiste à s'accommoder des faussetés qui font la belle bouille littéraire prétendue soucieuse du correct tel que défini par les codes du classicisme.

Comme elle ne cède pas le vulgaire au vulgum pecus sous prétexte d’intellectualité, elle ne cède pas devant le mot aussi vulgaire soit-il ; elle en arrache, d’un auguste talent, toute la pudeur qu’il dissimule et dont elle couvre le nu en déshabillant le caché d’une dextérité à envie. L’égrillard et l’osé ne sont pas avancés dans son capital lexical afin d’égratigner le lecteur par un quelconque besoin de donner à son côté artistique une plasticité particulière mais pour garder intacte sa personnalité dans sa nature libertaire qui façonne son être avec toute la sincérité qui s'en dégage.

Préfacé par le cinéaste et écrivain grec Yannis Youlountas, ce livre qui éveille et provoque est avant tout une contestation contre la misère réelle et ses vecteurs : la peur, la torture, les incertitudes, la corruption. 135 pages qui se partagent presque à égalité l’esthétique de l’écrit et l’insoumission sous tous ses aspects. 135 pages qui forment un ouvrage impressionnant à la fois sur la torpeur d’une société anesthésiée et sur la critique de cette même société avec une motivation avenante de nous rapprocher chaque page un peu plus de l’auteure.

« Louiza scintille dans mes visions comme une conscience malveillante, un esprit lucide qui m’effraie car tous ces dédains sont les miens, son regard narquois jeté sur la purulence de la blessure est le mien, son sourire de pute collé à la dépouille future de nos massacres est aussi le mien…. »

Des personnages qui surgissent d’une sujétion innommable, d’un asservissement que l’auteure peint d’une éclatante lumière qu’on a l’impression d’y être forcément enchainé. Elle raconte la vie de ses personnages, de ce qui a été tu ou anéanti en eux d’une manière qu’elle estime juste pour assumer la charge de les exprimer dans l’acte d’écrire sans leur imposer sa pensée. Ethiquement, c'est par un flirt non conventionnel, plutôt singulier avec la prose qu’elle poursuit 135 pages durant, au gré de ses coups de sang et de ses coups de cœur, l'ébranlement de certains concepts avilissants de notre société. D’une prose de génie, elle balaie les désopilants ballets et les insolentes scènes de dévotions simulées par effets miraculeux des duplicités dupées

« La poésie est une plante omnivore qui ne se satisfait que du sang, et c’est en cela qu’elle ressemble le mieux à ma terre : corps vorace et limpide, créature horrifiante refusant la distinction entre la beauté et la laideur, yeux lyriques s’interrogeant sur les raisons du désamour, mains rugueuses s’étonnant de l’irrecevabilité de leur caresses, narines vicieuses cherchant dans les détritus un parfum ancien, vagins et phallus errant entre ces murs décrépis qui devraient leur donner une crampe illicite… Tout germe, jubile, agonise et meurt dans la gorge d’un poème ; tout peut ressusciter dans sa rancœur, tout s’acharne sur son propre corps pour que ne meurt plus l’orgasme d’un poème »

Comme dans le domaine de la chanson, dans celui du livre on distingue fondamentalement deux sortes de littérature : celle qui aide à comprendre, et celle qui aide à oublier; Sarah Haidar nous propose la première et l’exacte contraire de la seconde. Avec une intelligence confondante, elle élève la prise de conscience à égale hauteur de la mémoire. " Les grands écrivains ne sont pas ceux qui nous disent que nous ne devrions pas jouer avec le feu, mais ceux qui nous brûlent les doigts. " Elle n'hésite pas à s'attaquer à tout ce qui est définitivement établi dans le rang du sacré et à déstabiliser les symboles de la confusion des valeurs. Elle chante la Kabylie de paragraphes dianoétiques comme une belle mélodie et au passage, rend hommage à Matoub Lounes, Mouloud Mammeri, et Ferhat Mehenni, qu’elle appelle affectueusement « l’ancien ».

Avril et encore avril, ce « printemps interminable » qui prend possession de son âme et de ses instruments, qui agit, se négocie et opère ses ardeurs en elle et à travers elle. Avril, le maussade et avril le gai, le parleur et le taiseux, le brave et le peureux, le fier et le veule. Son roman poursuit son inlassable devoir de déprimer les plaintes infinies d’avril qu’elle décrit dans un flot de lyrismes comme un mois pendu dans un soleil au déclin jusqu’à nous y confondre par réflexion.

En ce siècle où se font légions ceux qui parlent du retour de Satan qui séduit, corrompt et tue, Sarah Haidar, d’une poésie d’enfer, revoie dos à dos les variétés de la bêtise édulcorées d’insignifiance.

« La morsure du coquelicot » saigne comme une effusion énamourée est renversante de courage. Une symphonie véhémente de mots à la fois déchirante de douceur qui fauche la prolifération des clichés

« Je me sens léger car, au fin fond de cette fumée noire qui a avalé la prison, j’ai craché ce "moi" dont je ne pouvais plus porter la charge, non par excès de conscience, mais simplement par lassitude : la plus tard des gens ne savent pas que le tortionnaire s’use plus vite que sa victime… »

À n’en pas douter, ce roman fera date.  Tout à l’honneur de l’écrivaine qui dit «Je m’en vais. La beauté m’attend», alors que la beauté ne l’attend pas, elle est en elle.

Djaffar Benmesbah

SIWEL 042243 OCT 16

La morsure du coquelicot : Sarah Haidar, l’enfant terrible de la littérature moderne


Provocation au coeur de la Kabylie : L'arabisation forcenée du pouvoir colonial algérien

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TIZI WEZZU (SIWEL) — Alors que la Journée mondiale de l'habitat de l'ONU est célébrée chaque année le premier lundi d'octobre, en relais locaux de l'administration coloniale, les fieffés zélés responsables de la Direction du Logement et des Équipements Publics (DLEP) de la wilaya de Tizi-Ouzou a décidé de la célébrer le mardi 04 octobre, après lui avoir adjoint le sobriquet "ARABE", pour mieux plaire à leurs maîtres. Car comme tout le monde le sait, le concert des Nations, le MONDE ne suffit pas aux pays ARABES !
Provocation au coeur de la Kabylie : L'arabisation forcenée du pouvoir colonial algérien
Et comme ultime insulte au peuple kabyle, colonisé par un état arabo-islamiste, il a fallu que cela soit organisé, avec l'aval de Nabila Goumeziane, la directrice de la Culture de la Wilaya de Tizi-Ouzou, dans un lieu portant le nom du plus grand défenseur de la culture kabyle, et le pourfendeur invétéré de l’assimilationnisme arabe : Dda Lmulud At Mɛammar.

Nommée par le ministère algérien de la Culture, Dalila Kemmar, leur a loué les locaux de la Maison de la Culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, dont elle est la directrice depuis août 2015, après que le bachagha Ould Ali El-Hadi lui ait cédé la place qu'il occupait depuis 2003, lui étant devenu ministre de la Jeunesse et des Sports du dernier Gouvernement de Bouteflika, en remerciement pour les campagnes électorales qu'il a menées pour lui à Tizi-Ouzou.

Tout le monde se souvient que de son temps, Ould Ali avait rebaptisé le "Festival international de chants et danses populaires" en "Festival arabo-africain de danse folklorique de Tizi-Ouzou" (sic), incommensurable affront à l'intelligence quand on sait que la Kabylie est fière de ses racines africaines, les racines arabes lui étant complètement étrangères !



Provocation au coeur de la Kabylie : L'arabisation forcenée du pouvoir colonial algérien
La même Journée mondiale et arabe de l'Habitat a été célébrée le 1er Octobre 2012 à Tuvirett (ex-Bouira), organisée à la Maison de la culture Ali Zaamoum, décidément !

Il s'agit-là ni plus ni moins d'une autre variante, adaptée à la sauce bédouine, du fameux "Nos ancêtres les Gaulois" (sic) que la France coloniale avait fait réciter à tous les indigènes de toutes ces colonies.

kb/wbw
SIWEL 042306 OCT 16

Le président de l’Anavad s’exprimera le 07 octobre suite aux turbulences que connaît le mouvement souverainiste

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EXIL (SIWEL) — Suite aux turbulences que traverse le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), le président du Gouvernement provisoire kabyle en exil (Anavad), Mas Ferhat Mehenni, fera une allocution filmée le vendredi 07 octobre sur la nouvelle feuille de route du MAK et de l’Anavad ainsi que sur les mesures qui l’accompagnent.
Le président de l’Anavad s’exprimera le 07 octobre suite aux turbulences que connaît le mouvement souverainiste
À rappeler que le Président du Gouvernement Provisoire Kabyle (Anavad), a fait un discours le 25 septembre dernier où il a annoncé une « révolution dans l’organigramme » afin de se prémunir des plans machiavéliques du pouvoir algérien notamment.
Ainsi, a-t-il proposé de mettre en place une structuration plus solide pour le mouvement, en renforçant la discipline au sein des confédérations en France, en Amérique, en Kabylie et partout où le mouvement souverainiste kabyle a des structures : « Toutes les causes avortées, tous les combats qui ont échoué l’ont été par défaut de discipline au sein de leur organisation » a-t-il assuré.

Dans son allocution précédente, le président de l’Anavad a également rappelé que l’objectif incontestable du mouvement souverainiste kabyle est bel et bien l’indépendance : « Le Projet pour un Etat Kabyle (PEK) a été réécrit de manière à écarter définitivement toute autre option pour notre Mouvement en dehors de l’indépendance du peuple kabyle ».

nbb/wbw
SIWEL 042124 OCT 16

L'artiste Amirouche fait un constat alarmant et soutient le projet du MAK

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PARIS (SIWEL) — Dans une longue interview accordée à Radio Takerbouzt et publiée le 05 octobre, le chanteur engagé Amirouche a appelé les Kabyles à rejoindre massivement le MAK et à suivre Ferhat Mehenni, « le lion de la Kabylie » dit-il. Il s’est néanmoins attardé sur les problèmes de discipline pointés du doigt par le Président de l'Anavad. Pour lui, ceci est aussi l’œuvre « des éléments du pouvoir algérien ».
http://www.siwel.info/video/
C’est un appel on ne peut plus clair à rejoindre le MAK qu’a lancé le chanteur Amirouche face au micro de Khalil Imessaaoudene, l’animateur de Radio Takerbouzt : « Vive la Kabylie, vive la Kabylie et vive le MAK et je ferais un appel à tous mes frères et tous les gens qui me font confiance de rejoindre ce mouvement »

Répondant à une question sur le harcèlement de la police coloniale que subissent les militants du MAK en Kabylie, dont son président Bouaziz Ait Chebib, Amirouche a salué, « en tant qu’artiste », « la maîtrise du verbe » de ce dernier.

Tout de suite après, Amirouche, connu pour être quelqu’un qui ne mâche pas ses mots, est revenu sur les dépassements de quelques personnes qui seraient au sein du mouvement et qui ont manqué de tact à son égard. Il assura que c’est ce qui l’avait freiné avant d’enchaîner : « Si le pouvoir a réussi à placer des éléments au sein du GIA. Pourquoi ne réussirait-il pas à le faire au sein du MAK ? Tout Kabyle qui insulte un autre kabyle est un élément des services (algériens ndlr)… Le respect s’impose ! ».

Concernant le discours du président de l’Anavad du 25 septembre où il a annoncé une nouvelle feuille de route pour répondre aux problèmes de discipline notamment, Amirouche dira : « Celui qui sent qu’il y a un manque ou qu’il y a quelque chose qui ne lui plaît pas, il n’a qu’à en parler à son frère (militant NDLR)… »

Répondant à une question de Khalil sur ce qu’il pense de Ferhat Mehenni, le chanteur engagé a martelé : « d izem n tmurt n leqvayel (c’est le lion de la Kabylie)… C’est quelqu’un qui aurait pu tourner sa veste et en gagner des milliards, mais ce n’est pas quelqu’un de corruptible ou de manipulable. Je le salue ».

Amirouche est plusieurs fois revenu tout au long de l’interview sur le marasme que vit la Kabylie et que le pouvoir algérien détruit en silence. Il termina l’interview en exprimant son espoir d’une prise de conscience en Kabylie, qu’on sache où on veut aller ».

A rappeler ici que Khalil Imessaaoudene a eu affaire à la police algérienne à l'aéroport d'Alger, en juin dernier. La police coloniale lui a reproché, dans un interrogatoire qui a duré plus de 5h, ses interviews avec les dirigeants du mouvement souverainiste kabyle.

nbb
SIWEL 051155 OCT 16

Une étudiante kabyle agressée à l'Université de Sétif car elle n'était pas voilée

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SETIF (SIWEL) — Une jeune étudiante kabyle originaire d'Imceddalen, Tuvirett, a été verbalement et physiquement agressée ce mercredi vers 9h30 dans l'enceinte du Département d'architecture et des Sciences de la Terre de l'Université Ferhat Abbas de Sétif par un étudiant qui a déclaré aux agents de sécurité avoir « la phobie des civilisées non-voilées » !
Une étudiante kabyle agressée à l'Université de Sétif car elle n'était pas voilée
C'est accompagnée de sa camarade voilée et en présence d'autres étudiants que la jeune kabyle en 1ère année en Géologie, Lynda Soualah, a été prise à partie par un étudiant en deuxième année dans le même département qui a foncé directement sur elle car elle était 'non-voilée', habillée en femme kabyle libre, l'AZA amazigh au cou et des bracelets aux couleurs de la JSK à ses poignées.

L'agresseur, qui ne portait ni barbe ni d'accoutrement afghan, a proféré des "mots inappropriés" et vociféré des insultes dont ''Kafra...'' (impie/infidèle en arabe, ndlr) tout en la bousculant violemment, elle n'a dû son salut qu'à l'intervention des agents de sécurité à qui l'agresseur répétait avoir « la phobie des civilisées non-voilées » !

La jeune souverainiste kabyle, qui malgré sa non satisfaction de son affectation à Setif, au vu de la distance la séparant de sa famille à Tuvirett (ex-Bouira), avait tenu tout de même à effectuer son année car Setif fait partie de la Kabylie, mais elle compte repasser son baccalauréat en même temps pour pouvoir changer de filière et poursuivre ainsi des études en médecine à l'Université de Tizi Wezzu, son objectif étant de devenir neurologue.

mt/wbw
SIWEL 051705 OCT 16


Sakina Ait Ahmed : Quelle stratégie employer pour faire avancer l'objectif de l'Indépendance de la Kabylie ?

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EXIL (SIWEL) — Dans un message parvenu à notre rédaction, l'ancienne ministre de l'Anavad, Masa Sakina Ait Ahmed appelle à régler les problèmes « à travers un débat franc et respectueux » : « Je suis convaincue que cette situation difficile et pénible n'est que le résultat de dysfonctionnements auxquels on peut remédier en mettant tranquillement tout sur la table » a-t-elle assurée avant d'ajouter : « ce n'est pas une question de personnes, de problèmes entre des personnes, mais de fonctionnement ! », Sakina Ait Ahmed, telle qu'elle l'a précisé, appelle à l'apaisement bien qu'elle estime que des questions de fond doivent être traitées. A ce sujet, une intervention du président de l'Anavad est prévue pour demain, 06 octobre.
Sakina Ait Ahmed :  Quelle stratégie employer pour faire avancer l'objectif de l'Indépendance de la Kabylie ?
Le message in extenso de Masa Sakina Ait Ahmed, ancienne ministre de la Langue et de la Culture kabyles au sein du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) :

Depuis la mise sur la place publique des problèmes que traversent actuellement le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) et le Gouvernement Provisoire Kabyle en exil (Anavad), j'ai essayé avec d'autres de prôner l'apaisement et le débat pour aboutir à une solution satisfaisante pour tous et toutes et au-delà pour l'avenir de la Kabylie que nous chérissons tous et toutes.

Personnellement, j'ai fait des propositions en interne dans le détail de façon à faire l'état des lieux et par la suite, envisager des solutions pérennes en vue d'un meilleur fonctionnement général. Je suis convaincue que cette situation difficile et pénible n'est que le résultat de dysfonctionnements auxquels on peut remédier en mettant tranquillement tout sur la table.

De façon générale, ce n'est pas une question de personnes, de problèmes entre des personnes, mais de fonctionnement ! Il peut exister des problèmes entre les militants, entre des responsables et des militants entre des responsables, mais cela doit toujours se régler à travers un débat franc et respectueux.

Contrairement à ce qui est dit ici et là, ce qui se passe en ce moment n'est pas une question de problèmes personnels entre les deux présidents, mais d'appréciation au niveau du projet.

En parlant de projet, l'appréciation de l'un et l'autre n'est pas fondamentalement opposée sur le fond. Par exemple, lors de la tenue du pré-congrès en France, auquel j'ai participé et dont je peux parler, il me semble qu'après des débats, nous étions tous d'accord sur le principe de l'Autodétermination dont on connaît la définition et qui est stratégiquement, en raison de la situation politique en Algérie, une dictature ennemie de la Kabylie, la meilleure façon de procéder pour rassembler.

Ce qui me semble être aujourd'hui le nœud du problème, c'est la tactique à employer pour faire avancer l'objectif de l'Indépendance de la Kabylie, un principe auquel nous sommes très nombreux à adhérer du moins au niveau des militants et des sympathisants du MAK et de l'Anavad et dont il faut continuer à déployer tous les moyens, notamment sur le terrain, par un travail, une organisation par des projets concrets à mettre en application de façon à arriver à convaincre une majorité des Kabyles où qu'ils vivent. Bien sûr, la démocratie exige de chercher à convaincre par des arguments et à accepter de composer avec les avis différents.

Nous avons un homme politique, Monsieur Ferhat Mehenni, ainsi que j'aime à le répéter, qui a engagé sa vie dans la lutte, le combat pour une Kabylie libre. Nous avons un homme de terrain comme il aime à se définir, Monsieur Bouaziz Ait-Chebib, qui est sur place en Kabylie, lui aussi a sacrifié sa vie pour la Kabylie. Ils travaillent tous les deux avec le soutien des militants et des kabyles en général qui sont unanimes dans le constat des méfaits quotidiens de ce pouvoir corrompu et totalitaire à l'égard de notre Kabylie et dont il n'a qu'un objectif : Faire disparaître notre langue et notre culture, nos valeurs de laïcité de solidarité, d'organisation démocratique, mettre un frein au développement économique alors que nous avons les hommes et femmes politiques, les entrepreneurs, les enseignants, les médecins (...) des hommes et des femmes qui sont prêts à s'investir à bras-le-corps pour assurer la prospérité et le développement de la Kabylie dans tous les aspects comme l'ont fait de tout temps nos ancêtres.

Donc posons-nous, tous et toutes, cette question :
Pourquoi continuer à vivre sous la botte d'un pouvoir dictatorial ennemi éternel de la Kabylie alors que nous pouvons faire beaucoup mieux par nous-mêmes ?

Tanemirt afus deg ufus ad as nekkes znad i umenhus
Tadukkli kan, s wul zeddigen am aman
Sakina Ait Ahmed

Le directeur du collège d’Ifigha a ouvert la cantine de l’établissement à la gendarmerie

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IFIGHA (SIWEL) — C’est un témoignage qui nous parvient d’Ifigha, où le directeur du collège de la commune a donné accès à la cantine de l’établissement scolaire aux gendarmes de la localité. Ces derniers bénéficient ainsi de ratios de repas qui sont destinées aux élèves du collège. Ainsi, dans plusieurs localités et de plus en plus, des chantages de la gendarmerie algérienne, vis à vis des commerçants notamment, nous ont été signalés, comme si le printemps noir n’a jamais eu lieu.
Le directeur du collège d’Ifigha a ouvert la cantine de l’établissement à la gendarmerie
Le directeur du collège d’Ifigha fait manger gendarmes et policiers à l’intérieur de l’établissement avec les rations de repas destinées aux élèves.
On aura tout vu dans cette commune dirigée par un maire FLN autocratique.

Voilà comment des personnes sans envergure, sans honneur, sans pudeur et sans scrupules construisent des pare-feux et des protections de parrains pour perdurer dans leur mafieuse compromission.

Ce visage qui se veut austère et studieux et qui pose pour la photo s’appelle Méziane Sadji et il est le directeur du collège d’Ifigha qu’il gère par procuration.

Il est certain que les différents inspecteurs de la circonscription, le directeur de l’éducation de Tizi-Ouzou et vraisemblablement la ministre elle-même sont au courant de ce grave détournement de biens publics et de prise d’intérêt illicite au profit de personnels dépositaires de l’autorité de l’état.
Mais on sait qu’il n’y pas d’état algérien en Kabylie, il y a seulement des prédateurs qui écument tous les services où il y a des niches budgétaires à accaparer et des services de répression qui se servent et qui protègent les potentats locaux qui les servent eux-mêmes. Un système maffieux qui se retrouve dans l’éducation, mais aussi dans d’autres secteurs et démembrements de « l’état » algérien.

Le régime arabo-islamique d’Algérie qui exerce le racisme envers le peuple kabyle de plus en plus ouvertement trouve en ces prébendiers locaux les complices et les justificateurs de sa politique de démembrement de la société et de la dignité kabyles.

On sait que notre dénonciation restera lettre morte et qu’aucune mesure envers personne ne sera prise pour arrêter cette indignité qui grève les rations alimentaires des élèves de Kabylie. Mais nous le faisons quand-même car le moment, inévitablement, viendra où chacun rendra des comptes et payera au centuple le prix de son abjecte compromission.

SIWEL 061729 OCT 16

Un groupe scolaire de Saint-Denis porte le nom de Taos Amrouche, la diva Kabyle

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SAINT-DENIS (SIWEL) — En ce jeudi, 06 octobre a eu l’inauguration du groupe scolaire Taos Amrouche. Ce groupe scolaire comporte une école maternelle, une école élémentaire et un accueil de loisir. Cet édifice, d’une architecture unique a ainsi ouvert ses portes à 250 écoliers de la Plaine, à Saint-Denis. C'est l'Association Maison Amazigh-Berbère de Saint-Denis qui est à l'origine de cette initiative.
Un groupe scolaire de Saint-Denis porte le nom de Taos Amrouche, la diva Kabyle
A rappeler que cet établissement scolaire est, au moins, le deuxième en l’Île-de-France à porter le nom de la diva kabyle, après une maternelle d’Aubervilliers qui a été inaugurée en 2014.

Dans un entretien accordé à BRTV, la présidente de la Maison Amazigh-Berbère de Saint-Denis, Samia Ould-Amara, a précisé que c'était à l'époque où Nour Ould-Amara était président de cette association que cette initiative a été portée auprès du maire de Saint-Denis.

Par ailleurs, Azal Belkadi, le chanteur lyrique kabyle, a pris part à cette inauguration en rendant hommage à Taos Amrouche en interprétant quelques uns de ses chants inspirés du riche patrimoine Kabyle.

Une plaque descriptive qui satisfait la Kabylie :

Un groupe scolaire de Saint-Denis porte le nom de Taos Amrouche, la diva Kabyle
La plaque qui présente Marie-Louise Taos Amrouche a été saluée par plusieurs personnes ayant pris part à la cérémonie. En effet Taos Amrouche est présentée comme « une artiste d’origine kabyle » qui, en plus d’être une écrivaine d’expression française, a interprété « de très nombreux chants kabyles, qu’elle tient de sa mère » précise la plaque. Il est rappelé également qu’elle « a participé à la fondation de l’Académie berbère de Paris en 1966 ». A signaler que la présidente de la Maison Amazigh-Berbère de Saint-Denis, Samia Ould-Amara, a insisté à ce que l'identité kabyle de Taos Amrouche ne soit pas occultée.

Lire aussi :
- Marguerite-Taos Amrouche : La première femme romancière kabyle
- Le Journal algérien "Liberté" occulte l'identité kabyle de 6 personnalités de renommée internationale

nbb
SIWEL 062331 OCT 16


Ravah Arkam appelle à l'union : "Commencer par exister, et de manière forte, en tant que nation kabyle"

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PHILADELPHIE, USA (SIWEL) — "On ne compte qu’avec ce qui existe. Pour être une nation forte, il faut être une communauté animée de la volonté affirmée de vivre ensemble dans la cohésion. Une communauté liée par la culture, l’histoire et un destin communs, confiante en elle-même." Pour parer aux événements malsains que réservent le pouvoir colonial algérien à la Kabylie, Mas Ravah Arkam pour qui "l'unification est nécessaire", a tenu à faire partager son opinion sur la situation et les enjeux de notre avenir :
Ravah Arkam appelle à l'union :
Pour la comprendre, il est nécessaire de s’ y arrêter, pour s’imprégner des éléments qui ont conduit à son apparition, les examiner, se les approprier, les intégrer afin d’envisager plus sereinement l’avenir, sur lequel pèse encore de lourdes incertitudes.

Faute d’accomplir cette nécessaire introspection, nous courons le risque de ne pas en tirer toutes les leçons, en nous obstinant, de manière persistante, à rester enfermés dans un conflit idéologique, partisan et tribalisme, nourri par l’ignorance et le ressentiment, où s’affrontent des émotions, des mémoires, des perceptions, des imaginaires et des contre-vérités.

Cette attitude en dit davantage sur nous-mêmes, sur notre indépendance d’esprit, notre probité, dans notre rapport à la politique et à la morale sociale, que ne le peut notre discours, souvent marqué par le sceau de la duplicité intellectuelle, de l’ignorance, de la rancune et de la désinformation (déformation de la réalité, lutte d’influence, d’intérêts privés et politiques). Elle dévoile la véritable nature de notre rapport à la Kabylie, aux autres, et à l’intérêt général.

La réflexion qui s’impose à nous, pose la question des finalités de notre action politique et citoyenne, de notre combat idéologique, de nos postures intellectuelles et de nos attitudes morales. Il s’agit, de vérifier s’ils trouvent un bon accord avec notre intérêt collectif, en tant que nation.

Or, le sens de notre existence, en tant que nation, découle en grande partie de nos expériences communes, autant dire de notre histoire. C’est pourquoi, nous avons besoin de nous y référer, pour nous procurer le moyen de définir un projet de société consensuel dans ses fondamentaux, susceptible de prédéterminer notre futur, donc de préparer notre avenir, afin que les prochaines pages de notre histoire, ne s’écrivent plus comme par le passé, contre notre intérêt collectif, au bénéfice des intérêts particuliers et privés de certains individus et groupements politiques (enjeux de pouvoir et d’enrichissement personnel). La notion même d’intérêt collectif est faible, parce que trop vague, abstraite et générale, dans la définition de son contenu.

Celui-ci nous impose des devoirs et des obligations, au rang desquels notre examen de conscience et une évaluation d’étape. Nous devons aller chercher en nous-mêmes, et non à l’extérieur, les raisons profondes de notre situation actuelle, car il ne faut pas se tromper, celle-ci résulte de nos actions, de nos choix, de nos attitudes et de nos comportements. Nous devons avoir la force et l’honnêteté de faire face avec lucidité et objectivité, à la fois, à notre passé récent, mais aussi, aux situations nouvelles qui s’offrent à nous, comme étant autant d’opportunités de conjurer ce sombre épisode de notre histoire.

Il est encourageant de savoir que nous avons le pouvoir d’infléchir positivement la trajectoire de notre histoire et que nous possédons la capacité de façonner notre avenir. Il n’y a pas de fatalité, et d’une certaine manière, nous n’avons que ce que nous méritons. Notre histoire n’est pas que notre mémoire, le substrat de notre subconscient collectif, elle est aussi un marqueur, qui nous donne la mesure de notre évolution.

C’est une prise de conscience et un acte de foi en l’avenir, car nous avons connu dans un mouvement de balancier, le bonheur et le malheur, pour nous indiquer, sur la base du bilan de cette expérience, la direction à suivre.
Il nous revient dans cette perspective, de croire en la Kabylie, en sa force et en son âme, de croire au génie et à la sagesse de son peuple, en sa capacité à se relever, à se dépasser, pour regarder vers l’avenir.

M. Ravah Arkam
Militant des droits de l'homme

SIWEL 070823 OCT 16

Le président de l'Anavad s'adresse aux cadres et militants du MAK

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EXIL (SIWEL) — Le Président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad), Mas Ferhat Mehenni, a adressé ce vendredi après-midi une allocution orale aux cadres et militants du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) dans laquelle il affirme "être déterminé à réaliser des transformations révolutionnaires au sein des rangs du MAK pour aborder la nouvelle étape qu’affronte le mouvement souverainiste kabyle" pour faire aboutir le projet de l'indépendance de la Kabylie. Ci-dessous la retranscription in extenso de son intervention :
Le président de l'Anavad s'adresse aux cadres et militants du MAK
Ayesstma timeɣnasin, ayetma imeɣnasen,

Dans la vie d’un peuple, il n’y a pas plus ardu que le chemin de la liberté. La Kabylie s’était égarée pendant 80 ans dans l’algérianisme. Ses élites avaient souvent pris l’ombre pour la proie, l’Algérie pour la Kabylie. En 2001, nous avons forcé le destin en osant réclamer un statut d’autonomie régionale pour retrouver la voie vers nous-mêmes. Il a fallu beaucoup d’autorité pour imposer la mise sur pied d’un gouvernement provisoire, l’Anavad, puis pour faire évoluer la revendication d’une autonomie vers celle du droit à l’autodétermination du peuple kabyle. Cette autodétermination, pour les besoins de la pédagogie et de son adoption progressive par la société, nous avions commencé à l’expliquer comme un choix entre plusieurs options. Le statut quo, vite évacué par tous, laissait la voie libre au choix entre l’autonomie et l’indépendance, avec une insistance croissante, au fil du temps, sur l’option d’indépendance. Le MAK et ses militants sont d’ailleurs traités par la presse algérienne comme des séparatistes et par la nôtre comme la famille souverainiste.

Pour en finir avec cette ambivalence, les pré-congrès ayant précédé le Congrès d’At Zellal (26/02/2016) avaient donné l’occasion aux militants d’affirmer clairement que l’autodétermination n’est rien d’autre que la souveraineté du peuple kabyle, autrement dit, l’indépendance de la Kabylie. Cela s’est traduit par un réaménagement du Projet pour un Etat Kabyle (PEK), qui proclame que :
1)- Selon le considérant 16 de son préambule « la Kabylie remplit tous les critères requis à l’accession au statut d’un État souverain siégeant au sein de l’Organisation des Nations Unies »
2)- Selon le Chapitre I, Article 7, Alinéa 2, « La Kabylie, dans le respect des normes internationales, exercera son droit sur son espace aérien et maritime »
3)- Dans son Chapitre III, intitulé ; « De l’État Kabyle », il est précisé à l’Article 7 : « Quelle que soit la forme de l’État issue du référendum d’autodétermination, le peuple kabyle exercera une souveraineté pleine et entière sur son territoire, sur ses ressources et ses richesses naturelles existantes ou à découvrir ».
Les textes sont donc très clairs et je préfère prendre leur non-respect par un de nos responsables pour leur ignorance que pour leur déviation. Ce qui est déjà très grave en soi.

Que personne ne s’y trompe : Notre discours du 25/09/2016 qui venait rappeler une évidence sur la signification de notre objectif stratégique (l’autodétermination comme l’indépendance de la Kabylie) n’était dirigé contre personne comme il n’est nullement à l’origine de la crise que traverse le MAK. Il n’a fait que la révéler.

Plus notre Mouvement grandit, plus les problèmes de sa gestion deviennent plus complexes. Il est certain que cette croissance interpelle et appelle à l’adaptation de nos structures aux impératifs de rigueur, de lucidité et d’efficacité. Oui, il nous faut une véritable révolution dans nos structures et leur fonctionnement, nos réflexes et nos conduites, nos statuts et nos textes doctrinaux.

Notre mérite et notre tort à la fois est de l’avoir perçu et énoncé avant les autres. Attendre que d’autres nous le signalent aurait été une faute de notre part. Être en avance sur son temps et son monde est le propre de ceux qui reconfigurent celui-ci dans le sens des intérêts suprêmes aussi bien de leur nation que dans celui des intérêts de l’humanité.

Faire émerger sur la scène internationale une Kabylie indépendante c’est commencer à rebâtir le monde sur des bases saines pour un avenir de paix et de prospérité aussi bien pour l’ensemble méditerranéen que pour tous les continents que la colonisation-décolonisation a transformés en zones de conflits meurtriers permanents.

Pour aborder la nouvelle étape qu’affronte le MAK, oui, des transformations révolutionnaires au sein de nos rangs sont impératives et je suis déterminé à les réaliser. Le devoir de réussite nous y oblige. Nous ne sommes pas des Catalans, des Ecossais ou des Flamands qui sont opposés à des pouvoirs démocratiques. Nous sommes à l’image des Kurdes de Turquie, l’Algérie nous traite en ennemis dont il faut éteindre l’identité et la langue y compris par l’extermination s’il le faut. Nous avons le devoir de nous préparer à parer à toute éventualité. Y compris dans la perspective de l’effondrement du pouvoir algérien, il est vital que la Kabylie soit préparée pour protéger son territoire et ne pas être aspirée dans la spirale de la guerre civile.

Vous voyez donc que nous regardons plus loin que ce que d’aucuns ne le croient. La réaction pour le moins inappropriée du président du MAK suite à ce rappel à l’ordre du 25/09/2016 a mis le feu aux poudres et alimenté une psychose au sein des collectifs militants. On me prête depuis, sur les réseaux sociaux notamment, des méthodes staliniennes que j’ai combattues toute ma vie. C’était De Gaulle qui disait « Pourquoi, voudriez-vous qu’à 73 ans je devienne un dictateur ? » Moi qui ai toujours pardonné à tous ceux qui m’ont fait du mal, à tous ceux qui m’ont déçu pour ne pas dire plus, je ne peux qu’être dans l’obligation cette fois encore de donner une chance à Mas Bouaziz Ait Chebib. Il a fait du très bon travail jusqu’ici. C’est la première fois qu’il trébuche. J’ai confiance en lui. Il a les compétences et les ressources morales pour rectifier le tir et que nous menions ensemble les mutations structurelles attendues par l’Histoire afin d’y faire entrer le peuple kabyle, en tant que peuple indépendant et souverain.

A cet effet, je remercie toutes celles et tous ceux qui ont appelé à la sagesse en sa faveur. Je ne les décevrai pas. Mais je reste ferme sur les principes. Si ces transformations lui sont impossibles qu’il le dise. J’appelle les militantes et les militants à l’unité et à la cohésion. L’unité des rangs et la discipline au sein du MAK sont les meilleures conditions pour que le peuple kabyle ait confiance en nous et en lui-même.

Les approches informelles du pouvoir algérien, si elles s’avèrent authentiques, sont formellement rejetées de ma part. Le pouvoir colonial algérien a eu raison des Archs (la presse algérienne les appelait les Arouchs) en leur faisant croire qu’il allait ou qu’il était en train de négocier avec eux. Le MAK n’est pas né de la dernière pluie. Par ailleurs, il n’y aura de négociation que sur les modalités d’indépendance de la Kabylie. Toute autre proposition est nulle et non avenue.

D’ores et déjà, je préconise que l’on convoque soit un Conseil National à la composition duquel l’Anavad doit impérativement participer, soit un Congrès extraordinaire pour examiner deux points :
1)- Transformer le Projet pour un État Kabyle (PEK) en Projet pour l’Indépendance de la Kabylie (PIK)
2)- Mettre un terme au bicéphalisme qui a atteint ses limites durant cette crise. Il faut un seul président pour diriger l’ensemble MAK-ANAVAD. Il aura latitude à nommer le Secrétaire Général parmi les membres du Conseil National.

Si c’est un Congrès extraordinaire que l’on souhaite que je convoque, il faudrait qu’il se tienne dans moins de six mois.
Les crises font grandir. Celle que nous traversons est salutaire !

Tanemmirt

Exil, le 07 octobre 2016

Mas Ferhat At Sɛid (Nom colonial : Mehenni)
Président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad)

SIWEL 071513 OCT 16

Levɣezli : Lever du drapeau kabyle à la mémoire des martyrs du 28/09/1958

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MEKLA (SIWEL) — Le village de Levɣezli, relevant de Lɛerc At Vucɛayev (commune de Swamaɛ), a organisé, ce vendredi 07 octobre à 11h00, un hommage aux victimes brûlées vives durant la colonisation française, en déposant une gerbe de fleurs à la mémoire des martyrs. La Confédération MAK de Mekla, a procédé pour l'occasion au lever du drapeau kabyle.
Levɣezli : Lever du drapeau kabyle à la mémoire des martyrs du 28/09/1958
L'événement, initialement prévu pour vendredi dernier 30 septembre, a été reporté à ce jour suite aux décès tragiques de deux citoyens dont un militant du MAK du village voisin d'At Zellal.

Après une minute de silence à la mémoire des martyrs qui disaient non au référendum du 28/09/1958 demandant aux Français de ratifier le projet de Constitution à la base des fondements de la Cinquième République française.
La Kabylie, en colonie française, l'a boycotté, refusant ainsi que son destin ne s’accomplisse dans le cadre français.

Voici la liste des 11 victimes du village de Levɣezli :
- Belkacem Rabah,
- Haddiouche Mohand,
- Amriou Tassadit,
- Bougana Faroudja,
- Bousenane Koula,
- Bousmina Aini,
- Fertal Faroudja,
- Menouche Djouher,
- Rabahlah Fatima,
- Saadi Djoiher,
- Malki Ali (un enfant)

Une gerbe de fleurs a été déposée et s'en est suivi le lever du drapeau national kabyle sur fond de l'hymne officiel kabyle.

Vint enfin une prise de parole, d'abord celle des membres des familles des martyrs, ains que celle de Mas Kamel Afnoukh, le Président du Comité de village de Levɣezli qui a déclaré que « la solution pour la Kabylie, c'est la MAK » et pour finir, celle de Mas Bouaziz Ait Chebib, le Président du MAK qui a effectué le déplacement accompagné des membres de la Confédération MAK de Mekla.

Pour le souverainiste Amnay, de la section MAK At Zellal : « Malgré le poids de l'hommage au vu du sacrifice des martyrs, cette action s'est déroulée dans une ambiance bonne enfant, nous espérons qu'il y'en aura d'autres à l'avenir »

bb/wbw
SIWEL 071629 OCT 16

Levɣezli : Lever du drapeau kabyle à la mémoire des martyrs du 28/09/1958

Voilà pourquoi je soutiens le Président Ferhat Mehenni (contribution de Naravas)

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Dans un texte parvenu à notre rédaction, Naravas Frimus, un militant indépendantiste actif et connu sur les réseaux sociaux notamment, revient sur les changements majeurs que doit connaitre le Mouvement souverainiste kabyle. Naravas estime que l'indépendance doit être la seule option qui doit être prônée par le MAK. Il revient aussi sur l’intérêt de ce dernier à se débarrasser des réflexes hérités de l'horizontalité du mouvement des "archs". Ci-dessous la contribution dans son intégralité.
Voilà pourquoi je soutiens le Président Ferhat Mehenni (contribution de Naravas)
Certains vont peut-être me traiter de suiviste, ou interpréter mes écrits, telle une prise de position en faveur du Président de l'Anavad au détriment du Président du MAK. Ce qui est faux, je respecte et j'admire les deux Hommes.

Je suis indépendantiste depuis 2002, ce qui est logique pour un adolescent qui a boycotté l'école en 1994, vécu l'enlèvement de Feu Lounes Matoub la même année, puis jeune lors de son assassinat en 1998, et devenu émeutier pendant le Printemps noir de 2001, et surtout vécu l'échec du mouvement citoyen "Aarch" et nous savons tous pourquoi : L'HORIZONTALITÉ.

L'horizontalité, c'est bien quand les Kabyles sont tous égaux, mais le problème chez nous, c'est que les Kabyles quand ils s'engagent en politique et au fil du temps, ils veulent tous devenir des Chefs.
Ce qui fait qu'en Kabylie, l'horizontalité est synonyme d'être tous des chefs en même temps.
Le résultat, nous le connaissons très bien, les Kabyles décident tous, chacun dans son coin et à sa manière. Résultat : ils finissent tous isolés, chacun dans son coin sans aboutir à rien, ils ne connaissent pas ce que signifie le mot "Ensemble".

Ils refusent l'autorité de l'un des leurs, même s'il est une lumière, ils ne reconnaissent ses mérites que lorsqu'ils l'enterrent sept pieds sous terre. En contrepartie, ils acceptent d'être fédérés par des étrangers même s'ils les rejettent théoriquement, mais en pratique, ce n'est pas le cas. Une vérité amère !
J'explique pourquoi je soutiens le Président Ferhat Mehenni, car les Kabyles de ces derniers temps ont besoin d'explications plus qu'il en faut.

Certains Kabyles ne font aucune différence entre la stratégie qu'on ne devrait pas rendre publique, et la discrétion, la réserve, la confidentialité. Les clés de la réussite de toutes les organisations comme la nôtre.
De ce fait, ils poussent les élites à bout, afin de les obliger à communiquer et à divulguer leur stratégie. Ils légitiment cela en prétextant comme excuse, la liberté d'expression et la démocratie. Sauf preuve du contraire, nous ne sommes ni dans une démocratie et encore moins en liberté, car nous sommes colonisés.

Revenons dans le vif du sujet, j'adhère aux propositions du Président Ferhat Mehenni, car tout simplement, il prône l'indépendance de la Kabylie et pas autre chose. D'ailleurs, la plupart des militants actifs au sein du MAK en Kabylie et partout dans le monde sont indépendantistes.
Ceux qui prônent l'autonomie régionale ont déserté complètement le terrain depuis le passage de l'autonomie à l'autodétermination au MAK. Certains autonomistes ont d'ailleurs essayé par le passé de créer un mouvement autonomiste en Kabylie, mais sans succès.

Imaginons que le MAK n'accepte pas la proposition du Président de l'Anavad qui est "L'indépendance comme seule option", et qu' Alger accepte l'organisation d'un référendum d'autodétermination en Kabylie. Trois alternatives s'offriront aux Kabyles le jour du référendum, ils auront à choisir entre l'Autonomie, l'Indépendance et le Statut-quo.
Les indépendantistes voteront pour l'indépendance, les autonomistes voteront pour l'autonomie et les Kabyles algérianistes voteront pour le statut-quo. Tout est clair.

Sauf que ceux qui prônent la liberté "Indépendantistes et Autonomistes" se retrouveront scindés en deux parties le jour du référendum, pendant que les Kabyles algérianistes, et nous savons qu'ils sont aussi nombreux, et leurs rangs sont bien renforcés par les algériens importés en Kabylie et résidant depuis des années, risquent de conduire le MAK vers un échec inévitable.

Imaginons que le MAK accepte la proposition du Président de l'Anavad "Indépendance comme seule option". Et si Alger accepte ce référendum d'autodétermination, deux options s'offriront aux Kabyles, il s'agirait de voter OUI ou NON pour l'indépendance.
Les Indépendantistes Kabyles voteront OUI, les algérianistes Kabyles voteront NON. Et si les autonomistes Kabyles veulent réellement la liberté, donc automatiquement, ils voteront "Oui pour l'indépendance". Par contre si les autonomistes Kabyles choisissent le jour du référendum de rester algériens et de ne pas voter pour l'indépendance, dans ce cas, je préfère soutenir le Président de l'Anavad Monsieur Ferhat Mehenni aujourd'hui, et aller dans le sens de l'indépendance comme seule option, afin de n'avoir aucun regret demain du fait que j'ai préféré garder les autonomistes dans le MAK qui pourront me trahir en s'alignant avec l'Algérie demain.

Un petit message fraternel à nos jeunes militants concernant notre Président Ferhat Mehenni.
Comme dit l'adage : "Un homme assis voit plus loin qu'un enfant debout ".

Naravas Frimus

SIWEL 080100 OCT 16

Alerte : Rachida Ider membre de la direction du MAK a reçu deux convocations de la police algérienne

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KABYLIE (SIWEL) — La police coloniale algérienne poursuit sa guerre psychologique contre les militants souverainistes du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK). Ainsi, Mme Rachida Ider, Sécretaire nationale à la Jeunesse, vient d'être doublement convoquée par la Sûreté de l'Etat colonial algérien. Elle a été destinatrice ce samedi de deux convocations, une datant du 3 août et l'autre du 9 août 2016.
Alerte : Rachida Ider membre de la direction du MAK a reçu deux convocations de la police algérienne
A préciser que, comme pour tous les militants du MAK, aucun motif n'a été indiqué dans les deux convocations, ce qui est illégal.

cbd/wbw
SIWEL 0821519 OCT 16

Alerte : Rachida Ider membre de la direction du MAK a reçu deux convocations de la police algérienne

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