PARIS (SIWEL) — Les Kurdes ont organisé ce samedi 27 août à 15h une manifestation à la Place de la Bastille. Représentée par la Vice-présidente du MAK, Masa Yasmina Oubouzar et la Secrétaire nationale aux Relations avec les peuples amazighs, Masa Nadia At Uεisa, qui viennent de battre le pavé parisien, la Kabylie confirme une nouvelle fois son soutien aux Kurdes qui luttent sur plusieurs fronts contre Daesh et contre plusieurs ennemis à la fois, les Perses d'Iran, les Ottomans de Turquie et les Arabes d'Irak et de Syrie
Le but de cette marche était d'appeler toutes les instances internationales compétentes à faire pression sur la Turquie pour faire cesser la répression, pour assurer le respect des droits et libertés fondamentaux, et pour mettre fin à l’isolement d’Öcalan et inciter l’Etat turc à reprendre les pourparlers de paix avec le mouvement de libération kurde.
Les mots d'ordre sont : "Halte au régime fasciste turc ! Liberté pour Abdullah Öcalan ! Halte au fascisme de l'AKP ! Halte à la répression, la guerre et l'isolement !
L'écrivain Patrice Franceschi, de retour en France après avoir passé l'été au Rojava (Kurdistan syrien), témoigne du combat des Kurdes contre l'État islamique, frappé par leur courage et leur détermination, dira que "L'action de la coalition internationale a été très efficace. Elle a aidé les Kurdes à poursuivre leur avancée sur le terrain. Ils sont capables de régler le problème eux-mêmes. La totalité du nord de la Syrie, si on les avait laissés faire, aurait été débarrassée en quelques mois de tous les islamistes sans exception et une démocratie s'installerait."
Depuis que les Kurdes ont résisté à Kobané, "leur Stalingrad", ils n'ont depuis, jamais cédé face à Daesh. Après une lutte de deux mois, ils ont à présent repris Manbij, ville qui faisait le lien entre Raqqa (la"capitale" de Daesh) et une poche, le canton d'Afrin.
Il leur reste dorénavant une ville nommée Al-Bab à reprendre aux Daesh. Et d'aucuns pensent que si cette ville tombe aux mains des kurdes, bientôt Raqqa tombera aussi. C'est une bataille décisive.
Si Daech a reculé en Syrie, c'est grâce aux combattants kurdes a expliqué Patrice Franceschi dans un entretien réalisé hier par le quotidien français "Le Monde".
"C'est ce qui a fait le basculement d'Erdogan qui est un soutien indéfectible des islamistes en général. Il s'est rabiboché avec les Russes, les Iraniens, les Syriens pour empêcher que les Kurdes installent dans le nord de la Syrie quelque chose qu'il déteste, une démocratie."
wbw
SIWEL 271644 AOU 16
Les mots d'ordre sont : "Halte au régime fasciste turc ! Liberté pour Abdullah Öcalan ! Halte au fascisme de l'AKP ! Halte à la répression, la guerre et l'isolement !
L'écrivain Patrice Franceschi, de retour en France après avoir passé l'été au Rojava (Kurdistan syrien), témoigne du combat des Kurdes contre l'État islamique, frappé par leur courage et leur détermination, dira que "L'action de la coalition internationale a été très efficace. Elle a aidé les Kurdes à poursuivre leur avancée sur le terrain. Ils sont capables de régler le problème eux-mêmes. La totalité du nord de la Syrie, si on les avait laissés faire, aurait été débarrassée en quelques mois de tous les islamistes sans exception et une démocratie s'installerait."
Depuis que les Kurdes ont résisté à Kobané, "leur Stalingrad", ils n'ont depuis, jamais cédé face à Daesh. Après une lutte de deux mois, ils ont à présent repris Manbij, ville qui faisait le lien entre Raqqa (la"capitale" de Daesh) et une poche, le canton d'Afrin.
Il leur reste dorénavant une ville nommée Al-Bab à reprendre aux Daesh. Et d'aucuns pensent que si cette ville tombe aux mains des kurdes, bientôt Raqqa tombera aussi. C'est une bataille décisive.
Si Daech a reculé en Syrie, c'est grâce aux combattants kurdes a expliqué Patrice Franceschi dans un entretien réalisé hier par le quotidien français "Le Monde".
"C'est ce qui a fait le basculement d'Erdogan qui est un soutien indéfectible des islamistes en général. Il s'est rabiboché avec les Russes, les Iraniens, les Syriens pour empêcher que les Kurdes installent dans le nord de la Syrie quelque chose qu'il déteste, une démocratie."
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