PARIS (SIWEL) - Le Congrès Mondial dénonce avec force la grave accusation portée par les hauts dignitaires du régime colonial algérien à l’encontre de Ferhat Mhenni de vouloir « détruire l’Algérie ». Ci-après le communiqué du CMA dans son intégralité.
Le CMA exprime son total soutien à Ferhat Mhenni
Le 16 octobre dernier à Alger, dans discours prononcé devant les membres de son parti, Ahmed Ouyahia,
secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), directeur de cabinet du chef de
l’Etat et ancien chef du gouvernement algérien, a évoqué les menaces externes et internes auxquelles doit
faire face l’Algérie, d’après lui. Parmi celles-ci, il cite sans le nommer «un citoyen algérien, fils de chahid
(martyr de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie), qui a recours aux sionistes pour demander leur
aide» (1), faisant allusion à Ferhat Mhenni, Président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) qui
milite pour le droit à l’autodétermination de la Kabylie. M. Ouyahia a également accusé [cette personne]
d’être porteuse d’une « velléité de destruction de l'Algérie». Au cours de la même intervention, M.
Ouyahia dont le parti est membre de la coalition gouvernementale depuis plus de quinze ans, a également
fustigé les pays occidentaux qui, « sous le prétexte de défense des droits de l’Homme », auraient pour but
de « déstabiliser les pays en développement comme l’Algérie ».
Le CMA dénonce avec force la grave accusation portée à l’encontre de Ferhat Mehenni de vouloir
« détruire l’Algérie ». M. Ouyahia est pris en flagrant délit de tentative de manipulation de l’opinion
publique car Ferhat Mhenni, est largement connu pour avoir voué toute sa vie d’adulte à la défense des
droits humains et des libertés fondamentales en Kabylie mais aussi en Algérie et même au-delà.
Aujourd’hui, parce qu’il mène un combat politique pour le droit à l’autodétermination du peuple Kabyle,
les hauts responsables algériens, dont M. Ouyahia, cherchent par tous les moyens à le discréditer.
Par ailleurs, en refusant à Ferhat Mhenni le droit d’établir des relations avec le peuple juif, M. Ouyahia
met encore une fois en évidence son racisme anti-juif, racisme que l’Etat algérien enseigne à l’école, dans
les mosquées, les médias publics, etc.
Concernant le mépris exprimé publiquement par le directeur de cabinet de M. Bouteflika envers les droits
humains et les valeurs démocratiques, les instances internationales et particulièrement l’ONU dont
l’Algérie est membre, apprécieront certainement.
Il est très regrettable que les hauts responsables algériens usent et abusent encore de ces méthodes faites
d’arrogance qu’autorise l’impunité, de falsifications, d’intimidations, de terreur, de crimes comme c’est le
cas actuellement contre le peuple des Ait-Mzab, pour gouverner le pays. Plutôt que de s’en prendre à un
authentique patriote comme Ferhat Mhenni qui ne fait que poursuivre le même idéal de liberté que son
père, M. Ouyahia ferait mieux de s’expliquer sur les raisons qui poussent autant les Algériens à fuir leur
pays, souvent au péril de leur vie, 50 ans après l’indépendance du pays ? Cela n’est-il pas le résultat de la
faillite d’une Algérie gouvernée par Mrs Bouteflika, Ouyahia et la junte au pouvoir depuis 1962 ?
Quant au droit à l’autodétermination de la Kabylie, le CMA rappelle s’il en était besoin, que c’est un droit
internationalement garanti et en conséquence tôt ou tard, l’Etat algérien devra le reconnaitre et le
respecter.
Paris, 12/10/2965 - 24/10/2015
Le Bureau du CMA
(1) http://www.aps.dz/algerie
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Le 16 octobre dernier à Alger, dans discours prononcé devant les membres de son parti, Ahmed Ouyahia,
secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), directeur de cabinet du chef de
l’Etat et ancien chef du gouvernement algérien, a évoqué les menaces externes et internes auxquelles doit
faire face l’Algérie, d’après lui. Parmi celles-ci, il cite sans le nommer «un citoyen algérien, fils de chahid
(martyr de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie), qui a recours aux sionistes pour demander leur
aide» (1), faisant allusion à Ferhat Mhenni, Président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) qui
milite pour le droit à l’autodétermination de la Kabylie. M. Ouyahia a également accusé [cette personne]
d’être porteuse d’une « velléité de destruction de l'Algérie». Au cours de la même intervention, M.
Ouyahia dont le parti est membre de la coalition gouvernementale depuis plus de quinze ans, a également
fustigé les pays occidentaux qui, « sous le prétexte de défense des droits de l’Homme », auraient pour but
de « déstabiliser les pays en développement comme l’Algérie ».
Le CMA dénonce avec force la grave accusation portée à l’encontre de Ferhat Mehenni de vouloir
« détruire l’Algérie ». M. Ouyahia est pris en flagrant délit de tentative de manipulation de l’opinion
publique car Ferhat Mhenni, est largement connu pour avoir voué toute sa vie d’adulte à la défense des
droits humains et des libertés fondamentales en Kabylie mais aussi en Algérie et même au-delà.
Aujourd’hui, parce qu’il mène un combat politique pour le droit à l’autodétermination du peuple Kabyle,
les hauts responsables algériens, dont M. Ouyahia, cherchent par tous les moyens à le discréditer.
Par ailleurs, en refusant à Ferhat Mhenni le droit d’établir des relations avec le peuple juif, M. Ouyahia
met encore une fois en évidence son racisme anti-juif, racisme que l’Etat algérien enseigne à l’école, dans
les mosquées, les médias publics, etc.
Concernant le mépris exprimé publiquement par le directeur de cabinet de M. Bouteflika envers les droits
humains et les valeurs démocratiques, les instances internationales et particulièrement l’ONU dont
l’Algérie est membre, apprécieront certainement.
Il est très regrettable que les hauts responsables algériens usent et abusent encore de ces méthodes faites
d’arrogance qu’autorise l’impunité, de falsifications, d’intimidations, de terreur, de crimes comme c’est le
cas actuellement contre le peuple des Ait-Mzab, pour gouverner le pays. Plutôt que de s’en prendre à un
authentique patriote comme Ferhat Mhenni qui ne fait que poursuivre le même idéal de liberté que son
père, M. Ouyahia ferait mieux de s’expliquer sur les raisons qui poussent autant les Algériens à fuir leur
pays, souvent au péril de leur vie, 50 ans après l’indépendance du pays ? Cela n’est-il pas le résultat de la
faillite d’une Algérie gouvernée par Mrs Bouteflika, Ouyahia et la junte au pouvoir depuis 1962 ?
Quant au droit à l’autodétermination de la Kabylie, le CMA rappelle s’il en était besoin, que c’est un droit
internationalement garanti et en conséquence tôt ou tard, l’Etat algérien devra le reconnaitre et le
respecter.
Paris, 12/10/2965 - 24/10/2015
Le Bureau du CMA
(1) http://www.aps.dz/algerie
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