TIZI WEZZU (SIWEL) — Nous venons d’apprendre avec une tristesse incommensurable le décès de notre ami Hamiche. Connu pour son intégrité, son honnêteté et son engagement pour la Kabylie libre, il a été assassiné hier soir par des voyous à Tizi Ouzou. Le MAK condamne avec la plus grande fermeté cet ignoble assassinat qu’il incombe au pouvoir colonial algérien qui a érigé la voyoucratie en police parallèle afin de perpétuer son règne par la terreur. Le MAK s’incline devant la mémoire de la victime, présente à sa famille ses sincères condoléances et l’assure de son soutien indéfectible en ces pénibles circonstances. L’enterrement aura lieu demain dans son village natal : Aguni Ufuru, dans la commune des At Wasif. Soyons nombreux pour honorer sa mémoire Tôt ou tard, la Kabylie libre vaincra.
C'est donc ainsi que le wali de Tizi-Ouzou avait décidé de « gérer ce mouvement (le MAK, ndlr) avec intelligence » (sic)
Anti-kabyle viscéral, exerçant les fonctions de premier commis de l’Etat algérien dans le département de Tizi-Ouzou, Brahim Merad avait profité de la session de l’APW (30 & 31 mars 2016) pour déverser son fiel contre le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), allant même jusqu'à avouer « avoir reçu des instructions pour, dira-t-il, gérer ce mouvement avec intelligence».
«Si je suis amené à parler de ce mouvement autonomiste, c’est parce que celui-ci a osé frapper monnaie et se doter d’un drapeau qu’il hisse à la place de l’emblème national. Vous ne trouvez pas qu’il y a danger sur le pays ?», dira-t-il sur un ton catastrophé. «Nous avons instruction de les gérer avec intelligence et de ne pas les affronter (les militants du MAK, Ndlr), ce qu’ils cherchent c’est passer pour des victimes aux yeux de l’opinion internationale et appeler à la répression des minorités. Nous n’avons arrêté aucun dirigeant de ce mouvement qui est manipulé de l’extérieur par qui vous savez», dira, énigmatique, le chef de l’exécutif de la wilaya pour justifier son intervention sur le sujet, en réponse aux critiques de quelques élus du RCD.
SIWEL 032246 AVR 16
Anti-kabyle viscéral, exerçant les fonctions de premier commis de l’Etat algérien dans le département de Tizi-Ouzou, Brahim Merad avait profité de la session de l’APW (30 & 31 mars 2016) pour déverser son fiel contre le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), allant même jusqu'à avouer « avoir reçu des instructions pour, dira-t-il, gérer ce mouvement avec intelligence».
«Si je suis amené à parler de ce mouvement autonomiste, c’est parce que celui-ci a osé frapper monnaie et se doter d’un drapeau qu’il hisse à la place de l’emblème national. Vous ne trouvez pas qu’il y a danger sur le pays ?», dira-t-il sur un ton catastrophé. «Nous avons instruction de les gérer avec intelligence et de ne pas les affronter (les militants du MAK, Ndlr), ce qu’ils cherchent c’est passer pour des victimes aux yeux de l’opinion internationale et appeler à la répression des minorités. Nous n’avons arrêté aucun dirigeant de ce mouvement qui est manipulé de l’extérieur par qui vous savez», dira, énigmatique, le chef de l’exécutif de la wilaya pour justifier son intervention sur le sujet, en réponse aux critiques de quelques élus du RCD.
SIWEL 032246 AVR 16