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Channel: SIWEL | Agence kabyle d'information
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Le poème cinématographique "ALLEGORIA" de l'écrivain kabyle Noufel Bouzeboudja gagne le premier prix de Awardeo Company

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DIASPORA (SIWEL) — Le poème cinématographique ALLEGORIA, écrit par l'écrivain kabyle Noufel Bouzeboudja et réalisé par Nobilis Bellator, vient de recevoir le premier prix de Awardeo Company qui sacre le meilleur film de la semaine sur la fameuse plateforme Vimeo. Ce même film-poème figure dans le "Best of 2016" de la plateforme Timelapse Network et a été diffusé sur les télévisions espagnoles TVE 1 et TVE 2. A noter qu'ALLEGORIA est un film dans lequel ont collaboré 5 artistes internationaux dont Nobilis Bellator (Espagne), Conrad Harvey (USA), Bamboocha (Serbie), Nenad Novaković (Serbie) et Noufel Bouzeboudja (Kabylie) qui a écrit le texte. La version kabyle et espagnole suivront bientôt a indiqué Noufel Bouzeboudja sur ses réseaux sociaux
http://www.siwel.info/video/
nb/zp,
SIWEL 162346 MAR 16


Décision ANAVAD : Yasmina Oubouzar, momentanément déchargée de la gestion de Siwel, sera remplacée par Vaznsen At Vrahem

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DIASPORA (SIWEL) — En raison de soucis personnels, et jusqu'à nouvel ordre, Mme Yasmina Oubouzar est déchargée à sa demande de la gestion de l'Agence Kabyle d'Information SIWEL. M. Vaz At Vrahem est chargé d'en assurer l'intérim.
Décision ANAVAD : Yasmina Oubouzar, momentanément déchargée de la gestion de Siwel, sera remplacée par Vaznsen At Vrahem
ANAVAD AQVAYLI UΣḌIL
GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE
PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA


Décision

En raison de soucis personnels, et jusqu'à nouvel ordre, Madame Yasmina Oubouzar est déchargée à sa demande de la gestion de l'Agence Kabyle d'Information SIWEL.

Cette décision a un effet immédiat.

M. Vaz At Vrahem est chargé d'en assurer l'intérim.

Exil, le 16/03/2016
M. Ferhat Mehenni


SIWEL 170019 MAR 16

Appel à projets : Promotion de la langue kabyle par ses propres enfants

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NTIC (SIWEL) — Pour promouvoir la langue kabyle, l'ingénieur kabyle en Systèmes informatiques, M. Muḥend Belqasem, vient de lancer dans le cadre d'un programme, des projets de traduction en ligne de solutions et outils informatiques destinés à l'entreprise et au grand public (Skype, Firefox, Thunderbird...), Siwel relaie son appel pour informer la communauté kabyle de ces projets et susciter de l’adhésion pour que les intéressés puissent rejoindre et traduire en ligne afin de mettre ces solutions au service de la communauté rapidement :
Appel à projets : Promotion de la langue kabyle par ses propres enfants
M. Belkacem Mohammed
Ingénieur Systèmes informatiques ESI (Ex INI)-
Consultant ERP-
Chef de projet IT / Formateur
ITSolutions

Thème : Vulgarisation du Kabyle à travers les technologies de l’information.

Résumé :

L’absence flagrante du Kabyle dans les nouvelles technologies malgré une production naissante relativement importante dans le monde littéraire, utile bien sûr pour la construction de la langue, nous interpelle fortement pour agir. Il est donc aujourd’hui indispensable de se pencher sur d’autres moyens plus modernes pour la promouvoir et lui donner des outils solides pour sa survie.

La technique aujourd’hui ne présente plus d’obstacles majeurs en termes d’accessibilité, ouvrant ainsi une chance à saisir pour notre langue afin de la faire sortir de l’unique domaine où elle excelle, en l’occurrence la littérature, vers le monde technique, en profitant des possibilités que lui offre l’évolution technologique/informatique.

Etant un acteur dans le domaine de mise en place de solutions et systèmes informatiques, Je propose dans ce programme la mise en place d’équipes de traduction d’interfaces d’outils et de solutions techniques ou de gestion couvrant les besoins des entreprises et grand public.

Le programme proposé ciblera dans un premier temps des systèmes opensource/freeware tels que les outils de productivité, systèmes d’exploitation, des outils de communication, de gestion, de navigation wab et techniques et qui font partie du monde du logiciel libre.

Utilisés à grande échelle par les entreprises et grand public, ces outils et solutions avec des interfaces multilingue, présente une chance inouïe à saisir afin d’accélérer et de préserver la langue Kabyle.

Motivation du projet :
• Présence faible du Kabyle dans le domaine des technologies de l'information.
• Technologie et solutions accessible et à faible cout voire gratuitement.
• Solutions complètes, couvrant un large lexique et variés par métier
• Cible le grand public et l’entreprise
• Ouvre/Facilite la voie à d’autres traductions de solutions propriétaires (payantes).

Impact des solutions/outils sur la langue.
• Enrichissement de la langue grâce à la néologie : Emprunt scientifiques, dérivation…etc.
• Vulgarisation et accès rapide à l’information en Kabyle.
• Sauvegarde et promotion du Kabyle.

Contraintes :
a. Contraintes lexicales
b. Contraintes humaines
c. Contraintes financières.

Projets en cours :

Odoo : Un ERP opensource pour la gestion d’entreprise
Cette solutions cible l’entreprise, elle gère les processus métiers des achats, ventes, stock, comptabilité, ressource humaine, CRM, Production. La traduction de la version 8 est disponible en ligne.
Plateforme de traduction : https://www.transifex.com/odoo/odoo-8/translate/#kab ou https://www.transifex.com/odoo/odoo-9/translate/#kab ou https://www.transifex.com/odoo/odoo-9/translate/#kab

Firefox : navigateur web
Il s’agit d’un navigateur web. Le plus répondu dans sa catégorie. La traduction est disponible en ligne. Son lancement officiel est prévu cette année. Une version test est disponible en ligne.
Plateforme de traduction : https://mozilla.locamotion.org/kab/firefox/

Thunderbird : Client de messagerie.
Il s’agit d’une solution de gestion de la messagerie électronique. Le projet est en cours.
Plateforme de traduction : https://mozilla.locamotion.org/kab/mobile/
Fire fox for Android : Navigateur pour tabletter et autres téléphones.
Il s’agit d’un navigateur web destiné aux téléphones et tablettes fonctionnant sous Android. Le projet est en cours.
Plateforme de traduction : https://mozilla.locamotion.org/kab/thunderbird/

Skype : Messagerie instantanée
Il s’agit d’une solution de messagerie instantanée audio-visuel, conférences en ligne…etc. Le projet est en cours.
Plateforme de traduction : https://www.transifex.com/skype-community/skype-translation-project/translate/#kab

OTRS : gestion des services informatiques.
Il s’agit d’une solution technique destinée à la gestion des services informatiques. Le projet est en cours.
Plateforme de traduction : https://www.transifex.com/otrs/OTRS/translate/#kab

LibreOffice : traitement de texte
Il s’agit d’une solution pour le traitement de texte, tableur…etc. L’équivalent de MS Office en Opensource. Le projet est en cours.
Plateforme de traduction : https://translate.apache.org/kab/aoo40/

Toute personne souhaitant participer dans l’un ou plusieurs de ces projets, peuvent me contacter sur l’adresse : belkacem77@gmail.com

SIWEL 170225 MAR 16

"Témoignage pour un homme de grandes valeurs",Par Arezki At Qacy Kessal

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QUEBEC (SIWEL) — "C’est avec une tristesse indicible que j’ai appris le décès de mon ami Ramdane Aissani. J’ai rencontré, pour la première fois, Ramdane en janvier 2001, à la fête de Yennayer réunissant chaque année les Kabyles de la grande région de Montréal. Ramdane échangeait alors durant cette soirée des amabilités avec ma mère venue en visite.Le soir même, Ramdane m’informait que BRTV est en crise financière et qu’il a réalisé par ses soins une grande affiche accrochée à un mur de la salle de fête et qui appelait alors les nôtres à cotiser pour aider ce média." Extrait du témoignage d'Arezki At Qacy Kessal sur le regretté Ramdane Aissani
Mes contacts se sont multipliés avec Ramdane sur des sujets d’intérêts communs à notre identité maternelle, à la Kabylie et son cheminement.

Ensuite, Ramdane est devenu un fournisseur de composantes électroniques pour la compagnie d’automatisme ou je travaillais alors.

C’est avec émotion mêlée de fierté amicale que je témoigne ici des valeurs professionnelles de Ramdane Aissani.

Je le revoie encore attablé avec les ingénieurs et chefs de projet, mes ex collègues de travail, et prodiguer ses conseils, ses solutions, ses avis techniques forts appréciés par toute l’équipe.

Ramdane était fiable, juste et précis. Il était souvent consulté par la compagnie et ‘’Ramdane livre toujours la marchandise’’ comme le dit l’expression québécoise.
Le revoilà encore, en 2013, redoubler d’efforts et d’idées pour collecter avec d’autres amis, des signatures pour le CRTC afin que BRTV soit autorisée dans le bouquet média canadien. Ramdane donnait sans compter pour la promotion de notre culture maternelle !

J’étais, et je suis encore, si fier d’avoir rencontré un grand frère kabyle avec autant de bonnes valeurs humaines et professionnelles.

Qui aurait cru que sa présence au pré-congrès du MAK ce mois de novembre passé serait son ultime présence parmi nous ?

Je témoignerai, à chaque fois que l’occasion me sera donnée, que Ramdane Aissani était généreux pour sa communauté, un homme bon et altruiste. Repose en paix grand frère Ramdane et merci pour tout !

Que sa famille et ses ami(e)s trouvent ici toutes mes condoléance et que la force les accompagne dans cette dure épreuve.

Montréal, le 15 mars 2016
Arezqi At Qacy Kessal


SIWEL 170902 FEV 16



Lettre d'Amendil Awraɣ - Ruban Jaune au Sécrétaire général de l'ONU

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KABYLIE (SIWEL) — A l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme, l'organisation AMENDIL AWRAƔ qui lutte pour l'émancipation de la femme a adressé une lettre eu Secrétaire Général de l'ONU lui demandant d'ériger le 08 mars en journée mondiale de l'Égalité entre les hommes et les femmes . Ci-après, la lettre dans son intégralité.
Lettre d'Amendil Awraɣ - Ruban Jaune au Sécrétaire général de l'ONU
LETTRE D'AMENDIL AWRAƔ AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU

Kabylie.
Amendil Awraɣ - Ruban Jaune

Monsieur Ban Ki-moon

UN HEADQUARTERS FIRST AVENUE AT 46TH STREET NEW YORK, NY 10017, USA
Monsieur le Secrétaire Général,


Nous désirons attirer votre attention sur les discriminations envers les femmes érigées en principes de lois dans certains Etats membres de l'ONU au nom de l'intégrisme religieux et des traditions rétrogrades.

Nous pensons que l'Organisation des Nations Unies peut aider à sensibiliser l'opinion mondiale sur ce sujet. Nous vous demandons de bien vouloir instaurer le 8 mars comme Journée Mondiale de l'Égalité entre les hommes et les femmes.

Dans certains pays, les femmes soient soumises à des règles et des lois autres que celles qui s'appliquent aux hommes.

Ces lois discriminatoires touchent pratiquement tous les domaines de la vie:

La mise à l'écart des femmes est inscrite dans la législation, statut inférieur découlant de la domination des sociétés par "des forces politiques conservatrices et inflexibles" qui protègent "les cultures et valeurs masculines",
droit de vote non accordé,
discrimination dans l’accès aux postes de responsabilité aussi dans le monde économique que dans le monde politique,
port forcé du voile,
incapacité de pouvoir choisir librement son époux,
discrimination dans l’accès à l’emploi,
salaire inférieur par rapport à l’homme,
et l’impossibilité d'accéder au même niveau de santé et de savoir, …etc.

Nous considérons que l'instauration par l'Organisation des Nations Unies de cette journée du 8 mars pour l'Égalité des hommes et des femmes peut grandement aider à sensibiliser chacun contre l'absurdité des discriminations existantes dans de nombreux pays.

L’émancipation de la femme est une condition sine qua non du développement économique, social et politique du monde.

Nous vous remercions par avance de votre soutien et vous demandons, Monsieur le Secrétaire Général de bien vouloir accepter nos respectueux sentiments.

Aqvil. Le 21/02/2966 (04/03/2016) Kabylie.
Amendil Awraɣ - Ruban Jaune amendil
www.amendilawray.com

SIGNATAIRES :

Mairead Tagg
Dihya At Cebbi
Katya Bilka
Lynda At Maamar
Mériadec De Gouyon Matignon
Aksel Ait Chebib
Malek Hadad
Marie Landemard
Nassima Ferguene
Jugurtha Aqvayli
Scajawa Lambert
Tita Taqvaylit
Nadia Merbah
Lwiza Taqvaylit
Nadia Arabi
Houria mechouek
Ania At Cebbi
Ashley Wilson
Mickael Tagg
Amou Massi
Smail At wumghar
Samia Nait Ahmed
Nadia Igaouaouene
Diana Nardella
Lamara Ait Chebib
Tafrara At Wejquq
Sylvie Therrien

SIWEL 170908 FEV 16

Fahem Sai : Encore un militant du MAK, victime de harcèlements administratifs et policiers algériens

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MEKLA (SIWEL) — Pendant que les militants et sympathisants du MAK se rassemblaient hier devant le portail de l'université Mouloud Mammeri pour dénoncer les arrestations et les intimidations que la police algérienne fait subir aux militants du MAK, les derniers en date étant Slimane Kadi, Lazhar Bessadi, et Mokhtar Ouazi, un autre militant était à ce moment-là précisément victime d'un harcèlement policier dans la matinée d’hier. Il s'agit de Fahem Sai, militant de la coordination MAK de Mekla.
Fahem Sai : Encore un militant du MAK, victime de harcèlements administratifs et policiers algériens
Fahem Sai est gérant d’un Cyber dans sa ville natale depuis plusieurs années. Dès l'ouverture de son cyber à 9h, des policiers algériens se sont pointés chez lui pour lui remettre une convocation.

Croyant que la convocation est relative à son activité commerciale et n'ayant absolument rien à se reprocher, Fahem est parti confiant au commissariat de Mekla muni de tous les papiers concernant son activité professionnelle.

Arrivé au commissariat de police, Fahem Sai subit alors un très long interrogatoire qui a duré 6h durant, de 09h à 15h. Les questions posées ont toutes porté sur le MAK, ses militants et son fonctionnement. Les policiers algériens et leur supérieur hiérarchique, le commissaire en personne, voulaient savoir d'où provenait l'argent du mouvement souverainiste kabyle. Malgré la torture morale et les tentatives de soudoiement, Fahem n'a pas abdiqué. Le MAK n'a rien à cacher concernant ses ressources financières. Comme l’a très bien exprimé le président du Mouvement souverainiste : « Le MAK n’est tributaire que de la générosité et de la protection du peuple kabyle »

Fahem a refusé la proposition des policiers algériens qui voulaient le faire manger avec eux. Ensuite, c’est carrément le commissaire de police qui lui a proposé de faire une photo avec lui et les autres policiers. Fahem a évidemment refusé tant il est vrai que les victimes ne côtoient avec leurs tortionnaires.

Voyant que Fahem était solide comme un roc et qu’il demeurait imperturbable, les policiers ont cherché à lui causer des soucis dans ses activités commerciales, en lui refaisant le coup du Cyber familial de Kamira Nat-Sid. Les policiers lui demandent en effet : «pourquoi c'est lui qui gère le cyber alors que les papiers sont au nom de son frère». La nouvelle technique de l’Etat algérien est de tenter d’affamer les militants de la Liberté du peuple kabyle.

Il y a lieu de rappeler que le commissaire de Mekla se comporte en serviteur zélé de ses maîtres d'Alger allant jusqu'à enlever le drapeau Kabyle dans une cafétéria, en protecteur zélé de sa propre servitude.

cdb/zp,
SIWEL 171122 MAR 16

MAK : Passeport de nouveau refusé par l'administration coloniale algérienne à Ahcène Chérifi

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IWADIYEN (SIWEL) — Ahcène Chérifi, l'un des dix-sept militants de la cause amazighe arrêtés le 3 janvier 1976 dans l'affaire dite “des poseurs de bombe" au siège d'El Moudjahid, journal de propagande du parti unique le FLN, et actuellement militant du MAK, a de nouveau déposé son dossier pour l'obtention d'un passeport biométrique au niveau de la circonscription (Daïra) d'Iwadiyen (Ouadhias), dans le département (wilaya) de Tizi Ouzou), la même réponse que la fois précédente lui a été réservée , soit un refus arbitraire et injuste.
MAK : Passeport de nouveau refusé par l'administration coloniale algérienne à Ahcène Chérifi
Ahcène Chérifi, compagnon de Masin U Harun dans l'affaire dite des "poseurs de bombe" a déposé son dossier pour l'obtention d'un passeport biométrique auprès de la circonscription (Daïra) d'Iwadiyen (Ouadhias), dans le département (wilaya) de Tizi Ouzou) le 3 novembre 2015. Une fin de non-recevoir lui a été opposée par les services de l'administration coloniale sous prétexte qu'il a été condamné dans la fameuse affaire des "poseurs de bombe" de 1976 alors qu'il avait été "gracié" au même titre que tous ses camarades et de tous les détenus politiques en 1987.

Suite à un premier refus, il a retiré son dossier. Aujourd'hui, il est allé le déposer une seconde fois et l'administration concernée a refusé catégoriquement de recevoir son dossier le privant ainsi d'un droit civique élémentaire, y compris sous administration coloniale.

Achène Chérifi, qui ne veut rien d'autre que de jouir de ses droits civiques, notamment le droit à un passeport et le droit de voyager, comme tout citoyen du monde , en militant déterminé s'insurge et déclare: “J'ai déjà renouvelé mon passeport le 3 août 1988 et je suis même sorti du territoire algérien. Il n’en demeure pas moins que le 3 janvier dernier, on m’a notifié un refus de délivrance du document de voyage. Pourtant, en 1987, le président de la République algérienne de l’époque, le défunt Chadli Bendjedid, avait promulgué une amnistie à l'égard de tous les détenus politiques. Je ne demanderai aucune réhabilitation, d’autant que mon idéal de l'époque est supposé être aujourd'hui réalisé par la pseudo "constitutionnalisation de tamazight" comme langue nationale et officielle”.

Pour rappel, Ahcène Chérifi, a été condamné le 21 mai 1976, tout comme son frère Ali, à dix ans de réclusion criminelle par le tribunal militaire de Blida.

L'acharnement du régime colonial algérien contre le MAK s'amplifie mais ne fait que renforcer la détermination des militants du mouvement souverainiste kabyle.

cdb,
SIWEL 171425 MAR 16

Les points sur les « i » du président du MAK, contribution de Amar At-Ali-Usliman

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KABYLIE (SIWEL) — Amar At-Ali-Usliman réagit à l'interview accordée par le président du Mouvement pour l'autodétrmination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Ait-Chebib, au site électronique de l'Organisation de défense des droits des Amazigh, Tamazgha : "À bien des égards, les questions de Masin Ferkal ressemblent fort bien à la réaction crédule et hautaine de la bourgeoise de la fontaine. Un lecteur non avisé serait facilement tenté de confondre la nature répressive et policière du régime d’Alger à la démocratie suédoise."
Les points sur les « i » du président du MAK, contribution de Amar At-Ali-Usliman
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’interview accordée par Mass Ait-Chebib, président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), au site internet de Tamazgha. Au fur et à mesure des questions, je ne pus m’empêcher de penser à une histoire narrée, il y a fort longtemps, par ma grand-mère.

Il s’agit de deux dames qui se sont croisées à la fontaine en une matinée très glaciale de janvier. La première était relativement aisée. Elle portait des habits chauds de la tête jusqu’aux pieds et venait juste de prendre un petit déjeuner très copieux. La seconde était d’origine plus modeste, portait des loques et avait le ventre vide. Après avoir rempli sa cruche d’eau et avant de retourner chez elle, la privilégiée de la fontaine lâche cette bourde : Ah, cette année l’hiver et tellement doux ! Ahurie par ce qu’elle vient d’entendre et sentant ses pieds « déchirés » par un froid polaire, la pauvre femme murmure : « win yeṭṣin di trakna, yeqara-s cetwa teḥma» ! (celui qui se couvre amplement dit naturellement que l’hiver est doux)

À bien des égards, les questions de Masin Ferkal ressemblent fort bien à la réaction crédule et hautaine de la bourgeoise de la fontaine. Un lecteur non avisé serait facilement tenté de confondre la nature répressive et policière du régime d’Alger à la démocratie suédoise. En voici quelques exemples :

Pourquoi le MAK n’avait-t-il pas tenu un Congrès de 3 jours dans un grand palace à Tizi-Wezzu ou Vgayet ?
Pourquoi le MAK a surmédiatisé les séjours Club Med, gracieusement offerts par les agences de voyage de Tartag à ses militants dans les commissariats, alors que nous à… Paris on attendait des annonces « concrètes » sortir de votre congrès ?
Pourquoi le MAK n’offre pas des villas sur les hauteurs d’Alger, des strapontins pour figurants aux assemblées algériennes et de la chair fraîche « de perdrix » au Club des pins pour attirer « l’élite gériatrique » Kabyle ?
Autant de questions insolites qui témoignent de « la bonne foi erronée » de l’intervieweur parisien et de sa méconnaissance des réalités politiques en Kabylie.

La régence d’Alger, comme Kadhafi et la famille Assad, est prête à sacrifier les 10 millions de Kabyles et d’en importer autant de Yéménites, pour garder les privilèges que lui offre le pouvoir. En « pan-amazigh » notre ami Ferkal, ne devrait pas ignorer le rôle infect que joue le DRS pour retarder l’avènement d’un État indépendant dans l’Azawad. Nos frères Mozabites, comme la Kabylie en 2001, continuent de payer chèrement leurs velléités autonomistes. De plus, en quoi la quasi indépendance des kurdes « irakiens » a nui à leurs frères en Syrie ? Au contraire c’est grâce aux Peshmergas que les Kurdes « syriens » ont gagné des batailles décisives contre les sauvages de l’EI et les janissaires du sultan Erdogan. Un État kabyle souverain doit être vu comme la pierre angulaire de la construction d’une future fédération des États d’Afrique du Nord.

Chapeau bas à Mass Ait-Chebib, le plus éloquent des hommes politiques Kabyles. Tout au long de ses réponses, le président du MAK est resté limpide, robuste, humble et noble.

L’Histoire retiendra que pendant que des falots tels Mohcine Medvedev et Boris Nebbou, tirent à boulets rouges sur leurs frères dans l’espoir de complaire à leurs maîtres et gagner l’électorat arabe, Mass Bouaziz Ait-Chebib s’est élevé au rang des plus grands hommes d’État. Il tend dignement la main à tous les Kabyles pour l’édification de leur propre État afin qu’ils soient maîtres chez eux. C’est le seul moyen qui les sortira de la servitude volontaire et du quémandage des walis et régents.

Amar At-Ali-Usliman

SIWEL 172351 MAR 16


MAK/URGENT : Hocine Azem de nouveau arrêté par la police coloniale algérienne à Iwadiyen (Ouadhias)

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IWADIYEN (SIWEL) — Le régime colonial algérien poursuit son acharnement contre les militants du MAK. En effet, Hocine Azem, membre de la direction du Mouvement souverainiste Kabyle, a été arrêté par le commissaire de police d'Iwadieyn (Ouadhias) en personne. Hocine Azem devait animer un meeting cet après-midi à 15 h au village Hichem dans la commune d'At khellili.
MAK/URGENT : Hocine Azem de nouveau arrêté par la police coloniale algérienne à Iwadiyen (Ouadhias)
Embarqué manu militari aux environs de 9 h ce matin, il se trouve encore au commissariat après plus d’ 1h 30 de détention illégale. La police algérienne accuse le responsable des relations extérieures du MAK d'avoir "insulté" la police.

L'Etat algérien, expert dans l'art d'inverser les rôles, reproche en fait à Hocine Azem d'avoir dénoncé publiquement les exactions illégales et abusives de la police coloniale algérienne en Kabylie suite à la vague d'arrestation ayant ciblé des jeunes militants du MAK, comme la fermeture abusive les d’interminables tracasseries des commerces des militants kabyles, à l’image de Sliamne Kadi et Lazhar Bessadi, de Kamira Nait-Sid et tout récemment de Fahem Sai.

Pour l’instant, Hocine Azem est toujours illégalement détenu dans les locaux du commissariat d’Iwadiyen.

Exigeons sa libération immédiate !

cdb/zp,
SIWEL 180921 FEV 16

URGENT/ Report du meeting prévu aujourd'hui à 15h au Village Hichem : l'un de ses animateurs (H. Azem) étant actuellement en détention illégale

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MEKLA (SIWEL) — La section MAK du village Hicham, dans la commune d'At Kellili, vient de nous faire parvenir une information urgente selon laquelle cette section locale du Mouvement souverainiste "informe les citoyennes et les citoyens du report, à une date ultérieur, du meeting populaire prévu pour aujourd'hui à 15h au village Hicham".
URGENT/  Report du meeting prévu aujourd'hui à 15h au Village Hichem : l'un de ses animateurs (H. Azem) étant actuellement en détention illégale
La raison du report de ce meeting trouve son explication dans "l'arrestation de l'un des animateurs du meeting, en l’occurrence Hocine Azem, arrêté ce matin par la police coloniale algérienne à Iwadiyen".

La section s'adapte à la situation et change d'activité, passant sans transition de la préparation d'un meeting populaire à la mobilisation urgente des militants pour aller au commissariat d'Iwadiyen et imposer par la mobilisation la libération immédiate et sans condition de Hocine Azem qui devait animer avec d'autres compagnons.

cdb/zp,
SIWEL 181057 FEV 16

Communiqué du MAK-Aqvu : Feuille de route et plan d'action pour les mois à venir

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AQVU (SIWEL) — La coordination MAK AQVU a tenu en début de semaine une réunion de travail, en vue de tracer un plan d’action pour les mois à venir et élaborer de nouvelles stratégies pour sensibiliser davantage la société quant à la nécessité d’instaurer notre Etat Kabyle, unique solution pour éradiquer tous les maux qui accablent notre peuple.
Communiqué du MAK-Aqvu : Feuille de route et plan d'action pour les mois à venir
AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE


Communiqué.

Akbou, le 17 mars 2016

La rencontre a commencé par des souhaits de bienvenue aux invités d’honneur de la coordination, qui ont répondu favorablement à son invitation. Des sympathisants de différentes régions avoisinantes à la ville d’Akbou, désireux de prendre contact, en vue d’installer des sections au sein de leurs villages respectifs.

Après quoi, les différents militants ont eu libre parole pour exprimer leurs impressions et présenter leurs points de vue concernant divers sujets d’actualité, dont la répression outrancière qu’exerce le gouvernement raciste d’Alger sur la famille militante Kabyle.

Après un débat fructueux, il a été convenu d’organiser en premier lieu une conférence-débat, durant laquelle seront installées 3 nouvelles sections dans le but de renforcer les rangs de notre mouvement libérateur, suivi d’un lever du drapeau Kabyle. Une initiative qui sera abritée par le village Lazib, le samedi 26 mars, et animée par différents acteurs du mouvement, dont le président emblématique fraîchement réélu, Mass Bouaziz Ait Chebib.

La coordination d’Akbou enchaînera avec d’autres activités sur le terrain début avril, en vue de préparer la marche du 20 avril prochain.

Des informations complémentaires et plus précises seront communiquées à temps, après avoir fixé tous les détails des activités.

Coordination MAK AQVU.
Le responsable à la communication
Nordine MEZI


SIWEL 181122 MAR 15

Occupation des espaces publics par d'anciens terroristes islamistes à Vgayet: Le MAK réagit

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VGAYET (SIWEL) — " L'heure est grave. La Kabylie est plus que jamais en danger. L'Etat algérien, avec l'exhibition ostentatoire de ses terroristes repentis occupant librement une place publique dans une grande ville kabyle pour y prêcher la haine du peuple kabyle, est un précédent grave et significatif. Nul doute que l'Etat algérien prépare des actes d'envergure contre la Kabylie, son peuple et sa nation. Le MAK appelle l’ensemble des citoyens kabyles, des comités de village et de quartier à se mobilier contre ce fléau mortel qui menace la Kabylie dans son existence. Il est plus qu’urgent de réhabiliter la souveraineté de nos villages et de nos quartiers afin de les prémunir contre toute forme d’agression de quelque nature​qu'elle soit". Extrait du communiqué du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie. Nous publions ci-après l'intégralité du communiqué.
Occupation des espaces publics par d'anciens terroristes islamistes à Vgayet: Le MAK réagit
AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Communiqué



Le salafisme est devenu un fléau mondial. Il est financé par les monarchies islamo-terroristes du Golf avec la bénédiction ​des Etats occidentaux.

Depuis 1962​, l’islamisme ambiant est utilisé par l’​Etat algérien pour enchaîner la Kabylie au monde Arabe, la couper de son ancrage amazigh, africain et méditerranéen et en faire, rien de moins, qu'une province de la lointaine Arabie.

En puissant dissolvant des peuples et des identités non arabes, l'islamisme, en tant qu'idéologie dévastatrice a d'abord été utilisé par l'Etat algérien contre le berbérisme, porté par les kabyles, puis contre le kabylisme.

La salafisation forcenée de la société kabyle est érigée en projet d’Etat par Bouteflika et ses parrains militaires​, poursuivant en cela la politique d'assimilation forcée entamée par Boumedienne et Benbella dès 1962.

​Bouteflika, lui, est allé encore plus loin que la concorde civile​ algérienne​​, il l'​a développée ​en "réconciliation nationale" ​où les terroristes sanguinaires sont glorifiés ​au détriment des victimes, sommées de baisser les yeux et de passer leur chemin. Les ​islamo-​terroristes ​du GIA, de l'AIS, du GSPC se sont vu octroy​er​ des avantages socio-économiques​, des casiers judiciaires "vierges​" et une protection ​de l'Etat algérien ​contre toute ​poursuite judiciaires.​ Certains Chefs terroristes ont même été promus au rang de "personnalité nationale".

Amnistiés, récompensés et protégés par l'Etat algérien, les islamo-terroristes bénéficient du statut de "super citoyen". Leur liberté d'action vise à forcer le pas à la politique d’inquisition menée par l’Etat arabo-islamique algérien ​en terre kabyle.

C'est ainsi que des anciens terroristes du GIA​,​ venus d’ailleurs ​et s'exprimant dans un arabe châtié, ​sont passés à la vitesse supérieures dans le processus de dékabylisation en prêchant leur salafisme au vu et au su de tout le monde dans plusieurs ​ ​villes de Kabylie, dont ​tout récemment la ville de ​Vgayet, ​choquant ainsi la population qui n'en revient pas.

Les ​forces d'occupation ​algériennes, ​qui surveillent les moindres faits ​et gestes des kabyles démocrates et laïcs, harcèlent et épuisent les citoyens kabyles avec leurs innombrables barrages et leurs contrôles d'identités, encouragent ​en revanche ​l’occupation des espaces publics par des fanatiques religieux , des anciens terroriste de surcroît.​ ​

Dans ​son​ opération de destruction de la Kabylie, ​l'Etat algérien​ ne cherche même plus à cacher ses ruses, il oeuvre en plein jour et sans artifice aucun. Non satisfait d'avoir "délocalisé" ses terroristes "pseudo repentis" en Kabylie pour infester nos paisibles petites mosquées traditionnelles transformées en mastodontes qui défigurent nos montagnes inadaptées aux bâtisses colossales, désormais l'Etat algérien assume son entreprise de "minage" programmé de la Kabylie.

Ne se contentant pas de défendre leur projet moyenâgeux, ces terroristes s’attaquent ​ouvertement ​à tout ce qui est kabyle dans un discours haineux, emboîtant ainsi le pas au prêcheur des enfers "El Qardaoui" qui est venu verser son venin sur la Kabylie et sa culture à la maison de la culture de ​T​izi​-Ouzou ​Mouloud Mammerie sur invitation du Bachagha Ould Ali​ et sous le haut patronage de ​la ministre algérienne de la culture, une autre Bachagha: Khalida Toumi.


L'heure est grave. La Kabylie est plus que jamais en danger. L'Etat algérien avec l'exhibition ostentatoire de ses terroristes repentis, occupant librement une place publique dans une grande ville kabyle pour y prêcher la haine du peuple kabyle est un précédent grave et significatif. Nul doute que l'Etat algérien prépare des actes d'envergure contre la Kabylie, son peuple et sa nation.

Le MAK appelle l’ensemble des citoyens kabyles, des comités de village et de quartier à se mobilier et à s'organiser contre ce fléau mortel qui menace la Kabylie dans son existence. Il est plus qu’urgent de réhabiliter la souveraineté de nos villages et de nos quartiers afin de les prémunir contre toute forme d’agression de quelque nature ​qu'elle soit.

Vgayet, le 17 mars 2016

Bouaziz Ait-Chebib,
Président,


SIWEL 181130 FEV 16


Arrestations illégales en Kabylie: Rassemblement en cours devant le commissariat d'Iwadiyen (Ouadhias), la police algérienne fait appel à des renforts

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IWADIYEN (SIWEL) — Suite à l'arrestation illégale de 3 membres du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, un responsable et deux militants, ce matin à 9h par la police algérienne, un rassemblement a été improvisé par les militants du Mouvement souverainiste devant le commissariat d'Iwadiyen. Les militants qui n'ont pas tardé à être rejoints par le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib, exigent la libération immédiate de Hocine Azem et des deux militants Akil Farid et Akil Abdelkrim, deux frères militants tous les deux dans le MAK, arrêtés ce matin avec le responsable aux relations extérieures. Les militants arrivent les uns après les autres, formant des grappes humaines de plus en plus nombreuses. Les policiers algériens tentent de calmer le jeu en expliquant qu'il n'y a "rien de bien grave" alors que dans le même temps, ils font appel à des renforts qui arrivent vers Iwadiyen.
Arrestations illégales en Kabylie: Rassemblement en cours devant le commissariat d'Iwadiyen (Ouadhias), la police algérienne fait appel à des renforts
Pour rappel, la section MAK du village Hicham qui devait accueillir un meeting populaire aujourd'hui à 15h a dû reporter son meeting à une date ultérieure en raison de l'arrestation de l'un des animateurs du dit meeting.

Au lieu de terminer tranquillement les préparatifs de leur meeting, la police coloniale algérienne les oblige à changer la nature de leur activité, passant de la tenue ordinaire d'un meeting à l'organisation, à pied levé, d'un rassemblement d'urgence.

Cela fait maintenant 4h et demi que Hocine Azem et les frères Akil sont en détention illégale au commissariat d'Iwadiyen et qu'ils demeurent injoignable par téléphone. La police algérienne a beau affirmer que "ce n’est rien", il n'en demeure pas moins qu'elle fait appel à des renforts, ce qui n'augure rien de bon pour la suite des événements.

Arrestations illégales en Kabylie: Rassemblement en cours devant le commissariat d'Iwadiyen (Ouadhias), la police algérienne fait appel à des renforts
Rappelons, à toutes fins utiles, que des terroristes du GIA ont occupé, dans la ville de Vgayet, une place publique durant 3 jours et 3 nuits, prêchant leur idéologie macabre, appelant à éradiquer tout ce qui n’est pas conforme aux "valeurs" arabo-islamique, sans que la police algérienne ne lève le petit doigt...

Les terroristes n'ont pas été embêtés, ils n'ont pas été interpellé, ni embraqué, ni rien du tout, contrairement aux militants du MAK qui ne cessent d'être embarqués par la police algérienne parce qu'ils énoncent des vérités sur la situation désastreuse dans laquelle se trouve le peuple kabyle et qu'ils mettent en évidence la nature coloniale, négationniste et assimilationniste de l'Etat arabo-islamique algérien en Kabylie

Le président du MAK n'a d'ailleurs pas manqué de relever l'attitude complaisante des services de police algériens vis à vis des terroristes et islamistes en tous genre qui tiennent des prêches haineux 3 jours durant sans que la police algérienne n'intervienne, ce qui indique clairement, dira le président du MAK, que l'Etat algérien induit et protège la propagation du salafisme dans le but de détruire la Kabylie et qu'à contrario, elle use de tous ses moyens répressifs contre le MAK parce que lui seul lutte dans le sens des intérêts de la Kabylie.

Par ailleurs, le président du MAK a également rappelé que les souverainistes kabyles n'ont jamais insulté personne mais qu'ils disent en revanche la vérité crue, telle qu'elle est et que si certains se sentent visé par des dénonciations politiques mettant en évidence les agissements contraires aux intérêts de la Kabylie, ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-même. En d'autre terme, le président du MAK dit aux zélés serviteurs du pouvoir colonial algérien : "qui se sent morveux se mouche!"


cdb/zp,
SIWEL 181213 FEV 16

Iwadiyen (Ouadhia): Le MAK organise un meeting populaire le samedi 26 mars à 10h30

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IWADIYEN (SIWEL) — Les coordinations MAK de la région d'Iwadiyen (Iwadiyen, Agouni Gueghrane, Ait Bouaddou, Tizi n Tlata) organise un meeting populaire le samedi 26 mars à Iwadiyen (Ouadhias). Lieu: devant le monument à 10h30 Ad yidir Uɣlan aqvayli di tlelli Votre répression renforce notre détermination
Iwadiyen (Ouadhia): Le MAK organise un meeting populaire le samedi 26 mars à 10h30

Iwadiyen (Ouadhia): Le MAK organise un meeting populaire le samedi 26 mars à 10h30

Tuvirett : Le MAK installe la section de Taqervust

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TAQERVUST (SIWEL) - A la tête d’une importante délégation composée de Youcef Messouaf, Mouloud Hamrani , Belaid Messouaf, le Président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), a effectué aujourd’hui un déplacement dans le département de Tuvirett (Bouira), plus exactement à Taqervust, village de plus de 15. 000 âmes et dépendant administrativement de la circonscription communale d’Aghvalu. Cette mission de Bouaziz Aït-Chebib, inscrite depuis longtemps à son agenda, s’inscrit dans le cadre de la restructuration des structures locales du MAK et du recadrage du discours politique du MAK comme l’exige la nouvelle réalité mondiale en matière de géopolitique et de géostratégie. Cette activité organique est dédiée au doyen des militants du MAK Dda Hsen Imessouden qui décédé il y a quelques jours.
Tuvirett : Le MAK installe la section de Taqervust
En effet, après la réinstallation de la section MAK au niveau de ce village, les membres se sont engagés, après la confirmation à leurs postes respectifs, à accueillir la réunion du Conseil Régional de Tuvirett (Bouira) le 25 du mois en cours.

En matière du discours, le premier responsable du MAK l’a axé à l’intention de ses interlocuteurs sur la vigilance imposée à chaque militant du MAK pour déjouer les différents plans machiavéliques lancés, notamment ces derniers temps, par le pouvoir colonial algérien contre les représentants légitimes du peuple kabyle.

Bouaziz Aït-Chebib a insisté aussi sur la campagne d’intimidation, tous azimuts, lancée par Alger contre la famille militante et patriotique du MAK. La dernière opération, digne de la milice hitlérienne à la veille de la seconde guerre mondiale, remonte à hier, soit au cours de la nuit du vendredi 18 mars 2016. Cette opération, qui renseigne d’une façon on ne peut plus claire que le pouvoir colonial d’Alger a tout l’air d’une bête aux abois, a porté sur le jet de tracts par dizaines dans les rues de la ville de Tizi-Ouzou dont le contenu n’est autre qu’une menace à l’endroit des militantes et militants du MAK. Il va sans dire que ces menaces sont l’œuvre des laboratoires du régime algérien, ou sinon ce qu’il en reste, et le tirage a été fait également par les machines de ces mêmes laboratoires.

Bouaziz Aït-Chebib a rappelé aux cadres et dirigeants MAK de Taqervust que la « prudence doit être de mise ». Ce pendant, le premier responsable du MAK a tenu à différencier la prudence et la peur, car « celle-ci, a-t-il rappelé constatée du côté du pouvoir. » . Les sorties respectives du MSP et du RND à Tizi-Ouzou où chacun, avec son discours stéréotypé, a insisté sur le fait de sauver « l’unité nationale » en sont quelques petites preuves de la panique du régime d’Alger.

L’appel pusillanime du Bachagha Ould-Ali El-Hadi, en sa qualité de ministre algérien de la jeunesse et des sports, aujourd’hui à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, à l’occasion de la distribution des cartes d’artistes – distribution de la fameuse carte selon bien les critères de clientélisme -, quant à l’intérêt de la Kabylie de cesser de se distinguer par rapport aux régions du "pays", est une preuve supplémentaire qu’on est bel et bien au début de la fin du régime qui a servi beaucoup les intérêts de la France néocoloniale que ceux des citoyens "algériens".

Et l’inénarrable, c’est que ni le Bachagha Ould-Ali El_Hadi ni les mainates du MSP et du RND n’ont osé prononcer l’appellation « Mouvement pour l’Autodétermination de la kabyle ». Même le sigle « MAK » leur cause des sueurs froides. Les petits aras que le régime anti-kabyle et serviteur de la France néocoloniale corrompe à raison de 300. 000, 00 DA par mois et un sandwich Tchwarma au quotidien se contentent seulement de désigner « Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie » par le pronom pluriel « certains ». Pauvres aras qui se travestissement en individus humains et pauvre régime poussé à n’avoir d’autre choix que d’abattre sa dernière carte et qui n’est pas un atout. Toutes ses données, les cadres et dirigeants MAK de Taqervust les ont bien ancrées dans leur tête.

Toujours est-il encore que Bouaziz Aït-Chebib a instruit ses interlocuteurs sur la nécessité de réussir une grande marche le 20 avril 2016 à Tuvirett (Bouira), car de cette marche, une réponse cinglante sera donnée à certains sous-traitants du régime colonial algérien qui tentent depuis des dizaines d’années de faire passer cette région pour ce qu'elle n'est pas . Le MAK, la force authentique, ne prouve pas les choses par les mots, mais par les faits. Et ses faits ont toujours démontré que Tuvirett (Bouira) est un département kabyle et kabylophone. Le 20 avril ne sera en fait donc qu’une énième preuve de nature factuelle.

De Tuviret, Saïd Tissegouine


Décès de notre cher ami Ferhat Chebini

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OTTAWA (SIWEL) — Notre collègue Ferhat Chebini, membre de l'association ACAOH, et fils du village de Sahel, commune de Bouzeguene, est né en 1959. est décidé dans la nuit du 19 au 20 mars, vers minuit, suite à une longue maladie.
Décès de notre cher ami Ferhat Chebini
Une campagne de sensibilisation a été entamée ces derniers mois auprès de notre communauté partout au Canada pour trouver un donneur compatible pour lui sauver la vie en vue d'une greffe de sang. Une opération qui a malheureusement échoué faute de comptabilité sanguine.

Le regretté Farhat Chebini était un membre très dynamique au sein de la communauté Kabyle d'Ottawa et de notre association ACAOH et ce depuis son arrivé à Ottawa en juillet 2002.

D'abord il a occupé le poste d'enseignant de Tamazight pendant plusieurs années. Il a formé plusieurs générations d’élèves. Il était très innovateur dans sa pédagogie. il a écrit plusieurs pièces de théâtre interprétés par les enfants de l'école de Tamazight et jouées durant les célébrations de Yennayer et Tafsut Imazighens de l’associations ACAOH.

Personnellement presque chaque année, moi et mon collègue Fawzi At Hmed en tant qu'enseignants de Tamazight, et malgré sa maladie, il nous envoyait des pièces théâtrales pour nos élèves. Lesquelles pièces ont eu beaucoup de succès auprès de la communauté.

Il a été aussi un élément clef dans la troupe de chants Tilleli qu'il a rejoint des son arrivée au Canada, et avec laquelle il a présenté plusieurs spectacles à Ottawa et à Montréal. Il a aussi créé le groupe musical «Mélodies berbères» qui a participé à plusieurs manifestations culturelles dont le théâtre Shenkmann d’Orléans, journées interculturelles de Gatineau,… etc.

Toutes ces implications ont fait de lui le lauréat du Prix ACAOH en 2011.

Le regretté Ferhat Chebini a entamé ses études secondaires au lycée Chihani Bachir d’Azazga ponctuées par un Bac en sciences en juin 1977. Il a commencé ses études universitaires à l’ouverture de l’université de Tizi Ouzou au campus de Oued Aissi de septembre 1977 à juin 1978. En 1978, il a rejoint l’institut national agronomique d’El Harrache pour obtenir les diplômes d’ingénieur agronome en 1983 puis de magister en sciences agronomiques en 1987. Durant son passage universitaire à Alger, il a participé à l’organisation de plusieurs manifestations culturelles, marches et grèves pour la revendication touchant Tamazight en particulier.

Dans le domaine artistique, il a côtoyé plusieurs groupes de musique, Ideflawen, Tagrawla et en particulier Mohand Ouali Kezzar. Entre 1986 et 1989, il a fondé le groupe de musique «IMAL» constitué de jeunes étudiants à l’époque. Le groupe s’est séparé après la graduation de la plupart d’entre eux.

A sa femme Houria, ses deux fils jumeaux Muqran & Aghilas (22 ans) et Yuba (12 ans), à son beau frère président de la fondation de pour le développement de la Kabylie (FIDEK) qui a fait le déplacement de l'Allemagne, à l'association Bouzeguene de Montréal, à toute sa famille en Kabylie, mes sincères condoléances.

Racid At Ali uQasi,

Ottawa, 20 mars 2016

NOTES :
1. Des details pour la procédure funéraire suivront.
2. La conférence qu'a planifiée d'organiser aujourd'hui l'Association ACAOH et la fondation Tiregwa avec Dr. Madjid Yesli, est reportée pour une autre date.
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SIWEL 201707 MAR 16

Lettre au REBELLE, une contribution de Kaci MEZAA

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Demain, aux premières lueurs de l'aube, la terre qui t'a vu naitre sera libérée. Des Femmes et des Hommes, à qui tu as insufflé l'idée, à leur tête Mass Ferhat ont décidé qu'il en soit ainsi. Tes ennemis, nos ennemis de nous tous et de toujours, t'ont ôté la vie mais mal leur en a pris puisque ton sang n'a fait qu’irriguer la graine de la liberté qui a présent est devenu un arbre, l’arbre de la liberté ! Et ta mort n'a fait que multiplier ta présence par mille dans nos têtes kabyles.
Lettre au REBELLE, une contribution de Kaci MEZAA
Tu bravais la mort quand l'intérêt de ton peuple l'exigeait et trop fier de toutes les façons pour mourir de vieillesse. "Mieux vaut vivre un jour comme un lion que 100 ans comme un mouton" disais-tu. Tu as vécu et tu es mort comme un lion. Et comme tel, tu faisais peur aux chasseurs-cueilleurs qui n'avaient d’option que de décocher leurs flèches quand tu leur avais le dos tourné.

Par la grâce du régime honni d’Alger, ces primates ont à présent fait des petits qui écument le maquis du Djurdjura. Ils s'y plaisent haut nichés, agrippés aux branches des arbres. Désormais ces arbres nous reviennent de droit. Nous les en ferons descendre, nous les chasserons loin de nos terres, nous leur ferons regagner le désert ou du moins les gorges de Chiffa.

Tu sais? Qassaman que tu as tourné en dérision, les Algériens le sifflent parce qu'ils lui préfèrent l'hymne palestinien. De quoi ne sont-ils pas capables ces Algériens quand de contre-performance il s'agit! Nous, nous nous bouchons les oreilles parce que chanté dans une langue que nos mères ne comprennent pas, et véhicule un contenu violent que nos valeurs ancestrale ne cautionnent pas.

Tu as toujours affirmé que tu n'étais pas arabe. Et qui aurait cru le contraire? Tu étais l'antithèse d'un Rabah Deriassa ou d'un Mazouni, pour ne citer que ces deux parmi la myriade de chanteurs lèche-babouches dans le sillage de leurs ancêtres arabes de la djahilia qui trouvent à leurs maîtres des vertus là où il n'y a que piètrerie et médiocrité.

Qu’est-ce qu'un homme de ta stature aurait bien á voir avec un peuple qui ne se plait que dans le fracas des armes, qui inscrit la violence en lettres de sang sur sa feuille de route? Tu étais encore parmi nous lorsqu'ils ont décidé d'afficher les couleurs de ce qu'allait être la république pétrie d'arabe et d'islam qu'ils voulaient avec ses cortèges de bébés calcinés, de femmes éventrée, d'hommes décapités et ses villages décimés.. .

Tu étais kabyle, et le Kabyle se sent à l'étroit dans un pays où l'on reproduit la médiocrité à satiété et ou le mode de vie ne peut être régi que par un rapport de force entre un Raïs minable flanqué de sbires et des sujets misérables. C’est la cime de leur civilisation. Un pas de plus et c'est la république d'islam et de terreur. Tu vois, ils ont une marge de manœuvre étroite avec un pied dans la fange et l'autre dans le précipice et c'est l'éternel recommencement.

Tu ne voulais pas être algérien et qu'est-ce que tu avais raison bien avant les milliers que nous sommes aujourd'hui à nous convaincre du bien-fondé de cela. Les Algériens aujourd'hui ont en lieu et place du Raïs, un vieillard momifié, truffé de gadgets électroniques, qu'on a vissé dans un fauteuil il y a de cela 5 ans. Et depuis, Il ne parle pas, il ne bouge pas. En état de mort cérébral et pourtant il brigue mandat sur mandat.

Oui, c'est une momie, pas belle à voir du tout mais dirige d'une main de fer un pays grand comme 5 fois la France. Si les choses sont comme cela, c'est parce que dans cette culture qui est la leur, il n’y a rien à diriger, rien à planifier, rien à penser. Ils ont d'un côté le livre sacré-qui inclut le "Maktoub" et le "Allah ghaleb" sur les dos desquels ils mettent tout et avec lesquels ils expliquent tout, et de l'autre la baguette du policier qui fait mal.

Je ne termine pas ma lettre sans te mettre au courant du projet grandiose qu’ils s’apprêtent à lancer et qui consiste en la construction d´une mosquée, la plus grande d’Afrique. Et pour sûr, elle engloutira des milliards et appauvrira des millions. Tant qu'à faire, tant pis s'ils ont des mouroirs en guise d'hôpitaux, on y va pour mourir, n'est-ce pas la volonté d’Allah qui s'exhausse ? Quant à la momie, elle ira toujours à Val-de-Grâce si un fusible saute, ou si une puce vient à griller.

Oui, je comprends ton attachement à la Kabylie que tu voulais loin du giron de la république Algérienne arabe et musulmane. Cette république médiévale inventée par la France et par elle entretenue était le pire qui pût t'arriver. Et c'est pour cela que tu la descendais en flèches. Inspirés de ton exemple, nous la combattons pour édifier un Etat kabyle débarrassé de son poids mort qui pèse sur nos épaules et nous tire vers le bas.

Demain, dans cette Kabylie libérée, nous aurons d'autres Matoub. Ils vivront comme des lions mais ne mourront que de vieillesse car la patrie kabyle ur tettak ara afus deg-sen!

Vive la Kabylie Souveraine de Matoub!

Kaci MEZAA

SIWEL 201719 MAR 16

Pris de panique, le régime colonial algérien multiplie les menaces à l'encontre du MAK

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TIZI WEZZU (SIWEL) — Devant la déferlante MAK, le régime colonial algérien ne sait plus quoi faire pour endiguer le mouvement souverainiste kabyle. La désinformation, la diffamation, la répression et même la mise de la Kabylie sous état de siège, n’ont pas permis aux ennemis de la Kabylie d’arrêter l’ascension fulgurante du MAK .
Pris de panique, le régime colonial  algérien multiplie les menaces à l'encontre du MAK
Après avoir lâché les terroristes du GIA afin de sillonner la Kabylie dans le but de déraciner le peuple kabyle en instrumentalisant une autre fois de plus la religion, le pouvoir colonial algérien a lâché sa meute policière et voyoucratique pour contrecarrer le MAK.

Cette opération digne de la milice hitlérienne à la veille de la seconde guerre mondiale, remonte à avant hier, soit au cours de la nuit du vendredi 18 mars 2016, la veille de la venue du Bachagha Ould Ali à Tizi Ouzou, une visite considérée comme une agression à l'encontre de la Kabylie.

Cette opération, qui renseigne d’une façon on ne peut plus claire que le pouvoir colonial d’Alger a tout l’air d’une bête aux abois, a porté sur le jet de tracts par dizaines dans les rues de la ville des Genets dont le contenu n’est autre qu’une menace à l’endroit des militantes et militants du MAK.

Il va sans dire que ces menaces sont l’œuvre des laboratoires du régime algérien, ou sinon ce qu’il en reste, et le tirage a été fait également par les machines de ces mêmes laboratoires.

Pris de panique, les rédacteurs de cet appel aux représailles, ont précisé sans se rendre compte qu'il y a un "peuple kabyle" et un "peuple algérien". Décidément ...

Ceux et celles qui défendent le droit, la justice, la vérité et la liberté agissent en plein jour. Les serviteurs d’un régime infamant choisissent la nuit car ils savent bien que leurs agissements incarnent la honte et l’indignité.

Pour les souverainistes kabyles ce tract augure le début de la fin de la domination algérienne en Kabylie. Après les grandioses marches de Yennayer, le régime colonial algérien, a peur de ce que lui réserve les marches du 20 avril qui constitueront une autre grande avancée du peuple kabyle dans la quête de sa liberté.

cdb,
SIWEL 201820 MAR 16

Interview de Ferhat Mehenni, Président du Gouvernement Provisoire Kabyle, à Radio Taqervust

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DIASPORA (SIWEL) — L’équipe de Radio Takervust a réalisé un entretien avec Ferhat Mehenni, Président de l'Anavad, le Gouvernement provisoire kabyle. L'entretien a porté sur plusieurs questions relatives à l'actualité kabyle. Entièrement réalisé en langue kabyle, l'interview n'a pas encore été traduite en langue française. Siwel publie ci-après l'intégralité de l'interview
http://www.siwel.info/video/
SIWEL 202125 MAR 16

Interview de Ferhat Mehenni au Matindz : "Nous mettons petit à petit un État kabyle en place"

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DIASPORA (SIWEL) — Le président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, Ferhat Mehenni, a accordé une interview au journal en ligne "Le Matin d'Algérie", émanation électronique de feu le quotidien papier éponyme suspendu en 2004 par le régime de Bouteflika. Siwel retranscrit ci-après l'interview dans son intégralité :
Interview de Ferhat Mehenni au Matindz :
Avec Ferhat Mehenni, il y a d'abord le verbe chanté. Guitare en bandoulière, il a très tôt défié le régime de Houari Boumediene, puis celui de Chadli Bendjedid. Il a été arrêté, puis jeté en prison une douzaine de fois, pour avoir revendiqué la reconnaissance de l'identité amazighe. Homme aux convictions politiques et identitaires bien chevillées au cœur, Ferhat Mehenni a, dès le début de son combat pour l'identité amazighe, été confronté à l'arbitraire du pouvoir, aux privations et à la répression. Après avoir chanté et lutté pour la reconnaissance de tamazight, l'Algérie, la démocratie, le pluralisme politique, les droits de l'homme, il consacre désormais son énergie à la Kabylie et son indépendance. Entretien.

Le Matindz : Quel regard portez-vous sur le mouvement que vous dirigez depuis sa création ?

Ferhat Mehenni : Le MAK est né d’une succession de drames kabyles dont le plus impardonnable fut celui du Printemps Noir (2001) quand l’Etat algérien avait tiré sur nos enfants qui manifestaient pacifiquement. Il a pour mission de consommer la rupture avec la répression et l’oppression que subit la Kabylie depuis l’indépendance de l’Algérie. L’évidence de cette rupture s’est imposée à nous le jour où nous avons réalisé que l’Etat censé être notre protecteur nous a toujours traités en ennemi, et quand nous avons vu que la communauté "nationale" avec laquelle nous partageons, encore malgré nous, notre destin d’Algériens est non seulement indifférente à nos malheurs mais descend souvent dans la rue pour soutenir d’autres peuples que le nôtre, y compris au moment où nous pleurions 130 Kabyles abattus par les gendarmes, en principe eux aussi, chargés d’assurer notre sécurité. Le MAK est donc le produit légitime de notre histoire. Il est la réponse adéquate à l’exigence de vie de dignité et de liberté du peuple kabyle. Il est devenu la colonne vertébrale de la Kabylie.

Il s’est structuré en Kabylie, au niveau des villes et villages et au sein de la diaspora kabyle. En quelques années, une équipe dirigeante efficace s’est formée et nous sommes passés du concept de l’autonomie vers celui, plus juste, de l’autodétermination. Les rangs des militants et sympathisant grandissent de jour en jour, depuis 2001, dans une ambiance maîtrisée et responsable. En dehors de mon fils aîné que le DRS a fait assassiner en 2004, aucun incident n’est à déplorer malgré les nombreuses provocations dont nos cadres et nos militants ont été victimes. D’un point de vue politique, le MAK est devenu une force vigoureuse et efficiente au service des Kabyles qui se ré approprient leur destin.

Pour autant, je ne suis plus le président du MAK qui est Mas Bouaziz Ait Chebbib, un homme brillant et simple. Je suis le président de l’Anavad, (Gouvernement Provisoire Kabyle) réélu à l’unanimité des 850 délégués au troisième Congrès du MAK qui s’est tenu le 26 février 2016, à At Zellal.

Le Matindz : Le MAK a organisé son congrès en Kabylie dans un climat de répression avec des arrestations massives. Que répondez-vous à ceux, notamment les politiques, qui avancent que c’est normal qu’un mouvement non reconnu soit interdit de rassemblement ?

Le grand écrivain Boualem Sansal qui a suivi avec attention ce congrès n’a pas manqué de le comparer à celui de la Soummam du 20 aout 1956. Il s’est tenu au grand jour, avec plus de 800 délégués, au nez et à la barbe de plus de 100.000 hommes déployés par l’État algérien en Kabylie pour l’en empêcher. Malgré quelque 250 congressistes interceptés par les services de répression, ils étaient quatre fois plus nombreux à déjouer les pièges des barrages policiers et à atteindre le village d’At Zellal. La volonté d’indépendance du peuple kabyle est irrésistible. Elle ne se laisse point intimider par la répression par laquelle les tenants de l’Etat algérien veulent la maintenir dans une soumission de type coloniale.

Quant à ceux qui estiment "normal" qu’un mouvement non reconnu soit interdit de rassemblement, ils expriment un point de vue fasciste, contraire à la démocratie au nom de laquelle ils s’autorisent une telle énormité. En démocratie, c’est la légalité qui est conforme au droit et non l’inverse. Le seul agrément qui existe pour un mouvement ou un parti politique est celui attesté par l’adhésion du peuple à son projet et non par un document politico-administratif délivré, de surcroît, par une dictature. Une loi non conforme au droit est une ignominie.

Pour revenir aux "politiques" qui valident la répression contre un mouvement démocratique, nous distinguons parmi eux deux ensembles : Les non kabyles qui, dans leur écrasante majorité, voient en la Kabylie un éternel danger pour l’unité nationale et le caractère islamique de l’état. Pour eux, normaliser par la dépersonnalisation les Kabyles, voir les réduire (y compris physiquement) est la seule solution. C’est cette classe politique qui non seulement s’était tue, à l’unanimité, lors des événements sanglants de 2001 mais avait eu l’outrecuidance de faire le procès de la Kabylie lors d’une séance scandaleuse du parlement algérien. Nous leur dénions le droit de décider à la place du peuple kabyle.

Quant aux hommes politiques kabyles, ceux qui sont au pouvoir ou dans ses coulisses, enserrés dans les mailles du reniement et de la corruption, ils portent en eux-mêmes la honte de leur kabylité comme souvent le Juif portait celle de ses origines avant l’État d’Israël (Voir La haine de soi de Theodore Lessing). Pour parvenir à un "destin national" ils doivent renier le Kabyle qu’ils portent en eux pour devenir cet "Algérien" qu’ils ne seront jamais. En général, au fond d’eux-mêmes, ils nous envient et nous donnent raison, mais publiquement ils nous condamnent, par calcul et par lâcheté. Ils vivent un paradoxe. Leur seule base arrière est la Kabylie au nom de laquelle ils proposent leurs services à un régime qui n’a de mission à leur confier que celle d’assassiner la Kabylie, et ce, depuis 1963. Ils se prévalent de leurs origines kabyles pour agir contre leurs frères kabyles, leurs ancêtres et leurs propres enfants. Intérieurement, ils doivent se maudire, se sentir traîtres quelque part à leur seule patrie : la Kabylie.

Enfin, il y a les partis kabyles que sont le FFS et le RCD. En étant contre le droit du peuple kabyle à son autodétermination, ils ne font que scier la branche sur laquelle ils sont assis. C’est la raison pour laquelle la Kabylie leur a définitivement tourné le dos. Aujourd’hui, la Kabylie est en phase avec le MAK. Quand on réprime ses militants, c’est la Kabylie que l’on violente et que, paradoxalement, l’on renforce dans son combat pour son indépendance.

Le Matindz : Votre mouvement n’a pas reçu de soutien des partis dits démocrates et des organisations de défense des droits de l’homme en Algérie au fil des épreuves.

C’est tout simplement scandaleux ! Les droits de l’homme qu’ils pratiquent de manière discriminatoire en fermant les yeux sur les exactions policières en Kabylie sont l’expression d’un racisme antikabyle. Pourtant, les droits de l’homme, selon Ali Yahia, ne sont liés ni à une identité ni à une idée. Ils sont dédiés au respect de l’intégrité physique et morale de la personne humaine. Je le répète, le silence autant des organisations de défense des droits de l’homme que des partis politiques sur la répression des militants du MAK est criminel. Il relève soit d’un réflexe purement raciste, soit d’une couardise, de la peur de déplaire à ceux qui tiennent le pouvoir que l’on assimile par terrorisme intellectuel à une sorte d’ordre militaire. Ce dernier leur fait élever le droit des peuples à leur autodétermination au rang de vertu à l’extérieur, de honte à l’intérieur. Apparemment, la contradiction ne les étouffe pas :

D’un côté, ils soutiennent le Polisario qui veut édifier un nouvel État arabe en terre amazighe, parce qu’il a été créé, organisé et à ce jour financé par le pouvoir algérien ; de l’autre, ils condamnent le MAK enfanté par les luttes démocratiques de la Kabylie, loin de toute influence étrangère, sans aucun autre moyen que la force de conviction de ses membres dans le droit du peuple kabyle à disposer de lui-même. Cherchez l’erreur !

Le Matindz : Quelle relation entretenez-vous d’ailleurs avec les partis comme le RCD et le FFS réputés ancrés essentiellement en Kabylie ?

Pour le FFS et le RCD, le MAK est leur face cachée, leur côté ombragé qu’ils ont peur de révéler au grand jour. Ils auraient aimé avoir notre courage et notre aisance à nous assumer avec fierté en tant que Kabyles, appartenant au grand et valeureux peuple kabyle. Malheureusement, le poids de leur passé les plombe et les en empêche. Ce passé les a acculés dans un cul-de-sac politique d’où ils ne peuvent sortir sans mourir. Alors, il ne leur reste qu’à courtiser une Algérie arabo-islamiste qui les méprise et les rejette de toutes ses forces. D’ailleurs, les dernières révélations côtés RCD et FFS nous renseignent sur la réalité de leur incapacité à être des partis algériens d’envergure "nationale". Ainsi, Karim Tabbou vient de nous apprendre qu’au moment où il était premier secrétaire du FFS, son parti avait accepté que le pouvoir lui accordât, sans les remporter par la voie des urnes, des municipalités et des postes de députés en dehors de la Kabylie, afin de lui donner une envergure algérienne qu’il n’aura jamais, malgré ces compromissions.

Pour ce qui est du RCD, maison que je connais de l’intérieur puisque j’y étais jusqu’en 1995 (officiellement jusqu’en mai 1997), Nordine Ait Hamouda vient de nous dévoiler ce que nous savions depuis longtemps : pour atteindre les 75.000 signatures obligatoires pour la candidature de Said Sadi aux présidentielles de 1995 et de 2004, ce n’était pas le parti qui s’en était occupé, il en aurait été incapable, mais des structures de l’État algérien dont des agents du DRS et des walis.

Pour enfin répondre à votre question, le RCD et le FFS ont peur de nous rencontrer à titre officiel. En dehors d’une invitation du RCD à sa convention en 2012, il n’y a pas de rapports de structures à structures, pas de dialogue entre nous. Nos incessants appels à de telles initiatives n’y ont jamais trouvé d’écho favorable. Même lorsque le RCD avait invité le MAK à sa "Convention nationale", c’était davantage pour servir de caution à l’invitation de l’islamoterroriste Ali Benhadj à la même rencontre où, le vrai rapprochement avec le courant intégriste fut amorcé, que pour entretenir des liens de bon voisinage avec nous.

Pour preuve, nous déplorons

1) l’absence de condamnation par lui de l’arrestation de nos militants par l’État algérien,

2) la dernière sortie de Mohsin Belabbas traitant le MAK de parti extrémiste, n’ayant pas sa place en Kabylie où, selon lui, il n’y a pas d’existence d’un problème d’autodétermination.

Apparemment, pour lui, les islamo-terroristes sont plus fréquentables que les démocrates pacifiques du MAK. La Kabylie apprécie.

Le Matindz : Quels sont vos rapports avec le pouvoir ? Avez-vous été approché par ses émissaires ?

En dehors de ma convocation par le DRS en février 2003 pour me menacer, il n’y a aucun rapport entre nous et le pouvoir algérien.

Le Matindz : Qu’est-ce qui vous guide sachant que rares étaient ceux qui croyaient à votre combat quand vous aviez lancé le MAK aux lendemains du printemps noir.

Vous posez là une question philosophique. Qu’est-ce qui fait qu’un homme, un jour, se dresse seul contre tous, pour imposer une idée, un idéal, un nouvel ordre, aller au bout de lui-même et conquérir le respect et l’adhésion des siens ? L’histoire des peuples et de l’humanité regorge de cas similaires. Il me semble qu’il existe une force intrinsèque à la marche de l’humanité et qui se manifeste sous forme d’une volonté personnelle insufflée par une impérieuse nécessité de l’Histoire à se réaliser dans un sens politique, plutôt que dans un autre. L’objectif, souvent inconscient de chaque acteur, est d’amener le genre humain à tendre vers son unité et son humanité. Abraham, Moïse, Jésus, Mohammed, Bouddha, Alexandre Le Grand, César, Jugurtha, la Kahina, Gengis Khan ou Catherine de Russie, Christophe Colomb, George Washington, Napoléon, Mao, Lénine, Churchill, de Gaulle, Gandhi ou Ho Chi Min… ne sont que les instruments de cette impérieuse nécessité poussant l’humanité à se connaître et à s’unir. Pour en arriver à la mondialisation, cette Histoire a poussé des hommes à établir des ordres, des religions, des royaumes, des empires et des civilisations, avant de recourir à la colonisation qui deviendra la pierre angulaire de la mondialisation que nous vivons de nos jours, avec ses institutions et ses technologies de plus en plus sophistiquées. Chacune de ces étapes a apporté, certes, son lot de malheurs, mais aussi, et surtout sa part de progrès. Celui qui a, en partie, percé le secret de cette marche du monde est Tocqueville. Selon lui, plus le monde se développe économiquement plus la démocratie égalise les conditions de vie des hommes ; plus la démocratie se renforce plus elle redresse les torts et les injustices, disqualifie l’iniquité et l’oppression des peuples.

La démocratie a, aujourd’hui à travers le monde, besoin de plus de liberté afin qu’elle profite à tous les peuples. Tout ordre, tout État qui se dresse contre elle finira par être balayé par ces instruments de réalisation de l’Histoire que sont les femmes et les hommes politiques chargés de guider chaque peuple vers son destin de liberté.

Ce qui m’anime se trouve donc est avant tout dans cet idéal de liberté et de dignité pour le peuple kabyle que j’avais longtemps confondu avec le peuple algérien. C’est cette nécessité vitale de réaliser une phase historique de la Kabylie, mais aussi de l’Afrique du Nord et de son environnement international, qui me donne le courage de dire et la force d’agir, formule que j’avais donnée au RCD dès les premiers mois de son existence.

Le Matindz : Un gouvernement provisoire, des instances… quelle est la prochaine étape ?

La mission du MAK-Anavad est de doter la Kabylie de tous les attributs de souveraineté d’une nation dont le point d’orgue sera la proclamation de l’indépendance de la Kabylie. Nous mettons petit à petit un État kabyle en place. Nous avons déjà mis sur pied un gouvernement provisoire, un hymne national, un drapeau, un journal officiel, une agence d’information et une carte d’identité kabyle. Beaucoup reste à faire comme un Conseil consultatif, une sorte de parlement, de cadre de concertation et de délibération qui aura entre autres mission de 1) réaliser un consensus le plus large possible sur le droit à l’autodétermination de la Kabylie en aplanissant les divergences entre élites, 2) de proposer un projet de constitution. Il y aura bientôt, tel qu’annoncé par le président du MAK, une Ligue kabyle des Droits humains. L’Anavad travaille à la mise sur pied d’une académie de langue kabyle, d’une institution dédiée à la protection de l’environnement, d’un service d’ordre pour sécuriser le terrain en Kabylie où le pouvoir fonctionnarise les terroristes islamistes. Il faudrait que nous puissions avoir une télévision, une banque, un État-civil… en attendant d’avoir une justice qui nous soit propre ! La feuille de route reste encore étoffée. Nous sommes ouverts à son enrichissement par les citoyens kabyles.

Le Matindz : Vos sorties sont systématiquement boudées par la presse nationale et dans certains cas, vous êtes la cible d’attaques haineuses… Votre combat semble incompris par les Algériens.

Pour disposer d’un média en Algérie, il vous faut un agrément que vous n’obtenez que si vous montrez patte blanche vis-à-vis du pouvoir en place. Ceux qui ne jouent pas le jeu auront le sort du "Matin" et de Mohamed Benchicou. C’est donc un système qui fait des médias des auxiliaires de propagande du régime en place. Globalement, en Algérie la presse est aux ordres des tenants du pouvoir. Ceci, étant, nous disposons de sympathies réelles au sein de nombreuses rédactions parmi les médias francophones, où depuis quelques mois, nous avons de temps en temps droit à des articles neutres, quand ils ne sont pas légèrement favorables. En revanche, dans la presse arabophone, la haine du Kabyle passe pour une vertu et une règle. C’est de l’infamie.

Je dois dire aussi que cette censure qui s’exerce, en Algérie comme en France d’ailleurs, contre nos activités et notre actualité prête à sourire. Quand la presse refuse de nous médiatiser, elle ne nous diminue en rien, elle se mutile et se ridiculise. Elle piétine son principe fondamental, le devoir d’informer, et donne l’image de la personne qui casse le thermomètre pour faire baisser la fièvre. Or, la censure aujourd’hui est impossible. Honte donc à tous ceux qui, délibérément, refusent de nous médiatiser.

Le Matindz : Vous êtes un homme politique, un essayiste et maintenant un narrateur avec votre dernier livre sur le détournement d’avion d’Air France (Noël en Otage). Vous mettez aussi la chanson au service de votre combat. Comment trouvez-vous le temps pour composer ? Y aurait-il un album en préparation après celui sorti l’été dernier ?

Moi, j’ai plutôt l’impression d’être un peu distrait, voire paresseux. Le temps que je consacre à mon travail d’écriture, de composition et de réflexion est relativement court par rapport à celui de l’amitié et des relations publiques. Je suis un hyperactif nonchalant.

Je travaille depuis trois ans à la composition d’œuvres musicales de type classique et à leur orchestration par un ami breton, marqué par les 5 ans qu’il a passés en Kabylie au début des années 70. Monsieur Le Roux. Il y a près d’une trentaine de titres achevés et dont l’orchestration peut rappeler autant Tchaïkovski, Brahms ou Mozart... L’essai en valait la chandelle. Nous aurons le temps d’y revenir à sa publication. Je prépare également un livre sur l’indépendance de la Kabylie.

Le Matindz : Que pensez-vous de la déclaration en tamazight de Ban Ki moon qui a obligé Abdelmalek Sellal à répondre dans la même langue ?

Ban Ki moon qui ne connait pas le kabyle a fait l’effort d’apprendre une formule de politesse pour nous saluer dans notre langue. Bouteflika qui est soi-disant le président des Algériens refuse jusqu’à l’idée de reconnaître aux Kabyles qu’ils ont une langue à eux.

Ce geste est historique,. Le Secrétaire général de l’ONU qui s’exprime en kabyle, est une victoire révolutionnaire pour les droits des peuples en général, et du peuple kabyle en particulier. Il valide de fait le droit de la Kabylie à son autodétermination.

Entretien réalisé par Hamid Arab

SIWEL 210833 MAR 16

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