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Retour sur une affaire qui fait du bruit à Souama

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Dans cette contribution, l'auteur revient sur le cas d'un maire de Souama qui serait, apprend-t-on, mêlé à un scandale d'ordre financier.
Retour sur une affaire qui fait du bruit à Souama
À l'approche des élections municipales, les maires entament un parcours contre la montre pour ramasser le plus d’argent avant le départ.
Et dans cette course effrénée, certains ne reculent devant rien, absolument rien et même pas devant l’ignoble.

C’est ainsi que le maire de Souama, encore lui, ne s’est pas offusqué à la demande d’un de ses affidés de retarder la délivrance de l’acte de décès de son père, le temps de vider ses comptes en euros, car récipiendaire unique d’une procuration accordée par son défunt père.

Cette affaire fait les gorges chaudes de toute la région de Souama et des alentours. C’était si scandaleux que la brigade de gendarmerie s’est saisie de l’affaire et a établi le bien-fondé des tenants et aboutissants de l’affaire.

Mais contre toute attente, la brigade de gendarmerie n’a préconisé aucune mesure conservatoire contre ces délinquants institutionnels et se réfugie derrière une prétendue prééminence de la justice.

La bonne blague, quand il s’agit d’arrêter les militants souverainistes dans les transports, dans les gares, dans la rue ou même dans les établissements scolaires et universitaires, la gendarmerie ne s’embarrasse d’aucune retenue.

Entre le maire, les gendarmes, le procureur d’Azazga, qui mérite la plus grande punition ?

Pour le moment, c’est une entente cordiale entre tous ces fonctionnaires ripous. La situation est suivie avec grand intérêt par la population qui trouve plus que jamais raison à adhérer massivement au mouvement souverainiste.

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302324 JAN 17


Samir Hamma : « ils m'ont questionné sur mon activité photographique, mon lien avec Ferhat Mhenni, le Dr Fekhar et l'agence Siwel »

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TIZI WEZZU (SIWEL) — Samir Hamma, militant indépendantiste kabyle, connu pour tenir le rôle de photographe dans des activités du MAK-Anavad en France, a passé sa première journée de séjour en Kabylie, le 23 janvier, au commissariat colonial de Tizi Wezzu où il a subi un interrogatoire politique et musclé. Son activité est passée au peigne fin.
Samir Hamma : « ils m'ont questionné sur mon activité photographique, mon lien avec Ferhat Mhenni, le Dr Fekhar et l'agence Siwel »
Communiqué de Samir Hamma, militant du MAK (Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie)

Le 23 janvier à 11:25, je me fais arrêter à un barrage de police à Boukhalfa, barrage fixe situé à l'entrée de Tizi Ouzou. Je ne suis alors pas seul, un ami d'enfance venu m'accueillir à l'aéroport m'accompagne. Saïd Kessal, est directeur d'un établissement de formation supérieur à Tuvirett et ancien militant du milieu associatif. Aussitôt, les agents de la police coloniale procèdent à la fouille du véhicule et des bagages, un contrôle d'identité s'ensuit. Un officier en civil s'approche de moi pour m'informer de notre transfert vers le commissariat de Tizi Ouzou, et ce afin d'être entendus sous procès-verbal. Je lui demande les raisons de ce transfert. Il me répond : " Tu sais très bien ce que tu as fait et tu connais les raisons de ton transfert". Mon ami Saïd me susurre : " C'est au sujet du MAK". Arrivés au commissariat central, nous sommes entendus séparément.

Mon audition est tenue à l'étage par deux officiers. À noter que l'un d'eux est Kabyle, l'autre ne maîtrise pas notre langue et se contentera de rédiger le procès-verbal. On me questionne sur mon travail et mon apport en matière photographique au sein du mouvement durant toutes ces années et sur mon lien avec l'agence de presse Siwel. Il cherche à connaître mon statut et ma rémunération dans l'organigramme du MAK-Anavad. Il souhaite également connaître les raisons de ma venue en Kabylie (chez moi) et si j'avais été chargé de mission par le Président de l'Anavad, Mas Ferhat Mehenni ou Mas Ahmed Haddag, Ministre des institutions et de la sécurité au sein de ce même gouvernement.

L'officier me reproche également une photo-souvenir avec Kamel Eddine Fekhar. Un fichier numérique comptant pas moins de 183 photos signées par mes soins m'a été présenté. Il me questionne sur la nature de mes relations avec le Docteur Fekhar et si je me suis déjà rendu à Ghardaïa. Il ajoute : "Es-tu titulaire d'une carte d'identité kabyle, si oui par qui a-t-elle été délivrée et combien vous a-t-elle coûté ? "

Je suis questionné sur la démission de l'ex Président du MAK et sur ses désaccords avec le Président de l'Anavad. Il cherchera enfin à savoir si je me situe dans l'aile autonomiste ou indépendantiste.

15:30 : Un policier vient à ma rencontre pour une fouille des bagages. Il me saisit trois petits couteaux de cuisine qu'il qualifiera d'armes blanches de sixième catégorie. Ces derniers, situés au fond d'un cabas, venaient de traverser deux aéroports sans que je sois inquiété. Deux tablettes, un appareil photo, un caméscope et des documents administratifs personnels sont également saisis. L'ensemble est passé au peigne fin puis restitués. À noter que les cartes mémoires des appareils précités ne comportaient aucune donnée, à l'exception de mon téléphone portable, tombé en panne de batterie peu avant. Nous avons été traités comme de vulgaires terroristes (interrogatoire, procès-verbal, prise d'empreintes...)

17:00 : Ils nous dirigent vers une clinique à quelques deux, trois kilomètres, pour une furtive visite médicale. Notre "libération" sonne à cet instant. Mon ami Saïd Kessal n'a pas été épargné lui aussi puisqu'ils lui saisiront aussitôt une torche qualifiée également d'arme blanche ainsi que deux disques de Ferhat Mehenni.

Je tiens à féliciter le comportement exemplaire de certains policiers kabyles en service pour leur respect, leur bravoure et leur solidarité envers les militants pacifiques que nous sommes.

Aussi, je tiens à rassurer mes sœurs et frères militants. Je n'ai pas cédé face aux intimidations. J'ai assumé mon lien de manière naturelle éternelle à l'égard de mas Ferhat Mehenni et de mas Ahmed Haddag, et mon appartenance au MAK et à la Kabylie.

Ce communiqué a pour but d'éclairer l'opinion publique sur cette répression que subit quotidiennement nos militants en Kabylie. Je tiens à leur rendre hommage pour leur courage et leur résistance.

L'espoir nous est permis, le combat continue, restons unis et solidaires.

Fraternellement,
Samir Hamma.
À Paris, le 31 janvier 2017.

SIWEL 011249 JAN 17

Le rassemblement de Tizi Wezzu est une « leçon de solidarité, de combat pacifique et de civisme » (communiqué d'Izmulen)

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COMMUNIQUE (SIWEL) — L'association Izmulen pour les droits d'At Mzab a réagi suite au rassemblement de Tizi Wezzu d'hier, 31 janvier, pour saluer une « leçon de solidarité, de combat pacifique et de civisme ». Ci-dessous le communiqué dans son intégralité.
Le rassemblement de Tizi Wezzu est une « leçon de solidarité, de combat pacifique et de civisme » (communiqué d'Izmulen)
Un rassemblement de soutien au Dr Fekhar, aux plus de 160 détenus Mzabs et tous les détenus d'opinion, notamment Slimane Bouhafs, Touati Merzoug et Arezki Marwane, a eu lieu aujourd'hui, 31 janvier 2017, devant l’entrée de l'université Mulud Mammeri à Tizi-Wezzu. Les nombreux manifestants présents à ce rassemblement ont répondu à l’appel du Collectif des Militants Kabyles de Défense des Droits Humains (CMKDDH).

Plusieurs manifestants ont été arrêtés par la police algérienne en vu de casser cette action pacifique. Ce n'est qu’à une heure tardive, le soir, que les derniers manifestants arrêtés ont été relâchés après que les autres manifestants se sont rassemblés devant le commissariat pour exiger leur libération. La police algérienne était obligée, devant la grande mobilisation et détermination citoyennes des Kabyles, de faire machine arrière.
Un autre rassemblement de solidarité avec le Dr Fekhar et les détenus Mzabs et Kabyles à eu lieu à Aoukas en Kabylie le 28 janvier 2017.
Nous saluons vivement nos frères Kabyles qui n'ont ménagé aucun effort pour exprimer leur solidarité avec leurs frères Mzabs, et avec les détenus d’opinions Kabyles. Ils viennent de donner une autre leçon de combat pacifique et de civisme.
Nous dénonçons énergiquement les agissements de la police algérienne raciste qui, elle de son coté, ne ménage aucun effort pour casser toute action pacifique noble.

Nous saluons aussi l’action de solidarité entamée par des femmes Mzabs qui observent un jeûne illimité, jusqu'à la libération de tous les détenus Mzabs. Ces femmes donnent, ainsi, une bonne leçon de combat pacifique, notamment aux Mzabs qui jusqu’à présent n’arrivent pas à trouver de moyens pour organiser des mouvements de protestations pacifiques après que les principaux militants aient été incarcérés ou contraints à l’exile ou au silence.

Il est vrai que le pouvoir algérien assassin ne va reculer devant rien pour envoyer ses baltaguis casser toute manifestation pacifique. Le Mzab étant un terrain propice à ce jeu adoré du pouvoir algérien. Toujours est-il qu’il existe bien des façons de protestation qui échappent aux calculs machiavéliques du pouvoir algérien, comme l’organisation d’une grève générale.

Vive la fraternité Amazighs !
Gloire aux martyre Mzabs, Kabyles et tous les martyres Amazighs !
Liberté à tous les détenus Mzabs, Kabyles et tous les détenus Amazighs !

Paris le 31 janvier 2017
Président d’Izmulen
Mohammed Dabouz

SIWEL 011308 JAN 17

Illulen umalu : Les portraits de Ferhat Mehenni et de Lounes Matoub arrachés

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ILLULEN UMALU (SIWEL) — Les portraits de Ferhat Mehenni et de Lounes Matoub édifiés à Tavuda ont été arrachés, dans la nuit du 31 janvier au 1er février. C'est ce que nous avons appris ce matin. Le drapeau kabyle qui flottait au dessus des portraits a également disparu. A quelques kilomètres de là, le drapeau brandi à l'entrée du village de Tizit a été arraché aussi.
Illulen umalu : Les portraits de Ferhat Mehenni et de Lounes Matoub arrachés
Nous savons que le ministre algérien de l'intérieur serait sur le point de débarquer dans la région.
Nous reviendrons avec plus de détails sur cet acte abjecte.

nbb
SIWEL 011336 JAN 17

Le romancier Rachid Hitouche réagit à la répression qui s'abat sur les militants du MAK

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VGAYET (SIWEL) — Militant d'une longue date, auteur dans les deux langues, kabyle et française, Rachid Hitouche ne rate pas la moindre occasion pour répondre présent à l'appel qui touche à l'honneur et au combat du ¨Peuple kabyle. En effet, il a tenu à exprimer son soutien aux militants du MAK arrêtés hier, 31 janvier, par la police coloniale algérienne.
Le romancier Rachid Hitouche réagit à la répression qui s'abat sur les militants du MAK
L'homme de lettres se dit convaincu que la Kabylie, tôt ou tard, vaincra : il suffit d'avoir en ligne de mire "l'idéal de la liberté".

Voilà le texte qu'il a publié suite à l'arrestation, hier, d'une dizaine de militants alors qu'ils participaient au rassemblent en soutien aux détenus politiques d'At Mzab, à Slimane Bouhafs et au blogueur Marzouk Touati, entre autres victimes de l'injustice du régime algérien :

« A toute action pacifique qu'organisent les militants du MAK, même quand il ne s'agit que de revendiquer légitimement les libertés confisquées, le régime algérien répond par la violence, et par d'autres confiscations et restrictions. Dans sa folle course à sa dérive certaine, le régime des despotes, oublie à chaque fois que nul ne peut arrêter l'oxygène.

Ajouter à ces graves atteintes, le silence complice de quelques forces soi-disant démocratiques et la myopie des intellectuels de façade, incapables de souffler mot devant des dépassements, qui demain, pourront leur être lentilles à leurs pupilles.

Vive Le MAK, et que vive tout être aspirant à la liberté, l'honneur et la dignité.
»

Rappelons-le que le romancier déjà apporté son soutien publiquement et à à plusieurs reprises aux militants pacifiques du MAK quand ces derniers faisaient l'objet de la répression.

Ci-dessous une citation de l'auteur des romans « Confession criminelle » et « L'autre moi ou la résurrection »

Le romancier Rachid Hitouche réagit à la répression qui s'abat sur les militants du MAK
Mas Mega
SIWEL 011806 JAN 17

Ali Amrane à Toulouse le 11 février 2017

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TOULOUSE (SIWEL) — La célébration de Yennayer se poursuit dans quasiment toutes les villes de France. Le 11 Février, c'est à Toulouse qu'un spectacle a été programmé par l'Association Kabyle de Toulouse.
Ali Amrane à Toulouse le 11 février 2017
Le spectacle aura lieu à partir de 18h à la Salle Barcelone, 22 Allées de Barcelone - 31000 Toulouse.

Réservations : 06 10 32 47 28
association.kabyle.toulouse@gmail.com

SIWEL 011842 JAN 17

Les deux voies reliant Vgayet avec Jijel et Sétif, sont bloquées à Soukel-tenine

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Depuis la fin de l'après-midi d'aujourd'hui, la rue est investie par un groupe de contestataires qui s'est vite constitué en réaction à une distribution de logements, jugée incorrecte et frauduleuse.
Les deux voies reliant Vgayet avec Jijel et Sétif, sont bloquées à Soukel-tenine
Les contestataires habitant la localité de Souk-El-Tenine, à 35 km de chef lieu de Vgayet, exigent que la liste des bénéficiaires soit revue et que la distribution ne touche que les familles qui sont dans l'extrême besoin.

Au moment où nous publions ces lignes, la route est toujours fermée.

Mas Mega
SIWEL 011910 FEV 17

Message d'un représentant du Mouvement Autonomiste Chawi Diaspora au Dr Fekhar et au Peuple chawi

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At MZAB (SIWEL) — Le représentant du Mouvement Autonomiste Chawi-Disopra, Malik Amazigh, a fait un discours à la clôture des 3 jours de grève en soutien au Dr Fekhar à la place République Paris, le 29 janvier dernier. Il s'adresse directement à Kameleddine Fekhar et au peuple chawi. Ci-dessous son message de Mas Malik Amazigh, en entier.
Message d'un représentant du Mouvement Autonomiste Chawi Diaspora au Dr Fekhar et au Peuple chawi
Cher docteur, tu fais une grève de la faim, un acte terrible, pour protester contre ta détention et le sort que réserve l'Algérie à ton peuple.

Un sort peu enviable, être des indiens dans une réserve entourée de gendarmes corrompus et de barbares.
Le silence qui entoure ce drame est d'une violence inouïe.

Tu crèves tranquillement à petit feu, dans l'indifférence nationale et internationale.

Quel est ton crime ? Crier pour ton peuple ! Et Réclamer un système politique innovant, ce qui dans une démocratie serait un acte assez banal, en Algérie, république bananière, ça te vaut les foudres des généraux, des oligarques, des islamistes et de tous les ignares qui pullulent comme des cafards sous le drapeau algérien.

On n’est pas nombreux à penser à toi. Mais sache que j'en suis un.

Maintenant je m'adresse aux miens, les chawis.
Nous devons arrêter d'être des héros par procuration ou par filiation. L'héroïsme ne s'hérite pas. Massinissa et Dihiya El Kahina ont fait leurs guerres et leurs temps, et je ne suis pas mon grand père mort au combat contre les français.
J'ai un scoop à vous donner les chawis : La guerre contre la France est terminée depuis 1962, votre ennemi maintenant c'est l’Algérie !

Arrêtons d'invoquer Les martyres des temps anciens pour masquer notre propre lâcheté ou notre suffisance. L’Algérie n'est pas un paradis sur terre, elle nous extermine en douceur, elle nous étrangle avec des gants de velours depuis l'indépendance.

Nous devons être les héros de notre temps, les combattants du présent.
Laissons reposer les morts en paix et faisons leur hommage à l’occasion.
Mais avant tout il est primordial de se batte pour les vivants.

Debout les chawis ! Soit nous sommes les prochains et la mort nous attend, soit nous sommes déjà mort.
Alors pour ceux qui restent vivant, allez au combat !

L'Algérie c'est l'opium du chawi, arrêtez de fumer mes ami(e)s, on en meurt.

Malik Amazigh
SIWEL 011937 FEV 17


Seul le portrait de Ferhat Mehenni a été arraché : enquête sur une double provocation coloniale

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ILLULEN Umalu (SIWEL) — Nous rapportions plus tôt dans la journée que les portraits de Ferhat Mehenni et Lounes Matoub installés à Tavuda ont été arrachés. Finalement, seul le portrait du Président de l'Anavad a été démonté. Nos correspondants locaux ont enquêté sur une affaire qui a indignée les citoyens de la région.
Seul le portrait de Ferhat Mehenni a été arraché : enquête sur une double provocation coloniale
L'histoire est particulièrement pathétique et révèle la nature coloniale de l'Algérie en Kabylie.

La Présidente du Croissant rouge algérien, Saïda Benhabilès, s'est rendue aujourd'hui, 1er février, à Illulen Umalu.
La veille de cette visite, le maire de la commune a reçu l'ordre des autorités algériennes d'arracher le portrait de Ferhat Mehenni. Il le fait faire alors durant la nuit du 31 janvier au 1er février. A signaler que plusieurs véhicules de la police ont été observés dès ce matin en face du siège de la mairie. Ils ont été installés là afin d'intervenir dans le cas où des citoyens viendraient demander des explications au maire au lendemain d'un acte abjecte.

C'est donc en se réveillant ce matin que les citoyens d'Illulen Umalu et les centaines de véhicules qui traversent cet endroit ont eu la surprise de la disparition du portrait de Ferhat Mehenni, installé en 2011.

Cet épisode a particulièrement touché les citoyens de la région, d'autant plus que Ferhat Mehenni a été personnellement visé. En effet, le portrait de Lounes Matoub, juste à côté, n'a pas été touché. Pour les militants du MAK-Anavad qui ont été nombreux à nous contacter, c'est « une provocation coloniale ».

Le Croissant rouge algérien s'est rendu à Illulen Umalu afin de distribuer les denrées alimentaires aux villages enclavés suite aux fortes chutes de neige. Sachant que cette action arrive tard vu que les routes sont réouvertes aux véhicules et que les magasins ont pu se ravitailler depuis au moins deux semaines.
A préciser que le Croissant rouge algérien s'est rendu à At Ziki, sur les pas de Rachida Ider, Présidente de la CR Ouest du MAK-Anavad, qui s'y est rendue le 19 janvier en plein chutes de neige, afin d'apporter une aide aux nécessiteux. Cette deuxième provocation a comme objectif d'essayer de faire oublier l'action du MAK-Anavad.

« On n'a pas besoin d'eux, nous savons être solidaires entre nous » a en tout cas publié un citoyen de la région sur son Facebook.

Les militants du mouvement souverainiste nous ont informé qu'ils ont d'ores et déjà prévu de réagir à cette atteinte grave à la région de Bouzeguene et à la Kabylie.

Seul le portrait de Ferhat Mehenni a été arraché : enquête sur une double provocation coloniale
nbb
SIWEL 012051 JAN 17

La misère arabo-islamique et les idiots utiles (chronique de Djaffar Benmesbah)

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CHRONIQUE (SIWEL) — Être militant d’une cause est une question de foi, être apôtre félon (y compris sur Facebook) est une question de choix.
La misère arabo-islamique et les idiots utiles (chronique de Djaffar Benmesbah)
Sous Staline, Lavrenti Beria, le Himmler russe, patron du NKVD -géniteur plus tard du KGB- avant de décider l’arrestation d’un opposant, actionnait d’abord ses agents dormants dans la presse pour désigner l’infortuné de traître à l’unité de l’Etat et à la stabilité du pays ou carrément dégénéré vendu à l’étranger. Mais avant tout, il assignait à des individus de la même région de l’opposant le rôle d’idiots utiles pour leur confier la tâche de distiller la rumeur. Et ces idiots imputaient d’une conviction à tout rompre des histoires de vols, d’abus et d’immoralités touchant l’opposant d’avance classé dans un wagon à bestiaux en direction du Goulag ou destiné carrément au poteau d’exécution. À l’intention du peuple, l’opposant ne devait surtout pas avoir une étiquette politique qui aurait laissé à supposer qu’il avait des principes de lutte ou des convictions à défendre. Ainsi, avant d’être exécutés, en juin 1938, à Moscou, Boukharine était traité de "croissement de renard et de porc qui ne remboursait pas ses dettes d’argent au parti" ; Zinoviev était un "chien errant alcoolique qui engrossait des filles mineures" et avant eux, Trotski, " un juif qui avait débauché les officiers de l’armée rouge".

Le régime algérien, dont la charpente a été militarisée par le KGB, est fortement lié aux pratiques staliniennes. Ses valets ont largement noyauté les partis, les organisations de masse, les associations, les syndicats et surtout la presse. Tout comme le KGB, le DRS a pour habitude de manipuler l’opinion et semer le trouble dans le voisinage des militants intègres et en ces heures, ce sont ceux du MAK-Anavad qui font l’objet de ses tourments. Ses agents dormants sont partout y compris là où l’on ne soupçonne pas leur présence ; ils ont pour mission d’élargir le cercle d’idiots utiles qui se manifestent de jour en jour dans facebook. C’est précisément ces idiots utiles qui se font complices de premier plan dans le maintien de la Kabylie sous le joug de la misère arabo-islamique. Ils se font volontiers coqs pisseurs dans le violon sans comprendre qu’ils se révèlent, sans en retour une bourse en poche, loques au parler kabyle des sursauts complexes de tout ce qui se trame en hauts lieux contre la Kabylie. Pis encore, ils en sont fiers.

Asinus asinum fricat, disaient les latins en pareilles circonstances, les hères réputés pour leur imbécilité se frotteraient donc l'un à l'autre lorsqu'ils se reconnaissent et pauvres d’eux, ils ont tout compris et plus vite que les autres, qu’ils disent. Ainsi, les indiscrets commis de l’Etat algérien et ses dévoués dans la presse se déchargent de la tâche qui conduit au lynchage médiatique des nationalistes kabyles, ils savent que des idiots utiles aux visages kabyles accentués s’approprieront cette tâche dans la volonté de l’accomplir avec acharnement. Leur petitesse d’esprit découvre la dédaigneuse mise en scène de leur indignité mais, ils l’ignorent.

Dans des sites interlopes, les plus avides de reconnaissance signent des articles qu’ils ne se donnent guère la peine de lire et de comprendre, manufacturés en tir au flanc par des incertitudes, ou par passion, ils se supposent pour la cause kabyle alors que leur activité sinueuse se résume à un jet de fléchettes contre le MAK-Anavad. Les plus viles tentent de leur bave de crapaud de garnir de plomb les ailes du faucon à grand renfort du dénigrement abusif à travers de faux comptes Facebook, ils accusent les militants qui s’expriment à visages découverts de lâcheté ! De quel côté se situe donc la lâcheté ? De celui qui signe ses opinions de son nom ou de celui qui pour l’enlaidir d’insultes et outrages se couvre de la sécurité que lui procure l’anonymat ?

Au nom de quelle vertu, au nom de quel principe des individus prennent jouissance dans l’horrible fonction qui consiste à dénigrer à plein poumons leurs ainés dans le combat qu’ils osent prétendre être le leur ? Quelle est donc cette philosophe qui manigance ces individus dramatiquement advenus dans la chose politique comme on manigance un coq en pâte afin de les faire agir en dépit du bon sens. Mais, dirions-nous, être militant d’une cause est une question de foi, être apôtre félon est une question de choix. Dans ce cas, il est clair qu’aucune thérapie de supplique ni aucun breuvage d’instance n’auront la magie de les détourner de la jalousie qui leur fait baisser le froc. Ils trouvent le bien-être dans le dénigrement et la satisfaction numérisée et codifiable parce qu’ils ne sont plus, hélas, que des arrière-produits gratuiciels.

Comme l’artiste authentique, le militant, le vrai, celui que les imposteurs, les médiocres et les renégats craignent, est comme un léopard dans la brousse, à son passage, les hyènes hurlent toujours et, en cachette, reniflent ses urines car c'est dans ses pas qu'elles trouvent des restes qu'elles ramassent pour en faire, le temps d'une mise en miroir, un festin de charognes.

Djaffar Benmesbah
SIWEL 020833 JAN 17

Tuɣal tejmilt i Lwennas Meɛtub d Sliman Ʃazem deg Uweqqas

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ASMEKTI (SIWEL)) — Almend n umuli wis 61 n tlalit n uγewaγ aqbayli Meɛtub Lwennas d umuli wis 34 n tmettant Sliman Ʃazem, tidukla “Azday Adelsan n Weqqas”, tessud-sed yiwet n temlilit anda terra tajmilt i sin n yizumal i yefkan tudert-nsen γef tnekkit-nsen, ddut-d yid-neγ deg umagrad.
Tuɣal tejmilt i Lwennas Meɛtub d Sliman Ʃazem deg Uweqqas
Agzul γef tudert n Dda Lwennas:
Meɛtub Lwennas d yiwen n unaẓur amḥadi ameqqran i d-fkan yiduran ğerğer. Ilul deg as n 24 deg ayyur n yennayer aseggas 1956 deg Mewrirt n Musa, deg At Dwala, agezdu n Tizi wezzu, deg tmurt n Yiqbayliyen. Yessufγed tasfift-is tamenzut deg 1978. deg tuber 1988 yettwat s xemsa teldun sγur yiğadarmiyen deg micli. Deg 1994 yettwaker i teγzi n 15 n wussan.
Yewwi ayen din n warrazen, yecna deg aṭas ntudrin, d tmura, almi d asmi yettwanγa deg Tala Bunan deg as amcum n 25 yulyu 1998.


Agzul γef tudert n Dda Sliman:
Sliman Ʃazem γef akken i d-nnan wid yecfan d wid yuran, ilul as n 19 deg ctember aseggas 1918 deg taddart Agni Yeɣran, i d-yezgan deg temnaḍt n Yiwaḍiyen deg tmurt n Yiqbayeliyen.
D amedyaz, d anaẓur n ageɛmir cna n teqbaylit, tizlit-is tamenzut yefka-as azwel “A muḥ a muḥ” I yexdem deg 1948 γef lγerba, yesɛedda lmeḥna d taberkant, ur yebiḥ deg akud-nni la fransa la lezzayer, ula d tizlatin-is ttwagedlent deg yimaṭafen d leswaq, yefna deg ass n 28 yennayer 1983 yemṭel di Mwasak – Moissac.

Deg temlilit:
Ahil n leqdic yebda lewhi n 11 s usenɛet n yiwen n usaru γef tudert n d umecwar n Dda Sliman Ʃazem, ma deg tmeddit γef 13h yella-d usarag n Tdukturt Linda Wattaḥ seg ugezdu n tutlayt d yidles n tmaziγt ntsedawit n Bgayet γef tudert d leqdic n Dda Lwennas, anda i d-tsegza xilla n temsal. Tella- daγen tmedyazt s yisefra i dyewwi umeγnas Ceɛban Murad d Tayri Farid.

Yekfa usarag n Tdukturt Linda Wattaḥ, tezzi-d nuba n umeγenas amaru Naṣer Meğdub i d-yewwin asarag s ccna γef Dda Sliman Ʃazem anda i d yesegza ula d netta aṭas n temsal γef bab n tezlit A Muḥ a Muḥ.

Tfuk tmlilt s s tezlatin i d-tewwi Nadiya Sairi “allah wakbar n Lwennas d lḥut d twekka n Sliman”.
Yella-d lγaci s tuget ladγa tulawin d temγarin, i yeddan d wahil, ccebḥent tazeqqa s sser n teqbaylit-nsent.

Akli Muhubi
SIWEL 311833 JAN 17

Alerte : Le militant Ravah Berradj (le mari de Rachida Ider) sequestré par la police coloniale depuis ce matin

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ALERTE (SIWEL) — Le militant souverainiste kabyle Ravah Berradj est entre les mains de la police coloniale depuis ce matin à 10h. Mas Ravah Berradj a été interpellé à Boudouaou (Boumerdes) et n'a donné aucun signe depuis et on ne sait pas dans quel commissariat il se trouve.
Alerte : Le militant Ravah Berradj (le mari de Rachida Ider) sequestré par la police coloniale depuis ce matin
C'est la présidente de la Coordination régionale Ouest du MAK-Anavad, Massa Rachida Ider, qui est également la femme de Ravah Berradj, qui nous a alerté de la séquestration de son mari par les autorités algériennes. C'est en se rendant à son travail que Ravah Berradj a été interpellé ce matin nous a appris, inquiète, Rachida Ider.

A signaler que c'est au moins la 4e fois que Ravah Berradj a eu à subir un long interrogatoire dans les commissariats coloniaux algériens depuis que sa femme, Rachida Ider, est devenue la responsable du MAK-Anavad dans la région de Tizi Wezzu et Boumerdes.

Mise à jour :

Mas Ravah Berradj a été relâché. vers 17h30, soit 7h30 après son arrestation.

Nous y reviendrons sur cet acharnement de la police coloniale sur Ravah Berradj.

nbb
SIWEL

Ravah Berradj a été insulté, menacé et traité comme un terroriste au commissariat colonial de Boudouaou

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BOUMERDES (SIWEL) — Ravah Berradj a passé près de 8h au commissariat algérien de Boudouaou (près des frontières kabyles). Plusieurs heures d'un interminable interrogatoire où il a été traité comme un terroriste. C'est principalement sa femme, Rachida Ider, la Président de la Coordination Régionale Ouest du MAK-Anavad, qui est visée. Elle est revenue dans la plupart des questions qui ont été posées à son mari.
Ravah Berradj a été insulté, menacé et traité comme un terroriste au commissariat colonial de Boudouaou
L'arrestation de Ravah Berradj est digne d'un film d'action. La police coloniale a mobilisé une dizaine de véhicules qui ont poursuivi le militant qui se dirigeait à Alger pour aller travailler. Ils l'ont sommé d'arrêter son véhicule avant de l'interpeller de façon musclée. Un véritable spectacle sous les yeux de plusieurs individus qui pensaient, sans doute, que c'était un terroriste ou un grand délinquant.

Non, Ravah Berradj est un militant pacifique pour l'indépendance d'une Kabylie qui veut s'émanciper d'une Algérie qui veut plonger la Kabylie dans le chaos.

Une fois au commissariat, une meute de policiers l'ont entouré pour lui faire subir un interrogatoire des plus humiliant. À plusieurs reprises, ils ont usé des pires insultes qu'on puisse imaginer à son égard, à l'égard de sa femme, Rachida Ider, ainsi qu'envers Ferhat Mehenni, le Président de l'Anavad.
Devant le sang-froid de Ravah Berradj, qu'ils voulaient sans doute pousser à user de la violence contre eux, ils l'ont à plusieurs reprises approché et levé la main sur lui : « On va te frapper espèce de *** ! », lui répétaient-ils en usant d'insultes. « On va t'envoyer en prison bientôt de toutes façons ! » le menaçaient-ils.

Comme nous le disions, beaucoup de questions ont été posées sur Rachida Ider, la responsable du MAK à Tizi Wezzu et Boumerdes : pourquoi laisses-tu ta femme faire de la politique ? Qu'est-ce qu'elle est en train de planifier avec Ferhat Mehenni? Tu n'as pas honte de laisser ta femme discuter avec Ferhat Mehenni?

A chacune de ces questions Mas Ravah Berradj répondait que sa femme avait le droit de faire de la politique et que cela ne le dérangeait en aucun cas, bien au contraire, qu'elle soit en contact avec Ferhat Mehenni.

Mas Ravah Berradj a appris durant l'interrogatoire qu'il a été suivi par les agents de la police coloniale depuis qu'il a quitté son domicile.
Rachida Ider nous a appris que leur domicile a fait l'objet d'une « visite » de trois individus, sans doute des policiers en civil, qui ont photographié leur maison de tous les côtés.

Ayant appris l'arrestation de Ravah Berradj, le Président de l'Anavad a condamné « l’acharnement policier visant le mari de la présidente de la CR Ouest du MAK-Anavad. » nous-a-t-il déclaré avant d'assurer que « les intimidations n'entameront jamais le combat de la Kabylie pour son indépendance »

nbb
SIWEL 022117 FEV 17

Trois policiers en civil ont photographié le domicile de Rachida Ider et de son mari

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ATTOUCHE (SIWEL) — Alors que son mari était séquestré par la police coloniale dans un commissariat à Boudouaou, où il subissait des insultes et des menaces, Rachida Ider a été surprise de remarquer trois individus, dans la matinée d'aujourd'hui, 02 février, photographier leur domicile alors qu'elle se trouvait à l'intérieur. Des policiers en civil, selon nos informations.
Trois policiers en civil ont photographié le domicile de Rachida Ider et de son mari
« Ils étaient trois et ont pris des dizaines de photos de notre domicile par tous les côtés » nous a appris Rachida Ider, qui essayait de joindre au même moment son mari arrêté à Boudouaou et qui ne donnait plus aucun signe.
Elle s'est également aperçue qu'une voiture de la police coloniale était stationnée en bas de la rue à côté de chez elle. Elle est partie, quelques temps après que les individus se sont éloignés de la maison du jeune couple.

L'acharnement de la police coloniale contre la Présidente de la Coordination Régionale Ouest du MAK-Anavad, Rachida Ider, son mari et tous les militants du MAK-Anavad, qui n'a pas connu de répit depuis le début de l'année dernière (2016), s'est intensifié ces dernières semaines.

nbb
SIWEL 022204 FEV 17

Cérémonie d'adieu à trois victimes de la tuerie de Québec : condoléances du Président de l'Anavad

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QUEBEC (SIWEL) — Aujourd'hui, 02 février, ont eu lieux les funérailles de trois victimes de la tuerie de Québec, les deux kabyles et le tunisien. Le Président de l'Anavad, dans un message parvenu à notre rédaction, « condamne cet acte terroriste et présente ses condoléances aux familles des victimes dont celles des deux kabyles fauchés par cette criminelle fusillade. »
Cérémonie d'adieu à trois victimes de la tuerie de Québec : condoléances du Président de l'Anavad
Lors de cette cérémonie funéraire, Racid At Ali Uqasi devait, en accord avec les épouses des deux victimes kabyles, tenir une oraison funèbre en kabyle, la langue des deux victimes.
Une fois sur place, les associations islamistes qui ont organisé la cérémonie de recueillement ainsi que « des algérois, qui se proclament soi disant de la famille » l'ont interdite, a-t-il écrit avant d’enchaîner qu'il est « très déçu par la tournure politique qu'a pris une cérémonie supposée être de recueillement ». Sachant que des prises de parole ont eu lieu en français, en anglais et en arabe.

Kamel Harani qui était également sur place a précisé que « le maire Denis Coderre, qui a été approché pour permettre une oraison en kabyle, la langue maternelle des deux Kabyles, n’a pu rien faire devant l'intransigeance des associations islamistes de Montréal qui se sont accaparées de l'événement » et qui ont d'ailleurs recouvert le cercueil des deux victimes d'un drapeau algérien.

Le corps des deux victimes kabyles sera rapatrié demain, 03 janvier.

nbb
SIWEL 030009 FEV 17


Le pouvoir colonial algérien exploite les dépouilles des deux Kabyles assassinés à Québec

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QUEBEC (SIWEL) — Madame Zahra Boukersi, cousine de Louiza Mohamed Said la veuve de krim Hassane assassiné à Québec , a dénoncé les pratiques racistes et le déni identitaire imposés par le consulat d'Algérie et les arabo-islamistes au cours de l'hommage qui s'est déroulé à l'aréna Maurice-Richard à Montréal, notamment l'exclusion volontaire de la langue kabyle durant la cérémonie de recueillement.
Le pouvoir colonial algérien exploite les dépouilles des deux Kabyles assassinés à Québec
Lors de la cérémonie organisée, jeudi 2 janvier 2017, en hommage aux victimes assassinées dans la fusillade qui a eu lieu au sein de la mosquée de Ste-Foy à Québec, le dimanche 29 janvier 2017, le pouvoir colonial algérien a osé mettre à son profit les dépouilles des deux Kabyles fauchés par l'assaillant, Alexandre Bissonnette. Les autorités québécoises et canadiennes lui ont emboîté le pas, à l’instar du premier ministre du Canada, Justin Trudeau et de Philippe Couillard, premier ministre du Québec.

C’est le moment pour tous les Québécois, tous les Canadiens de repousser l’intolérance, mais surtout d’être là pour une communauté qui a énormément de peine aujourd’hui, a déclaré Justin Trudeau en faisant référence à la communauté arabo-musulane.

Les mots prononcés, les mots écrits ne sont pas anodins. À nous de les formuler, à nous de les choisir, car ces mots peuvent unir, peuvent guérir ou peuvent trancher, blesser, a dit Philippe Couillard.

Des imams ont également pris la parole pour prêcher en arabe et réciter le coran et les hadiths. Ce n'est pas nous, les terroristes. Nous, on pratique l'islam qu'on utilise tous les jours, avec lequel on éduque nos enfants, avec lequel on vous côtoie, avec lequel on est une seule main pour bâtir ce pays, a exhorté Mohamed Yangui, président du Centre culturel islamique de Québec.

En effat, les cercueils des deux Kabyles, krim Hassane, analyste informatique au gouvernement du Québec, et Khaled Belkacemi, professeur en génie alimentaire à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval et chercheur affilié à l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, étaient couverts par le drapeau colonial algérien et la cérémonie s'est déroulée selon le rite funéraire musulman à l'aréna Maurice-Richard à Montréal.

La famille du défunt n'a pas caché son mécontentement au sujet de l'éviction volontaire de la langue kabyle de cette cérémonie de recueillement malgré l'insistance de plusieurs de leurs proches, en l’occurrence madame Zahra Boukersi. Je veux dire pleines de chose, nous sommes venus ici pour rendre hommage à un mort qui a laissé derrière lui trois jeunes filles, c'est un Kabyle. Nous ignorons qui sont les commanditaires de cette machination. Il n'y a aucun souci au fait de parler en français et en anglais qui sont des langues que nous comprenons puisque nous vivons au Canada, mais delà à s'exprimer en arabe, une langue que nous ne comprenons pas et à refuser de rendre un hommage à un défunt Kabyle en kabyle est inacceptable et lamentable dans une société qui se déclare inclusive. Ils nous ont exclus totalement, a déclaré madame Zahra Boukersi. krim Hassane est un vrai Kabyle, un grand fan de la JSK qu'il aime à mourir. Cette équipe de football Kabyle est un honneur pour lui, a-t- elle ajouté.

La Kabylie n'est pas seulement bonne pour récupérer les morts, m'a dit une amie.

Témoignage de Mme Zahra Boukersi, cousine de la veuve Louiza Hassane:

https://youtu.be/AvrPoSFSE7E







Appel à un rassemblement en face du siège de l'AFP pour dénoncer le blackout-médiatique sur le Dr Fekhar

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PARIS (SIWEL) — L'association Izmulen pour les droits des At Mzab et le Comité International pour la Libération de Fekhar et des détenus Mzabs organisent un rassemblement ce dimanche, 05 février, en face du siège de l'AFP, pour dénoncer le silence des médias internationaux sur l'injustice cruelle que subit un défenseur des droits humains, le Dr Kameleddine Fekhar, dans les geôles algériennes depuis 18 mois. Ci-dessous l'appel de l'assciation.
Appel à un rassemblement en face du siège de l'AFP pour dénoncer le blackout-médiatique sur le Dr Fekhar
Le Docteur Kameleddine FEKHAR est en grève de la faim depuis le 03 janvier 2017 dans la prison de Menéa à Taghardayt (Ghardaïa). C’est sa cinquième grève de la faim depuis son arrestation le 09 juillet 2015.
Un grand nombre de codétenus Mzabs du Dr Fekhar sont entrés en grève de la faim le 30 janvier 2017 par solidarité avec lui. Ils seraient une trentaine de grévistes.

Aujourd'hui, le Dr Fekhar est dans un hôpital entre la vie et la mort. Il conteste son arrestation arbitraire et celles de plus de 160 Mzabs incarcérés injustement dans les geôles algériennes.

Nous, IZMULEN pour les droits des At-Mzabs et le Comité International pour la Libération de Fekhar et des détenus Mzabs (CILFDM), en solidarité avec le Dr Fekhar et ses codétenus grévistes et tous les détenus Mzabs, organisons :
Un sit-in devant le siège de l’AFP (Agence France Presse) à Paris le dimanche 05 février 2017 à 15h pour exiger la libération immédiate du Dr Fekhar et tous les détenus Mzabs

Place de la Bourse, 75002 Paris (Bourse métro 3)
Gloire aux martyrs Mzabs et liberté pour tous les détenus Mzabs.

Paris le 02 février 2017
Président d’Izmulen et porte parole du CILFDM
Mohammed Dabouz

A l'appel de la section MAK-Anavad de Tifrit, la place Muhend u Harun a été rénovée

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AQVU (SIWEL) — C’était le 27 janvier dernier que les villageois de Tifrit ont procédé à la rénovation de la place “Tighilt” qui prend désormais le nom de de Muhend Uharun.
A l'appel de la section MAK-Anavad de Tifrit, la place Muhend u Harun a été rénovée
L’appel a été lancé par la section du MAK-Anavad de Tifrit et les villageois ont répondu favorablement.
Ces derniers ont procédé d’abord au nettoyage de l’endroit, des fleurs ont été plantées tout autour et des lumières ont été rajoutées. Le portrait du regretté Muhend u Harun a également été changé par un flambant neuf.

Enfin une plaque "Place Muhend u Harun" a été installée au niveau de cette placette du village qui porte désormais le nom d'un valeureux militant kabyle.

Hakim K
SIWEL 031751 JAN 17

Ḥmed Nekkar, yura, yessefra, yessuli tizrigin "Tamagit"

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IDLES (SIWEL) — Tecbeḥ tutlayt d yidles n tmurt-nneγ yettwaɛeggben aṭas aya, s yimedyazen d yinaẓuren i d-turew, fkan-as azal d wakud, bedden s tenzert d leḥmala i wagla-nsen, wa yurawihin yecna, wayeḍ yessefra, win niḍen iweṣṣa, ger yirgazen-a yefkan azal i tira s Teqbaylit, yella Ḥmed Nekkar.
Ḥmed Nekkar, yura, yessefra, yessuli tizrigin
Ḥmed Nekkar d win i d-yusan γer tudert deg wass n 13 deg waggur n meγres aseggas 1955, di tama n Delles, agezdu n Bumerdas, di tmurt n Yiqbayliyen.

D amedyaz, d amaru, d ameγnas n teqbaylit, yekki deg waṭas n temliliyin d yisaragen i d-yettilin γef tnekkit-nneγ. Akka tura yesselḥay tiẓrigin "Tamagit" netta akk d umedyaz n Teqbaylit Yeḥya Yanes.

Ḥmed d win yettaken azal ameqqran i tγuri n yidlisen ama s tutlayt-is neγ s tutlayin tiberraniyin i t-yeğğan ad yessuqel ayen din n tmucuha γer tutlayt-nneγ, ara d-yernun tabaγurt d ccbaḥa i teqbaylit. Ass-a ur nezmir ara ad d-nebder tasekla taqbaylit ma ur d-yeddi ara yisem n Ḥmed Nekkar, imi yeṭṭef deg-s amḍiq s ubrid n tezdeg i d-yenjer am win n Belɛid At Ʃli, Racid Ʃellic, Ʃmer Mezdad d wiyaḍ.

Yebda tamedyazt deg yiseggasen-nni n 70, asmi yella d anelmad di tsenawit. Ungal-ines amenzu yeffeγ-d deg useggas n 1999 γer teẓrigin n Yuba wis-sin. Dγa seg yimiren ur yeḥbis, yettaf iman-is di tira. Γas akken yessaẓerg-d ayen din n yidlisen, mazal yettheggi-d amaynut i d-yenna mmi-s, Nayer Nekkar.

Ayen yura yeffeγ-d:
- Yugar ucerrig tafawett, 1999 , ungal
- Gerzzebra d yefḍisen, 2012, ungal
- Adlis n tγuri, yebrir, 2014
- Tajeğğigt n Meγres, 2015, ungal
- Taγaḍt n Mass Seguin, 2015, tullist
- Ruzama d umakwar, 2015, tullist
- Aẓeḍḍa n Tissist, 2016, ungal
- Inebgi n rebbi, 2016, tamacahutt
- Tibḥirt n temhargiwt, 2016, tamacahutt
- Alluca di tmura n tirga, 2016


Ḥmed Nekkar, yura, yessefra, yessuli tizrigin
Akli Muhubi
SIWEL 170003 FEV 17

Précisions de Zahra Boukersi, une proche d'une victime de la tuerie de Québec

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MISE AU POINT (SIWEL) — Suite à la publication d'un article sur la polémique de l'organisation des funérailles des deux victimes kabyles de l'attentat meurtrier de Québec, où la langue kabyle a été exclue, Zahra Boukersi, qui a dénoncé cela dans une vidéo tient à apporter quelques précisions.
Précisions de Zahra Boukersi, une proche d'une victime de la tuerie de Québec
Dans un texte parvenu à notre rédaction la Massa Zahra Boukersi a d'abord rectifié le lien familial qu'elle a avec la victime Abdelkrim Hassane : « j'assume pleinement cette déclaration et je n'y apporterai aucun changement, si ce n'est que l'émotion m'a fait faire une erreur, celle de dire que je suis la femme de l'oncle maternel de Louiza Mohamed Said, alors que je suis la femme de son oncle paternel (nous sommes sa seule famille au Québec).
 »

Elle a également précisé qu'elle n'a pas mis en cause les services consulaires algériens avant d'expliquer « les personnes qui nous ont exclus et dont je parlais; jusqu'à présent, nous ignorons qui elles sont. C'étaient des personnes, d'après ce que j'ai compris par la suite, qui ne sont même pas d'origine algérienne. Ces gens avaient pris possession de toutes les procédures sans nous en aviser. »

Madame Boukersi a également apporté quelques détails qui renseignent à quel point la famille de la victime a été marginalisée : « nous pensions pouvoir retourner au salon funéraire pour un dernier recueillement avec des proches et des amis auxquels nous avions donné rendez-vous sur place, et c'est le chauffeur de la limousine qui nous avait annoncé que cela ne pouvait se faire car le cercueil allait être transféré à Laval et que la communauté (laquelle???) organisait un repas à la mosquée Al Badr. La veuve de Karim Hassane, son beau frère, leurs proches et nous- mêmes avons préféré rentrer chez nous, déçus et peinés d'avoir été marginalisés. »

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