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Une rencontre devant sans doute déboucher sur une troisième tentative d’assassinat en France contre M. Ferhat Mehenni

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — " N’ayant plus aucun doute sur le piège dans lequel l’envoyé du DRS voulait l’attirer, le président de l’Anavad ne montrait aucun signe d’inquiétude et se laissa aller à des digressions mélangeant le vrai et le faux. Il tenta un test de provocation pour sortir le loup de la bergerie en disant : « Vous savez ceux qui gouvernent l’Algérie n’ont jamais eu l’amour du pays, ils n’ont que l’amour du pouvoir ! » L’émissaire de Bouteflika faillit bondir de son siège en répliquant : « C’est trop fort ce que vous dites ! Ils n’ont pas l’amour du pays ? » Imperturbable, M. Mehenni persiste et signe. L’envoyé spécial voulant s’enquérir des demandes officielles de l’Anavad, M. Mehenni a continué de jouer le jeu en insistant sur le besoin d’une aide diplomatique... " Extrait du récit d'une rencontre devant sans doute déboucher sur une tentative d'assassinat
Une rencontre devant sans doute déboucher sur une troisième tentative d’assassinat en France contre M. Ferhat Mehenni
Une rencontre devant sans doute déboucher sur une troisième tentative d’assassinat en France contre M. Ferhat Mehenni

C’est pour la troisième fois, depuis 2004, que les services algériens essaient d’assassiner Ferhat Mehenni en France. On s’en souvient, la première fois, en juin 2004, la tentative à laquelle s’était opposé son pays de résidence, avait fini par être redirigée contre son fils aîné Ameziane, un certain 19 juin à 1h du matin. Il fallait châtier le Kabyle qui éveillait les siens à leur liberté en tant que peuple.

La deuxième fois, c’était un coup monté avec la complicité de son chef de cabinet qui voulait le convaincre de l’envoyer en Tunisie, au lendemain de la chute de Benali. Le président de l’Anavad qui était sur ses gardes avait démasqué le complot et confondu son collaborateur qui se faisait passer pour son homme de confiance.

Comme dit l’adage : « jamais deux sans trois, la dernière tentative d’assassinat est une opération en cours mais, déjà, heureusement éventée grâce à la vigilance de cet homme dont apparemment la tête est mise à prix par Said Bouteflika et Tartag.

En effet, fin janvier, M. Mehenni reçoit un appel d’un numéro de téléphone marocain (+212 6 14 52 84 31). L’homme au bout de la ligne se présenta comme « un conseiller d’un certain nombre d’institutions nationales marocaines ». Le président trouva l’appellation trop louche pour être vraie. Mais faisant comme si de rien n’était, il demanda la raison de l’appel. L’intéressé prit rendez-vous pour une rencontre avec lui « entre le 10 et le 15 février 206 à Paris. Finalement c’est le 09 février qu’il rappela pour lui fixer rendez-vous à Neuilly, jeudi 11/02 à 11h dans un cabinet privé situé au premier étage de l’Espace Schouman, une villa aménagée en espace de bureaux, au 24 rue Pierret.

Étant parti tôt avec ses gardes du corps au rendez-vous pour l’inspection des lieux où ces derniers prirent leurs marques, le président a envoyé un sms pour s’enquérir de l’adresse exacte et éviter toute méprise. Ayant deux minutes plus tard reçu un appel de confirmation émanant de la même personne mais avec un nouveau No de téléphone toujours marocain (le +212 6 61 45 68 82), le président de l’Anavad s’en est allé attendre en lieu sûr, l’heure du rendez-vous.

A 11h pile, il a sonné pour qu’on lui ouvre. Il traverse un petit jardin et monte par ascenseur au premier étage où l’attend un inconnu d’une soixantaine d’années, trapu, yeux verts, nez en patate, brun et surtout avec un accent algérien à couper au couteau.

Le maître des lieux qui présenta le bureau où allait se dérouler cette rencontre, se retira et laissa les deux hommes seuls. Dès qu’il s’assoit, M. Mehenni aperçoit une caméra vidéo blanche braquée sur lui, à l’angle gauche du bureau, face à lui.

N’ayant plus aucun doute sur le piège dans lequel l’envoyé du DRS voulait l’attirer, le président de l’Anavad ne montrait aucun signe d’inquiétude et se laissa aller à des digressions mélangeant le vrai et le faux. Il tenta un test de provocation pour sortir le loup de la bergerie en disant : « Vous savez ceux qui gouvernent l’Algérie n’ont jamais eu l’amour du pays, ils n’ont que l’amour du pouvoir ! »

L’émissaire de Bouteflika faillit bondir de son siège en répliquant : « C’est trop fort ce que vous dites ! Ils n’ont pas l’amour du pays ? » Imperturbable, M. Mehenni persiste et signe. L’envoyé spécial voulant s’enquérir des demandes officielles de l’Anavad, M. Mehenni a continué de jouer le jeu en insistant sur le besoin d’une aide diplomatique.
La discussion qui a duré près d’une demi-heure fut clôturée par Ferhat qui remit à son partenaire : le dernier CD, « Tilelli i teqvaylit » (Liberté pour la Kabylie) afin que ce dernier l’écoute, le dernier livre « Noël en otage » pour Tartag et ses services, le drapeau kabyle pour Said Bouteflika.

Il est évident que le contact, s'il était maintenu, devait sûrement se conclure par l'assassinat de M. Ferhat Mehenni.

Propos recueillis par Siwel

SIWEL 131112 FEV 16


Mhamed Issiakhem, un génie kabyle forgé dans la douleur...

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CULTURE (SIWEL) — Né en 1928 dans le village d'At Jennad en Kabylie, Mhamed Issiakhem avait fait ses classes à la société des Beaux-arts d'Alger en 1947, avant de rejoindre l'École des Beaux-arts d'Alger, puis celle de Paris où il est admis après une exposition dans une galerie parisienne.
Mhamed Issiakhem, un génie kabyle forgé dans la douleur...
A 16 ans, il perd trois membres de sa famille et se voit amputé du bras gauche suite à la manipulation d'une grenade ramassée près d'un camp militaire français. Après le drame, Issiakhem vivra toute sa vie meurtri dans sa chaire et dans son âme et son œuvre sera définitivement marquée du sceau de la douleur.

Il avait donné à la peinture kabyle moderne ses lettres de noblesse avant même l'indépendance de l'Algérie. Mhamed Issiakhem, disparu voilà trente ans, a imprimé un style propre à l'art plastique nord-africain et son legs éternel est encore visible dans les musées, bien sûr, mais aussi dans des lieux publics où son trait est reconnaissable entre tous.

Artiste kabyle accompli, touchant à tout les domaines des arts plastiques, Mhamed Issiakhem avait apporté sa touche, si particulière et qui en a inspiré tant d'autres, à des œuvres cinématographiques et littéraires.

Mhamed Issiakhem, un génie kabyle forgé dans la douleur...
Mhamed Issiakhem était aussi dessinateur de presse et créateur de décors pour des films comme "La voie" de Slim Riad ou "Poussières de juillet", réalisés avec son compagnon de toujours, l'écrivain, poète et dramaturge Kateb Yacine, qui lui avait donné le surnom d' "oeil de lynx".

Sa relation avec Kateb Yacine, rencontré à Paris au début des années 1950, se traduisait souvent dans les œuvres de chacun d'eux par des poèmes et des textes illustrés ou des toiles agrémentées de poèmes manuscrits à l'exemple de la plaquette "Issiakhem, oeil de lynx et les américains, trente cinq années de l'enfer d'un peintre".

Mhamed Issiakhem, un génie kabyle forgé dans la douleur...
De l'enfer vécu par le peintre, Kateb Yacine dira avoir vu souvent Issiakhem travailler sur une toile pour la "détruire subitement (...) dans un suprême effort de tension créatrice", comme si toute son œuvre était "cette grenade qui n'a jamais fini d'exploser dans ses mains ...".

Très influencé par la forte personnalité de sa mère, mais aussi par la relation cruelle entretenue avec elle après l'accident, l'œuvre de Mhamed Issiakhem s'était naturellement focalisée sur un portrait, souvent sombre et meurtrie...



Mhamed Issiakhem, un génie kabyle forgé dans la douleur...
Pour sa part, le biographe de Kateb Yacine et de Mhamed Issiakhem, Benamar Mediene, historien de l'art et compagnon de route de ces deux "génies créatifs forgés dans le drame", compare le peintre à Vincent Van Gogh, deux créateurs "instinctifs" rongés par la douleur qui trouvera son exutoire, dira-t-il, dans le grand nombre d'autoportraits "sombres et dénués d'artifices esthétiques"que les deux artistes ont réalisés.

En 1980, Mhamed Issiakhem reçoit à Rome le premier Simba d'Or, une distinction de l'Unesco dédiée à l'art africain, avant de s'éteindre le 1er décembre 1985, laissant derrière lui un très important patrimoine aujourd'hui conservé au musée des Beaux arts d'Alger et auquel s'ajoute les tableaux détenus par des particuliers et des proches du peintre.



Mhamed Issiakhem, un génie kabyle forgé dans la douleur...
L'exposition que lui consacre, en 2010, le Musée des arts modernes d'Alger (MaMa) pour commémorer les 25 ans de sa disparition attire en deux mois plus de 30 000 visiteurs.

Aujourd'hui le style Issiakhem qui avait inspiré le mouvement "Aoucham" à ses débuts par l'utilisation des tatouages berbères dans les portraits de femmes, reste facilement reconnaissable sur les fresques et décorations d'édifices.

Source Huffingtonpost

SIWEL 131254 FEV 16

"Exister, c'est résister", une contribution de Sofiane Dad

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Le bouleversement, et l’effondrement en cours de ce territoire de plus de 2 millions Km², que la France a nommé Algérie, et qui colonise la Kabylie depuis 1962, fait que le pouvoir colonial en place n’arrête pas de faire des cauchemars afin de trouver une stratégie qui lui permette de prolonger sa durée de vie pour un an, un mois de plus, comme un malade en fin de vie, qui cherche un secouriste pour un massage cardiaque, mais s'aperçoit qu'il est dans une phase de non-retour. Bientôt même ses créateurs lui tourneront le dos. On ne soigne pas les morts.
Oui, ses créateurs lui tourneront le dos, car la vie avance, les horloges tournent, le monde change, la nuit prend fin, et la lumière du jour révèle ce qui était caché par les ténèbres.

Des Etats respectés et respectueux comprendront et accepteront l'évidence, les valeurs et le combat juste de la nation naissante, cette nation plus ancienne, plus vraie que le ragoût indigeste de la cuisine coloniale, cette Algérie qui mange ceux qu'elle nomme ses enfants, cette fausse mère qui les dévore parce qu'elle ne les a pas enfantés. Les enfants de la Kabylie ne se laisseront pas engloutir, ils ne savent pas plier, quelles que soient la force et la cruauté du tyran du jour.

Les monts majestueux du Djurdjura ne s'abaisseront jamais pour se mettre au niveau de ceux qui côtoient les basses altitudes. La nation kabyle est la patrie des hauteurs.

La presse algérienne rapporte chaque jour des infos croustillantes : des appareils d’Etat s’entrechoquent, des hommes de pouvoir s’entre tuent pour une place, une bourse, un privilège. Ce qui se laisse voir dans le ring algérien dépasse les luttes entre animaux sauvages au fin fond même des forêts, là où règne la loi du plus fort.

A l'extérieur, les gouvernants se font blâmer par les ONG et les organismes de contrôle, malgré la manne pétrolière qu'ils utilisent exclusivement pour sauvegarder leur pouvoir.

Le temps des vaches maigres commence pour eux, bien que la facture sera payée sans doute avant tout par les pauvres algériens: sous le sol, le pétrole ne vaut pas grand-chose, dans le ciel non plus pas grand-chose cette année... Pour la première fois les sommets du Djurdjura ne sont pas couverts de blanc, et en plein hiver !

Ils veulent tout faire pour perturber le pays kabyle, mais cette fois-ci, ce n’est pas le même cas , les données de la Kabylie ont changées et ont avancées. Les petites graines d’hier ont toutes fleuries et grandies à des niveaux différents. La Kabylie a politisé sa cause, elle l’a internationalisée. La Kabylie a voté pour choisir son propre drapeau, elle vient de préparer son propre parlement, le Peuple Kabyle peut faire sa propre carte identité et bientôt nous bâtirons notre propre état, l’Etat kabyle dont son peuple rêve. . . Nous avons donc redonné à notre existence un sens en tant que Peuple, telle que la véritable histoire à mentionné .

On assiste ces derniers jours à une série d’arrestations et intimidations, à des menaces directes et indirectes, voire à des plans de liquidations, de nos présidents GPK-MAK « Mas Ferhat Mehenni et Bouaziz Ait Chebib » jusqu'au simple militant de base, de la part de la police coloniale ou de ses "kabytchous". L’Algérie coloniale sait bien que les trois prochains évènements gigantesques que le MAK-GPK préparent bientôt verront le jour à savoir le congrès, la fameuse marche du 20 Avril et la journée de la Nation Kabyle le 14 juin...

Ils veulent faire appel à leurs anciennes méthodes qui ne sont plus d’actualité, car comme disait Mass Ferhat Mehenni :
« Ur zmiren ara aɣ snegren . . . ava3da tura s tarwa id yekren... »

Et Matoub:

« Yak nnan leɛmeṛ yerviḥ . . . vnadem ur neqviḥ
D lweqt ar niqviḥ tura . . . Ɣer tiḥerci ad ncerreg ttriḥ
A sen-neḍlu amsiḥ . . . I wid yesvurren nniya... »


Nous militants du MAK, appartenant à la coordination MAK-IWADIYEN, nous serons prêts, et pour toujours, à défendre la cause.

On ne laissera pas faire.

Sofiane Dad
Président de la coordination MAK-IWADIYEN


SIWEL 141846 FEV 16

Roubaix : Conférence sur le rôle de la culture et de la langue d’origine dans l’intégration et la construction de soi, le 20 Fév 2016 à 15h00

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ROUBAIX (SIWEL) — Dans le cadre de l'année des langues du monde à Roubaix (nord de la France), l'Espace Culturel Berbère Européen Afus Deg Wfus organise une conférence sur le rôle de la culture et de la langue d’origine dans l’intégration et la construction de soi
Roubaix : Conférence sur le rôle de la culture et de la langue d’origine dans l’intégration et la construction de soi, le 20 Fév 2016 à 15h00
Ce thème a été choisi pour répondre aux questions légitimes que se posent les franco-amazighs sur la transmission de la culture ancestrale en
dehors de Tamazgha, et ce, en toute harmonie avec la culture d’accueil.

Cette conférence sera animée par le Dr. Hamid SALMI : Psychologue clinicien, psychothérapeute et chercheur en ethnopsychiatrie, à la Maison des associations à Roubaix, 24 place de la liberté, Roubaix, le 20 Fév 2016 à 15h00

Association Afus Deg Wfus,

SIWEL 141917 FEV 16

Ahmed Boutaleb, le Maire Rifain de Rotterdam chasse Tariq Ramadan de la Mairie

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ROTTERDAM (SIWEL) — Il y’a quelques années l’islamiste, et idéologue du néo-wahhabisme Tarek Ramadan a été chassé de la Mairie de Rotterdam par Ahmed Aboutaleb , Maire Amazigh de cette ville ( premier port d’Europe). Ramadan y occupait le job de conseiller en problèmes d’immigration… mais il a utilisé son poste pour propager son idéologie obscurantiste et anti-amazigh… Ici, au maroc, les universités et autres institutions continuent à l’inviter … se réveilleront-elles un jour? ….
Ahmed Boutaleb, le Maire Rifain de Rotterdam chasse Tariq Ramadan de la Mairie
Voici un l’avis Mohammed Sifaoui ou il explique Pourquoi faut-il se réjouir du limogeage de Tariq Ramadan par la ville de Rotterdam ?
« Je n’ai pas pour habitude d’applaudir quand une personne est renvoyée de son poste de travail. Mais dans le cas de Tariq Ramadan, je n’ai aucun scrupule à la faire. Je tiens, avant toute chose, à le préciser: je n’ai aucun problème personnel avec cet individu qui se présente ou se laisse complaisamment présenté comme «islamologue», «universitaire», «spécialiste», «philosophe», mais qui n’assume jamais ses vrais engagements, ceux qui visent à introduire par la phraséologie occidentale et via le système de pensée européen, une idéologie que même des musulmans se doivent de combattre: je parle évidemment du salafisme (ou de l’islam politique) sous ses différentes variantes. »...

Naturellement, précisons-le tout de suite: Tariq Ramadan n’est pas Oussama Ben Laden et c’est la raison pour laquelle il a séduit des âmes en quête d’exotisme fréquentable. Il a réussi en effet à plaire à des Européens qui pensent que les sociétés musulmanes ne sont composées que de Ben Laden en puissance et qui ont vu en lui, la «perle rare» qui même lorsqu’elle s’emporte, vocifère comme on vocifère au bord du lac Léman et non pas comme on crie du côté du Nil.

Certains européens ont cru déceler en lui le «modéré» qui même s’il ne condamne pas la lapidation des femmes adultères, même si sa propre épouse est voilée, même s’il diffuse la pensée des «Frères musulmans», même s’il n’a aucun scrupule à travailler pour un média financé par Ahmadinejad, même s’il ne dénonce jamais fermement et clairement le terrorisme, il ne menace pas et surtout, il ne tue pas. Oui je comprends qu’entre Hitler et Le Pen, on a tendance à préférer ce dernier, mais ce n’est pas une raison pour considérer le chef du Front national comme un chantre du progrès ou tel un «modéré».

Mais de plus, ce qui m’a toujours troublé, c’est de constater, la mort dans l’âme, que la complaisance affichée à l’égard de Tariq Ramadan est venue davantage de mon camp politique, la gauche en l’occurrence, que des milieux politiques européens dits «conservateurs». Il se trouve pourtant que Ramadan est un conservateur. Il est, pour le musulman que je suis, à ma droite, voire à mon extrême droite. Arrivera-t-on enfin à comprendre un jour que l’islam politique est aux musulmans ce qu’est l’extrême droite française à un électeur du Parti Socialiste?

Incohérence suprême s’il en est, voilà comment la gauche européenne progressiste, laïque le plus souvent, généralement anticléricale, s’est accommodé d’un individu qui n’a eu de cesse de mettre «sa» vision de l’islam, «sa» religion, «son» idéologie, au centre du débat public. Je suis laïque de confession musulmane et je considère que la place de l’islam – comme celle des autres religions – doit être exclusivement dans le cœur des femmes et des hommes qui le choisissent comme croyance et certainement pas au cœur de la société.

Je ne vais pas vous dire ici qui est Tariq Ramadan. J’ai eu l’occasion de réaliser une enquête journalistique qui lui a fortement déplu, mais qu’il n’a soi dit en passant jamais attaqué tant les affirmations qui y étaient contenues, ne souffraient d’aucune contrevérité, contrairement à ce qu’il cherchait à répandre un peu partout à l’époque, tout en surfant sur le discours victimaire, comme il sait le faire, et en se plaignant d’un reportage «à charge» que j’avais alors réalisé.

En vérité, mon reportage ne pouvait être qu’à «charge» comme le furent d’ailleurs la majorité des travaux journalistiques qui lui avaient été consacrés au cours des années passées et notamment le livre de Caroline Fourest intitulé «Frère Tariq» ou encore celui de Lionel Favrot: «Tariq Ramadan dévoilé», ou encore le reportage d’Alexandre Amiel, diffusé par Canal Plus. Hormis le fait de dire que Tariq Ramadan n’a pas de ceinture explosive autour de la taille et ne commandite pas d’opérations terroristes, je ne vois pas ce qu’on peut lui trouver de «sympathique» dans ce qu’il défend comme idéologie.

Je me rappelle qu’au début de mon enquête, je m’étais rendu à Genève pour y rencontrer Charles Genequand, le doyen de l’université qui fut aussi le directeur de thèse de Tariq Ramadan. J’ai compris très vite que cet universitaire très respecté n’avait pas gardé une très bonne image de son étudiant. Il m’expliqua alors qu’il avait refusé sa thèse de doctorat parce qu’elle était apologétique à l’égard de Hassan Al-Banna. Évidemment, Ramadan n’est pas de ceux qui travaillent «à charge» notamment lorsqu’il s’agit, pour lui, de critiquer sa chapelle d’origine, celle des «Frères musulmans», fondée par son grand-père, exportée, entre autres, par son père en Europe et entretenue aujourd’hui par lui-même, d’une manière fort intelligente, et par son frère Hani Ramadan d’une façon plus abrupte.

Oui Tariq Ramadan est un islamiste. Il est de ceux qui veulent que l’islam politique, la version européenne des Frères musulmans, infiltre les institutions, la société, les associations, les partis, les médias et j’en passe pour pouvoir peser sur ces mêmes sociétés, les «réformer» de l’intérieur, les islamiser ou les réislamiser, pour mieux les pervertir et les amener progressivement à accepter une vision moyenâgeuse de la religion musulmane. Alors naturellement si beaucoup ont compris la véritable nature du personnage, certains continuent à lui dérouler le tapis rouge, espérant ainsi – peut-être – domestiquer les islamistes «version light», pensent-ils.

Mais l’islamisme est comme le Coca Cola, il est dangereux dans sa version hard, dans sa version light, et même dans sa version zéro. Tout simplement parce que l’islamisme fait partie de ces assemblages complexes qui savent mixer et dissoudre la matière pour en garder l’essentiel: un goût en apparence acceptable, mais des molécules qui, consommées, avec ou sans modération, peuvent se révéler désastreuses pour l’organisme.

Nos sociétés ont besoin d’un régime particulier dans lequel les religions, les dogmes moyenâgeux, les idéologies bellicistes et les pensées rétrogrades ne puissent guère avoir droit de cité. Je le dis et le répète: la place des religions est dans le cœur des femmes et des hommes qui le désirent et certainement pas au bout de leur langue à chaque fois qu’ils se réunissent en société. C’est d’autant plus nécessaire aujourd’hui que l’Europe a changé et qu’elle se retrouve métissée avec des identités différentes. Sa stabilité future dépendra de sa capacité à créer un climat de «vivre ensemble» dans le cadre d’un pacte républicain ou citoyen qui exclue les identités ethno-religieuses des sphères publiques pour les confiner dans la sphère privée.

Je l’affirme d’autant plus franchement que la montée d’une nouvelle xénophobie qui prend prétexte sur l’islamisme pour déverser sa haine contre TOUS les musulmans et TOUTES les personnes d’origine étrangère, se nourrit justement de gens comme Tariq Ramadan et consorts. Le discours de Tariq Ramadan est incontestablement avec la menace terroriste, les attentats, les affaires de voile, de burkini et de burka des générateurs de racisme. Et d’ailleurs, le raciste qui, hier disait: «l’Arabe est voleur», dit aujourd’hui: «le musulman est terroriste» ou encore «l’islamisme est l’islam et les musulmans sont TOUS des islamistes en puissance».

D’aucuns n’ignorent pas que les extrémistes se nourrissent entre eux et qu’ils savent tels des vautours et des charognards trouver chacun sa part dans cette proie, désormais facile, qu’est la société démocratique. Dans le nouveau discours raciste, il est dit aux musulmans, en substance, vous êtes tous des Ben Laden, ou à tout le moins des Tariq Ramadan, donc vous êtes tous dangereux. Et derrière cette idée, il y a naturellement une conséquence inéluctable et non assumée entièrement pour l’instant: TOUS les musulmans à la mer!

C’est dire que si les démocraties décident de travailler avec des idéologues comme Tariq Ramadan, elles ne régleront pas la question de l’islamisme, elles l’aggraveront et elles aggraveront également les racismes. Elles les accentueront par un effet de spirale interminable qui conduira le citoyen européen à se sentir en danger, à rejeter l’autre et à provoquer par conséquent l’exclusion et l’auto-exclusion qui elle-même jettera beaucoup de personnes dans les bras de l’islamisme qui sera perçu comme refuge.

Les musulmans croyants dans les valeurs universelles – qui d’ailleurs ne sont guère en contradiction avec le corpus islamique – ceux qui tiennent à la démocratie et aux droits de l’homme comme valeurs essentielles, ceux qui pensent que l’intégrisme est en train de ronger leur religion ou la religion de leurs parents et ceux qui s’estiment aujourd’hui citoyen européen, doivent bannir l’islam politique, le salafisme, l’obscurantisme et les idéologues qui font la promotion de ces idées nauséabondes, inacceptables pour un monde moderne, et qui font passer l’islam aujourd’hui, aux yeux d’une partie de la planète, pour la religion la plus rétrograde, la plus débile et la plus violente qui puisse exister de nos jours. Les musulmans doivent aujourd’hui se révolter, mais pas contre l’Amérique ou Israël ni contre la Russie ou l’Europe, ils doivent se révolter contre leurs propres démons, leurs fanatiques, leurs extrémistes, leurs salafistes et leurs intégristes.

Nous ne pouvons pas vivre avec les idées défendues par Tariq Ramadan et, je dirai, nous ne pourrons pas vivre en Europe avec les idées défendues par Tariq Ramadan. Le communautarisme n’est pas une solution non plus, ou alors c’est parfois une solution temporaire dans certains pays, mais qui montrera ses limites un jour où l’autre.Le relativisme culturel est une forme cachée d’un racisme mondain qui ne veut pas se révéler. Et les concepts qui alimentent le «choc des civilisations» sont dangereux, idiots et doivent être dénoncés par toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, et ce, quelles que soient leurs croyances ou leur non-croyance.

Tariq Ramadan, très soucieux de son image, n’aimera pas ce texte et c’est tant mieux. Parce que nous défendons deux projets radicalement opposés et deux idées aux antipodes l’une de l’autre, il n’y a même pas un débat possible avec lui et ses semblables. Parce que ces gens-là, il ne faut pas discuter avec eux, il faut les combattre! Et ce que je dis là, je le pense tellement que je ne cesserai de le crier. Et comme dirait tout réalisateur, ce ne sera pas coupé au montage! »

Source Amazigh24

SIWEL 141937 FEV 16

De Taroudant à Tafraout, "Le Monde" met en avant la beauté berbère d'un Maroc authentique

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TAROUDANT (SIWEL) — Dans un article intitulé "Beautés berbères, de Taroudant à Tafraout", la publication relève qu'au sud de Marrakech, en s'enfonçant dans le Haut Atlas, un autre Maroc se révèle avec une plaine déserte, des routes à lacets et des hôtels de charme, qui, chacun, racontent une histoire.
De Taroudant à Tafraout,
A Tafraout, on retrouve un peu de déglingue et d'air pur, un Maroc berbère encore authentique, et des hôtels indépendants, chargés d'histoire, qui ne jouent pas l'escalade des prix mais soignent l'accueil de leurs hôtes, souligne l'auteur de l'article.

Le quotidien s'arrête aussi sur le sanctuaire du rabbin Haïm Ben Diwan où se déroule un pèlerinage chaque année en mai, qui attire sur ce chemin de terre rouge des juifs marocains et d'autres pays. "Ils s'y
recueillent sur des tombeaux en pierre gravés en hébreu et protégés par un jardin clos, à ciel ouvert, dans une sérénité totale", affirme l'auteur de l'article.

Par ailleurs, au col de Tizi-N-Test, à 2.100 mètres d'altitude, porte d'entrée de la province de Taroudant, il y a une vue, indiciblement profonde, dans laquelle se jettent les parapentistes, ajoute le quotidien.

La progression de village en village à l'ombre des palmiers donne tout son sens à un voyage en voiture d'autant plus que les chants proprement assourdissants des oiseaux enivrent, indique le journal, faisant observer que "dans la fraîcheur de cette vallée bordée par les montagnes arides, on se dit que cette route étroite et malaisée est sans doute une des plus belles au monde".

Source LeMag

SIWEL 141953 FEV 16

Hommage à Tahar Djaout

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CERGY (SIWEL) — L'Association Franco-Kabyle d’île de France ( AFKIF), rend hommage au grand écrivain et journaliste Kabyle, Tahar Djaout assassiné par le pouvoir algérien et ses islamistes devant son domicile le mercredi 26 mai 1993.
Hommage à Tahar Djaout
Une journée d'hommage et de recueillement à la mémoire de TAHAR DJAOUT, sera organisée par l'Association Franco-Kabyle d’Ile de France ( AFKIF) le samedi 27/02/2016 à partir de 16h à la MAISON DE QUARTIER DES LINADNES PLACE DES LINANDES 95000 CERGY.

Il est prévu notamment dans le programme de cette journée une projection d'un film documentaire réalisé par Abderrazak LARBI CHÉRIF, sur la vie et l'oeuvre de TAHAR DJAOUT, un documentaire intitulé "AMEDYAZ UR YETTMETTAT", suivi d'une conférence débat sur le film et l'ensemble de l'oeuvre du défunt, qui sera animée par le réalisateur lui même et Ahmed BOUALILI Docteur en sciences du langage ( spécialiste de Tahar Djaout dont l’œuvre a été l’objet de la majorité de ses travaux ).

VOICI LE PROGRAMME COMPLET DE CETTE JOURNÉE

soirée musicale de 19h00 à 23h00 avec :

Larbes Mhenna et Wahab Agaoua .

Cette soirée se déroulera le 27 Février 2016 à la MAISON DE QUATIER DES LINANDES? PLACE DES LINANDES , 95000 CERGY.

Les frais de participation sont fixés à 10 euros, 5€ pour les adhérents et gratuits pour les enfants de moins de 10 ans.
Le nombre de billets est limité à 200, ils sont disponibles à trois points de ventes :

1- Bar Hotel du Commerce : 26 rue Thiers 95300 – PONTOISE.

2- Le Der des Ders 33 rue Désire Preaux 93100 Montreuil.

3- Le clair Poupon 214 Boulevard Anatole 93200 Saint-Denis.

Pour plus d’informations ou réservations veuillez nous contacter au :
06 52 66 57 77 ou 06.51.45.68.23

TANEMIRT

SIWEL142135FEV16

Suède : Un rassemblement pro-kurde tourne au drame... un blessé grave dans une fusillade

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STOCKHOLM (SIWEL) — Un homme a été grièvement blessé par balles en marge d'un rassemblement pro-kurde qui se tenait dans la banlieue de Stockholm, a appris le journal en ligne, RTL.be, dimanche auprès de la police.
Suède : Un rassemblement pro-kurde tourne au drame... un blessé grave dans une fusillade
"L'incident a eu lieu hier à Fittja. La victime, qui se trouvait là en lien avec le rassemblement, a été blessée par balles", a dit à l'AFP une porte-parole de la police, Ewa Nilsson.

La personne, dont l'identité n'a pas été révélée, est dans un état critique, a-t-elle précisé. L'agresseur a pris la fuite en voiture et n'avait pas été interpellé dimanche en début d'après-midi.

D'après la presse locale, la victime se trouvait dans un minibus recouvert de drapeaux kurdes qui suivait les manifestants. Selon les organisateurs du rassemblement, la fusillade a un motif "politique". "

C'est une attaque directe contre la manifestation, contre les Kurdes", a dit l'un de leurs représentants, cité par l'agence suédoise TT. Selon TT, les services de renseignement participent à l'enquête.

Source RTL.be

SIWEL 142007 FEV 16


L'art joaillier kabyle exposé à l'Institut du monde... arabe (sic)

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — Quelques 250 bijoux kabyles, des colliers, bracelets, fibules et des parures dont certaines datent du XVIIIe siècle, sont exposés depuis vendredi 12 février à l'Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris... Un énième affront, un blasphème à la culture et à l'identité kabyles de la part d'organisateurs incultes, feignant ignorer que la vraie place de ce genre d'exposition serait plutôt le Musée du quai Branly des arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques que cet "institut" dédié à la "civilisation" arabe !
L'art joaillier kabyle exposé à l'Institut du monde... arabe (sic)
Certes, le tour ayant dû déjà été fait quant à l'habitat bédouin arabe composé de tentes dépareillées plantées dans un désert à perte de vue, ou de l'habit de haute couture composé de niqabs, burqas et de tchadors finement grillagés ainsi que des instruments de torture dont les épées à double lame, les sabres courts et le nécessaire à excision pour petites filles...

Mais cela ne donne aucunement le droit à Jack Lang, l'actuel président de l'Institut du Monde Arabe, qui se voit tel l'éternel ministre français de la Culture, pour éviter le vite culturel sidéral qui doit régner dans son institution, de se tourner vers d'autres cultures comme celle des Kabyles, qui n'ont rien d'arabes, qui, au contraire, sont sous le joug des Arabes, et qui, résistent vaillament et farouchement à leur assimilation dans le giron arabo-islamiste.

Rappelons que la France, sous Giscard d'Estaing, avait obéi à la recommandation du tyran algérien antikabyle Houari Boumediène de dissoudre l'Académie Berbère en 1978 et que depuis, elle refuse que les Kabyles puissent disposer de leur propre "Maison kabyle" qui les représenterait, où les artistes Kabyles puissent y être exposés et faire ainsi connaître leur culture toujours vivante, leur histoire multi-millénaire, etc...

wbw/zp
SIWEL 142148 FEV 16

Nancy : Table ronde sur le thème "Nationalité, mode d’emploi" le vendredi 26 février 2016 à 20h30

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NANCY (SIWEL) -En partenariat avec la Ville de Nancy L’ACB54, la CFBBL, l’AEB Moyeuvre vous invitent à la table ronde sur le thème : "Nationalité, mode d’emploi" qui aura lieu le vendredi 26 février 2016 à 20h30 à la salle RAUGRAFF.
Nancy :  Table ronde sur  le thème
Vendredi 26 février 2016 à 20h30


Salle RAUGRAFF

(13, rue des ponts à Nancy)



En partenariat avec la Ville de Nancy


L’ACB54, la CFBBL, l’AEB Moyeuvre vous invitent à la table ronde sur le thème :


"Nationalité, mode d’emploi"


Les binationaux font part de leur double peine...


Avec les intervenants


Jean Claude RENAC, Juriste


"Déchéance de la nationalité et grand repli de la société française"


Ahmed BOUBEKER, sociologue


"Dans un contexte de profondes mutations, la société française souffre d’un grave refus de reconnaissance de ses milieux populaires. Le modèle républicain qui a voulu fonder une cohérence culturelle et sociale autour de l’Etat grâce au magistère de ses institutions semble aujourd’hui se fracturer de l’intérieur. Si l’extrême droite s’impose comme une nouvelle force politique, c’est précisément parce qu’une part croissante de la population française ne se reconnait plus dans la culture hors-sol de ses élites. Fallait-il pour autant en rajouter dans une défense de l’identité nationale qui se traduit par une virulence publique à l’égard de l’immigration et de ses héritiers ? Le projet de « protection de la nation » surenchérit de fait sur une menace qu’incarneraient les binationaux au sein du peuple français. Confrontée à la violence terroriste, le gouvernement français semble ainsi répondre par la violence symbolique contre l’unité de la société française dans sa diversité. On s’interrogera sur le contexte politique et sociétal qui incite un pouvoir prétendu opposé à l’extrême droite à semer l’illusion identitaire d’une nation qui se protègerait en excluant la part la plus fragile d’elle-même ou en reniant ses origines plurielles."



Entrée libre



Réservation et renseignement : 03 83 35 20 12 - ACB54, 2 rue des Fabriques 54000, Nancy


Benaï Ouali, Nabila Djahnine, Katia Benguana, Achour Belghezli, Dalila Drideche et Mouloud Mammeri, 6 kabyles tués au courant du mois de Fevrier

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KABYLIE (SIWEL) — Six kabyles, Benaï Ouali, Nabila Djahnine, Katia Benguana, Achour Belghezli, Dalila Drideche et Mouloud Mammeri, tous morts au courant du mois de février. Ces six kabyles ont été tués un jour du mois de février par le négationnisme arabo-islamique qui nous colonise depuis beaucoup trop longtemps...
Benaï Ouali, Nabila Djahnine, Katia Benguana, Achour Belghezli, Dalila Drideche et Mouloud  Mammeri, 6 kabyles tués au courant du mois de Fevrier
Ouali Bennaï , né en 1917 à Ldjemaâ n Saridj, est un révolutionnaire kabyle du mouvement de libération algérienne. Militant berbériste, il défendait l'Algérie algérienne contre l’Algérie arabe et islamique imposée par les courants panarabistes dirigés par Messali Hadj.

Avec plusieurs de ses compagnons, dont Amar Ould Hamouda et Mbarek Ait-Menguellat, ils seront à l’origine de la crise dite berbériste et seront ciblés par une purge quelques années plus tard. Ouali Bennaï a été assassiné par le FLN, à la mi-Février de l'année 1957, par une rafale de balles tirées dans le dos ! …

Se sachant condamné par l’arabo-islamisme qui dominait idéologiquement le nationalisme algérien, Bennai Ouali fera parvenir un dernier message au frère, kabyle comme lui, Abane Ramdane, qui "cautionna" son exécution au nom de l’Algérie arabe et islamique : « En creusant ma tombe, tu creuses aussi la tienne ». Moins d’une année plus tard, en décembre 1957, le Kabyle Abane Ramdane sera lui assassiné par les mêmes panarabistes qui avaient exigé la tête des berbéristes. Il en sera de même par la suite avec Krim belkacem qui finira lui aussi assassiné par l'arabo-islamisme

Nabila Djahnine, née en 1965 à Vgayet, était une jeune architecte kabyle. Militante de gauche, berbériste et féministe, elle avait tout pour déplaire aux islamistes et aux autorités algériennes.

Nabila Djahnine, ancienne militante du MCB (Mouvement culturel berbère) était une activiste féministe et de gauche. Elle présidait l'association féministe "Thighri n tmetut" (ndlr, signifie en kabyle : Cri de femme) et a été assassinée le 15 février à Tizi-Ouzou par les hordes terroristes de l’arabo-islamisme. Elle avait 30 ans.

Moh Achour Belghezli , est un journaliste kabyle originaire d’Aguemoun At Aissi. Il est l’un des 24 détenus kabyles du printemps berbère de 1980 à avoir été présenté devant la cour de sureté de l’Etat algérien pour cause de berbérisme.

Moh Achour Belghezli était un militant de gauche bien connu. Journaliste à l’ancien journal de Kabylie, «le Pays», il rédigeait ses articles en kabyle et en français.

Il a é été assassiné à l’âge de 40 ans par les hordes terroristes de l’arabo-islamisme, dans la matinée du 17 février 1996. Il a été abattu avec sa jeune assistante de 25 ans, Dalila Dridèche, dans les locaux de sa rédaction, un petite agence de communication appelée « Universalcom » nouvellement installé dans le quartier « Tala » de Tiz-Ouzou.

Dalila Drideche, jeune militante kabyle originaire de Draa Ben Khedda (Mirabeau) , était étudiante en sciences juridiques. Militante des droits de l'homme et de la liberté de la presse, elle collaborait avec Moh Achour Belghezli au bon fonctionnement de la petite agence de communication appelée « Universalcom ». Elle avait 25 ans quand elle a été tuée par balles à bout portant avec son camarade Moh Achour.

Katia Bengana, originaire d’El kseur (Vgayet) était une jeune et brillante lycéenne kabyle de 16 ans. Ses parents ont quitté leur Kabylie natale pour aller s’installer et travailler à Meftah, une petite bourgade de la banlieue algéroise infestée d’islamistes. Katia est une jeune rebelle kabyle. En pleine ascension du terrorisme islamiste, malgré les menaces de mort et les intimidations, la jeune kabyle refuse de plier et oppose un refus catégorique au port du voile islamique. Elle est assassinée par les hordes islamistes du FIS, (GIA, AIS et assimilés), le 28 février 1994 pour avoir osé refuser de se soumettre à la loi sanguinaire des hordes islamistes.

Mouloud Mammeri est un écrivain, anthropologue et linguiste kabyle originaire d’At Yanni. Il est l’auteur de nombreux ouvrages (romanesques, historiques, anthropologiques, linguistiques), tous liés à la langue, la culture et la civilisation berbère, et plus spécifiquement kabyle. Il est notamment l’auteur du premier manuel de grammaire de langue kabyle.

Mouloud Mammeri meurt le soir du 26 février 1989 des suites d'un accident de voiture, survenu au cours de son retour d’un colloque sur l’amazighité à Oujda. Connu pour être une véritable «tortue» en voiture, personne ne croit à la thèse avancé par le pouvoir algérien: celle de l’accident de voiture .

Aux explications officielles affirmant que Mouloud Mammeri avait trouvé la mort au volant de son véhicule qui a quitté la route pour aller percuter un arbre, la rue kabyle répond que c’est plutôt l'arbre qui est allé percuter la voiture de Mouloud Mammeri. Pour les kabyles, l'affaire est claire, Mouloud Mammeri a été assassiné par le pouvoir algérien pour l'empêcher de continuer un travail monumental qui touchait à tous les domaines de l’amazighité.

Une foule immense l’accompagne à sa dernière demeure, dans son village natal, à Taourirt Mimoun, mais aucun membre du gouvernement algérien n'ose se présenter à l’enterrement...

cdb/zp,
SIWEL 151513 FEV 16

Évocation : Nabila Djahnine. Par Dahman At Ali

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PISE (SIWEL) - Une lumière se fut brusquement éteinte en Kabylie en ce matin du 15 Février 1995. Par devoir de mémoire, je ne peux demeurer sans évoquer une de mes ex-camarades, Nabila Djahnine, présidente de l'Association féministe "Tiɣri n Tmeṭṭut", lachement assassinée par les islamistes terroristes algériens à Tizi Uzzu le 15 Février 1995, à peine 30 printemps accomplis.
Évocation : Nabila Djahnine. Par Dahman At Ali
Nabila était non seulement mon camarade d'Université (Architecte de formation, promotion 1983/1988) mais aussi une camarade de lutte estudiantine et politique (revendication identitaire) et plus tard syndicaliste et féministe convaincue.
J'avais côtoyé Nabila, alors qu'elle était une jeune fille affable, généreuse, engagée mais aussi frondeuse à fleur de peau !

Avec sa maturité politique innée, elle était militante de toutes les luttes avant-gardistes, profondément consciente des défis de notre propre peuple aux cotés duquel elle était constamment engagée aux premières lignes des luttes. Elle avait semble-t-il suivi le chemin de ses grands frères, eux-aussi engagés, mais bientôt, les surpasse en activisme et en perspicacité.
Quand j'avais rejoint l'USTHB, à Alger, pour ma spécialisation en Physique nucléaire, je l'avais laissée comme étant le point de référence du mouvement féministe Kabyle.

Repose en paix, ma chère camarade et soeur, sache que tes sacrifices ne seraient jamais vains !
Ton frère Dahmane.
D@A

A Tizi-Ouzou, on octroie des "dispenses" de Tamazight

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Le proviseur d’un lycée à Tizi Ouzou a pris l’incroyable décision de demander aux enseignants de Tamazight exerçant dans son établissement de « dispenser » un élève arabe des cours de Tamazight mais aussi des cours de français. Faut-il se demander si la réciproque est vraie ? Un kabyle peut-il demander une dispense de l'enseignement de l'Arabe n'importe où en Algérie, ou même chez lui en Kabylie? Sachant que la réciprocité n'est pas une vertu arabo-islamique, que l'enseignement de l'arabe est obligatoire contrairement au Kabyle, y compris en Kabylie, il n'est pas utile de préciser davantage qui est le maître et qui est l'esclave...
A Tizi-Ouzou, on octroie des
La demande de dispense de "Tamazight" et de "Français" émane d'abord et avant tout des parents de l'élève concerné qui ne sont pas de Kabylie et qui répugnent à l’idée de voir leur enfant apprendre la langue kabyle, langue du pays dans lequel ils ont été installés. Les parents répugnent également au fait que leur enfant apprenne une "autre" langue étrangère : le français.

La décision de dispense est évidement dictée par les autorités supérieures qui imposent partout leur dictât. Selon nos informations, le proviseur du Lycée, ne serait, dans cette affaire, que l’exécutant d’une décision prise bien au-dessus de lui.

En Kabylie, ce n'est pas la première fois que des arabes, algériens ou autres, demandent à être dispensés des cours de Tamazight. Pour rappel, en 2008, l'ambassadeur de Palestine en Algérie avait demandé à l'Académie de Tizi Ouzou «d'épargner» les cours de Tamazight à une collégienne palestinienne installée à Michelet, en plein cœur de la Kabylie…

Il y a peu de temps, c’est une jeune enseignante de Tamazight qui se fait chahuter pendant qu’elle dispensait son cours de Tamazight à Draa Ben Khedda-Mirabeau

Avec la politique de déplacements de populations arabisées, l’Etat arabo-islamique algérien cherche à noyer à terme les kabyles dans une majorité d’arabes déplacés par ses propres soins en Kabylie.

Par ailleurs, si les arabes algériens arrivent à se faire dispenser de l'enseignement de Tamazight en Kabylie, les kabyles eux n'arrivent à se faire dispenser de l'enseignement de l'arabe nulle part, même pas en Kabylie !

cdb/zp,
SIWEL 151701 FEV 16

La France officielle : grand faussaire de l'histoire de l'humanité

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PARIS (SIWEL) — En terme de falsification et de détournement de l'histoire, des civilisations, des savoir-faire, des arts et des cultures, la France "orientaliste" est le plus grand faussaire de toute l'histoire de l'humanité. Quelques 250 bijoux berbères sont exposés depuis vendredi.... à l'Institut du Monde Arabe! pour révéler la diversité des savoir-faire locaux", nous dit l'AFP... Le "savoir-faire local" dont il est question ici étant inclut dans le "Monde Arabe", il faut donc comprendre que les bijoux berbères sont tout bonnement un savoir-faire arabe !!!!
La France officielle :  grand faussaire de l'histoire de l'humanité
Quelque 250 bijoux Berbères s'exposent depuis vendredi dernier à l'Institut du Monde arabe, révélant la diversité des "savoir-faire locaux", annonce fièrement l'AFP!

Mais de quels savoir-faire parle donc l'AFP? Le savoir-faire arabe ? le savoir-faire berbère ? ou alors ce serait le savoir-faire berbère qui serait, par la grâce française, devenu un savoir-faire arabe ? dans tous les cas, il s'agit d'une ignoble falsification, d'un détournement sans scrupules, d'un hold-hup organisé en toute connaissance de cause, commis par des hautes personnalités françaises de grande culture nous dit-on ?! à commencer par Jack Lang, qui préside cette institut du vol organisé ...

"Ces bijoux que les femmes portaient étaient leur richesse, leur assurance-vie, et leur carte d'identité" précisent pourtant Jean-François Bouvier et son épouse qui sont propriétaire de la collection de bijoux berbères.

On se demande toutefois si l'AFP, agence officielle de l'Etat français, comprend bien la signification du vocable "carte d'identité" quand la France parle d'exposer des bijoux BERBÈRES à l’Institut du Monde arabe ?! C'est comme si dans un grand centre dédié à cet effet, les agissement criminels des Mohamed Merra, des Kouachi et des Coulibaly sont exposés au monde entier comme étant un savoir-faire français...après tout, n'avaient-ils pas tous une carte d'identité française ?

Quoi qu'il en soit, que tous ces journalistes français, ces hommes de cultures, ces hommes de lettres et tous ces pseudos-intellectuels qui parlent sans vergogne du Monde arabe quand ils évoquent l'Afrique du Nord, qu'ils sachent que cette Afrique du Nord a été ravagée par la conquête arabo-islamique, que cela fait 14 siècles que les peuples berbères se débattent, encore à ce jour, avec cette idéologie coloniale morbide, fourbe et prédatrice.

Qu'ils sachent aussi, qu'en creusant les tombes des peuples berbères, c'est d'abord et avant tout la leur, celles de peuples d'Europe, qu'ils sont en train de creuser ! Car si les peuples Berbères d’Afrique du Nord ne survivent pas à l'arabo-islamisme, il est certain que l'Europe n'y survivra pas non plus!

Oui, l'Europe sera numériquement submergée par ses propres nord-africains, tous devenus arabes par la grâce de la politique arabe de la France, en plus de l'orientalisme absurde de ses élites, et ce ne sera que justice pour les berbères...

Rappelons que les chacals du désert ont déjà acheté les plus beaux quartier de Paris, dévasté la quasi totalité des banlieues et "radicalisé" la jeunesse française en maque de repères et d'idéal ! fini Babeuf et Blanqui , place à Tariq Ramadan, aux Mollahs et autres vénérables Cheikhs d'Arabie saoudite, du Qatar, place à tous les prédicateurs des enfers, il y a tellement d'argent dans leurs valises

zp,
SIWEL 151816 FEV 16



L'UDB veut un référendum sur la réunification de la Bretagne

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ROAZHON, BREIZH (SIWEL) — Suite à l'annonce de François Hollande d’organiser un référendum local sur le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les autonomistes de l'Union démocratique bretonne (UDB) veulent faire d'une pierre deux coups en posant la question sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne
L'UDB veut un référendum sur la réunification de la Bretagne
Les partisans de la réunification de la Bretagne historique, luttant depuis un demi-siècle pour la réintégration de la Loire-Atlantique en Bretagne, ont pris « acte » de l'annonce du président français et démontrent que « ce choix politique lève tout obstacle juridique ou financier à l’organisation d’une consultation des citoyens de la Loire-Atlantique sur la question de la réunification administrative de la Bretagne ».

Pour l'UDB, la récente réforme territoriale ayant maintenu les frontières des régions "Pays de la Loire" et "Bretagne", n'y change rien, cette question « reste présente dans le débat public. Elle est tout aussi légitime que la question de Notre-Dame des Landes à faire l’objet d’un référendum à l’échelle de la Loire-Atlantique sur la réunification administrative de la Bretagne », défend le parti autonomiste breton.

wbw
SIWEL 161624 FEV 16


Conférence de Ferhat Mehenni à Paris : « il n’y a que les rapports de force qui écrivent l'histoire»

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PARIS-DIASPORA (SIWEL) — C’est dans une salle archi-comble que Ferhat Mehenni a tenu une vente-dédicace samedi dernier au Royal Est, le café phare de la Gare de l'Est, à Paris. La salle n'a pas pu contenir toutes les personnes qui se sont rendues à cette rencontre, il y avait du monde même à l’extérieur… Face à un public heureux de le retrouver, le président de l’Anavad a entamé son intervention en commençant par la mise en relief de la longue et vaine lutte de la Kabylie pour démocratiser l'Algérie toute entière. Il est revenu sur l’énergie et les sacrifices consentis par la Kabylie pour démocratiser l’Algérie et les diverses étapes de cette quête de l’impossible, depuis 1963, avec les années de plomb sous la dictature de Boumediene, en passant par le printemps amazigh de 1980, la démocratisation de l'Algérie tant à travers les partis kabyles, seules et uniques organisations politiques dites algériennes se réclamant de la démocratie, de la laïcité et de l’identité plurielle de l’Algérie, qu’à travers les Archs de Kabylie qui ont élaboré la plate-forme d'El Kseur porté par des millions de kabyles en 2001 jusqu’à Alger pour n’avoir comme seules réponses qu’insultes, mépris, répression… dans l’indifférence générale des algériens bien plus proches de la Palestine que de la Kabylie. A cela s'est rajouté l’assassinat de près de 150 jeunes kabyles à la fleur de l'âge, les mains nues, avec juste dans leur tête des rêves de liberté, leur attachement viscéral à leur langue et à leur culture kabyles!
Conférence de Ferhat Mehenni à Paris : « il n’y a que les rapports de force qui écrivent l'histoire»
Ferhat Mehenni a ensuite insisté sur l’irréversibilité de la marche du peuple Kabyle vers sa liberté, parce la Liberté est le seul destin auquel, de tout temps, la Kabylie aspire. Son indépendance qu'elle a toujours jalousement conservée jusqu'à l'entrée de l'armée française en 1857, après 27 années de résistance, demeure inscrite dans la mémoire collective du peuple kabyle qui ne peut vivre sous le joug d’une langue, d’une culture ou d’une identité qui entend la dompter et la domestiquer. C’est ce qui explique l’irrédentisme kabyle qui refuse de se dissoudre dans une Nation artificielle construite sur la négation des peuples et à terme leur assimilation. Dans la foulée de son discours, Ferhat Mehenni a invité les autres peuples qui composent l’Algérie à en faire de même et dans un cadre plus général tous les peuples d’Afrique du Nord. Le président de l’Anavad a également dénoncé les frontières coloniales qui ne tiennent pas compte des peuples mais uniquement des intérêts des anciens colonisateurs qui se sont d’ailleurs empressés de mettre en place des dictateurs qu’ils ont installés ou fait chuter au grès de leurs intérêts.

Le président de l’Anavad a évoqué l’élaboration d’un Mémorandum qui sera bientôt remis aux Nations Unies dans le but d’expliciter davantage les aspirations du peuple kabyle, son parcours historique récent, son histoire ancienne, son indépendance, sa combativité, l’attachement viscéral à ses attributs, sa langue, sa culture, son identité, ses principes démocratiques, ses valeurs séculaires et son aversion pour toute forme de colonialisme. La Kabylie, de part toutes les luttes qu’elle a mené, a toujours poursuivi le même chemin, celui de la liberté ! Évoquant Ait Ahmed, un des 9 chefs historiques de la guerre d’Algérie, Ferhat Mehenni dira que le révolutionnaire kabyle a tout fait pour prouver qu'il était algérien alors que les algériens, même quand ils reconnaissaient sa valeur, l’on toujours considéré comme kabyle.

Ferhat Mehenni a également salué la tenue prochaine du 3è congrès ordinaire du MAK, le 26 février en Kabylie qui aura, entre autre projet colossal, celui de mettre en place un Parlement kabyle dont le but essentiel sera de soulager la Kabylie des actions nuisibles de l’Etat algérien. Ce parlement spécifiquement kabyle sera une soupape de sécurité pour le peuple kabyle, il donnera de l'espoir et de la dignité aux kabyles soucieux de faire vivre l'ensemble de leurs valeurs qu'elles soient sociales, économiques, culturelles, environnementales… Le président n’a pas manqué d’évoquer les traditionnels RDV du 20 avril aussi bien en Kabylie que dans la diaspora pour la double commémoration du printemps amazigh et surtout du printemps noir qui a endeuillé des centaines de familles kabyles et par-là, la Kabylie toute entière…

Le président de l’Anavad a également parlé de la genèse de son dernier livre "Noël en Otage", objet de la conférence et de la vente-dédicace, en rappelant les nombreux indices ainsi que certains faits survenus le jour-même, tel que l'entrée beaucoup trop facile des terroristes sur le tarmac de l'aéroport d'Alger. Ces derniers, au paroxysme du terrorisme islamiste, ont franchi tous les systèmes de surveillance et de sécurité avec une facilité déconcertante, pour ne pas dire avec la complicité des services de sécurité algériens qui ne peuvent qu’avoir reçu l'ordre de laisser faire ...

Il a ajouté qu'avec le recul nécessaire pour écrire ce livre, les diverses recherches qu'il a menées démontrent que ce détournement d'avion ne peut pas être autre chose que le fait du pouvoir algérien et de ses services. A la suite de l'annulation des élections remportées par leur monstrueuse créature, le Front Islamique du Salut, un parti islamiste, totalitaire et sanguinaire créé pour en faire un épouvantail à la démocratie, ils ont mis en place ce plan machiavélique en choisissant un avion français, à la veille de Noël, afin de se faire passer "pour les victimes du terrorisme islamiste" et obtenir le soutien international…ce qui a été effectivement le cas.

En se faisant passer pour les victimes, alors qu'ils étaient les instigateurs de la faillite multidimensionnelle de l’Algérie, ce soutien des instances internationales leur a permis de se maintenir au pouvoir et d'entreprendre une guerre totale contre la population, via le terrorisme islamiste ; ce qui s'est soldée par l'assassinat de milliers de personnes. C’est ensuite avec une grande émotion qu'il a évoqué et rendu hommage à tous ses amis et connaissances qui ont été lâchement assassinés au cours de la décennie noire.

Dans la foulée il a également évoqué son incompréhension de ceux qui lui ont reproché d'être sorti vivant de cet affreux détournement, de ce cauchemar alors qu'il était à un doigt d'être exécuté. Si ce n’était son instinct de survie qui lui a dicté de déclarer qu'il était cardiaque et qu'il risquait de mourir à tout moment. Il serait mort aujourd’hui, s’il n’y avait pas eu l'assaut libérateur du GIGN français alors qu'il était le prochain sur la liste des personnes à exécuter.

Ferhat Mehenni a également affirmé que la tâche assignée aux terroristes cautionnés par le pouvoir algérien était de faire exploser l'avion sur Paris. Par la suite les groupes terroristes comme Al-Qaeda, Aqmi et aujourd'hui Daech ont tiré les leçons de cet "échec" en formant des terroristes en capacité de piloter des avions et de les faire exploser sur les tours américaines, le 11 septembre 2001.

Enfin, le président de l’Anavad a rappelé que le but de ses conférences n'est pas de vendre son livre mais de délivrer d’abord et avant tout un message politique fort. Il a ensuite affirmé que les tentatives d'assassinat dont il a fait l'objet à plusieurs reprises sont réelles et inquiétantes mais qu'il continuera le combat jusqu’au dernier souffle de sa vie, avec la bienveillance et le soutien du peuple kabyle qui ne se laisse pas détourner de son objectif par les basses manœuvres du pouvoir algérien contre le MAK et le Gouvernement Provisoire Kabyle.

Enfin, Ferhat Mehenni a fraternellement invité la BRTV à changer ses orientations et sa politique concernant le traitement de l’information kabyle, notamment son boycott de l'actualité de l'Anavad et du MAK. Le président de l’Anavad a également tenu à remercier la jeunesse kabyle qui a réussi, au fil des années, à faire de Yennayer une date pour la revendication de l'indépendance de la Kabylie.

Un appel a été lancé à la communauté kabyle pour se retrouver tous à Paris le 17 avril à l’occasion de la célébration des deux printemps de Kabylie : le Printemps Amazigh de 1980 et surtout le Printemps Noir de 2001. Ferhat Mehenni a rappelé qu’«il n'y a pas de charité en politique, il n’y a que les rapports de force qui écrivent l'histoire» ; la Kabylie doit constituer une force et au vu de sa diaspora, elle a tout pour l’être. Le président de l’Anavad a également évoqué une rencontre, d’ici 2 à 3 mois, avec les comités de village kabyles en France pour trouver des solutions au financement de l'Anavad et de ses projets pour la Kabylie.

saa/zp/mi,
SIWEL 161629 FEV 16

Alerte météo : Neige et inondations en Kabylie

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KABYLIE (SIWEL) — La Kabylie commence à se draper de son manteau blanc. Des chutes de neige ont été enregistrées hier sur les hauteurs de la Kabylie. Les villes et villages en hauteur se sont recouverts de leur manteau blanc tandis que plusieurs axes routiers ont été bloqués par la neige, notamment les axes reliant Tizi Ouzou à Vgayet et Tuvirett au niveau des cols de Tirourda et de Chellata, perturbant fortement la circulation au niveau de ces deux axes montagneux.
Alerte météo : Neige et inondations en Kabylie
Du côté de Vgayet, les quelques heures de pluie ont provoqué des inondations. L’entrée du campus Aboudaou est comme à chaque pluie complètement inondé, un camion de pompier venu secourir un véhicule s’est retrouvé lui aussi coincé dans les inondations.

Idem du côté d’Aokas où les rues de certains quartiers se sont retrouvées inondées. Chaque année, c’est le même problème qui ressurgit et les pouvoirs publics semblent incapables de régler ce problème pourtant récurent

Alerte météo : Neige et inondations en Kabylie

Alerte météo : Neige et inondations en Kabylie

Alerte météo : Neige et inondations en Kabylie

Alerte météo : Neige et inondations en Kabylie

Alerte météo : Neige et inondations en Kabylie
SIWEL 161743 FEV 16

Vgayet premier producteur d'huile d'olive en Kabylie : 20 millions de litres cette année

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VGAYET (SIWEL) — Plus de 20 millions de litres d’huile d’olive ont été produit cette année dans la région de Vgayet qui constitue le plus important bassin oléicole de Kabylie avec uen superficie de 56 hectares et 427 huileries
Vgayet premier producteur d'huile d'olive en Kabylie : 20 millions de litres cette année
Les bassins de Tazmalt et Ighil Ali, qui regroupent une part importante du verger oléicole local et qui sont encore en pleine activité sont de nature à relever sensiblement le niveau de cette production, initialement vouée à la morosité à cause du manque de pluie à l’automne dernier.

Il est à noter que les vergers de Seddouk et d'At-Maouche ont, à eux seuls, réalisé plus de 4 millions de litres.

Source APS

zp,
SIWEL 161829 FEV 16

Vgayet : la foudre provoque un incendie dans un bac d'hydrocarbure

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VGAYET (SIWEL) — La foudre a déclenché ce mardi matin un incendie dans le Bac R13, contenant du pétrole brute, dans le parc à hydrocarbures de la Sonatrach à Vgayet, situé dans la zone de l’arrière port, sans faire de "grands dégâts", affirme la protection civile. L’opération d’intervention a été rendue aisée du fait de la préparation des modules de secours, soumis, tout récemment à un exercice de simulation grandeur nature sur le même site, mais avec un scénario autrement plus délicat, reposant notamment sur une reprise du feu après l’extinction.
Vgayet : la foudre provoque un incendie dans un bac d'hydrocarbure

Vgayet : la foudre provoque un incendie dans un bac d'hydrocarbure
Source APS
SIWEL 161900 FEV 16

Nécrophagie à l'algérienne

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SOUAMAA (SIWEL) — L’enterrement de Hocine Aït Ahmed, personnalité dont personne parmi le personnel politique d’hier et d’aujourd’hui ne peut remettre en cause la contribution et le sacrifice pour une Algérie de tous les Algériens a fait l’objet de la machinerie coutumière au régime qui consiste à arroser et sauvegarder ses soutiens locaux tout en désignant un bouc émissaire afin de détourner l’attention des citoyens kabyles et algériens de ses concussions. Mais la vérité finit toujours par émerger et s’imposer.
Nécrophagie à l'algérienne
Selon des sources émanant de mairies, on apprend qu’un budget spécial a été octroyé aux municipalités accueillantes (Aït Yahia, Souama et probablement d’autres) pour contribuer à l’organisation de l’enterrement.

À ce titre, la commune de Souama, limitrophe d’Aït Yahia a bénéficié d’une subvention spéciale de 150 000 000 DA (un milliard cinq cents millions de centimes) destinée à l’événement (transport, hébergement, nourriture).

La mairie de Souama, connue par ailleurs pour une opacité totale dans la gestion des subventions sociales aux familles défavorisés, a reçu sa quote-part dans un secret absolu.

La population locale n’a observé aucun investissement effectif dédié à l’événement. Mieux, les citoyens ont la preuve que ce sont des particuliers propriétaires de bus qui ont mis à disposition leurs véhicules pour le transport des personnes.

À ce jour aucun bilan n’a été rendu public et des élus demandent des comptes d’autant que le 2è Vice-président de l’APC s’est mis curieusement en congé depuis vingt-et-un jours déjà.

En effet, M. Fidah Rabah, 2è Vice-président d’obédience RND et bras droit du maire M. Bouktouche, a obtenu un congé de la part de la hiérarchie et se trouve actuellement en France. Personne ne sait comment ni pourquoi ce personnage, membre de l’exécutif communal, a réussi à déserter son poste en plein milieu d’année civile. Des questionnements légitimes commencent à circuler d’autant que des citoyens affirment que cet individu a procédé tout récemment à la vente de ses deux véhicules particuliers.

Aux dernières nouvelles, on apprend qu’il vient d’acquérir une station de lavage de véhicules en France.

Et pendant que des croque-morts, à plusieurs niveaux, dépeçaient la dépouille toute fraîche de M. Hocine Aït Ahmed, ordre a été donné de focaliser l’attention sur le drapeau kabyle et la présence massive de militants du MAK qui sont allés à l’enterrement avec leurs maigres moyens et certains ayant même passé la nuit à la belle étoile.

La vox populi demande aussi à savoir si MM. Hamrouche, Zéroual, Boukrouh, Benflis , Djaballah et d’autres dignitaires ont été à l’enterrement avec leurs propres deniers où « subventionnés » par l’argent du contribuable. Qu’ils nous disent s’ils étaient des pèlerins désintéressés ou des vautours à la curée en pays kabyle alors qu’aucun d’entre eux n’a élevé la moindre protestation lorsque la gendarmerie et la police algériennes procédaient à un massacre méthodique de la jeunesse de son peuple de 2001 à 2003.

Le régime d’Alger a tenté comme d’habitude de pourfendre l’unité du peuple kabyle.

Hélas pour lui ! C’est plutôt l’inverse qui se produit à chacune de ses indignités. La majorité des présents a remarqué que ce sont les militants du MAK qui étaient les plus présents, les plus dévoués et les plus dignes dans l’honneur rendu à la mémoire de Hocine Aït Ahmed.

Nous lançons la présente alerte pour dénoncer un détournement mémoriel de celui qui a souhaité un enterrement simple et digne par et parmi les siens et transformé en vaste opération de détournement d’argent public.

L’histoire jugera.

Souama, le 16 février 2016

Un groupe de patriotes kabyles de la commune de Souamaa

SIWEL 170002 FEV 16

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