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Ahmed Ouyahia : Contre la Kabylie, l'Algérie croit trouver son Changarnier

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Le régime colonial algérien a trouvé en Ouyahia celui qu’il pense pouvoir mater la Kabylie. Il est vrai que le personnage qui est le thuriféraire attitré du régime depuis Liamine Zeroual ressemble à Changarnier, moins la compétence et l’audace. Changarnier est ce général français présenté par l’historiographie coloniale comme celui qui, le 29 janvier 1840, à la tête de 430 hommes a remporté la victoire sur plusieurs milliers de Kabyles (sic). Ce qui est absolument faux puisque l’expédition de Kabylie n’a eu lieu que 15 ans plus tard, en 1857.
Ahmed Ouyahia : Contre la Kabylie, l'Algérie croit trouver son Changarnier
Sans aucune profondeur politique propre, il est l’exécuteur zélé des basses œuvres du régime algérien. C’est un Sancho Pança décrit comme « rude, élémentaire, de basse extraction, imprudent, vulgaire, goinfre, marmotte, mais fidèle à son seigneur. Il est présenté comme « homme de bien [...], mais, comme on dit, de peu de plomb dans la cervelle ».

Dans sa perpétuelle quête à satisfaire les desiderata de ses maîtres successifs, il a scrupuleusement exécuté la politique antikabyle du régime algérien depuis toujours.

C’est sous son gouvernement qu’a été décrétée la généralisation de l’arabisation en juillet 1998. Cette loi qu’aucun Algérien ne voulait ni ne souhaitait était destinée en réalité à arabiser la Kabylie et c’est à lui qu’échut de porter cette indignité commise envers sa patrie de naissance. Il a porté cette loi qui n’existe même pas dans les pays arabes avec l’inconscience d’une personne atteinte de bouffée délirante aigue.

Durant le Printemps noir de Kabylie de 2001, il était ministre d’état, ministre de la Justice et il n’a engagé ni ordonné aucune poursuite judiciaire contre les assassins dûment identifiés parmi les éléments de la gendarmerie et la police.

Aujourd’hui, fraichement réintroduit au RND, il réarme sa besace à compromissions en s’attaquant à Ferhat Mehenni et à Issad Rebrab. Deux Kabyles en une seule sortie médiatique. Un grand gage à ses maîtres mais en même temps un grand coup de main involontaire à la renaissance de la Kabylie éternelle.

Car à chaque fois qu’Ouyahia dénigre ses origines, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie monte en sympathie et la nation kabyle renforce ses rangs.

Ḥemmu n At Vucadra

SIWEL 101639 MAI 16


Convaincre 100 000 personnes de marcher, Ferhat At Sɛid et Vuɛziz Ucebbi l'ont fait !

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CONTRIBUTION (SIWEL) — La marche récente des partisans du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) à Tizi Wezzu a été, mise à part la marche du 14 juin 2001, la plus importante démonstration publique enregistrée du peuple kabyle. Le mérite revient à deux hommes qui travaillent de concert, l'un depuis l'extérieur, Ferhat At Sɛid (Ferhat Mehenni), président du Gouvernement provisoire kabyle en exil; l'autre depuis l'intérieur, Vuɛziz Ucebbi (Bouaziz Ait-Chebib), président du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) :
Convaincre 100 000 personnes de marcher, Ferhat At Sɛid et Vuɛziz Ucebbi l'ont fait !
C'est donc la traditionnelle marche du 20 avril qui commémore les deux printemps, Berbère de 1980 et Noir de 2001 qui draine, selon les organisateurs de la marche, plus de 100 000 personnes. Photos et vidéos à l'appui sur différents sites et médias sociaux nous confortent dans l'idée de ne pas contester les chiffres. De toute façon, le point n'est pas là car on n’a jamais vu autant de monde à Tizi Wezzu à l'appel d'une formation politique ou autre organisation.

D’ailleurs, tous les ans, les deux partis politiques kabyles, que j'appelle affectueusement en kabyle tinuḍin, appellent régulièrement à des marches. Le nombre de citoyens qui répondent à leurs couacs est dérisoire. Idem du côté de nos voisins Algériens. Et même les marches kabyles incluant celles du MAK des dernières années n'ont pas eu non plus autant d'écho. Pourquoi cette année alors ? Que s'est-il passé en 2016 ?

Les grandes choses ne sont jamais le résultat d'un événement ou d'une action. Convaincre et rallier un peuple à une cause n'est jamais une mince affaire. Convaincre un peuple qu'un changement aussi grand tel que l'indépendance, aussi grandiose soit-elle, en moins de deux ans relève de l'inimaginable. Et pourtant ce qui est arrivé en Kabylie en ce 20 avril 2016 tend à lui insuffler une dose de réalité. Cela s'explique, à mon avis, par l'introduction de facteurs et d'agents de changement au sein de la société kabyle.

Le premier facteur et agent de changement est bien entendu le président du MAK, Vuɛziz Ucebbi (Bouaziz Ait-Chebib) et sa façon toute particulière de faire de la politique. Il pratique la simplicité volontaire avec classe. Il va vers les gens en sillonnant la Kabylie et en leur parlant kabyle, leur langue. Il impressionne par la maîtrise de cette dernière. Un copain ayant assisté à un de ses discours m'a avoué que Vuâziz lui avait fait la preuve, sans article ni livre, que des sujets qui semblent impossibles peuvent être débattus en kabyle. Il poursuit que le pire c'est que le discours était un mélange d'histoire, d'économie et de politique et qu'il avait tout compris et tout saisi.

Le second facteur réside dans le contenu du discours, le message. Vuɛziz prêche l'union des Kabyles. Peu importe leur allégeance et religion. Il a appelé à plusieurs reprises à l'union, ar tegmatt. Pourtant, la politique c'est une histoire de rivalité et de discours dénigrant l'autre qui ne pense pas comme nous. On a habitué les Kabyles à ce genre de pratique, surtout entre FFS et RCD. Pourtant Vuɛziz a complètement omi cette façon de discourir. Son focus, en termes d'hostilité, c'est le gouvernement algérien et rien d'autre. Sinon, toujours en terme positif, il met l'accent sur ce que les Kabyles peuvent faire pour eux-mêmes et non ce que les autres peuvent faire pour nous. Il montre et démontre que par le passé, la Kabylie était indépendante et qu'elle est capable de le redevenir aujourd’hui. Ce message tenu avec simplicité et conviction porte et touche les gens.

Le troisième facteur réside dans l'installation de cellules du MAK dans les villages kabyles. Car elle a contribué grandement à la proximité qu'entretien Vuâziz avec les gens. Chaque cellule a chanté l'hymne national, Ass n tlelli, et a hissé le drapeau kabyle. Ces deux petites actions répétées des dizaines de fois peuvent sembler anodines. Et pourtant elles donnent un sens direct au projet d'indépendance car elles permettent aux gens de participer, de se sentir concernés et dans le coup. Tout le monde fait sa part.

Finalement, le dernier facteur et non le moindre qui a joué dans la balance est la crédibilité, l’engagement et le savoir-faire de Ferhat At Sɛid, président du Gouvernement provisoire kabyle en exil. Les gens ont scandé son nom et porté ses photos dans la marche du 20 avril. Connaissant l'absence totale et même l'aversion des Kabyles du culte de la personnalité, ce geste démontre hautement la reconnaissance du peuple du militantisme et du leadership de Ferhat.

Ce qui est très encourageant dans toute cette histoire est le fait que ces agents de changements sont naturels chez ceux qui les portent. Ils sont là pour rester. Ils vont rester pour cimenter l’idée qu’une Kabylie indépendante est une Kabylie plus forte car libre. Ils vont rester pour convaincre plus de 100 000 personnes de marcher le jour J.

Mack Ait-Aoudia

SIWEL 110145 MAI 16

Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !

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MONTREAL (SIWEL) — Appel aux Kabyles du Canada : Nous sommes ravis de constater que statistique Canada mentionne la langue maternelle kabyle par respect et considérations aux milliers de foyers de ses citoyennes et citoyens ayant complété le formulaire avec une telle mention :
Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !
Appel aux Kabyles du Canada

En effet, dans des tableaux détaillés par province et grandes villes aussi, le recensement de 2011 mentionne les effectifs des population selon la langue parlée le plus souvent et régulièrement à la maison, groupes d'âge, pour le Canada, les provinces et les territoires … (information disponible et publique sur le site)



Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !
Les locuteurs en langue kabyle sont mentionnés dans plusieurs tableaux statistiques (datant du recensement de 2011) à chaque fois qu’ils se déclaraient utiliser la langue kabyle à la maison ou être de langue maternelle Kabyle.

En faisant le cumul de toutes les provinces, il est alors aisé de mettre un chiffre sur la population canadienne d’origine Kabyle.


Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !
Afin de consolider ces statistiques qui deviendront une référence crédible à plusieurs niveaux décisionnels et stratégiques, nous encourageons fortement les familles kabyles installées au Canada à compléter ledit formulaire de recensement en y précisant comme langue maternelle le Kabyle et la culture maternelle Kabyle aussi.

Voici les questions relatives aux langues d’usage.


Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !

Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !

Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !

Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !

Recensement 2016 : Au Canada, on parle aussi le Kabyle !
Assumons-nous en tant que Kabyles, ni pires, ni meilleurs mais fièrement Kabyles !

I. S. de Montréal

SIWEL 110334 MAI 16

A tous les peuples d’Algérie : « Les vrais patriotes ? C’est nous, les kabyles ! »

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CONTRIBUTION (SIWEL) — A tous ceux qui veulent donner au peuple kabyle une leçon de patriotisme... Si vous voulez savoir qui sont les vrais patriotes, nous vous répondons : Les vrais patriotes ? « C’est nous les kabyles » ! Nous avons joué le jeu de l’unité en 1954, et qu’avons-nous eu en retour ? La dictature arabo-algérianiste ! Mais cette fois-ci, nous commencerons d’abord par libérer la Kabylie… et pourquoi pas l’ensemble des peuples de Tamazgha centrale que vous dénommez « Algérie ». Et si nous recevons une aide « extérieure » « Cah Ihwa Yagh ! »
A tous les peuples d’Algérie : « Les vrais patriotes ? C’est nous, les kabyles ! »
Le secrétaire général du RND Ahmed OUYAHIA attaque les nationalistes kabyles et qualifie Dda Ferhat de « mercenaire à la solde d’intérêts étrangers», assurant que «les Algériens n’accepteront jamais qu’il soit porté atteinte à l’unité nationale». «Dans une guerre classique, on trouve des mercenaires et dans une guerre subversive, on trouve aussi des mercenaires et je trouve que Ferhat Mehenni, malheureusement, à son âge avancé, s’est retrouvé comme un mercenaire d’une cause étrangère et non pas un mercenaire d’une prétendue cause de la Kabylie», assène-t-il, en affirmant qu’«il existe aujourd’hui des forces étrangères qui ont des comptes à régler avec l’Algérie et aussi des Algériens qui ont pris position contre leur pays».

Le derboukiste Amar SAÏDANI son homologue du « FLN anhistorique post 62 » donc celui des arabo-algérianistes - à ne pas confondre avec un jeu de mot hasardeux du type « âne-historique » - Le derboukiste zélé tout comme son confrère « conducteur de cars » OUYAHIA n’économise pas non plus ses coups sur la derbouka envers les nationalistes patriotes kabyles. Ce triste Sire qui est allé jusqu’à trainer dans la boue le général Toufik devant le monde entier. Du jamais vu dans l’histoire des services secrets de tous les pays. C’est que Toufik est un « empêcheur de voler des ronds ». Même si on sait que les nationalistes kabyles ne peuvent pas dédouaner «le reb Dzayer d’origine kabyle » eu égard à son engagement démocratique et au grand bien qu’il a fait pour sa région d’origine. Ai-je besoin de préciser ici que je suis un tant soi peu ironique ? D’autant que c’est à lui que nous devons de compter l’un des meilleur ennemis du peuple kabyle au poste de président en situation d’handicap et donc premier responsable du Printemps Noir.

Non Messieurs ! Dda Ferhat est un patriote de tous temps. Un fils de chahid et surtout un kabyle digne de ce nom avant la création du MAK en 2001. Et Dda Ferhat demeure un patriote mais cette fois-ci kabyle car c’est à lui qu’on doit d’avoir brisé le Tabou Suprême : l’indépendance de la Kabylie. Non, l’Algérie n’a pas à donner de leçon de patriotisme à la Kabylie. Et encore moins à notre Amghar né à Illulen Umalu. Oui « Amghrar », car Dda Ferhat mérite ce nom de sage. Chez nous en Kabylie, il n’y a pas de prophètes et encore moins de place au culte de la personnalité. Y compris pour nos regrettés Dda Lwenas et Dda Lmulud que nous chérissons.

Oui je le dis haut et fort pas de leçon de patriotisme à recevoir car les vrais patriotes ce sont nous les kabyles. Nous sommes les véritables héritiers du 1er novembre et du 3 juillet 1962. Nous faisons honneur à la Guerre de Libération de Tamazgha centrale et à tous ses martyrs. Nous sommes les descendants de ceux qui sont morts pour libérer la patrie. Notre seul tord, c’est de ne pas avoir lutté seulement pour notre seule liberté. Mais aujourd’hui, nous prenons en main les destinées de la Kabylie pour la libérer de l’emprise de ces tristes sires. Oui, je dis haut et fort - dans une langue empruntée certes - que les vrais patriotes ce sont les kabyles. Mais cette fois-ci nous concentrerons d’abord et avant tout nos efforts à la Libération de la Kabylie… Car nous sommes avant tout fidèles et loyaux envers notre Patrie : « Tamurt Negh ! ». Et si nous recevons une aide « extérieure » - « Ihwa Yagh ! » si tant est que ce soit le cas ?

Les vrais patriotes ? : « C’est nous les kabyles ! ». Car nous voulons la Libération « pacifique » et donc nécessairement « Politique » pour la Kabylie et pourquoi pas l’ensemble des peuples de Tamazgha centrale que vous dénommez « Algérie ». Amazighophones (Aures, Mzab, Wergla, chenwa, touareg, kabyle de l’Ouest..) ou pas (Cirta,Aannaba, Wehran, Tala Yensen, Sahara…). Tout est mieux que de voir cette mort que vous programmez pour l’ensemble de ces peuples. Nous avons conscience qu’en la matière vous réservez une place de choix à la Kabylie. Oui le temps de la Libération a sonné et cette fois, il sonne en Kabyle. Si vous voulez savoir qui sont les vrais patriotes, nous vous répondons :

Les vrais patriotes ? : « C’est nous les kabyles » ! Cette fois-ci nous commencerons d’abord par libérer la Kabylie… Nous avons joué le jeu de l’unité en 1954, et qu’avons-nous eu en retour ? La dictature arabo-algérianiste et un Harki avec un grand H, président de la République. Une guerre des sables fabriquée et téléguidée avec la complicité d’un Roi chorfa marocain pour désarmer les patriotiques Wilaya III et IV ? « Heureux donc les martyrs qui n’ont rien vu ! Mačči d tidett waya a Dda Bessaoud ? ». Des centaines de milliers de morts, pour recevoir des coups de matraques sur la bouche parce qu’on parle Kabyle dans l’Algérie de Pinochet ? « Heuu pardon ! Vɣiɣ a-d iniɣ Boumediene. Sameh iyi a Oulahlou !». Une Algérie où même un chien a le droit d’aboyer du moment qu’il aboie en arabe ? Une Algérie où un oiseau mourra décapité s’il s’avise de chanter le printemps en kabyle ! « Mačči d tidett waya a Dda Lounis ? » Une Algérie où il est interdit et honteux de parler l’algérien ? Au diable et aux Gémonies un tel pays ! Au diable et aux Gémonies, une Algérie où même le Soleil couchant doit se coucher à l’Est ! « Mačči d tidett waya a Dda Lwennas ? »

Les vrais patriotes ? : « C’est nous les kabyles ! ». Car nous n’avons eu de cesse de faire trembler votre dictateur suprême. Boumediene alias Mohamed BOUKHAROUBA, qui a trahi l’esprit de la Révolution en faisant disparaitre la mémoire d’un Abane, d’un Amirouche, d’un Si Lhouès ou encore d’un colonel Lotfi. « Mačči d tidett waya a dda Nordine ? ». Un pseudo Houari qui a emprisonné toute sa vie durant un homme d’Etat démocrate et sincère, comme Ferhat ABBAS. Qu’aurait été l’espace algérien avec un tel homme à sa tête ? Un kabyle derjaphone (Jijel) mais malheureusement pour lui un kabyle quand même. Et qui aura été d’une loyauté sans faille envers sa Patrie. Un Boumé d’origine kabyle qui ne cessera de diaboliser la Kabylie pour cacher sa couardise, ses peurs et sa psychopathie. « Lamaɛni tura nezra, afus n tqavact seg negh ! Mačči d tidett waya a Si Muhend ?»

Les vrais patriotes ? : « C’est nous les kabyles ! ». Tafsut imazighen en 1980, ce printemps démocratique par Excellence. Pas comme ce prétendu printemps aux accents orientaux. Un vrai printemps cette fois-là qui mènera en droite ligne sur un automne algérien en 1988. Mais un automne qui sera instrumenté qui mènera au raz de marée islamiste de 1991. Un espace algérien mis à feu et sang pendant toute une décennie par ces mutants dont seules l’Ecole algérienne et les zaouïas de l’Ouest ont le secret de fabrication. A feu et à sang par un Pouvoir qui veut se maintenir à tout prix. Même ces mutants « islamistes » ont été utilisés pour perpétuer le règne de l’infamie. Et en récompense, ces fous de Dieu reçoivent une Concorde scélérate et une bonne partie du gâteau de l’économie d’importation et de bazar. Chaque pouvoir fabrique tôt ou tard l’artisan de son malheur : « Kul Fer3un issa Mousa-s ! ». « Mačči Akka ayi id lehsav-is a Si Moh ? Mulac an muqel as n 3awed lehsav ! ».

«Oui les vrais patriotes, ce sont nous les kabyles ». Et pour ce patriotisme sans faille quelle récompense avons-nous eu ? Un printemps en 2001 qu’un régime colonial noircira par des tirs à balles explosives sur nos enfants excédés ? « Mačči d tidett waya a Dda Ferhat ? ». Cette terre algérienne devenue Ard Arabi, terre arabe sous le règne d’un président en situation de handicap dont on abuse de la faiblesse. Cet Abdelaziz BOUTEFLIKA qui a volé l’Algérie dans le dos de Boumé ? « Semeh iyi daɣen a Oulahlou bɣiɣ a-d iniɣ Pokémon ». Cet espace algérien où les voleurs cachés derrière ce Pokémon en fauteuil roulant détournent vers la Suisse des milliards, mais qui cette fois-ci ne se comptent plus en dinars. Quelle réaction de la part des peuples algériens affables, sans volonté aucune, à l’image de ce président mort et vivant à la fois ? Aucune ! Mais émus devant un bon match de foot et plus émus encore quand un palestinien par trop imprudent tombe et se foule la cheville à Tel Aviv. Sans compter Tamazight nationale en 2003 puis à moitié officielle en 2016 ? Et les kabyles dans tout ça ? Des algériens mais des algériens à moitié seulement ! « Mačči d tidett waya a Dda Idir ? ». La coupe est pleine, votre Tamazight officielle, on n’en veut pas ! « Jmaa Liman ad iyi gzem ad nawi l’indépendance, tevɣam neɣ ala ! Aya mačči d tidett a dda Vuaâziz ? ».

« Oui les vrais patriotes, ce sont nous les Kabyles ». Nous avons planté le drapeau à Sidi Ferruch le 3 juillet 1962. Deux jours avant que ce harki de Ben Bella ne revienne d’Egypte tout juste après sa sortie de prison. Un kabyle serait retourné directement dans son village après des années de prison dans les geôles de la France coloniale. Un Kabyle n’aurait jamais retardé la proclamation de l’Indépendance ne serait-ce que d’un jour. « Mačči d tidett waya a Dda Mohand n At Wizgan ?».

« Oui les vrais patriotes, ce sont nous les Kabyles ». Nous luttons pacifiquement « cette fois-ci » afin de proclamer d’abord « cette fois-ci » l’indépendance de la Kabylie. Et s’il reste de vrais patriotes sincères, héritiers de Ben Boulaïd, du colonel Lotfi, de Ben M’Hidi ou de Ali la Pointe, ne doutez pas d’une chose : les kabyles en tant que peuple, Tamurt en tant que Patrie, Taqvaylit en tant que langue et philosophie, la Kabylie en tant que nation et pays n’aura de cesse de défendre son indépendance totale vis-à-vis de qui que ce soit. Sans oublier qu’elle fera toujours honneur à l’espace qui l’a vue naître : Tamazgha centrale. « Mačči d tidett waya a Dda Lmulud ? ».

A tous les peuples algériens « Oui je vous le dis ! Oui je vous le répète, le patriotisme sans faille des kabyles est un fait qui s’impose à toutes et à tous ! ». Mais ça vous le savez déjà… « Mačči d tidett ay Iqvayliyen ?».
Vive les Archs républicains ! Vive la Kabylie Indépendante !

Salem AT SEYD

SIWEL 110400 MAI 16

Françalgérie : 60 % des visas délivrés en Algérie reviennent aux habitants de la Kabylie

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a indiqué, mardi à Tizi Ouzou, que " 60% des visas délivrés par son ambassade bénéficient aux habitants de la Kabylie et que 50 % des étudiants algériens en France sont des kabyles"... Le diplomate français n'a, par ailleurs, pas manqué de relever que " la grande partie de la coopération universitaire entre l’Algérie et la France se fait entre l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou et celles de son pays"... Voilà une bien étrange "préférence pour les kabyles" quand on sait que l'Etat Français classe la Kabylie comme zone dangereuses (entendre par là zone d'activité du terrorisme islamiste) et que la presse française qualifie toute honte bue la Kabylie de refuge du terrorisme islamiste...Il y a comme une contradiction qui révèle que la vérité se cache dans les actes et non dans le discours , sinon, la Kabylie serait celle qui aurait le moins de visas pour la France
Françalgérie  : 60 % des visas délivrés en Algérie reviennent aux habitants de la Kabylie
Ces chiffres ont été mis en avant par Bernard Emié pour souligner " l’attachement de sa représentation diplomatique à la nécessité de rouvrir le centre culturel français de Tizi Ouzou fermé depuis 1994" soi-disant pour des "considérations sécuritaires".

Enfin, le diplomate français n'a évidement pas manqué d'affirmer que les relations bilatérales entre la France et l’Algérie sont « excellentes et portées au plus haut niveau » avant de soutenir que son pays « investit beaucoup en Algérie et a confiance dans l’avenir de ce pays ». Comme il a tenu à rappeler, à l’occasion, l’importance des « intérêts économiques » de son pays en Algérie....

Les "excellentes relations" entre la France et l'Algérie se heurtent néanmoins à la réouverture du centre culturel français à Tizi-Ouzou, les autorités algériennes évoquant, toute honte bue, " des considérations sécuritaires", alors que l'insécurité en Kabylie est le fait des autorités algériennes elles-mêmes, que les islamistes dit "repentis" sont protégés par les forces de l'ordre algériennes au détriment des populations civiles etc,

Mais d'ailleurs, à supposer vraies que des "considérations d'ordre sécuritaires " empêchent la réouverture du centre culturel français à Tizi-Ouzou, cela devrait logiquement signifier que la Kabylie serait "le refuge du terrorisme islamiste" comme l'ont titré les grands et peu scrupuleux journaux français . Mais alors, si cela était vrai, à quoi rime ces 60% de visas donnés par la France pour les kabyles et sa nette préférence pour les étudiants kabyles ? ! Si la Kabylie est le "fief du terrorisme islamiste" comme l'affirme toute honte bue la presse française, alors pourquoi l'Etat français donne ses visas aux kabyles de préférence ?

La France et l'Algérie ont des convergences d'intérêts qui dépassent toute imagination et il ne serait pas étonnant qu'il y ait un deal sur cette histoire de visas accordés prioritairement aux kabyles ...

Avec agences,

zp,
SIWEL 111731 MAI 16


La Confédération MAK des At Iraten renforce et restructure ses rangs

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AT IRATEN (SIWEL) Lors d'une réunion extraordinaire qui s'est tenue ce mercredi après midi à Larvâa nat Iraten, les militants du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) de L3arc des At Iraten ont procédé à la restructuration de leur confédération.
La Confédération MAK des At Iraten renforce et restructure ses rangs
Le bureau exécutif est composé de :

Président : YOUCEF GUEDECHE
Premier vice-président : ACHOUR MEHAB
Deuxième vice-président : AKLI DERDOUR
Charger de l'information : SIFAX SEKLI
Secrétaire a l'organique : YOUVA DJOUAHER
Vice secrétaire a l'organique : YACINE DRISSI
Trésorier : BELAID MOUALEK
Vice trésorier : YACINE NECHAK

Le nouvel exécutif de la Confédération a tracé un programme d'actions qui sera communiqué prochainement.

wbw
SIWEL 112345 MAI 16

L’Assemblée Mondiale Amazighe dénonce la continuation des politiques de ségrégation des états de «Tamazgha» à l’encontre des Amazighs

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MAROC (SIWEL) — Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’Assemblée Mondiale Amazighe dénonce la continuation des politiques de ségrégation des états de «Tamazgha» à l’encontre des Amazighs. Ci-après le communiqué dans son intégralité.
L’Assemblée Mondiale Amazighe dénonce la continuation  des politiques de ségrégation des états de «Tamazgha» à l’encontre des Amazighs
L’Assemblée Mondiale Amazighe dénonce la continuation des politiques de ségrégation des états de «Tamazgha» à l’encontre des Amazighs




Les Amazighes de Tamazgha (Afrique du Nord) et du monde ont célébré au mois d’avril passé le trente-sixième anniversaire du Printemps amazighe, dans un contexte caractérisé par la continuation des politiques de ségrégation et de racisme contre ses constituants, ainsi que la poursuite des systèmes politiques d’apartheid anti-amazigh des Etats d’Afrique du Nord « Tamazgha », de la répression des Amazighes en les privant de leurs droits, comme ce qui suit :

En Algérie :

En dépit de l’officialisation de la langue amazighe, suite aux amendements constitutionnels algériennes annoncées fin décembre 2015, le pouvoir perpétue sa politique de ségrégation et de répression contre les Amazighs et qui se manifeste comme suit :
- La continuation de la répression du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) et la liquidation de ses militants, en plus du refus total de réponde à ses revendications, en dépit de sa popularité au sein des Amazighs de la Kabylie. Et nous, au sein de l’Assemblée Mondiale Amazighe, nous dénonçons fermement la politique du système algérien et exprimons notre solidarité et notre soutien total au Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie.

- La continuation de l’arrestation de trente militants amazighs des droits humains dans la région du M’Zab, depuis six mois, sans qu’ils soient déférés par les autorités algérienne au tribunal ou procédés à leur relaxation. Et en dépit de la souffrance qu’un nombre d’entre eux endure en raison de maladies chroniques, ils ne reçoivent pas les soins nécessaires. Figure parmi eux le Docteur Kamal Eddine Fekhar qui souffre d’hépatite, sans oublier la souffrance d’autres militants quant à la détérioration de leur situation psychologique, en particulier les plus âgés et qui dépassent les soixantaines.

- Les militants amazighes arrêtés appartiennent au Mouvement de l’Autonomie du M’Zab et sont objet de dix-huit accusations, dont certaines conduisent à la prison à perpétuité ou à la peine de mort. Les autorités algériennes, jusqu’à présent, n’ont présenté de preuves accablant les détenus.

- Le pouvoir algérien n’a entrepris, durant les années passées, aucune démarche pour améliorer la situation de l’amazighe et son intégration dans les départements de l’Etat, en opposition avec ce qu’il a fait pour les langues arabe et française.

- L’Algérie exploite son conflit avec le pouvoir marocain sur la Sahara, comme moyen pour piéger les militants amazighes d’Algérie qui sont contre le système. Elle accuse les militants qui participent aux activités du Mouvement amazighe au Maroc de collaboration avec la Maroc et de traitrise. Dans la cadre d’une guerre préventive contre l’émergence d’organisations amazighes fortes au sein de l’Algérie.



Nous réaffirmons, au sein de l’Assemblée Mondiale amazighe, que le choix unique du pouvoir algérien, pour garantir un avenir prospère du peuple, est l’application du système fédéral. L’option sécuritaire et répressive ne mène qu’à la dégradation de la situation qui menace l’avenir du peuple et l’unité du pays.

En Libye :

En Libye, en dépit de notre soutien à la signature de plusieurs parties libyennes, d’un accord politique pour résoudre la crise que connaît le pays à Skhirat, mi décembre 2015, nous constatons, avec grand étonnement, l’exclusion des Amazighs du dialogue politique libyen par l’ONU et par les pays qui parrainent ce dialogue. Nous constatons également le refus de l’instauration des droits amazighes et la reconnaissance de l’identité amazighe de la Libye.
Malheureusement, nous ne constatons aucun intérêt des Nations Unies quant à l’imposition des droits linguistique et culturels des Amazighes de Libye dans la constitution post-révolutionnaire, en plus de la garantie relative à leur représentativité au sein des organes de l’Etat libyen ainsi que ses impacts. Ce qui met en relief cette situation sont les pourparlers de l’Instance d’élaboration de la constitution libyenne, qui se sont déroulé au Sultanat d’Oman, fin mars et début d’avril courant, et qui ont conclu à l’adoption de la constitution libyenne post-révolutionnaire qui ignore l’Amazighe en tant que langue officielle.
Nous sommes attristés que les Nations Unies n’exercent de pression sur les parties concernées, de sorte que la Libye d’après Kadhafi, soit un Etat fédéral et démocratique, respectueux des chartes et pactes internationaux des droits de l’homme et des peuples.

En Tunisie :

Nous avons déjà noté, concernant la république de Tunisie, notre dénonciation quant à la marginalisation totale et absolue de l’identité amazighe dans la constitution post-révolutionnaire. Excepté l’autorisation donnée à un certain nombre d’associations amazighes. Nous constatons l’absence de décisions étatiques en relation avec l’amazighité et nous notons ce qui suit :
- La république tunisienne ne reconnaît pas officiellement aucune forme d’existence amazighe dans le pays ;

- Les différents secteurs ministériels de tous les gouvernements tunisiens, depuis la révolution, n’ont initié aucune décision relative à la protection et à la promotion de la langue et de la culture amazighes, en dépit de la réalité lamentable s’y afférent ;

- Les responsables politiques de la Tunisie continuent à classer leur pays parmi les pays dits « arabes », il en est de même de la majorité des partis politiques et des associations tunisiennes, alors que c’est un pays africain et amazigh.

- L’Etat tunisien ne reconnaît pas toujours aucun droit des droits amazighes, tels que revendiqués par les Amazighes de Tunisie, conformément aux pactes et conventions internationales des droits de l’homme et des peuples ;


En Azawad :

- Evoquant le refus d’octroyer à la région de l’Azawad une autonomie élargie, nous avons constaté, depuis la signature de l’accord de paix et de réconciliation entre le Mali et la Coordination des mouvements azawadiens, issus du processus algérien en mai 2015, suite à des pourparlers globaux, par l’intermédiaire international, présidée par l’Algérie, un gel dans la situation. Et nous n’avons pas observé de progrès relatif à la solution des différents problèmes dont souffrent les citoyens touarègues ou à l’intégration des leaders azawadiens au sein des structures de l’Etat conformément à leurs ambitions légitimes et à l’ouverture de négociations relatives au traité de paix ;

- Bien que la coordination des mouvements de l’azawad ait confirmé que sa signature en lettre sur le pacte de paix et de réconciliation, conformément au processus algérien, le 01 mars 2015, issu du processus algérien, diffère du pacte définitif juridiquement, et que le document du 01 mars 2015, ne doit pas être considère comme « pacte définitif », et son exécution ne devrait être appliqué avant « un pacte définitif ». Son application ne devrait pas se faire avant d’aboutir à un pacte accepté par les deux parties. Mais de nouvelles négociations n’ont pas eu lieu entre les azawadiens et le Mali, après signature dudit pacte, Jusqu’à aujourd’hui, pour valoriser les revendications des azawadiens, en dépit de l’engagement du gouvernement malien et de l’intermédiation internationale, quant à la mise en ouvre.

- Nous réitérons la nécessité d’ouvrir un dialogue relatif aux détails du pacte sus mentionné, entre les azawadiens et le Mali, supervisé internationalement, ainsi que la célérité quant aux opérations relatives aux aspects humanitaires et sociaux, qui ont fait l’objet d’un consensus pour leur application dans la région de l’azawad, de la part des parties engagées.

- Nous insistons sur le fait que la continuation de la paix et de la stabilité dans la région de l’Azawad, ne peuvent se concrétiser sans la réponse totale aux aspirations du peuple azawadien. Particulièrement, que le Mali soit un Etat fédéral et que la région de l’Azawad bénéficie d’une autonomie politique avec des prérogatives larges.



Au Maroc :


Au Maroc, l’amazighité est toujours objet de discrimination, cinq ans après la reconnaissance officielle de l’amazighe comme langue officielle dans la constitution. Jusqu’à aujourd’hui, la loi organique pour sa mise en ouvre fait face à un destin inconnu, quelques mois avant la fin du mandat du gouvernement actuel.
En plus de ces faits, la situation de l’amazighité a reculé au sein de l’enseignement et des médias par rapport à sa situation d’avant son officialisation dans la constitution marocaine en 2011. Seuls les deux secteurs sus cités, ont intégré l’amazighe de manière mitigée (depuis 2003 pour l’enseignement et depuis 2010 par la création de la chanine amazighe). Fait marquant, le gouvernement actuel, durant son mandat, n’a pris aucune décision pour améliorer la situation de l’amazighité dans ces deux secteurs, ni son intégration dans d’autres secteurs. Au contraire, des projets stratégiques qui excluent l’amazighité, ont été avalisés par le gouvernement, sous prétexte que la loi organique relative à l’amazighe n’est pas encore promulguée. Fait qui mobilise les institutions de l’Etat pour l’exclusion de l’amazighité.

A côté de cela, nous notons ce qui suit :

- L’Etat marocain a fait recours, plusieurs fois, à la violence et à la force délibérée contre des marches de contestation pacifiques amazighes, dans différentes régions du Maroc, sans avancer d’explications officielles quant aux raisons de la répression. L’Eta marocain a aussi fermé les yeux sur la répression violente du Mouvement Culturel Amazighe (MCA) au sein de l’université, fait qui a abouti à l’assassinat d’un des militants : Omar Khaleq « IZM », assassiné par des milices estudiantines qui prônent la violence, le 23 janvier 2016. Et continue l’incarcération des détenus politiques de la cause amazighe : Hamid Ouadouche et Mustapha Oussaya.

- Les autorités marocaines continuent de violer la loi des associations, refusant de délivrer les dossiers de constitutions de cadres amazighes, les reçus et l’autorisation d’exercice juridique.

- L’Etat marocain ne reconnaît pas toujours les droits symboliques des Amazighes, particulièrement, la reconnaissance du nouvel an amazighe comme fête nationale officielle, bien qu’il reconnaisse les nouveaux ans grégorien et hégirien.


En définitif, nous appelons tous les Amazighs à renforcer l’action militante pour consolider le « nationalisme amazighe », conformément au contenu du « Manifeste de Tamazgha, pour une confédération démocratique et sociale transfrontalière, basée sur le droit à l’autonomie des régions ».

Nous insistons pour que tous les cadres du mouvement amazighe renforcent leur coordination, multiplient leurs actions et renouvellent leurs moyens de lutte, tenant en compte les intérêts suprêmes du peuple amazighe en tous lieux, sans perdre de temps dans des questions marginales pour devancer les événements. Particulièrement la situation actuelle qui, en principe, connait des prises de décisions fondamentales concernant l’amazighité. Il faudrait que le contenu des décisions soit en conformité avec les ambitions des Amazighs, et basé sur la référence internationale des droits de l’homme et des peuples.

Ainsi, nous rappelons notre appel à tous les Amazighs d’Afrique du Nord et de la Diaspora, pour profiter l’occasion de l’organisation du Congrès Internationale sur le Climat, à Marrakech – Maroc - pour faire réussir la manifestation, auquel avait déjà appelé l’Assemblé Mondiale Amazighe, le 12 novembre 2016, parallèlement à la célébration de la COP22, qui connaîtra une présence internationale conséquente, pour dénoncer et mettre fin aux violations et atteintes criantes et continues des droits des Amazighs. Et pour consacrer le travail unitaire amazighe pour des actions de terrain.


Assemblée Mondiale Amazighe
Le Bureau Confédéral


SIWEL 121100 MAI 16

OUYAHIA, AGERFIW

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KABYILE (SIWEL) — Deux citoyens kabyles, Azru Loukad et Hamid Mezaoui, ont répondu au kabyle de service Ahmed Ouyahia qui s'est attaqué au président du Gouvernement Provisoire Kabyle (Anavad) , Ferhat Mehenni. Ci-après la réponse dans son intégralité.
OUYAHIA, AGERFIW
OUYAHIA, AGERFIW

Il parait que Ahmed Ouyahia a traité Ferhat Mehenni de « mercenaire à la solde d’intérêts étrangers ».
Qui est Ahmed Ouyahia ?
- on sait qu’il serait né en 1952 à Vuadnan (lui aurait dit Bouadnane).
Qui est Frehat Mehenni ?
- on sait qu’il est né en 1951 à Mareγna, Illullen Umalu.
Selon la tradition kabyle, Ouyahia aurait donc dû appeler Ferhat Dadda, par respect puisqu’il est plus âgé.
Ferhat Mehenni est un fils de martyr de la Guerre de libération.

On ne dira rien du père de Ahmed Ouyahia, peut-être travailleur et vénérable et qui doit tancer son fils pour son outrance envers un digne concitoyen kabyle comme lui qui a vécu la misère et le dénuement durant de longues années.

Mais cette outrance et cette attaque véhémente doivent avoir une réponse.
Après de longues cogitations, Hamid a trouvé la réponse idoine. Elle est dans une chanson de Ferhat Mehenni lui-même, composée il y a une quarantaine d’années.

Nous vous livrons avec plaisir cette réponse :

« Mγin iyi-d wafriwen
Yiwen wass ṛuḥeγ ufgeγ
Ddiγ akk d igerfiwen
Nwiγ kra ad t-id revḥeγ
Qqleγ d agellid nnsen
Qqaren iyi-d ansi ara kkeγ
Ur zriγ zzuγreγ ten
Neγ zzuγren-i qevleγ
Ar walma anda ţmeţţaten
Imdukal akken a-ten ččeγ
Akkenni ţuγuγ
Nekki d agerfiw, nekki d agerfiw …

Elle s’adresse à tous les charognards, avérés ou en devenir pas seulement à Ahmed.

Iɛezzugen, le 13 mai 2016
Azru Loukad, Hamid Mezaoui

SIWEL 131314 MAI 16


Crise entre Paris et Alger : La Kabylie en cause

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ALGER-PARIS (SIWEL) — Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a qualifié d’«irresponsables» la récente déclaration de Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie. Ce dernier avait affirmé à Tizi Ouzou que «60% des visas délivrés par son ambassade bénéficient aux habitants de la Kabylie et que 50% des étudiants algériens en France sont issus de Kabylie». Pris d’une rage folle, le ministre algérien des affaires étrangères, s’est violemment élevé contre les statistiques avancées par le diplomate français mais sans prendre la peine de les infirmer ou de les confirmer et pour cause, puisque le véritable problème pour l’Algérie arabo-islamique ce n’est pas la véracité des chiffres annoncés mais la signification de ces révélations au-delà des chiffres en eux-mêmes.
Crise entre Paris et Alger : La Kabylie en cause
En effet, si la France donne prioritairement des visas aux kabyles cela contredit la propagande médiatique de l’Etat algérien selon laquelle la Kabylie serait une «zone dangereuse» où prospèrent des groupes islamistes ayant prêtés allégeance à Daech (Affaire Gourdel, terrorisme résiduel etc.,) … or, on ne choisit pas prioritairement une catégorie d’immigrants sur le critère d’un territoire d’origine (la Kabylie) considéré « à risque » en matière de « terrorisme islamiste»..

Alors quelle mouche a donc piqué Paris pour faire une telle annonce et de surcroît à Tizi-Ouzou, là où Paris reste incapable de faire ré ouvrir le Centre culturel français pour cause d'insécurité (sic!) ?!...

Comme nous le dénonçons depuis plusieurs années déjà, la Kabylie est victime d’une incroyable campagne de dénigrement à laquelle participent très activement les gros médias français, entre autre l’AFP et RFI. Depuis quelques années, la Kabylie est sciemment présentée aux yeux du monde comme le « fief du terrorisme islamiste », et ce, de manière préméditée et totalement mensongère … Voilà pourquoi la déclaration de l’ambassadeur français fait un peu désordre dans le discours officiel habituel, aussi bien du côté de la France que de l’Algérie, tant elle contredit les dizaines d’articles de la presse algérienne comme de la presse française qui chantent à l’unisson « la Kabylie : le refuge du terrorisme islamiste »…

En revanche, il ne serait pas étonnant que ce petit signe de mauvaise humeur diplomatique relève d’une vengeance bien française pour faire payer à la nomenclatura algérienne son penchant pour le candidat des américains, trimbalant le supposé successeur de Bouteflika de Zaouia en Zaouia, histoire de l’absoudre de ses péchés et d’en faire un présidentiable religieusement acceptable pour le commun des algériens, à l’exception notoire des kabyles qui sont les seuls à avoir interdit à Chakib Khellil de mettre les pieds dans leur territoires alors que partout ailleurs en Algérie, il est reçu avec les honneurs dûs à son rangs de « grand dignitaire » de la mafia algérienne…

M. Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, devra faire appel à tout son génie (d'origine kabyle) pour faire passer des vessies pour des lanternes et encore, il est des situations où à l'impossible nul n'est tenu, comme par exemple faire passer l'Algérie pour la championne de la lutte contre le terrorisme islamiste et à contrario, faire passer la Kabylie pour le bastion du terrorisme islamiste.

Quelle que soit l’ampleur de la propagande, il se trouve toujours des moments où l'on est rattrapé par la réalité des faits, comme ici avec les statistiques du % des visas français.

Cela étant dit, si Paris a commis cette bourde sans aucun doute volontaire, la déclaration du diplomate français à Tizi-Ouzou a très vite connu quelques aménagements "politiquement correctes" puisque l’ambassade de France apporta un démenti officiel dans laquelle tout est nié en bloc : «L’ambassadeur de France n’a pas tenu à la presse les propos qui lui ont été attribués, mais a simplement souligné au cours d’une réception à caractère privé avec la communauté française qu’il constatait que les habitants de cette région prenaient toute leur part dans les échanges entre l’Algérie et la France», ajoutant que «la France n’a aucune politique de quotas d’aucune sorte en matière de visas qu’elle traite dans un esprit d’égalité et de non-discrimination» …

Et blabla, blabla, blabla ...

zp,
SIWEL 131617 MAI 16

COMMUNIQUE DU MINISTÈRE DES INSTITUTIONS DU GPK ET DU RÉSEAU ANAVAD

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C'est avec une immense tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Mouhand Ouraveh Amir, militant de la première heure du MAK, de la démocratie et de toutes les causes justes.
COMMUNIQUE DU MINISTÈRE DES INSTITUTIONS DU GPK ET DU RÉSEAU ANAVAD
Par la disparition de ce militant, la cause Kabyle perd un grand défenseur, ses amis perdent un grand compagnon de lutte et sa famille perd un père exemplaire, dont la droiture et la loyauté doivent rester un exemple pour toutes les générations futures.
Face à cette dure épreuve, au nom ministère des institutions du GPK, du réseau Anavad et en mon nom personnel, je présente à la famille et aux proches, nos condoléances les plus attristées.
Nous les assurons de tout notre soutien et notre affection.

Repose en paix Cher Mohand Ouraveh, tu pars avec le sentiment du devoir accompli.
La Kabylie et les tiens ne t'oublieront jamais .
Le combat continuera, nous t'en faisons le serment

Paris le 13 mai 2016
Ahmed Haddag

Tassaft Ougemoun : Le MAK se recueille à la mémoire de Djafar Ouahioune et Kamel Ait Hamouda

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TASSAFT OUGEMOUN (SIWEL) — En ce jour du 10 mai 1997, l’horreur, dans son paroxysme, est au rendez-vous dans ce lycée d'At Yani. Les terroristes viennent d’assassiner devant les innocents lycéens Djaffar Ouahioune et Kamel Aït-Hamouda. Dix-neuf ans se sont écoulés depuis cette tragédie. Pour que nul n’oublie ces deux victimes des hordes terroristes, le Président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, à la tête d’une importante délégation, s’est déplacé aujourd’hui à Tassaft-Ouguemmoun où il s’est recueilli sur leurs tombes.
Tassaft Ougemoun : Le MAK se recueille à la mémoire de Djafar Ouahioune et Kamel Ait Hamouda
La cérémonie de recueillement s’est traduite par le dépôt d’une gerbe de fleurs sur les tombes des deux martyrs, une observation d’une minute de silence et enfin le discours de circonstance.

A relever que Bouaziz Aït-Chebib et ses proches collaborateurs ont été accueillis chaleureusement par les habitants de Tassaft-Ouguemoun dont les membres du comité du village .

Dans son allocution, le président du MAK a rappelé devant l’assistance, les raisons ayant ciblé les deux hommes ; lesquelles raisons ne sont pas naturellement à rechercher dans la rationalité et la raison, mais à imputer tout simplement à la folie destructrice des terroristes et leurs commanditaires.

Bouaziz Ait Chebib a saisi l'occasion pour appeler le peuple kabyle à agir dans l'union pour arracher sa liberté , un idéal pour lequel sont tombés au champs d'honneur Djafar Ouahioune , Kamel Ait Hamouda, le Colonel Amirouche, Amar Ould Hamouda et tant d'autres lumières.

A la fin du recueillement, la délégation du MAK a remis aux habitants du village de Tassaft Ouguemmoun un drapeau kabyle en signe de respect et de fraternité, deux valeurs qui constitue la force de la société kabyle.

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine

Le MAK à l’enterrement de Mouhand Ouravah Amir

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WIZGAN (SIWEL) - Le Président du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, qui était dans la matinée d’aujourd’hui à Tassaft-Ouguemmoun pour s’acquitter de ses obligations morales vis-à-vis de deux martyrs de la démocratie, en l’occurrence feux Djaffar Ouahioune et Kamel Aït-Hamouda, a pris, une fois ses obligations honorées, la direction de Bouzguène pour présenter les condoléances de la direction du mouvement à la famille du militant de la Kabylie libre et de toutes les causes justes en l’occurrence Mouhand Ouravah Amir.
Le MAK à l’enterrement de Mouhand Ouravah Amir
Le président du MAK a rendu un vibrant hommage à Mouhand Ouravah Amir. " Quand Ferhat Mehenni traversaient les moments les plus difficiles de sa vie , Mohand Ouravah a été l'un de ses indéfectibles. En militant sincère et déterminé , il a été l'initiateur et l'organisateur de la première conférence publique du MAK. Il nous a légué la dignité et la détermination comme héritage qu'on doit honorer en poursuivant le combat jusqu'à la libération de la Kabylie."

Il y a lieu de rappeler qu' il y avait grande foule à l'enterrement. Parmi celle-ci, figuraient naturellement en grand nombre les militants du MAK, venus dire à Dieu à l’homme qui a consacré toute sa vie à défendre son idéal.

Et pour honorer la mémoire de ce militant infatigable et incorruptible, le cercueil du défunt, Mohand Ouravah, a été enveloppé dans le drapeau de la nation kabyle, geste qui a plu à toutes celles et tous ceux venus rendre hommage au défunt.

Le MAK adresse ses félicitations à un étudiant pour sa soutenance

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KABYLIE (SIWEL) — A l’occasion de l’obtention de son diplôme d’ingénieur agronome à l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, Mennad Aït-Gherb, militant sincère de la cause kabyle, a honoré la Kabylie. Et à cet effet, en mon nom personnel et au nom de toute la famille militante du MAK, je lui en adresse mes félicitations.
Le MAK adresse ses félicitations à un étudiant pour sa soutenance
Lors de la marche historique du 20 avril à Tizi Wezzu, il a eu l'ingénieuse idée d'utiliser aussi la langue des signes pour communiquer en brandissant une affiche énigmatique qui avait turlupiné les marcheurs quant à sa signification. Il s'agissait tout simplement du mot AFRANIMAN, pour "autodétermination" en kabyle, en alphabet LSF (Langue des signes française).

Par cette brillante réussite de sa soutenance de fin d’études conjuguée à son engagement indéfectible pour une Kabylie libre, Mennad Aït-Gherbi vient de donner un parfait exemple à la jeunesse kabyle. Il va sans dire aussi que toute la famille du MAK lui souhaite de trouver le plutôt possible un poste de travail qui lui permette de mettre son savoir scientifique au service de sa patrie, la Kabylie.

Bouaziz Ait-Chebib,
Président du M.A.K


Swamaε : les citoyens ferment la mairie

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SWAMAΣ (SIWEL) — Les citoyens de la commune de Swamaε (ex-Souama) ont procédé ce dimanche à la fermeture de leur mairie pour dénoncer le manque d'infrastructures et la mauvaise gestion de l'exécutif communal.
cdb/wbw
SIWEL 152146 MAI 16

Swamaε : les citoyens ferment la mairie
SOUAMA : MISE EN COUPE REGLÉE

MOSQUÉE : 2 MILLIARDS,

DÉVELOPPEMENT LOCAL : NÉANT


Après voir usé de salafisme, de clientélisme, de chantage, de pression et de charlatanisme, l’équipe municipale de Souama dirigée par M. Boukhtouche vient de franchir un cap dangereux

Aiguillonné et encouragé par une impunité manifeste malgré les diverses protestations citoyennes, rendues publiques, le maire et son équipe viennent de décider en catimini de la construction de la plus grande mosquée en Kabylie pour faire écho à celle de Bouteflika à Alger.

Cette construction n’a fait l’objet d’aucune enquête de commodo et incommodo.
Pour le commun des citoyens de Souama, elle n’a pas raison d’être dans la mesure où chacun des 9 villages qui composent l’APC a une mosquée.

Elle est estimée à 2 milliards.
Elle est financée non par des dons mais par une subvention publique normalement destinée à des projets d’intérêt général au bénéfice des contribuables.

Elle serait érigée en plein centre du Chef-lieu de la commune.
Les riverains dénoncent déjà l’implantation d’un nid d’intégristes musulmans destiné à recevoir des ennemis qui ont pour objectif de détruire la sécularité de la Kabylie et la volonté de son peuple à se prémunir des ténèbres du salafisme.

Où en est en ce moment la commune de Souama au plan développement ?

Réponses :

- infrastructure routière lamentable.

- l’alimentation en eau potable est un cauchemar permanent. En denier lieu et devant le manque de réaction des l’ADE, les citoyens ont décidé de refuser de payer les factures d’air comprimé délivrées par cet organisme.

- il y a une bâtisse qui porte le nom de polyclinique mais qui n’assure aucune prise en charge réelle des malades. La moindre des urgences ( en particulier les accouchements) sont dirigés vers l’hôpital d’Azazga très surchargé par ailleurs.

- A Iger n Yedmimen, l’école primaire reste toujours sans cantine.

- A Bouatba, la jeunesse réclame à cor et à cri depuis des années, un lieu de rencontre et d’échange (Maison de Jeunes) pour pouvoir aspirer à construire un projet d’avenir.

- Dans le chef-lieu de la commune, les tuyaux d’acheminement de gaz sont enterrés avec l’espoir de voir l’alimentation de cette énergie devenir réalité pour les citoyens.

- Le village Tajelt dont la route a été dévastée suite à un éboulement de terrain reste isolé depuis 3 ans.

- Le village Ighallen attend depuis de longues années une annexe d’école primaire pour soulager la navette quotidienne de 5 km de ses jeunes enfants.

- A At Zellal, le mouvement associatif, très actif et prenant est mis en déréliction par le Maire et ses sbires qui l’ont livré sans vergogne à l’arbitraire de la police et de ses dérivés prolifiques dans la région.

Manifestement, les préoccupations de M. le Maire et de son équipe sont aux antipodes des aspirations citoyennes.

Souama, comme la plupart des communes de Kabylie ne peut pas se permettre l’excentricité d’ériger un édifice religieux que personne ne réclame et qu’aucune raison, ni spirituelle, ni économique et encore moins religieuse ne justifie.

Le plus déplorable est cependant le silence de ce qui est censé être l’opposition. Ce manque de réaction est en passe d’être considéré comme de la complicité passive à une entreprise de dénaturation de la société kabyle.

Des citoyens de Souama ont eu par le passé à s’exprimer à plusieurs reprises, faute de mieux, dans les médias de l’Internet et leurs doléances ont reçu un accueil très encourageant.

Devant les dérives récurrentes et le mépris de la population de la part du maire et de son équipe, nous lançons un appel aux comités des villages, aux intellectuels et aux militants kabyles pour exprimer leur désapprobation de cette politique dévastatrice de notre région et à s’opposer par tous les moyens à leur portée pour stopper la construction de cette mosquée dont la finalité n’est autre que d’être une tête de pont stratégique d’un ennemi décidé à défigurer la Kabylie et installer une insécurité permanente comme c’est le cas au bidonville de Zerzara sur la route nationale entre Irdjen et Larva n At Yiraten.


Souama, le 14 octobre 2013
Un groupe de citoyen


SIWEL 151302 OCT 13

La propagande de l'Algérie coloniale contre la Kabylie bat son plein

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DIASPORA (SIWEL) — Appel à vigilance ! L'ennemi tente par tous les moyens, de détourner l'attention du peuple kabyle du chemin de sa libération, en distillant à longueur de colonnes sa déinsformation la plus abjecte, privilégiant le domaine sexuel, on ne peut plus tabou chez les arabo-islamistes mais qui est encouragé dès lors qu'il s'agisse de "salir" l'ennemi. Pensent-ils...
La propagande de l'Algérie coloniale contre la Kabylie bat son plein
Depuis deux mois, un blog des services algériens se spécialise dans la désinformation antikabyle, la plus racoleuse.

Après avoir annoncé dans un premier temps que le Gouvernement Provisoire Kabyle envisage de légaliser le mariage homosexuel en Kabylie indépendante, il a enchaîné en tentant de jeter l'opprobre sur les militantes du MAK qui encourageraient une libération sexuelle des étudiantes kabyles.

Aujourd'hui, il annonce sans aucun scrupule qu'une ancienne ministre de l'Anavad aurait été violée par un de ses collègues pendant sa prise de fonction.

On voit que ce blog qui sert de source de propagande du régime colonial algérien à tous les médias qui sont contre le MAK et le Gouvernement Provisoire Kabyle, privilégie le domaine sexuel, on ne peut plus tabou chez les arabo-islamistes mais qui est encouragé dès lors qu'il s'agisse de "salir" l'ennemi.

Les Officiers de ce blog à scandales fictifs estiment sans doute que c'est par cet angle d'attaque contre les partisans de l'autodétermination de la Kabylie qu'ils rendront vulnérables les souverainistes kabyles et leur mission de libérer leur patrie, la Kabylie, du joug arabo-islamiste de l'Algérie coloniale.

ezr/wbw
SIWEL 161155 MAI 16


De l'état de déliquescence de l'Algérie des putschistes du clan d'Oujda à la perspective affirmée de l'avènement d'un Etat kabyle. Par Sakina Ait Ahmed

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CONTRIBUTION (SIWEL) - Dans l'histoire chaotique de l'Algérie post-indépendante, il y a eu le court intermède de la présidence de feu Boudiaf. En 1992 en pleine crise politique du régime algérien, il a été rappelé et placé en tant que président du Haut Comité d'Etat, organe en charge provisoire de la gestion de l'État, du 16 janvier 1992 jusqu'à son assassinat le 29 juin 1992, lors d'une conférence des cadres à Annaba.
De  l'état de déliquescence de l'Algérie des putschistes du clan d'Oujda  à la perspective affirmée de l'avènement d'un Etat kabyle. Par Sakina Ait Ahmed
L'Algérie n'est qu'une création fictive du colonialisme français en 1839. Un colonialisme qui va se perpétuer après l'indépendance, sous un autre visage, notamment à compter du 14 juin 1962, suite « au marché » de prise du pouvoir au détriment du GPRA ,conclu entre Ben Bella et le colonel Boumediène , l'autoritaire et le chantre de la purification linguistique et de l'arabisation musclée.
Avec la complicité de Bouteflika, il lui succédera rapidement, suite à un coup d'Etat militaire en 1965. C'est ainsi qu'au petit matin du 19 juin 1965, Ben Bella s'est fait cueillir au saut du lit par des membres de l’armée. Comme lors de cas de putschs, l'armée prend soin d'investir les principaux édifices publics, les centres de communication et les locaux de la radio-télévision. En réalité, Ben Bella n'était qu'un pantin qui sous l'instigation de Boumediène s'est esclaffé le 14 avril 1962 à l'aéroport de Tunis « nous sommes des arabes, nous sommes des arabes ». Il lui a juste servi de piédestal au moment opportun. Donc désormais, l’Algérie allait être arabe, musulmane et sa langue officielle sera l’arabe classique
Le Colonel Boumediène autoproclamé Président , s'est faussement attribué le titre « d'authentique algérien » en réalité, il ressentait une animosité et même une haine farouche à l'égard de tout ce qui est amazigh. Et pour cause, il avait reçu son instruction en arabe classique, dans les écoles coraniques de la région de Guelma, dans les universités théologiques de la Zitouna (Tunisie) et d’Al-Azhar (Égypte), un haut-lieu du fondamentalisme musulman. Pour ce faire, il a octroyé des portefeuilles ministériels aux conservateurs religieux et mis au point une politique linguistique d’arabisation. En juillet 1965, Boumediène choisit Ahmed Taleb Ibrahimi comme ministre de l’Éducation, un fervent partisan de l’arabo-islamisme.
Dans sa folie d'un arrimage de l'Algérie au Proche Orient, par un décret de1968, Boumediène va imposer l’arabisation de la fonction publique, dans un délai de trois ans, en faisant injonction aux fonctionnaires d'apprendre et de parler l'arabe classique, exit la langue tamazight ancestrale
Dans la poursuite de cette œuvre machiavélique, au décès de Boumediène, un autre militaire est institué à la tête de l'Etat algérien. C'est ainsi que pour plaire et rassurer la mouvance islamiste, suite à la disparition de Boumediène, le Président Chadli Bendjedid poursuit l'arabisation en y ajoutant l’islamisation de l’enseignement . Pendant ce temps, les militants berbéristes étaient constamment réprimés,
Alors que les tenants du pouvoir algérien inscrivent leurs enfants dans des écoles françaises, Chadli interdit aux enfants du peuple de fréquenter les établissements de la Mission culturelle française.
En 1989, suite à une grève d’enseignants à l’appel d’un comité « arabiste », soutenue par le FIS, mais partiellement suivi, le baccalauréat bilingue arabe-français fût supprimé.

En 1990, le Parlement, contrôlé par le FLN, sous la présidence de Chadli vote la première loi de généralisation de la langue arabe, Belkhadem flniste , Président de l'Assemblée Populaire Nationale en profite pour imposer la lecture de versets du Coran au début de chaque séance parlementaire. Cette offensive des caciques du fln était destinée à marginaliser les langues amazighs et accessoirement la langue française en imposant à sa place l'anglais

Alors que le FIS , parti islamiste, remporte avec une large majorité le 1er tour les élections législatives en 1991, le président Chadli Bendjedid « démissionne ? » ou plus précisément il « a été démissionné par l'armée. Le 11 janvier 1991 il dissout l'Assemblée nationale, laissant un vide constitutionnel, le commandement militaire à sa tête certains généraux annulent les élections.

C'est à ce moment qu'il a été fait appel à Mohamed Boudiaf pour devenir le président du Haut Comité d'Etat. Par son long exil, il apparaissait paradoxalement comme un homme neuf, non impliqué dans les tribulations du régime algérien et donc susceptible de sortir le pays de l’impasse.

Les signaux annonciateurs de sa disgrâce sont apparus au moment où il a voulu s'affranchir de la clique des janvièristes, notamment en voulant s'attaquer à la corruption, en annulant la loi sur l'arabisation et en voulant généraliser l'usage de l'arabe algérien ; aussi en manifestant sa volonté de créer un mouvement politique le Rassemblement Patriotique National (RPN) et d'engager un dialogue avec les cadres des entreprises publiques et privées pour entamer des rencontres en vue d'engager un développement économique du pays.
A ce moment précis, il se trouve que même le RCD et ceux du pouvoir comme Ali Haroun, qui ont contribué à le convaincre de quitter sa retraite du Maroc pour présider aux destins de l'Algérie se sont mis à le critiquer

Après le court intermède de Boudiaf, c'est l'avènement de Liamine Zéroual qui s'inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs. C'est la période de la remontée à nouveau, du fond des abysses puantes algériennes de la loi de la généralisation de l'arabisation du 16 janvier 1991. Le Conseil national de transition vote à l'unanimité le 17 décembre 1996 la généralisation de l'usage de l'arabe classique dans les administrations publiques, les institutions , les entreprises et les associations, prohibant l'utilisation de toute langue étrangère lors des réunions.

Puis vint l'ère de Bouteflika. Après avoir été nommé ministre d'Etat en 1979 par le président Chadli Bendjedid , Bouteflika est poursuivi par la Cour des comptes pour détournement de fonds publics, placés auprès d'une société suisse. Il est suspendu du comité central du Fln et il quitte la politique en 1981
Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait un verdict sans appel : «M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal.» (1)

Selon certaines sources, la Cour des comptes a évalué à « plus de 6 milliards de centimes» le montant dont Bouteflika est redevable auprès du Trésor, un montant qui, ramené à la parité de 2010, avoisinerait les 300 milliards de centimes.

Des mesures conservatoires sont prises à son encontre dans le cadre de l’enquête judiciaire. Son passeport diplomatique lui fut confisqué et son traitement de haut fonctionnaire suspendu. Deux de ses villas sont saisies.

Grâce « la compassion du Président Chadli » à son égard, Bouteflika échappa cependant à la prison alors que trois de ses collaborateurs impliqués dans le détournement ont passé quatre années à la prison d' El-Harrach.

Il choisit alors de s’exiler pendant six ans dans un contexte politique hostile et d’incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères.

De retour en Algérie en janvier 1987, il prend part au congrès du FLN de 1989, qui l’élit membre du Comité central. Il participe aux élections anticipées de 1999, sous l'étiquette « d'indépendant » Alors que tous les candidats se sont retirés au motif de contestation de l'organisation de cette élection, il est élu le 27 avril 1999 .
Pour marquer une soit disant « ouverture démocratique » il fait voter par un référendum « la réconciliation nationale ». C'est l'ère de l'amnistie de milliers de terroristes islamistes assassins et grâce à la conjoncture de la hausse du pétrole, il incarne la période de l'octroie de prébendes pour acheter « la paix sociale»
Comme Boumediène, il amplifie la politique d'arabisation ,et il voue une haine implacable à l'égard de tout ce qui est amazigh.

Il est l'auteur de la répression et de l'assassinat des 129 jeunes du printemps noir kabyle de 2001. Alors qu'en 1999, il promettait de respecter la liberté de la presse, en 2004 les arrestations de journalistes se multiplient , l'organisme Reporters sans frontières l'accuse de tenter de mettre au pas la presse privée .

En 2004, il est réélu au premier tour de scrutin d'une élection « multi partite » avec 84,99% des voix

En 2005 il se fait nommer Président d'honneur de l'inamovible Fln et fort de ce soutien des usurpateurs de ce sigle il organise un référendum pour adopter des mesures dites « de paix et de concorde civile ». c'est dans ces conditions qu'une partie du peuple algérien, en absence de tout débat, d'une presse muselée vote l'amnistie des islamistes assassins coupables de tueries en séries abjectes, de viols, qui peuvent désormais retourner tranquillement à la « vie civile » les mains pleines de sang et des indemnisations pour les veuves et les enfants . Cette amnistie est étendue à l'ensemble des composantes des forces de sécurité dont ceux coupables des assassinats en 2001 de nombreux jeunes et d'adultes kabyles du printemps noir

Le 2 mars 2006, il fait fermer 42 établissements francophones, coupables selon lui de déviation linguistique
Et le 12 novembre 2008, il fait voter à main levée par une majorité écrasante du parlement le retrait de la limite de deux mandats consécutifs exercés par un président lors d'une énième modification de de circonstance de la constitution;ce qui lui permet d'annoncer le 12 février 2009 qu'il est candidat à sa succession !
Il est réélu pour un troisième mandat dès le premier tour, le 9 avril 2009 avec 90% des voix

Début 2013, il entreprend un remaniement ministériel au bénéfice de ses proches, et il procède méthodiquement au démantèlement des puissants services de renseignement (DRS). Il les privent ce plusieurs secteurs stratégiques, désormais rattachés à l'armée.

A ce moment la tension a atteint son paroxysme ! Jamais dans l’histoire de l’Algérie consensuelle au sommet du pouvoir dictatorial, nous n’avions assisté à une telle guerre ouverte entre les premiers responsables, avec de graves accusations concernant l’implication de l’entourage de Bouteflika dans des scandales de corruption, avec des insultes annonciatrices de la décadence du système politique algérien
La querelle qui oppose le patron du DRS à une partie de l’état-major de l’ANP et au président Bouteflika, relayée largement par la presse nationale, est très révélatrice des enjeux politiques et économiques.
En réalité, bien avant que Bouteflika n'annonce sa candidature, un conflit s'est ouvert par journaux interposés, entre le « clan Bouteflika » composé d’une partie de l’état-major de l’Armée nationale populaire- ANP et le général de corps d’armée Mohammed Médiène, dit « Toufik », le patron du DRS (Département du renseignement et de sécurité)
Les candidatures de Benflis et Bouteflika au scrutin du 17 avril 2014 ont incarné en réalité la reconduite d'un système comateux dont le but unique est de maintenir les intérêts des clans qui soutiennent leur candidature respective.

Cet accord plus ou moins tacite entre les parties a pris fin à l'issu des élections présidentielles de 2014, donc d'un 4ème mandat du Président Abdelaziz Bouteflika dont la santé est minée par la maladie et ses admissions à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, ayant pour résultat son incapacité à assumer ses fonctions, d'abord par la mise à l'écart des généraux qui se sont notamment opposés à son dernier mandat.

En 2015, il fait arrêter le général à la retraite Hocine Benhadid un anti Bouteflika notoire et le major général Abdelkader Aït Ouarabi tous les deux des kabyles et il met à la retraite le général Toufik.

Dans ce contexte, il y a lieu de relever au sein du système politico- militaire algérien l'âge d'or des réseaux plus où moins mafieux de l'import – import matérialisé par le fameux "pont des généraux" réservé au transit et au passage des poids lourds transportant toute sorte de produits, jusqu'au lait en poudre, importés de l'étranger au détriment de la production et du développement local.

Il y a lieu de rappeler que la pratique de l'« import-import » par opposition au classique commerce international dit « export-import » renvoie au fait que l'Algérie, faute de production nationale significative d'autres biens, n'exporte pratiquement rien d'autre que des hydrocarbure, car les dignitaires du régime ont plus intérêt à favoriser l’importation de marchandises pour prendre un pourcentage sur chaque produit qui rentre en Algérie que d’encourager la production locale.
Pour cela, il leur a fallu mettre en place tout un système d'encadrement acquis à leur trafic d'envergure gigantesque donc en écartant l'ensemble des cadres honnêtes et soucieux de l'intérêt public commun.

Aucun entrepreneur ou communément nommé capitaine d'industrie, aussi audacieux et intelligent soit il ne pouvait émerger sans l'adoubement de la caste des généraux et ce dans une limite fixée presque tacitement par ces repus au gros ventre. Car ils avaient l'oeil bien rivé sur la conduite générale des affaires de façon à ne jamais se laisser déborder sur l'essentiel de leur main mise sur les richesses du pays .

La possibilité d'investir leur est timidement octroyée mais dans la limite fixée par cette oligarchie militaro- politico- financière dans un encadrement stricte et contrôlé et exempt de toute possibilité pour les entrepreneurs de procéder à des investissements en toute liberté.

Le Président Bouteflika, demeure un pur produit du système dictatorial instauré par Boumediène à l'indépendance de l'Algérie.Car même si la Constitution lui octroie les pleins pouvoirs, il n'a cure de déverrouiller le champ politique il n'en demeure pas moins un pantin alors que d'autres tirent les ficelles en coulisse ;

Mais c’est un pantin consentant qui cherche à prendre sa revanche sur la période pendant laquelle il a été évincé. En raison de poursuites judiciaires pour détournement de fonds, Il a dû s'exiler dans les pays du Golfe pour une traversée du désert qui a duré vingt et un ans et il ne veut absolument pas que cela se reproduise. Lui, l'amnistié qui a retrouvé ses biens grâce au geste assumé du Président Chadli, et après un périple des Zaouias pour « recycler son honneur perdu » sait bien que s’il tombe, tout le réseau d’affairistes qui l’entoure tombe avec lui.

Car le problème est avant tout d’ordre économique, il s’inscrit dans le partage de la rente, par rapport à une oligarchie de fait qui navigue à vue sans projets politiques ni économique de grande envergure, uniquement en fonction de la rente et des dividendes. Son challenger, le candidat Ali Benflis, a été en réalité l’homme du DRS, l’homme de la dernière chance et du statu quo. Les autres candidats ne font que de la figuration pour la pérennité de ce système politique.

Depuis l'élection de Bouteflika, les algériens résignés, une grande partie d'entre eux subissant progressivement une embolisation des cerveaux par l'idéologie des extrémistes arabo-islamistes, d'autres qui ne rêvent que de quitter l'Algérie, ont suivi le feuilleton de l'éviction dudit « inamovible » patron du DRS, les arrestations et emprisonnement de généraux contestataires et « bavards » comme le général Hocine Haddid. On a même vu les caciques du fln s'en prendre durement à l'ex patron du DRS qui jusqu'à sa déchéance a toujours agi dans l'ombre, se construisant une légende du « dieu de l'Algérie » subrepticement discret dont à un moment on a même douté d'une réelle existence

Ce syndrome de l'éviction a atteint aussi les capitaines d'industrie kabyles comme Monsieur Issad Rebrab, qui cumule les déboires et dont tous les projets économiques sont systématiquement bloqués par le pouvoir algérien et ce au profit d'un autre kabyle, qui se présente comme étant l'ami du frère du Président et connu comme étant plus docile manipulable et peu regardant sur la légalité et l'honorabilité des facilités qui lui sont accordées. On peut citer aussi le cas du défunt et honorable Monsieur Arezki Idjerouidène dont les avoirs sont bloqués par le pouvoir algérien depuis 2006 . Son entreprise qui emploie 1200 personnes dont 700 en France, réclame de l'Etat algérien de pouvoir rapatrier en France 35 M€ de recettes cumulées, réalisées sur le sol algérien entre 2002 et 2011, soit 90% de sa trésorerie . Il a fallu l'intervention des autorités françaises pour qu'il obtienne le rapatriement d'une petite partie de ses recettes.

Dans tout cela, il demeure une seule région frondeuse, la Kabylie dont l'insurrection armée du 29 septembre 1963 a été écrasée dans la violence par les usurpateurs, ceux qui ont pris le pouvoir par la force à l'issue de la guerre de libération

Les événements de 1980 qui se situent à la démarcation d'une revendication identitaire et culturelle, montrent qu'à cette période, les kabyles ont affirmé clairement leur droit et leur volonté d'existence et d'être reconnus comme entité linguistique et culturelle spécifique. D'ailleurs à l'époque on a préféré parler de « printemps berbère » bien que la Kabylie fût le seul théâtre de revendication et on réclama la promotion des parlers populaires car on n’osait pas dénoncer l’arabisation.

En 1980 , ces manifestations avaient pour objet de revendication la reconnaissance identitaire, culturelle et linguistique des kabyles dans un Etat nation, l'Algérie, qui ne se pense que dans l'identité arabo-islamique.

Après plusieurs péripéties tout aussi répressives les unes que les autres, le pouvoir algérien répond par l'assassinat de Lounes Matoub le 25 juin 1998. La situation ne cessant de se dégrader notamment par les abus de toutes sortes ,des gendarmes qui provoquent l'indignation des kabyles, cette indignation ayant atteint son paroxysme lors de l'assassinat le 18 avril 2001 du jeune Massinissa Guermah dans les locaux de la gendarmerie des At Douala, provoquant une onde de choc chez les kabyles, les jeunes sortant dans la rue le torse nu en signe d'identification à ce jeune martyre qui s'en ait suivi par l'assassinat de plus de 128 jeunes kabyles tombés sous les balles des gendarmes coloniaux algériens

Ces événements ont marqué un tournant fondamental et irréversible pour l 'avenir de la Kabylie, notamment par la décision de la création du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie dont les revendications ont été ignorées par le pouvoir algérien dictatorial . Puis est venue la déclaration du 5 juin 2001 dans laquelle le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie revendique officiellement un avenir pour la Kabylie, puis la déclaration du 14 juin 2013 proclamant le «14 juin, journée de la Nation Kabyle», la mise en place le 1er juin 2010 de l'Anavad-Gouvernement Provisoire Kabyle- en exil, pour que nul n'oublie tous ces morts et ces sacrifices de façon aussi à maintenir la Kabylie en éveil pour sa liberté, en attendant l'avènement d'un gouvernement élu dans un Etat kabyle.

Quant à ceux qui se posent des questions certes légitimes sur la viabilité d'un projet économique dans une Kabylie indépendante, nous sommes convaincus que si pour le moment, nous n'arrivons pas encore à convaincre les grands investisseurs kabyles, mais eux aussi devraient progressivement prendre conscience de leur situation sans issue dans l’État nation algérien bouffeur de kabyles, nous sommes certains que le temps venu et même dès maintenant le MAK/GPK peut compter sur l'engagement des entrepreneurs kabyles et ce quelles que soit leurs tailles petites, moyennes ou grandes entreprises qui sont prêts à investir en Kabylie, auxquels nous lançons un appel fraternel pour se rapprocher du Mak/Gpk, comme le font en ce moment nos amis kurdes dont un grand nombre des leurs de la diaspora sont même rentrés au pays et ils ont pris à bras le corps la construction de leur Etat indépendant au kurdistan.

http://www.makabylie.org/index.php/economie-kabyle-perspectives-de-developpement-durable/

Graines d’espoir. Par Lwennas Ajennad

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CONTRIBUTION (SIWEL) - Faisons une petite synthèse des événements qu'a connus la Kabylie ces derniers temps sur le plan politique et analysons l'évolution de ces mêmes événements pour pouvoir comprendre ce qui se passe réellement sur le terrain. Le contexte actuel dans lequel se trouve le régime algérien sonne le glas d'une fin de cycle qui a tant duré coïncidant ainsi avec l’épuisement de la manne pétrolière et l'accumulation de toutes formes de pressions sociales signant du fait la phase finale d’une entité créée de toutes pièces qu’est l’Algérie. Ceci concerne le cadre algérien qui bouillonnait depuis la décolonisation et la sous-traitance de la gouvernance par l'ancienne puissance coloniale actée par un coup d'état des malgaches ( groupe d'Oujda ).
Graines d’espoir. Par Lwennas Ajennad
Ce qui nous intéresse surtout est notre Kabylie et comment elle a traversé cette période allant de 1962 à nous jours ?. En effet , le pays kabyle n'a pas attendu une éternité pour être agressé par l'état algérien et les événements de 1963 est plus que significatifs d’une haine anti-kabyle dépassant le cadre humain où la Kabylie a été touchée dans son fond par l’extermination de peu d’hommes qui lui restait après une guerre atroce où elle s’est investit cops et âme par l’ensemble de sa population tandis que dans le reste de ce territoire appelé « Algérie » on disait « wac bihum zwawa mɛa legwer ? » ( à l’exception du pays chaoui et la région autonome d’Alger).

La Kabylie s'est contentée de résister en silence et panser ses blessures le temps de construire un rapport de force ; la stratégie des activistes de l'époque est de passer par le volet culturel pour maintenir la cadence et sensibiliser le peuple doucement en clandestinité dans l’espérance de voir mieux . Il a fallu tout ce temps de luttes répétées , même si on se trompait de stratégies adoptées à mon sens , pour sensibiliser et conscientiser le peuple kabyle d'avantage.
Quelques événements importants ont pu accélérer le processus de la construction de cette conscience nationale kabyle , même si les acteurs de l'époque n'ont pas saisi l'opportunité pour toucher au fond du problème qu'est sans équivoque la nécessité de munir la Kabylie de son propre Etat qui est la seule garantie pour protéger ses intérêts et ceux de son peuple . Jusque là, malgré tous les sacrifices des militants kabyles , on n'a pas vu le peuple kabyle se faire tirer dessus par l'état algérien qui est sensé le protéger et lui garantir un droit humain fondamental à savoir être en sécurité et vivre librement sur sa terre.

En 2001 c'était l'agression de trop et la Kabylie devait prendre un autre tournant en pensant tout d'abord au comment protéger ses enfants et quelle sera la meilleure stratégie pour réaliser ce minimum vital? L'état algérien en vrai état colonial n'est pas à définir mais cette fois-ci c'est l'existence même d'un peuple qui est remise en cause , le reste de la peuplasse vivant ce territoire appelé " Algérie " n'a même pas bougé le petit doigt pour apporter son soutien à leurs "compatriotes ", là aussi un autre mensonge est démasqué à savoir la " nation algérienne " et cela a prouvé encore une fois que cette nation n'existe pas mais elle est juste maintenue au détriment d'une Kabylie toujours généreuse au point d'accepter sa dissolution dans un moule arabo-islamique ( conséquences de la guerre 54/62 avec le summum de la folie de certains kabyles complètement bernés dans l'algerianisme anti-kabyle sans se rendre compte ).

Une jeunesse a décidé autrement et a cassé ce tabou du mythe algerianiste pour se poser les bonnes questions sur leur existence/disparition et comment sortir des griffe du loup une bonne fois pour toute ? L'idée d'avoir un état kabyle est posée politiquement sans détour, même si au début on ne parlait que de l'autonomie, c'était un choc à l'époque mais le tabou est cassé et l'idée commence à gagner les esprits libres kabyles.
Bien évidemment, les serviteurs volontaires du colonialisme algérien existent et sont là pour barrer la route à ce projet d'émancipation de notre Kabylie et notre peuple mais comme disait le dicton kabyle " win i teddun ɣef tidet yessawaḍ".

Maintenant si on revient sur l’évolution de la situation politique en Kabylie, d’au moins avec l’avancée des idées du MAK, on pourrait qualifier ceci d’une bouffée d’oxygène sur le plan idéologique et surtout cette prise de conscience extraordinaire constatée au faire à mesure que le temps passe.

Ce constat pourrait être confirmé d’une part par le malaise au sein de l’état algérien qui a compris que ce projet menace sérieusement son existence et la pérennité de ses intérêts sauvegardés jusque là par une caste de serviteurs volontaires au sein de la population. Dans un contexte de fin cycle qu’il connaît en ce moment avec l’épuisement des ressources avec lesquelles il a l’habitude d’acheter la paix sociale sur le territoire qu’il occupe, la peur a vraiment changé de camp en s’installant confortablement dans les bureaux de toutes les institutions d’appui de cet état voyou et criminel.

D’autre part , la stratégie de non violence adopté par la MAK le dérange profondément , puisqu’il ne sait gérer que les situations de violence créées bien évidemment par lui-même ; le travail accompli par les militants du MAK depuis des années pour sensibiliser et conscientiser le peuple kabyle , malgré la répression qui s’abat au quotidien sur eux , a vu ses fruits mûrir petit à petit et la démonstration de force d’Avril 2016 en est la preuve que la KABYLIE a de gros potentiel humain pouvant plier l’état algérien avec tous ces machines destructrices ( école , corps de l’état répressif, serviteurs volontaires…).
L’espoir nous est permis cette fois-ci pour persévérer d’avantage dans ce travail du terrain et de profondeur auprès du peuple kabyle pour l’impliquer dans ce projet de construction de son rêve tant attendu qu’est la LIBERATION DE SON PAYS, LA KABYLIE.

Lwennas Ajennad

“Ur ḥemmleɣ gma, ur ḥemmleɣ win ara t-iwten” par Salem AT SEYD

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CONTRIBUTION (SIWEL) - Tamɣart n Yemma m’a souvent rappelé cet adage populaire ancien de Kabylie. Et je me permets de le rappeler à mon tour… A tous les kabyles sans exception. Et pour cause, le contexte actuel est fort propice à son illustration.
“Ur ḥemmleɣ gma, ur ḥemmleɣ win ara t-iwten” par Salem AT SEYD
Nous avons entendu et lu des termes peu élogieux envers Dda Ferhat mais aussi envers un autre amɣar de la Kabylie : Dda Rebrab. Nous avons rappelé à qui voulait l’entendre – et à ceux qui ne le voulaient pas - un certain nombre de chose sur le premier. Dda Ferhat est un patriote depuis toujours. Quand on me demande si je suis kabyle, je réponds : « Oui, je pense être digne de ce nom ! ». Et nous savons toutes et tous Dda Ferhat digne de ce nom. Inutile d’évoquer ici son passé militant, ni son parcours de « Madiba kabyle ». A l’instar d’un Mandela qui a su résister même privé de liberté. En créant le MAK et en brisant le tabou de l’indépendance kabyle, il estkabyle à plus d’un titre. Et son patriotisme ne cesse de se commuer en indépendantisme et il se renforce chaque jour. Cette fois-ci ce n’est plus en prison mais depuis l’Exil qu’il faut œuvrer pour la Mère Patrie :Tamurt-nneɣ !

Concernant le second, Dda Rebrab. Inutile de demander à un tel homme le gage de son patriotisme envers la Kabylie. Quand un kabyle aura fait le quart de ce qu’il a fait en Kabylie, il pourrait éventuellement lui réclamer une telle chose. Nous savons d’où vient Dda Rebrab et c’est amplement suffisant. Comment voulez vous qu’il prenne part à la cause indépendantiste kabyle ? Une telle prise de position, c’est donner aux vautours du pouvoir arabo-stalinien d’Algérie (faire lien avec : http://www.siwel.info/OUYAHIA-AGERFIW_a9138.html) l’occasion de tomber toutes ailes déployées sur ses richesses. 25 ans qu’ils attendent sur leur perchoir une telle opportunité. Une partie appréciable de son empire industriel est sis en Kabylie. Et n’eut été les « Dz-staliniens », la Kabylie serait encore plus riche des bienfaits de cet entrepreneur. Mais pas que la Kabylie, une grande partie de l’espace algérien et africain aussi. Sans compter une partie appréciable de l’Europe et bientôt de l’Amérique du Sud.L’interview de BRTV -financé jadis par l’argent du peuple kabyle -est un piège grossier qui sera relégué aux anecdotes de l’histoire. Nous ne demandons pas à Dda Rebrab de se prononcer pour l’indépendance de Tamurt-nneɣ. Quant aux voleurs qui sont aux manettes aujourd’hui, préparez vous à lâcher celles de la Kabylie demain. La Kabylie salue Issad REBRAB, car il a su démontrer à la Kabylie et au Monde que Taqvaylit est également un esprit d’entreprise. Tout kabyle peut s’enorgueillir des valeurs de respect, de sérieux, de probité et de dépassement de soi que nous apporte une telle philosophie de vie. La Kabylie n’a pas besoin de pétrole, notre pétrole c’est Taqvaylit…

Dès lors que deux kabyles ne peuvent taire un conflit : “Ur ḥemmleɣ gma, ur ḥemmleɣ win ara t-iwten” s’impose ! Si Moh nous instruit sur une chose, Tagmatt nous rassemble mais elle peut aussi nous diviser. Halte donc à la division ! De quelque nature qu’elle soit. Nous appartenons toutes et tous à une seule famille, la Famille Kabyle. Autonomistes, fédéralistes, sécessionnistes ou simplement citoyen(ne) kabyle. Quant aux kabyles déloyaux envers la Mère Patrie, sont-ils simplement digne de ce nom ? C’est pour cela que nous dénions même à cet amcum né à Vuadnan–le titre de « Kabyle de service ». Car c’est lui faire l’immense honneur de le reconnaitre kabyle à minima. Le Titre de « Traitre à la Nation Kabyle » ou « TNK » me semble bien plus indiqué…

Amɣar n Vava m’a rappelé un autre adage ancien et qui est certainement antérieur au premier : « Afus n tqavactsegnegh ! » et il m’a ajouté « hader iman ik ». « A leqvayel haderet iman nwen » Et c’est pour cela que notre devise devra être jusqu’à l’indépendance acquise : « ḥemmleɣ gma! Kerheɣ win ara t iwten ! ». Avec ou sans les TNK, la Kabylie sera indépendante. Pourquoi ? : « Ihwa-Yaɣ ! ».

Vive les Archs kabyles ! Vive la Kabylie !
Salem AT SEYD

« La France sans les musulmans ne serait pas la France » ??? (Réponse à un article du Monde)

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Suite à un article paru sur le journal Le Monde, signé par un certain Abdelkader Abderrahmane, un de nos fidèles lecteurs a souhaité apporter quelques réponses aux tentatives de récupération de grands personnages de l'Histoire moderne et ancienne qui ont marqué la France et le Monde. A croire que tout ce qui n'est pas occidental est forcément arabe. Ci-dessous l'intégralité de la réponse de Salem At SEYD.
« La France sans les musulmans ne serait pas la France » ??? (Réponse à un article du Monde)
Je m’étonne de voir le Journal Le Monde publier un article qui relève davantage de la propagande que de la discipline journalistique. Je ne doute pas des bons sentiments de ce bon Monsieur Abdelkader Abderrahmane. Mais laissez-moi être plus que circonspect quant à ses capacités d’analyste et consultant géopolitique. En effet, il « commet » un article avec des références de piètre valeur scientifique, et par conséquent géopolitique. Et particulièrement quand on souhaite se pencher sur des sujets aussi vastes que l’Histoire de France ou encore celle de l’Islam.

« De quoi parle-t-on au juste ? »
Dans son article publié sur Le Monde, l’auteur nous parle de monde « arabo-musulman ». Comment peut-on encore utiliser une telle dénomination dans le monde d’aujourd’hui ? Le monde arabe est en décomposition, son idéologie pan-arabiste réduite à l’état de ruines. C’est d’ailleurs pour cela que l’arabisme se rabat bien volontiers sur la mouvance islamique mondiale. De quoi parle-t-on au juste ? En géopolitique, nous savons justement que le poids démographique des arabes est insignifiant quand on le rapporte au 1,5 milliard d’êtres humains « potentiellement » musulmans. Potentiellement car l’Islam est une religion, et l’Homme selon un principe coranique bien établi a le choix de croire ou de ne pas croire. Par ailleurs, nous savons que la doctrine d’Etat Wahhabo-salafiste saoudienne et qatari est assise sur ¼ des ressources mondiales d’hydrocarbures. Sans compter la puissance de frappe phénoménale de l’industrie éditoriale saoudienne, qui absorbe une part du PIB saoudien que plus d’un pays aimerait avoir pour nourrir son peuple. Il faut aussi rappeler que l’Islam n’est pas une identité mais une religion et qu’en matière de croyance, il n’y a point de place pour l’hérédité, surtout en Islam. Je rappelle à toutes fins utiles au journal Le Monde que les Omeyyades de Syrie et les Abbassides d’Irak ne sont pas des arabes mais des levantins …

« Arabo-musulman ? »
Quand on cite des hommes de science « arabo-musulmans », il faut s’assurer de la présence d’au moins un auteur arabe dans la liste. Sans quoi l’expression est vide de sens. Or aucun des personnages cités n’est arabe. Pourquoi donc une telle confusion ? Un habitus profondément ancré et entretenu par les orientalistes de l’Institut du Monde Arabe ? Ce vaisseau amiral de l’arabisme sis en bord de Seine en plein cœur de Paris ?
Averroès est un berbéro-andalou qui a vécu à la fin de l’Empire berbère almoravide et assisté à l’avènement de l’Empire berbère Almohade. Un homme de science s’il en est, et qui fait abstraction du fait religieux pour réfléchir et penser. M. Abdelkader Abderrahmane sait-il qu’Ibn Tumart, auquel il renvoie le lecteur, donnerait même des complexes à un salafiste de banlieue dans sa compréhension rigoriste de la tradition dite sunnite ? L’autoproclamé imam impeccable et son élève Abd El Moumen étaient des adeptes immodérés du Jihad. La morale rigoriste à amené l’iconoclaste Ibn Toumert à condamner toute distraction, dont la musique. Savez-vous que les juifs n’ont pas eu à attendre que la reconquista espagnole ne boute en Afrique du Nord juifs et musulmans ? Et pour cause la doctrine de l’almohade Ibn Toumert n’a laissé d’autre choix aux juifs que de se convertir ou de mourir. Et vous citez un prosélyte du moyen âge qui donnerait des complexes aux « imams Youtube autopraclamés et impeccables ». Ceux là même qui sèment leur poison antisémite éculé en vue d’alimenter les rangs de DAECH ? Et tout ça avec la photo d’un français d’origine kabyle devenu quasi-mythique de son vivant.

Poursuivons :
Avicenne, Rhazès et El Ghazali (Algazel) étaient persans (Iran). Pourquoi citer El Ghazali, un mystique dogmatique qui a rejeté la science philosophique ? A ne pas confondre Algazel avec Mohamed El Ghazali de l’Ecole Al Azhar du Caire, l’opposant égyptien numéro un à la laïcité en Egypte au XXème siècle. Algazel est à l’origine même du rejet de la philosophie en tant que discipline qui critique la pensée. Nous lui devons même d’avoir tué la critique philosophique (El falasifa). Traitant de l’incohérence et discréditant les philosophes. C’est à lui que nous devons le mot français « falsification » qui vient en droite ligne de son ouvrage « Tahafut Al-falasifa ». Il aura fallu toute l’intelligence affutée du berbéro-andalou Averroès pour remettre sur pied la critique philosophique et lui redonner ses lettres de prestige avec son Fasl El Maqal – le fameux traité décisif ! Un traité philosophique qui reléguerait les prises de position de Michel Onfray et Alain Finkielkraut au rang de doux islamophiles d’extrême gauche.
Pourquoi vous précisez que Al Khawarismi est Perse alors que vous ne précisez pas l’origine pour les autres ? Dois-je présenter, ici, Leonardo Fibonacci qui a étudié les mathématiques pendant de longues années en Kabylie à Bougie ? Pourquoi occulter cet apport bien plus décisif en matière algorythmique q’un italien a acquis auprès des kabyles ? La suite, sans jeu de mot aucun on la connait, Fibonacci transmettra ses connaissances acquises au Vatican. Et le Vatican en fera bénéficier le reste du monde. Car c’est à cela qu’on doit les chiffres modernes internationaux en usage actuellement.
Pas plus que vous ne citez l’origine de l’illustre Ibn Khaldoun, le père fondateur de la sociologie et historien émérite de Tamazgha (Afrique du Nord), qui lègue à la postérité « l’Histoire universelle des berbères ». Ainsi que le fait qu’il était berbère, mais pour emprunter sa propre expression un « berbère Most3araboun » : un berbère arabisé. Comme d’ailleurs l’écrasante majorité des natifs arabophones et arabisés de l’Afrique du Nord.
Pourquoi attribuer à Ibn Tumart, qui aurai introduit, je cite : « la distinction entre la philosophie et le religieux, semant les graines des Lumières et de la rébellion contre l’Eglise » dans le monde occidental. Pour Averroès c’est évident. Mais pourquoi lui adjoindre Ibn Tumart à qui il doit la doctrine à cause de laquelle il a du fuir pour ne pas mourir ? Pourquoi convoquer quelqu’un qui serait qualifié aujourd’hui d’antisémite et d’islamiste ultra-rigoriste ? A l’image du grand-père de Tarik Ramadan, Hassan El Bana, le fondateur des frères musulmans, cette nébuleuse de la mouvance islamiste mondiale. Et pourquoi ne convoquez-vous pas Saint Augustin qui le précède de 7 siècles ? Ce nord africain, ce berbère, peut être même ce kabyle, père de l’Eglise catholique. Cet illustre personnage qui théorisa si bien la distinction entre le Pouvoir politique et l’Autorité religieuse. Potestas Vs Autorictas. J’oubliais, il écrivait en latin et les arabes à cette époque n’étaient pas admis au rang des grandes civilisations comme les berbères d’Afrique du Nord (Tamazgha). A moins que ce berbère natif de l’actuel Souk Ahras, près de Bône la française, ou de Hippone la romaine, ne fut trop catholique ?

« De l’origine des sciences ? »
Non M. BRIFFAUT vous vous trompez quand vous dites, « la science [occidentale et par extension française] doit bien plus à la culture « arabe » que des découvertes ; elle lui doit sa propre existence ».
La Science doit son existence aux sumériens, à l’Egypte pharaonique, à la Grèce, aux indiens, aux perses, aux berbères, aux romains, aux berbéro-andalous, aux juifs, aux européens, aux américains, aux chinois, aux Japonais, etc…. Enfin bref à l’humanité sans distinction de croyances et d’origines.
La Science française doit beaucoup à ses propres citoyens de France et de Navarre comme Blaise Pascal, René Descartes, Marie Curie, Louis Pasteur, Antoine Lavoisier, ou encore à des mathématiciens de génie comme Cédric Villani. M. Abdelkader Abderrahmane se trompe quand il cite quelqu’un qui se trompe lui-même. Et si d’aventure il avait un scientifique « arabo-musulman » à proposer pour compléter la liste des contributeurs à la science française, qu’il ne se gêne pas !

« Je pense donc je suis » ce n’est pas « Je crois donc je suis »
Quant à l’islamologue français professeur émérite à la Sorbonne Mohamed ARKOUN, avons-nous besoin de préciser qu’il était aussi kabyle ? Avons-nous besoin de préciser ses rapports familiaux avec Mouloud MAMMERI, illustre écrivain en langue française et brillant ethnologue et linguiste ? Doit-on évoquer ce que l’Islam de France et l’Islam mondial doivent à Mohamed ARKOUN ? Doit-on évoquer les menaces de mort à son encontre de la part d’un imam autoproclamé algérien et ce avec l’assentiment des autorités, simplement pour avoir évoqué en Islam la simple notion de « Mythe ». M. ARKOUN attribue la violence, l’islamophobie, l’occidentalophobie aussi au « choc des ignorances » et non point au « choc des civilisations ». Et dans votre article M. Abderahmane, vous êtes un généreux contributeur au « choc des ignorances » et par là même à l’islamophobie. Rendez service à l’Islam : taisez-vous !
Avez-vous besoin de convoquer le brillantissime footballeur français d’origine kabyle Zinedine ZIDANE qui contraste tant avec la médiocrité de l’article que vous avez osé commettre ? Vous avez l’outrecuidance de présumer des croyances d’un citoyen français qui plus est d’origine kabyle. En vertu de la Loi française, nous n’avons pas à présumer des croyances de Zinedine ZIDANE. Et en vertu de la Loi kabyle, Zinedine ZIDANE est libre de choisir la croyance de son choix. On ne saurait résumer un être humain au fait qu’il soit musulman, chrétien, juif ou athée. Comme le rappelle Mohamed ARKOUN, la foi est du domaine privé tout autant en France qu’en Kabylie.

« La France sans la République et laïcité ne serait pas la France » !!!
Aujourd’hui, la seule chose qu’il est utile de rappeler en France ce sont les lois de la République. Et défendre la Laïcité si chèrement acquise avant toute autre chose. Il se trouve que la Kabylie pratique la République et la laïcité depuis des temps immémoriaux… Un grand nombre de kabyles sont français depuis maintenant 5 voire 7 générations. Il est aujourd’hui difficile de distinguer un français d’origine kabyle d’un autre français malgré un attachement fort à ses racines. Et cela on le doit à un attachement viscéral à la laïcité qui respecte les croyances de toutes et de tous.
Que le Journal Le Monde s’en rappelle quand il voudra illustrer ses articles avec une photo de français d’origine kabyle comme Zinedine ZIDANE, Dany BOON, Kad MERAD, Isabelle ADJANI, Daniel PREVOST, Jacques VILLERET etc… Que le journal Le Monde s’en rappelle quand il voudra illustrer un article avec une photo de Saint Augustin, De Taos et Jean AMROUCHE, Mohamed ARKOUN, Marcel MOULOUDJI ou du chanteur Idir, le pionnier de la World Music.

Salem AT SEYD

Levers de drapeaux kabyles par des lycéens : L'Algérie coloniale à la traque des enseignants pro MAK

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KABYLIE (SIWEL) — Suite aux multiples levers du drapeau national kabyle par des lycéens dans leurs établissements, à l'occasion des commémorations du 20 Avril, les services de police algériens sont en train de mener des enquêtes officielles en se déplaçant dans les établissements pour déterminer qui sont les enseignants de Tamazight qui seraient des militants du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylei (MAK)...
Levers de drapeaux kabyles par des lycéens : L'Algérie coloniale à la traque des enseignants pro MAK
Contactée par SIWEL, la présidence du mouvement souverainiste kabyle nous a confirmé cette traque, indiquant que plusieurs enseignants s'étaient déjà rapprochés du MAK pour demander un soutien, « ce que le MAK ne manquera pas de faire en portant à la connaissance de l'opinion publique toute intimidation et en dénonçant par tous les moyens toute sanction à leur encontre ».

cdb/wbw
SIWEL 162336 MAI 16

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