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L'Arabie saoudite abandonne le calendrier islamique à cause d'une crise économique

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INTERNATIONAL (SIWEL) — L'Arabie Saoudite a abandonné le calendrier islamique, en vigueur dans le pays depuis 86 ans, soit depuis la création du royaume en 1932. L'Arabie Saoudite a, en effet, adopté le calendrier grégorien depuis le 1er octobre. Ce changement de calendrier permettra de faire travailler les fonctionnaires une dizaine de jours supplémentaires et sans augmentation de la rémunération. Au pays de la Mecque et de l'or noir, la réalité économique a donc pris le dessus.
L'Arabie saoudite abandonne le calendrier islamique à cause d'une crise économique
L'Arabie Saoudite était, jusqu'au 1er octobre, le seul pays dans le monde à fonctionner avec le calendrier de l'Hégire, selon lequel on est en 1438 depuis le 3 octobre. Ce calendrier est divisé en 12 mois de 29 ou 30 jours et compte 12 jours de moins que son le calendrier de l'ère chrétienne. Ce changement représentera donc autant de jours supplémentaires travaillés, sans augmentation de salaire pour les fonctionnaires.

La réalité économique a fini par rattraper ce pays pétrolier qui vit une crise depuis la chute des prix de l'or noir. D'autres mesures d'austérité ont été prises, telles que la réduction des salaires des ministres et des avantages accordés aux parlementaires.

nbb
SIWEL 121825 OCT 16


Acherchour : la construction d'une mosquée fait polémique

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BOUKHELIFA (SIWEL) — Acherchour, un petit hameau de Boukhelifa, au bord de la RN 9 à 15 Km à l'est de Vgayet vit une polémique autour de la construction d'une mosquée. Un projet imposé par quelques salafistes, dont un ancien militant du FIS.
Acherchour : la construction d'une mosquée fait polémique
Une grande partie des habitants de ce hameau s'oppose à ce projet. A cela s'ajoute l'opposition frontale d'un habitant qui revendique la propriété de la parcelle de terre sur laquelle est projetée la construction. L'affaire est en justice. Le volet financier de ce projet est opaque. Personne ne sait d'où vient l'argent. Des camions livrent des matériaux de construction. Certains parlent de dons mais ne sauraient dire qui seraient les mécènes, d'autres d'une subvention de la wilaya. C’est le flou total.

Ce hameau a pourtant un besoin urgent d'une Maison de jeunes, d'une passerelle pour traverser la RN 9 en toute sécurité, de la restauration de la source d'eau envasée, de la construction d'un dépôt d'ordure, du bitumage de la piste du hameau dégradée à certains endroits, ce qui la rend impraticable en hiver et d’autres besoins de première nécessité.

Lire aussi : Une 3ème mosquée en construction pour un village de 200 habitants
maq
SIWEL 111637 OCT 16

Bob Dylan lauréat du prix Nobel de littérature 2016

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STOCKHOLM (SIWEL) — L'Académie suédoise a décerné ce jeudi le dernier prix Nobel de la saison, celui de la Littérature, à Bob Dylan, 75 ans, la légende vivante de la musique populaire pour "avoir créé de nouvelles expressions poétiques dans la grande tradition de la chanson américaine".
Bob Dylan lauréat du prix Nobel de littérature 2016
Né Robert Allen Zimmerman, le 24 mai 1941 dans le Midwest des États-Unis au sein d'une famille ayant fui les pogroms antisémites au sein de l'Empire russe, Dylan est devenu un auteur-compositeur-interprète et poète prolifique.

Ses œuvres les plus célèbres et les plus influentes datent des débuts de sa carrière en 1959. Tout en adoptant une manière de chanter très expressive loin des standards de la chanson., il a élargi et personnalisé les styles musicaux : folk, country, blues, gospel, rock 'n' roll et rockabilly, et a, par ses textes et par sa recherche de voies nouvelles (allant parfois même à l’encontre de son public), marqué la culture musicale contemporaine.

Avec des chansons comme "Blowin 'in the Wind" et "The Times They Are A-Changin'," Dylan a créé des hymnes anti-guerre (Vietnam notamment) et en faveur des Noirs au sein des mouvements des droits civils en Amérique.

wbw
SIWEL 131323 OCT 16

Délibération de 1749 : « L’autorité de la coutume et de l’usage est inviolable et sacrée »

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Contribution de Mas Salem At Sayd, un passionné de l’Histoire de la Kabylie. Il revient sur une délibération datant de 1749 et qui a été adoptée chez les Igawawen et dans la plupart des régions de la Kabylie. A l’époque, comme le précise l’auteur, la Kabylie faisait face à l’idéologie de l’empire ottoman et avait besoin de réitérer le fait que la « L’autorité de la coutume et de l’usage est inviolable et sacrée ».
Délibération de 1749 : « L’autorité de la coutume et de l’usage est inviolable et sacrée »
La loi salique kabyle a été adoptée par de nombreuses aarch kabyles. Les Ligues fédérales Haute et Basse étaient concernées. Chez les At Iraten, cela s’est traduit par la pose de 12 pierres. Et chez Djemaa N Saridj par la pose de la fameuse pierre salique. Chez ce qu’on peut appeler peu ou prou les Igawawen, cela s’est traduit par un procès verbal de délibération dressé en 1749. Mais recopié à des fins de sauvegarde en 1810. Nous trouvons cette copie dans la revue africaine n° 38 de 1895. Selon H. Roberts, les Ouadhias ont très probablement tenu une assemblée adoptant les mêmes dispositions. Nous avons appris récemment que les At Jennad ont également eu recourt à cette jurisprudence. Car ils auraient été aussi confrontés au retour de villageois que tout le monde pensaient morts (à vérifier).

Au-delà de la question de l’héritage de la femme dont les motifs ont été largement évoqués par Boulifa. Le procès verbal de la délibération de 1749 est très instructif et nous apprend de nombreuses autres choses. Et notamment, le fait que la Loi kabyle était souveraine. Surtout que le Droit kabyle avait le prima sous toutes autres formes juridiques et notamment la loi islamique.

Que nous apprend donc cette fameuse délibération :

1 – L’autorité de la coutume et de l’usage, une autorité souveraine

Devant la remise en cause de ces anciennes dispositions du Droit kabyle, la délibération réaffirme un des principes constitutionnels de la Kabylie.

« L’autorité de la coutume et de l’usage est inviolable et sacrée comme une autorité souveraine ».

Nous ne savons pas de quelle nature était la remise en cause de la loi. En revanche, nous savons qu’à ce moment-là, le royaume de Koukou n’était plus. L’État voisin Ottoman avait des vues sur la Kabylie et notamment le domaine des seigneurs de Koukou (Ivuxtucen). Qu’il avait mobilisé son « clergé » afin de répandre une vision juridique islamique exogène à Tamazgha centrale. Que ces Oulémas n’avaient de cesse d’accuser les Imravden de charlatanisme. Et ce, afin d’y substituer leur vision de la loi : la loi islamique.

Chose étrange, nous voyons avec ce procès-verbal les Imravden remettre en cause aux côtés des notables la loi islamique en Terre kabyle. Une telle réaffirmation aurait pu valoir selon Roberts une guerre Sainte généralisée contre la Kabylie. Pourquoi la Kabylie a-t-elle défié de la sorte l’Empire Ottoman ? Voire même au-delà, puisque le Maroc était soumis à la loi islamique, même s’il ne faisait pas partie de l’Empire Ottoman. Pourquoi prendre le risque d’être accusé d’apostasie ? Mystère ! Mais tôt ou tard, nous saurons. Enfin, c’est dire l’importance vitale de cette loi puisque le procès-verbal fait l’objet d’un sauvetage en 1810. Et cela ne peut se résumer aux seules préoccupations de « la loi salique ».

2 - Le « Marché » avait, en plus de sa fonction économique, une fonction politique

Généralement, le marché se tenait une fois par semaine et ce marché était organisé par l’Aarch propriétaire. En l’occurrence ici, ce sont les At Ouacif qui étaient propriétaires de ce marché. Letourneux et Hanoteau nous apprennent que le marché kabyle disposait de ses propres institutions avec son « aqaru » ses « aaqel » et surtout ses « fusils ». Il y a avait souvent un Qadi qui proposait ses services comme tout autre bien marchand. Que ce juge venu des villes rendait ses jugements sous la surveillance jalouse des Imravden (juge arbitre) et des « aaqel » du village concerné. Dans notre cas, le marché de « Larbaa n At Ouacif » rassemblait de nombreuses aarch.

Les At Betroun (At Yenni, Iboudraren et At Bu Akkache, At ouacif), les At Sedqa et autres voisins et alliés étaient aussi présents. Et bien d’autres. Nous en déduisons que le « Marché » avait en plus de sa fonction économique, une fonction politique. L’État traditionnel n’étant que peu centralisé, il se centralise en temps normal chaque semaine lors des marchés. Ce qui nous amène à conclure que le marché kabyle était un lieu de centralité de l’État traditionnelle kabyle. Autrement dit, un état qui se centralise au besoin. Et cela en vue de limiter la charge et le coût de l’appareil d’État.

Ces délibérations n’ont pas encore fini de nous révéler tous leurs secrets. Il semble que la Kabylie avait besoin de mettre les choses au clair avec le monde musulman même au XVIIIe siècle. Sur la place de la religion et sur le fait que la patrie passe avant tout. Et étrangement, les choses ne semblent pas avoir changé, car la Kabylie n’a de cesse de réaffirmer la pleine « souveraineté de ses lois ». Et aujourd’hui plus qu’hier.

Délibération de 1749 : « L’autorité de la coutume et de l’usage est inviolable et sacrée »
Salem At Sayd
SIWEL 131920 OCT 16

Tassadit Mandi dédie son prix de meilleure actrice à « sa Kabylie natale »

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PARIS (SIWEL) — Tassadit Mandi, comédienne franco-kabyle, a obtenu samedi dernier le prix de la meilleure interprétation féminine 2016 au festival international du Film de Saint-Jean-de-Luz, en Nouvelle-Aquitaine, en France. Montée sur scène en robe kabyle pour recevoir son prix, Tassadit Mandi a fait preuve d’une spontanéité naturelle qui n’a pas arrêté de faire applaudir le public. Originaire du village d'Aguni-Hmed dans Lɛerc des At Yanni, elle a dédié son prix à la Kabylie.
http://www.siwel.info/video/
Ce prix de meilleure actrice lui a été décerné par le Jury présidé cette année par Cédric Klapish pour son rôle dans le film Paris la Blanche, premier long métrage réalisé par Lidia Teber Terki, elle aussi d’origine kabyle.

La comédienne kabyle a terminé son intervention par un poème dédié aux montagnes du Djurdjura :
« (…) Et moi petite fille de Grande Kabylie (à Ath Yenni)
Je serai plus heureuse que les filles de Paris
Qui se promènent le soir sur les Champs-Elysées
Moi j’irai pieds nus par les chemins, les sentiers
Pour aller dire bonjour à ma douce pauvreté
Qui a semé en moi mille graines de liberté. »

Synopsis du film « Paris la Blanche » dont la sortie au cnéma est prévue en avril prochain :

Sans nouvelles de son mari parti travailler en France dans les années 70, Rekia, quitte le village de Kabylie où elle vit. Elle traverse la Kabylie, la France et les banlieues parisiennes pour ramener Nour au village. Mais l’homme qu’elle finit par retrouver dans un foyer d’anciens travailleurs immigrés à la retraite a changé. Son héros, l’ancien combattant des maquis, celui qui était revenu au village pour la dernière fois il y a quatre ans, est devenu un étranger.

Extrait du film

http://www.siwel.info/video/

Tassadit Mandi dédie son prix de meilleure actrice à « sa Kabylie natale »
En 2015, Tassadit Mandi est montée sur les marches du Festival de Cannes pour son rôle principal dans "Asphalte", de Samuel Benchetrit, dans lequel elle joue remarquablement le rôle de Madame Hamida, une mère kabyle qui accueille ce cosmonaute américain dont la capsule a atterri sur le toit de l’immeuble, Dans l’attente que la NASA le récupère, elle lui prête la chambre de son fils et son maillot de foot de l’OM.


Carrière somme toute insolite pour cette Kabyle qui, après le bac, a été admise à l’Ecole Normale de Ben-Aknoun d’où elle sortira avec un diplôme d’enseignante. Suite à quoi elle a été professeur au collège Larbi-Mezani de Tawrirt-Mimun.

Au début des années 1970, sa mère décède et Tassadit rejoint son père à Colombes en France.

Elle a 20 ans. Elle s’inscrit en lettres modernes à la Sorbonne. Elle y décroche une maîtrise de lettres et enseigne le français à des étrangers.

Mais le démon du théâtre ne cesse de la tenailler et elle en fera en Kabyle, en souvenir de sa grand-mère, en rejoignant la troupe qui, autour de Mohya, monte Molière et Brecht en langue kabyle. C’était au siège de l’actuelle ACB à Ménilmontant (Paris 20).

nbb/wbw
SIWEL 132028 OCT 16

Tassadit Mandi dédie son prix de meilleure actrice à « sa Kabylie natale »

Mouloud Mebarki fait une mise au point et préconise le report de la réunion du Conseil National

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COMMUNIQUE (SIWEL) — Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le président du Conseil national du MAK, Mas Mouloud Mebarki, fait une mise au point quant au communiqué que nous avons publié le 21 Septembre dernier. Il déclare n'en avoir pris connaissance qu'une fois publié. Par ailleurs, le Président du Conseil National préconise de reporter la réunion prévue pour ce 22 octobre et en avance des conditions.
Mouloud Mebarki fait une mise au point et préconise le report de la réunion du Conseil National
AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTODETERMINATION DE LA KABYLIE


Communiqué du président du Conseil National du MAK, Mas Mouloud Mebarki

Un communiqué signé en mon nom en tant que président du Conseil National a été publié par Siwel. Au-delà de la justesse ou non des informations qui me sont prêtées, je déclare n'en avoir pris connaissance qu'une fois publié. Il ne saurait donc m'engager.

Pour la réunion du Conseil National prévu pour le 22/10/2016, je préconise son report de 15 jours à un mois, le temps d'établir avec le président de l'Anavad et le MAK la liste de ses membres dont il ne faut en aucune façon exclure les éléments actifs que la police avait empêché de participer au Congrès le 26 février dernier.

M. Mouloud Mebarki,
Président du Conseil National.

SIWEL 141926 OCT 16

Tacaɛbet, à Boumerdes, manifeste contre la discrimination anti-kabyle de l'Etat algérien

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TIZI NAT AICHA-ISSERS (SIWEL) — La commune Tacaɛbet (Chabet el Ameur) a vécu un drame qui a mis en colère les citoyens de la commune. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un citoyen de 40 ans, père de 3 filles, est tombé dans un avaloir et des ronds à béton lui ont transpercé la poitrine. C'est la goûte qui a fait déborder le vase pour cette commune où les citoyens vivent la discrimination de l'administration algérienne.
Tacaɛbet, à Boumerdes, manifeste contre la discrimination anti-kabyle de l'Etat algérien
La victime avait quitté son travail vers minuit, le jeudi 6 octobre, et se dirigeait chez elle. En l’absence d’éclairage public, elle est tombée dans ledit avaloir et des ronds à béton lui ont transpercé la poitrine. Ce père de 3 filles n’a été découvert que le lendemain matin, sans vie, à cause d'une grave négligence sur chantier public, un projet d'assainissement.

C'est la goûte qui a fait déborder le vase dans cette commune de près de 40 000 habitants. Après avoir observé une grève générale, une marche a été organisée, le 9 octobre, et le siège de la mairie a été fermé. Le lendemain, le tronçon Chabet-Issers a été fermé par les citoyens.
Malgré cela, aucun représentant de l'État algérien n'a fait l'effort de se déplacer sur place pour écouter les doléances de ces citoyens qui dénoncent un sabotage économique et un abandon total de la région depuis l'indépendance de l'Algérie : « Même les quelques investisseurs privés que compte la région ont été délocalisés pour cause de pressions fiscales de la part de l'état » s'est indigné un blogueur de la commune après avoir expliqué « Notre Commune Chabet El Ameur (région kabyle) n'a pas bénéficié d'un quelconque projet d'investissement contrairement aux autres régions Arabophones de la Wilaya ».

nbb
SIWEL 142150 OCT 16

Communiqué conjoint MAK - Anavad : Mise en échec du plan de déstabilisation par le pouvoir algérien

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COMMUNIQUÉ (SIWEL) — MM. Ferhat Mehenni et Bouaziz Ait Chebib, respectivement président du Gouvernement provisoire kabyle en exil et président du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, ont rédigé, à l’occasion de leur dernier entretien en date de ce vendredi 14 octobre 2016, un communiqué conjoint que nous publions in-extenso ci-après :
Communiqué conjoint MAK - Anavad : Mise en échec du plan de déstabilisation par le pouvoir algérien
Par ce communiqué, nous souhaitons, le président de l'Anavad et le président du MAK, rassemblés pour le même combat de libération de la Kabylie, rassurer la famille souverainiste kabyle sur les liens indéfectibles qui nous unissent.

Dans la vie d'un mouvement politique démocratique, il est évident que des divergences peuvent intervenir et causer des débats internes, qui peuvent parfois être animés. Loin d'être négatif, c'est le signe de la vitalité d'un mouvement et de la profonde implication de ses membres. C'est aussi et surtout la preuve de son essence démocratique, concept étranger à l'Algérie, pour qui le débat contradictoire est une hérésie.

Par le passé, ces conflits internes ont eu raison de beaucoup d'organisations kabyles. Nos compatriotes ont toujours été dans l'impossibilité de les surmonter, facilitant ainsi les manœuvres et les diverses manipulations du pouvoir.

La maturité politique que notre mouvement a acquis nous a permis de ne pas tomber dans ces mêmes travers et de régler les incompréhensions sans briser notre élan et sans tomber dans le piège tendu par nos adversaires.

Les exigences de rigueur, de fidélité, de démocratie et de responsabilité, énoncées par le président de l'Anavad sont effectivement les conditions sine qua non qui nous permettront de continuer notre développement et permettre de protéger le MAK et l'Anavad des manœuvres externes, comme les rumeurs faisant état de négociations avec le régime colonial algérien. Rumeurs totalement infondées et qui ne visent qu'à semer le doute dans nos rangs. Ces exigences énoncées, nous nous engageons tous les deux à y obéir.

Pour information, nous rappelons ici certains points que nous estimons essentiels :

- En cas de blocages liés à des divergences internes, le président du Gouvernement provisoire kabyle décidera en dernier ressort (cf Art. 23 des statuts du MAK),

- Seul le président du Gouvernement Provisoire Kabyle décide si des négociations doivent avoir lieu avec le régime algérien et la forme de ces négociations.

Ces dispositions ne sont pas destinées à étouffer d'éventuelles voix discordantes à l'intérieur du mouvement mais uniquement à permettre au mouvement de ne pas être paralysé. Nous sommes en résistance face à un pouvoir déterminé à anéantir la Kabylie et ce qu'elle représente.

Face à cela, notre unité est plus que jamais nécessaire. Notre vigilance également.

Vive l'Anavad, vive le MAK
Vive le peuple Kabyle
Vive la Kabylie libre et indépendante

Ferhat Mehenni (président de l'Anavad) & Bouaziz Ait-Chebib (président du MAK)

SIWEL 150039 OCT 16


L'Algérie occulte à ses étudiants l’Histoire amazighe de l’Afrique du nord

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Nous publions la contribution d'un militant pour une Kabylie libre, Tahar At Ali, en réaction à la suppression de l’enseignement de la période préhistorique dans la discipline Histoire du programme de Licence en Histoire par le ministre algérien de l’Enseignement supérieur, pour mieux cultiver la négation des origines amazighes des peuples de l’Afrique du Nord et les remplacer par la formule coloniale bien connue de "Nos ancêtres…. les arabes de Quraych…"
L'Algérie occulte à ses étudiants l’Histoire amazighe de l’Afrique du nord
Encore une hypocrisie du régime Algérien !!!

Au moment où ce régime colonial aiguise ses fourberies pour soigner son image en officialisant la langue amazighe d’une part, tout en multipliant les embûches sur le terrain pour ne pas appliquer ses propres décisions comme vient de le porter au grand jour sur la place publique le collectif des enseignants de Tamazight dont certains ont été renvoyés d’Alger en leur disant d'"aller enseigner leur langue chez eux", voilà une autre hypocrisie plus pernicieuse et qui concerne rien de moins que l’amputation officielle de l’histoire de l’Afrique du Nord de sa dimension amazighe et préhistorique !!!

En effet, un groupe d’enseignants de la discipline Histoire à l’université d’Alger a protesté contre la décision unilatérale du ministre de l’Enseignement supérieur Algérien portant sur la suppression de l’enseignement de la période préhistorique dans la discipline Histoire du programme de Licence en Histoire. Une belle façon de se débarrasser des enseignants de cette période de l’histoire des peuples de l’Afrique du Nord et cultiver la négation de leurs origines amazighes pour la remplacer par la formule coloniale bien connue de "Nos ancêtres…. les arabes de Quraych…"

Le professeur Ahmed Redouane Cherfeddine, Docteur en Histoire moderne et contemporaine à l’université d’Alger membre parmi les enseignants protestataires dans une interview au journal El Watan du 23 septembre 2016 a déclaré : « Le comité d’évaluation souhaite que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique mette fin à l’insuffisance de concertation et de participation des enseignants et qu’il retire immédiatement le nouveau programme. Il n’y a aucun mal à revenir à l’ancien programme qui est beaucoup plus équilibré.
Durant l’année en cours, on pourrait rouvrir le débat et ensemble, c’est à dire dans un cadre d’ouverture aux enseignants des différentes spécialités, on pourra élaborer un projet de programme qui soit consensuel. Le consensus est très important car il s’agit là de quelque chose qui concerne toute la société. Le consensus doit concerner, en premier lieu, le passé de notre pays qui s’étend sur deux millions d’années de préhistoire et des centaines d’années d’histoire ancienne, médiévale, etc. »

Aussi Il répond à une question du journaliste : "L’un des premiers points du rapport est la disparition de l’enseignement relatif à la « Préhistoire de l’Afrique du Nord ». Pourquoi n’est-ce pas important de connaître les origines de la région où l’on vit ?"

« On ne peut méconnaître la place de milliers d’années de notre passé dans la formation des historiens algériens ; ce serait une formation tronquée du point de vue scientifique autant que du point de vue national. Partant des faits, il est clair que lorsqu’on comprime toutes les matières en deux années, un certain nombre d’enseignements est automatiquement éliminé, et il ne reste que ce qui peut être enseigné dans tous les départements d’histoire. Mais, encore une fois, il n’y a pas que cela ; il y a aussi la place démesurée accordée aux enseignements complémentaires aux dépens des enseignements fondamentaux. »

Cette démarche est malheureuse parce qu’elle risque de donner lieu à la mise à l’écart d’un certain nombre d’enseignants formés par le pays à prix fort, mais il en résultera probablement aussi une formation au rabais et un diplôme qui pourrait poser problème. Je pense surtout à la saignée programmée dans le domaine de l’histoire ancienne. Et dire que le seul doctorat en Histoire ancienne est ouvert à l’université d’Alger !’’

Aujourd’hui, avec les nouvelles technologies de communication, le pouvoir colonial d’Alger ne peut cacher le soleil avec un tamis !! La Kabylie souveraine enseignera à ses enfants leur vraie Histoire et leur civilisation millénaire.

Ne dit-on pas que celui qui n’a pas de passé… n’a pas d’avenir ?

Tahar At Ali
Militant pour une Kabylie Libre

SIWEL 150106 OCT 16

De l'arabisation des amazighs à « l’algérianisation » des kabyles, la nouvelle approche anti-kabyle

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Dans ce texte, signé par la rédaction de Siwel, on revient sur l’occultation de l'identité kabyle dans les médias algériens ou dans des sorties médiatiques où leurs auteurs expliquent que les kabyles sont des algériens, voir de très bons algériens mais ne sont par contre pas des kabyles. On passe ainsi de l'arabisation des amazighs à « l’algérianisation » des kabyles.
De l'arabisation des amazighs à  « l’algérianisation » des kabyles, la nouvelle approche anti-kabyle
Quel est le point commun entre Amine Zaoui et le ministre algérien de la religion ? Pas grand-chose à première vue et pourtant, ils sont tous les deux d’accord sur au moins deux choses :
- La Kabylie est une référence en Algérie (en matière de culture pour l’un et de religion pour l’autre)
- Les Kabyles n’existent pas, il n’y a que des algériens.

Un tandem pour le moins inattendu, à qui on peut ajouter la presse algérienne.

Amine Zaoui, l’écrivain oranais :

Dans un entretien accordé au site depechedekabylie.com, Amine Zaoui tout en reconnaissant que la Kabylie est culturellement bien avancée par rapport aux régions algériennes et qu’elle doit être une référence pour les peuples d’Afrique du Nord, il ne cesse de répéter, dans chaque phrase, que la Kabylie serait algérienne et que les Kabyles n’existent pas en tant que kabyles, mais uniquement en tant qu’algériens.
Quelques expressions d’Amine Zaoui dans son court entretien : « Cette belle région d’Algérie », « Mes meilleurs lecteurs sont de cette région », « Le bon lecteur algérien est en Kabylie », « Les citoyens de la Kabylie », « Merci à mes lecteurs de Kabylie ».
Cela frise la caricature. Ça aurait été tellement plus naturel de parler de « lecteurs kabyles » mais l’idéologie a pris le dessus. Pour Amine Zaoui, et c’est flagrant, il n’y a pas d’identité kabyle. Pour lui, les Kabyles ne devraient plus s’identifier comme des kabyles, ce qu’ils font depuis des siècles, mais comme des « algériens de Kabylie » et la Kabylie ne serait, bien entendu, qu’une zone géographique comme il y en aurait dans tous les pays du monde.

Mohammed Aissa, Ministre algérien de la religion :

Dans un long entretien accordé au même journal, celui qui a envoyé Slimane Bouhafs en prison pour « délit de chrétienté », qui envoie des imams salafistes en Kabylie et qui y fait pousser des mosquées comme des champignons, parle de la Kabylie comme étant une référence en matière de pratique religieuse. Ce qu’il résume par cette image : « à supposer que l’Algérie serait une grande mosquée, son minaret serait alors sur les monts du Djurdjura ». C’est donc là le projet religieux de l’Algérie à destination de la seule région laïque de toute l’Afrique du Nord.
Dans ce long entretien, ce ministre algérien n’a à aucun moment parlé de « Kabyles » mais que de « algériens » de Kabylie, à 23 reprises. Il a réussi l’exploit de citer la Kabylie 11 fois sans avoir à parler de Kabyles, mais uniquement d’algériens.

À signaler, tout de même, que le ministre algérien de la religion, qui ne cesse d’exprimer son "amour" pour la Kabylie, a expliqué le fait que Tizi-Ouzou soit la wilaya qui contient le plus grand nombre de mosquées par le fait que la Kabylie soit « tellement peuplée ». La Kabylie est donc assez peuplée pour être quadrillée de mosquées, mais pas assez peuplée pour avoir des lieux de culture, de sport et de loisirs. C’est maintenant clair, le ridicule ne tue pas.

La presse algérienne, Madjid Boutemeur et At Boumessaoud :

Madjid Boutemeur, le génie franco-kabyle, était en lice pour le prix Nobel de Physique de 2016. Dans les nombreux articles qui lui ont été consacrés dans la presse algérienne, à aucun moment, on n’a rappelé son identité kabyle. Il y a même un site, dont le zèle anti-kabyle est connu de tous, qui a tenu à préciser dans chaque titre des 4 articles qu’il a consacré au physicien kabyle que ce dernier est algérien et non kabyle. Comment oser occulter l’identité kabyle d’un homme de renommée internationale et qui a adressé un message à Ferhat Mehenni, le Président de l’Anavad, pour souhaiter un « bon vent à la renaissance de la Nation Kabyle » ?

Le village kabyle At Boumessaoud, le village de Cherif Kheddam, a été désigné, lors d'un concours, comme étant le village le plus propre de Tizi-Ouzou. Cela a fait le tour des journaux algériens qui, pour la plupart, ont délibérément préféré parler de la wilaya de Tizi-Ouzou sans préciser que cela se passait en Kabylie. Néanmoins, le plus pathétique est sans doute ce passage d’un article de l’agence de presse officielle de l’Algérie qui présente Chérif Kheddam comme « un des monuments de la chanson algérienne d'expression Amazighe ». Cherif Kheddam serait tout sauf kabyle.

En Algérie, quand la presse, les religieux et des intellectuels se mettent d’accord, c’est donc pour faire de la Kabylie une entité plus algérienne que l’Algérie et pour dénier à l’identité kabyle jusqu’à son existence.

La rédaction
SIWEL 152126 OCT 16

Lire aussi : Le Journal algérien "Liberté" occulte l'identité kabyle de 6 personnalités de renommée internationale

Sortie de « Le Berger des Ogresses » : Amirouche Amwanes à la conquête de l'universel

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CULTURE (SIWEL) — Amirouche Amwanes, connu pour avoir intégré le Slam dans la chanson kabyle et pour sa poésie aux thématiques originales et bien ficelée, vient d’annoncer la sortie de son recueil de poésie en kabyle et en français, sous le titre « Ameksa n tteryulat - Le Berger des Ogresses ». Nous l’avons contacté.
Sortie de « Le Berger des Ogresses » : Amirouche Amwanes à la conquête de l'universel
Ce recueil de poésie est la 3e œuvre poétique, sur le marché, d’Amirouche Amwanes, après les deux albums à succès « Akin i Lmut » et « Idhudan ».

« Ameksa n tteryulat - Le Berger des Ogresses », un ouvrage de 132 pages, qui aborde différentes thématiques telles que l’amour et la liberté ou des sujets encore plus philosophiques, chers à l’artiste, tels que la réincarnation de l’âme.

Les poèmes, composés en kabyle, ont été traduits dans la langue de Molière et illustrés par des peintures.

Contacté par Siwel, le natif d’At Xlifa (Tacekkirt), espère que ce livre « fera découvrir la poésie kabyle au-delà des frontières. » avant de poursuivre : « J'aimerais que ces poèmes puissent être, un jour, enseignés dans nos écoles dans un cadre littéraire afin de contribuer au développement de notre belle langue ».

Quant à ses projets à venir, Amirouche nous a déclaré être sur le point de terminer un single d'un genre nouveau et « avec une belle surprise ».

Sortie de « Le Berger des Ogresses » : Amirouche Amwanes à la conquête de l'universel

Sortie de « Le Berger des Ogresses » : Amirouche Amwanes à la conquête de l'universel
nbb
SIWEL 162004 OCT 16

Sacrifie d'un mouton pour exorciser le stade du 1er Novembre : La JSK de Hannachi touche le fond

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TIZI WEZZU (SIWEL) — C’est à peine croyable ; la direction de la JSK a décidé de sacrifier un mouton sur la pelouse même du stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou dans le but d’éloigner le mauvais sort de l’équipe kabyle qui n’a gagné qu’un seul match sur les 7 qu’elle a disputés depuis le début du championnat. La rationalité des arguments a laissé place à l’imposture des charlatans.
Sacrifie d'un mouton pour exorciser le stade du 1er Novembre : La JSK de Hannachi touche le fond
C’est le journal sportif Compétition qui l’a divulgué dans son édition du 15 octobre. Un raqi (exorciste) a même été ramené 48h avant le derby kabyle JSK-MOB. L’exorciste aurait trouvé des choses anormales dans les vestiaires et a demandé à ce qu’un mouton soit sacrifié sur la pelouse. Chose faite la veille du match face au MOB. Résultat, la JSK a dû se satisfaire d’un match nul (1 partout) face aux crabes de Vgayet. La JSK qui ne cesse de sombrer, d’année en année, n’a toujours pas vaincu à domicile depuis le 30 Avril dernier.

À se demander quelle sera la prochaine idée que Hannachi mettra en place pour berner les fans kabyles en faisant croire que c’est un raqi qui va faire gagner la JSK. La cause est peut-être à chercher du côté des extraterrestres.

La JSK, cette équipe phare de la Kabylie, jadis porte drapeau de l’identité kabyle, semble être en phase finale d'un plan de destruction entrepris par le pouvoir algérien à travers sa mafia locale.

nbb/wbw
SIWEL 122140 OCT 16

Alerte : Le Secrétaire général du MAK arrêté par la police coloniale (actualisé)

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KABYLIE (SIWEL) — Farid Djennadi a été interpellé ce mardi matin par la police coloniale algérienne, et transféré au commissariat central de Vgayet (ex-Béjaia), ceci suite à sa participation au rassemblement de soutien à Yanis Adjlia, président de l'association des consommateurs de Vgayet, dans le viseur de la justice algérienne.
Alerte : Le Secrétaire général du MAK arrêté par la police coloniale (actualisé)


Le Président du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Ait Chebib, qui nous a confirmé cette information, suit de très près cette énième provocation du régime algérien.

Nous y reviendrons avec de plus amples détails dès que nous en saurons davantage

cdb/wbw
SIWEL 181155 OCT 16

Le Président Ferhat Mehenni exige la libération du SG du MAK

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EXIL (SIWEL) — Dans un message transmis à la rédaction, le Président du Gouvernement provisoire kabyle en exil, Ferhat Mehenni, dénonce l'arrestation aujourd'hui de Farid Djenadi, Secrétaire général du MAK, par la police coloniale algérienne et exige sa libération immédiate et inconditionnelle.
Le Président Ferhat Mehenni exige la libération du SG du MAK
Se méfiant des attitudes d'un régime aux abois, le président de l'Anavad, M. Ferhat Mehenni "met en garde le pouvoir algérien contre toute atteinte à la liberté et à l’intégrité physique des militants souverainistes kabyles qui luttent pacifiquement pour l'indépendance de la Kabylie", rappelant que ces derniers "soulèvent un problème politique qui ne peut avoir de solution que politique"

Tout en réitérant son soutien indéfectible à la base militante et aux cadres du MAK qui sont victimes, depuis des mois, de harcèlement, d'intimidation et de répression permanents de la part de services algériens, le Président de l'Anavad exhorte les instances internationales et les organisations des droits humains à intervenir pour faire respecter les droits humains et les libertés démocratiques par le régime algérien qui traite le peuple kabyle en ennemi et envers lequel il se conduit en colonialiste.

wbw
SIWEL 181254 OCT 16

Alerte : Un autre militant du MAK arrêté par la police coloniale

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KABYLIE (SIWEL) — Au même moment que le Secrétaire général du MAK, un militant souverainiste kabyle, Adel Idir, a été arrêté ce mardi matin par la police coloniale algérienne à Vgayet
Alerte : Un autre militant du MAK arrêté par la police coloniale
Nous y reviendrons avec de plus amples détails dès que nous en saurons davantage

cdb/wbw
SIWEL 181454 OCT 16


Les deux militants du MAK toujours au commissariat de Vgayet (actualisé)

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KABYLIE (SIWEL) — Les militants souverainistes kabyles, Farid Djenadi et Adel Idir, sont toujours au commissariat central de Vgayet, devant lequel des militants se sont rassemblés, à leur tête, le Président du Conseil national, Mouloud Mebarki, et le Président du Conseil régional de Vgayet-Setif-Jijel, Brahim Azzi, renseignement pris ce mardi en fin d'après-midi auprès du Président du MAK, Bouaziz Ait Chebib
Les deux militants du MAK toujours au commissariat de Vgayet (actualisé)
Le Secrétaire général du MAK, Farid Djennadi et le militant souverainiste, Adel Idir, ont été interpellé ce mardi matin par la police coloniale algérienne, et transférés au commissariat central de Vgayet (ex-Béjaia).

Ils participaient au rassemblement de soutien à Yanis Adjlia, président de l'association des consommateurs de Vgayet, dans le viseur de la justice algérienne.

Mise à jour à 17h29 locales (16h29 GMT) :
Les deux militants du MAK, Farid Djenadi et Adel Idir, ont été libérés, après un interrogatoire de plusieurs heures.
Ils ont refusé de signer les procès verbaux dressés par la police coloniale algérienne

cdb/wbw
SIWEL 181800 OCT 16

Hommage de Ferhat Mehenni à Krim Belkacem à Francfort (Archive)

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ARCHIVE (SIWEL) — Le 05/05/2007 à Francfort, l'actuel président du GPK, Ferhat Mehenni rendait hommage à Krim Belkacem (1922-1970), vice-président du GPRA, le seul signataire coté algérien des Accords d'Evian ayant acté l'indépendance de l'Algérie, assassiné en 1970 par le pouvoir arabo-islamique algérien, le 18/10/2970 à Francfort, en Allemagne
Hommage de Ferhat Mehenni à Krim Belkacem à Francfort (Archive)
ARCHIVE DU 05/05/2007 :

M. Ferhat Mehenni, porte-parole du MAK a déposé ce samedi 05/05/07 à 15h devant l'Hôtel Intercontinental de Frankfurt sur le Main une gerbe de fleurs sur laquelle était écrit "La Kabylie pour Krim Belkacem" à  la mémoire de KRIM Belkacem qui y a été assassiné le 18/10/1970 par les services algériens.

KRIM Belkacem surnommé "Izem Idurar" [le lion des montagnes], fut le signataire des accords d'Evian ayant abouti à  l'indépendance de l'Algérie en mettant un terme à  la colonisation française. Nous vous livrons ci-après la déclaration lue à cette occasion.

DÉCLARATION DE FERHAT MEHENNI

Je suis venu rendre hommage à l'homme qui a payé de sa vie son opposition à l'exécrable régime algérien en général et à celui du dictateur, le colonel Houari Boumediene, en particulier.

C'est en tant que père, réclamant vérité et justice pour mon fils assassiné le 19/06/2004 à Paris dans le but de me faire payer mon combat pour la Kabylie, que je viens crier à la face de l'humanité : HALTE A L'ASSASSINAT POLITIQUE en Algérie et dans le monde.

C'est en tant que Kabyle que je me déplace jusqu'en Allemagne exhumer la mémoire d'un autre Kabyle pour relier dans notre Histoire l'ensemble des personnes pour lesquelles la Kabylie a communié dans le deuil.

Que cette gerbe de fleurs que je dépose à la mémoire de KRIM Belkacem soit aussi à la mémoire des berbéristes BENNAI Ouali, Amar OULD HAMMOUDA et M'barek AIT MENGUELLET assassinés au début de la guerre d'Algérie, ainsi qu'à la mémoire d'ABANE Ramdane.

Je la dédie enfin aux martyrs du FFS de 1963-65, à Me Ali MECILI, à Lounes MATOUB, aux martyrs du « printemps noir » et Ameziane MEHENNI.

La Kabylie saura, sûrement un jour ; pardonner mais une fois justice rendue. Entre-temps, nous entretenons le souvenir de nos martyrs et de leurs combats.

- HALTE AU CRIME POUR DÉLIT DE KABYLITÉ
- HALTE AU CRIME CONTRE LA LIBERTÉ EN GÉNÉRAL ET CELLE DU PEUPLE KABYLE EN PARTICULIER
- HALTE AU TERRORISME POLITIQUE
- GLOIRE A NOS MARTYRS
- LE COMBAT DE LA KABYLIE POUR SES DROITS CONTINUE

Frankfurt/Main, le 05/05/2007
Ferhat Mehenni

SIWEL 181959 0CT 16

Hommage de Ferhat Mehenni à Krim Belkacem à Francfort (Archive)

Hommage de Ferhat Mehenni à Krim Belkacem à Francfort (Archive)
Article paru dans le "Jornal do Brasil" dans son édition du 22 Oct 1970, page 19 sur 69
Siwel propose ci-dessous la traduction du portugais vers le français :

LA POLICE À LA CHASSE DES ASSASSINS DE BELKACEM

Francfort (AP-UPI-JB) La police allemande a demandé hier l'aide d'Interpol pour localiser deux Marocains et un Algérien soupçonnés d'avoir assassiné par strangulation l'ancien ministre des Affaires étrangères de l'Algérie, Krim Belkacem, dans un hôtel de cette ville.

Cependant, il y a encore des doutes sur l'identité du mort, parce que jusqu'à hier soir, personne n'avait identifié le cadavre et la police n'avait pas les empreintes digitales de Belkacem pour les comparer avec celles de la victime.

VENGEANCE POLITIQUE

On attribue l'assassinat pour des raisons politiques, comme Belkacem a conduit l'opposition à l'extérieur contre le régime de Houari Boumédiène. Le compagnon de Ben Bella dans la lutte pour l'indépendance algérienne a constamment voyagé à travers l'Europe, dans un effort pour éviter ses adversaires.

Il était récemment en Suisse, France, Allemagne de l'Ouest et en Belgique. Selon les informations obtenues par la police allemande, il est retourné en Allemagne le dimanche, apparemment en réponse à un appel téléphonique mystérieux.

Ce jour-là, Belkacem est venu à l'hôtel de luxe Hôtel Intercontinental, où il a déposé deux Marocains et un Algérien. Il a été étranglé avec une cravate et une ceinture le même dimanche, mais c'est seulement le mardi qu'une femme de chambre de l'hôtel a trouvé le corps. Ses trois escortes ont disparu.

Hommage de Ferhat Mehenni à Krim Belkacem à Francfort (Archive)
Article paru dans le Lewiston Evening Journal - Edition du 8 Avril 1969, page 2 sur 10

Siwel propose ci-dessous la traduction de l'anglais vers le français :

ORAN, Algérie (AP) - Belkacem Krim, héros révolutionnaire algérien et ancien ministre du gouvernement, a été condamné à mort par contumace lundi pour avoir comploté pour tuer l'un des principaux collaborateurs politiques du président Houari Boumediene.

Krim est considéré comme en France. Le tribunal a également condamné à mort Belkacem Tansaout, un autre fugitif en France, et Amirat (et non Amitar, ndlr) Slimane, qui devrait passer devant un peloton d'exécution plus tard cette semaine.

Une déclaration du tribunal a déclaré 56 personnes ont été jugées pour une tentative, le 24 janvier 1968, pour assassiner Kaid Ahmed, chef du Front de libération nationale au pouvoir. L'annonce dit 13 ont été acquittés, huit ont été condamnés à la prison à vie et les autres ont reçu des peines moins sévères.

L'un des accusés a blâmé la CIA américaine et les "Sionistes" pour être derrière cette intrigue. Il a obtenu un sursis de deux ans.

Krim, l'un des chefs de la révolte algérienne contre les Français, était un ministre sous Ahmed Ben Bella. Il a fui en France en 1965, lorsque Boumédiène a déposé et emprisonné Ben Bella. Après son évasion Krim s'est engagé à renverser Boumediene, l'accusant de mettre «l'anarchie, le chaos, la faim, l'ignorance, le chômage et la dictature" en Algérie.

Les hommes et les structures doivent être au service de l'indépendance, notre unique cause

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CONTRIBUTION (SIWEL) — Dans cette contribution, Mack Ait Aoudia rappelle la finalité des structures du MAK-ANAVAD est d'aller de jalon en jalon vers l'indépendance de la Kabylie, que le contributeur décrit comme "le grand projet kabyle jamais entrepris". Ainsi donc les hommes agissent mais passent, les structures cadrent mais évoluent et tout cela dans l'unique objectif de faire aboutir la cause.
Les hommes et les structures doivent être au service de l'indépendance, notre unique cause
Les moyens de lutte des Kabyles se sont beaucoup modernisés ces dernières années. Le combat en tant que tel a fait un véritable bond en avant et une évolution énorme et très salvatrice pour le peuple kabyle. Il est passé des revendications identitaires et très algériennes à l'indépendance de la Kabylie. Cette évolution a été le fruit d'une prise de conscience suite à des décennies d'essais et erreurs. C'est presque pathétique de voir encore aujourd'hui, en 2016, des Kabyles algérianistes s'obstiner à faire vivre des idées vieilles de 50 ans. C'est notre légendaire taghannant à l'œuvre!

Malgré donc tous ces avancements et acquis, il est des choses - plusieurs choses- qui n'ont pas évolué. La diversité des opinions et des façons de faire accepter au sein du mouvement de lutte ainsi que les divergences sur la fin et les moyens ont créé des conditions qui ne sont pas favorables à l'émergence, à l'identification précise et à l'élévation de la cause. La grande cause. Il n'y a pas de cause communément admise aujourd'hui. Pour les uns, c'est l'indépendance ou l'autonomie, pour les autres, c'est l'Algérie ou Tamazgha. Y en a même qui croient encore naïvement à la démocratisation de l'Algérie. Pourquoi pas, tant qu'on y est, un smig plus élevé et un logement pour tous ! C'est n'importe quoi. Ce n'importe quoi, qui n'est que le manque de profondeur en réalité, prend la forme de la diversité d'opinion. Parfois, il est tracé comme la marche à suivre. Rappelez-vous la plateforme de Leqsar, ur tettnuz ur trehhen, immuable et non-négociable qui demandait rien de moins que la refonte de l'état et changement de système ! Quelle naïveté !
Cet état des choses a donc empêché l'émergence de la cause kabyle.

Pour qu'il y ait une cause ou émergence d'une cause, ça prendra l'adhésion massive des Kabyles à l'une des avenues. Cette avenue, il faut l'ancrer dans les têtes et les cœurs des gens en les convaincant de la nécessité de sa réalisation et surtout des conséquences de sa non-réalisation. Vuâziz, président du MAK, est dans cette optique en sillonnant la Kabylie. Ça prendra un certain temps et quelques autres mesures avant de juger du succès de l'entreprise du MAK sous son leadership. Mais l'effort et la volonté de réussir sont indéniablement là.

Une fois que l'émergence d'une cause concrétisée, il faudra inscrire cette dernière dans la durée et pour se faire, il faut l'élever au-dessus des Hommes. Pour qu'une cause survive aux Hommes, il lui faut une prise en charge et une stimulation continue via des structures. Les structures sont les partis et mouvements politiques et leurs activités nourrissent la cause en permanence.

L'erreur monumentale faite par les Kabyles durant les années de lutte, c'est de ne pas avoir dissocié les structures des hommes. Ainsi, le FFS est à la dérive sans Hocine Ait Ahmed. Le RCD est aux abois sans Saïd Sadi. MCB est disparu suite à son abandon par ses principaux animateurs. Je peux citer plusieurs autres exemples. Bien entendu, le MAK a déjà survécu à plusieurs chefs, mais c'est en partie parce que Ferhat est dans les parages avec l'Anavad.

Il est donc de la responsabilité de chaque souverainiste kabyle de porter haut et fort notre cause. De parler de la cause partout et de refuser et surtout de réfuter toute association forte entre les hommes et cette dernière. Ce n'est diminuer en rien l'apport de nos hommes militants à la cause. Ils méritent tout notre respect et notre admiration. L'Histoire retiendra sûrement leurs noms. Leurs efforts et faits d'armes seront connus. C'est grâce à leur détermination, leur courage et leur intelligence que la lutte a commencé et continue encore. Mais il est capital de comprendre qu'aujourd'hui, l'indépendance de la Kabylie ce n'est pas Ferhat Mehenni ni Bouaziz Ait Chebib même s'ils la portent. L'Anavad et le MAK sont des structures pour soutenir et faire aboutir la lutte pour l'indépendance. Ils appartiennent à tous et leurs portes sont ouvertes à tous. La cause n'est donc pas le MAK ou l'Anavad. Elle n'est pas Ferhat Mehenni ou Bouaziz Ait Chebib non plus. C'est l'Indépendance tout court et rien de moins ! C’est le grand projet kabyle jamais entrepris.


Mack Ait Aoudia
SIWEL 182220 OCT 16

Alerte : Disparition inquiétante à At Hicem

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KABYLIE (SIWEL) — Sofiane Ould Braham, âgé de 35 ans, du village d'At Hicem dans Lɛerc des At Yahya, n'a plus donné signe de vie depuis qu'il a quitté le domicile familial mardi 20 septembre 2016. Taille environ 1,65m, yeux verts, d'apparence tout à fait normale mais il souffre d'une psychose chronique. Il portait un jeans bleu, une veste de sport bleue (cf photo) et des baskets blanches.
Alerte : Disparition inquiétante à At Hicem
Un avis de recherche dans l'intérêt des familles a été immédiatement émis par ses proches sur les réseaux sociaux et le Comité de village d'At Hicem a placardé son portrait dans la région de Michelet en invitant ceux qui l'aperçoivent ou possèdent des renseignements à son sujet de contacter les numéros suivants :

+213 (0)6 64 42 08 47
+213 (0)6 66 06 03 99

wbw
SIWEL 182306 OCT 16

Le MAK-Anavad France appelle à un rassemblement contre une « situation répressive inacceptable »

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PARIS (SIWEL) — Le MAK-Anavad France appelle à un rassemblement afin de dénoncer une « situation répressive inacceptable » que subissent les militants du MAK de la part de la police algérienne et pour soutenir Slimane Bouhafs ainsi que les prisonniers du Mzab. Cette action aura lieu dimanche 23 octobre au Trocadéro à 14h, la présence de tous est souhaitée. Ci-dessous l'appel signé par Mas Ahmed Haddag, le président du MAK-Anavad France.
Le MAK-Anavad France appelle à un rassemblement contre une « situation répressive inacceptable »
MAK-Anavad France
APPEL/TIGHRI

L’Etat algérien s’enlise dans l’arbitraire et son gouvernement se charge chaque jour un peu plus d’un quotient de menaces dans une grave dégradation de l’esprit public envers tout Kabyle se réclamant du MAK (Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie).

Quotidiennement, les intimidations, les arrestations se préparent et nos militants sont brutalement interpellés au mépris de toutes les notions des droits de l’homme. Les provocations policières s’intensifient, et les forces de répression y voient à chaque fois l'aubaine et l'occasion de réprimer du Kabyle "impie, converti et insoumis".

Toutes ces provocations menées par le pouvoir colonial algérien n'ont d'autre but que celui de pousser la Kabylie à la révolte pour justifier un bain de sang comme en 2001 lors du Printemps noir.

POUR :

- Dénoncer cette situation répressive inacceptable
- Exiger la libération immédiate des militants et cadres du MAK arrêtés arbitrairement
- Exiger la libération immédiate du Kabyle chrétien Slimane Bouhafs emprisonné pour délit de culte
- Exiger la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers du Mzab, à leur tête le Dr Kameleddine Fekhar
- Exiger le respect des droits fondamentaux du peuple Kabyle
- Mettre en garde le pouvoir colonial contre toute tentation répressive en Kabylie
- Interpeller l'opinion internationale sur la répression dont est victime le peuple Kabyle
- Appeler les organisations des droits de l'Homme pour agir afin que le pouvoir colonial algérien cesse les arrestations arbitraires des militants et cadres du MAK

LE MAK-ANAVAD FRANCE APPELLE A UN RASSEMBLEMENT POPULAIRE

LE DIMANCHE 23 OCTOBRE 2016 A 14H00

SUR LE PARVIS DES DROITS DE L'HOMME (TROCADERO) A PARIS
KABYLES DE FRANCE, FRERES AMAZIGHS, DEMOCRATES, SOYONS NOMBREUX

Paris, le 18/10/2016

Signé : Mas Ahmed Haddag
Président du MAK-Anavad France

Page du Rassemblement

SIWEL 190020 OCT 16

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